Colder | Fallon
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colder
Fallon & Larence
AN 306, LUNE 4, SEMAINE 2, JOUR 2
Voilà des heures qu'ils chevauchaient. La route lui semblait encore tellement longue pour arriver chez lui qu'il commençait à s'ennuyer fermement. D'autant plus que son inquiétude au sujet de son épouse, captive des Fer-Nés, le laissait dans une humeur massacrante depuis qu'ils avaient quitté Châteaunoir en direction de Corbois. Bien qu'il n'en parle pas, son habituel comportement froid était de plus en plus glacial, et toute sa façon d'être avait changé négativement.
A la tête de l'armée, Larence guidait les hommes avec habitude, connaissant par cœur le chemin pour rentrer chez lui, dans sa maison. Son regard sombre se baladait un peu partout autour de lui, attentif au moindre détail pouvant lui paraître étrange. La première chose qu'il craignait en se baladant ainsi à découvert avec tous les soldats en colonne dans son dos, c'était une attaque de sauvageons ou d'insulaires. Autant dire que s'ils se faisaient attaquer, Larence ne donnait pas cher de leur peau. Il suffisait d'une embuscade pour réduire à néant ses espoirs de voir sa femme et son enfant en vie.
Mais heureusement pour les nordiens, une sauvageonne était de leur côté. Cette dernière leur servait d'éclaireuse et le nordien devait bien l'avouer, elle était bonne dans ce qu'elle faisait. Pire encore, il lui faisait plus confiance qu'en ses propres hommes... c'était dire l'estime qu'il avait d'elle. C'est la raison pour laquelle il guettait son retour avec attention, attendant de savoir si la voie était belle et bien libre ou s'ils risquaient leur peau en continuant dans cette direction. Il préférait encore perdre du temps plutôt que de perdre des soldats inutilement. Ils auraient besoin de toutes les forces possibles pour reprendre Winterfell, il était donc hors de question de gaspiller des vies avant ça. S'il pouvait l'éviter, il le ferait.
Soudainement, son étalon noir releva la tête, faisant tinter sa bride alors que ses oreilles se pointaient en avant. Lançant une œillade discrète à Arianne pour qu'elle reste là où elle était, il fit accélérer sa monture d'une pression de mollet afin de rejoindre Fallon, qui revenait vers eux en trottinant. Une fois parvenu à sa hauteur, il serra ses doigts sur ses rênes pour stopper son cheval, rivant son regard sombre sur la jeune femme.
— Alors ? lui demanda-t-il sans attendre, impatient de savoir si la route était sans danger. On peut passer sans risque ou il vaut mieux faire un détour ? ajouta-t-il d'un ton pressé alors que son étalon renâclait d'impatience sous sa selle.
@Fallon
A la tête de l'armée, Larence guidait les hommes avec habitude, connaissant par cœur le chemin pour rentrer chez lui, dans sa maison. Son regard sombre se baladait un peu partout autour de lui, attentif au moindre détail pouvant lui paraître étrange. La première chose qu'il craignait en se baladant ainsi à découvert avec tous les soldats en colonne dans son dos, c'était une attaque de sauvageons ou d'insulaires. Autant dire que s'ils se faisaient attaquer, Larence ne donnait pas cher de leur peau. Il suffisait d'une embuscade pour réduire à néant ses espoirs de voir sa femme et son enfant en vie.
Mais heureusement pour les nordiens, une sauvageonne était de leur côté. Cette dernière leur servait d'éclaireuse et le nordien devait bien l'avouer, elle était bonne dans ce qu'elle faisait. Pire encore, il lui faisait plus confiance qu'en ses propres hommes... c'était dire l'estime qu'il avait d'elle. C'est la raison pour laquelle il guettait son retour avec attention, attendant de savoir si la voie était belle et bien libre ou s'ils risquaient leur peau en continuant dans cette direction. Il préférait encore perdre du temps plutôt que de perdre des soldats inutilement. Ils auraient besoin de toutes les forces possibles pour reprendre Winterfell, il était donc hors de question de gaspiller des vies avant ça. S'il pouvait l'éviter, il le ferait.
Soudainement, son étalon noir releva la tête, faisant tinter sa bride alors que ses oreilles se pointaient en avant. Lançant une œillade discrète à Arianne pour qu'elle reste là où elle était, il fit accélérer sa monture d'une pression de mollet afin de rejoindre Fallon, qui revenait vers eux en trottinant. Une fois parvenu à sa hauteur, il serra ses doigts sur ses rênes pour stopper son cheval, rivant son regard sombre sur la jeune femme.
— Alors ? lui demanda-t-il sans attendre, impatient de savoir si la route était sans danger. On peut passer sans risque ou il vaut mieux faire un détour ? ajouta-t-il d'un ton pressé alors que son étalon renâclait d'impatience sous sa selle.
@Fallon
(c) DΛNDELION
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Crédits : achéris, aeairiel
Pseudo : memoriae
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Titres : seigneur de Corbois & conseiller de la reine Sansa
Âge : vingt ans
Situation maritale : marié à Wylla Manderly, épris d'une fougueuse dornienne
Localisation : sur les terres de Corbois
Larence Corbois
No One
ᚠ Colder
306 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 2
Avec @Larence Corbois
Avec @Larence Corbois
La brune savait avancer sans bruit, éviter les brindilles et amortir ses pas pour que pas un homme ni un animal ne puisse entendre son approche. En revanche, elle ne s’amusait plus à surprendre l’avant garde en restant cachée jusqu’au dernier moment pour se dévoiler à leur passage. La première fois, elle avait évité de peu une flèche et si elle ne s’était pas attendue à une telle réaction, elle ne serait plus là pour en rire. Cela avait donc aussi été la dernière fois. Il ne fallait pas trop jouer avec les nerfs des Nordiens en ce moment entre la prise de Winterfell et les villages Fer-Nés, genre les sauvageons d’Odda et leur Reine prisonnière, ils n’avaient pas le cœur à rire. Elle les plaisanteries l'aidait à ne pas se morfondre sur ses enfants et sa grand mère pris aux pièges dans Winterfell et peut-être déjà morts.
Ainsi, elle avançait en sens inverse de la colonne bien au milieu du chemin avec deux lièvres morts accrochés sur ses épaules en guise d’écharpe et de futur dîner. Son arc en bandoulière et son carquois dans le dos. Elle avait laissé sa lance à Arianne Sand car celle-ci l’encombrait plus qu'autre chose pour les reconnaissances. De toute façon, la dornienne savait bien mieux s’en servir qu’elle, peut-être qu’un jour, elle pourrait lui apprendre. Avec sa démarche chaloupée et sa fourrure d’ours sur le dos, on pouvait difficilement la manquer là, un de ses compagnons qui la suivait ainsi qu’un des rares nordiens qui ne la regardait pas de travers et avait bien voulu travailler avec elle. Car si le Corbois lui faisait confiance, c’était loin d’être le cas de tous dans l’armée qu’il avait levée.
Fallon s’arrêta quand elle vit l’étalon de Larence trotter vers eux, elle le trouvait un peu trop gros à son goût. Souvenir douloureux et meurtrier d’une charge de cavalerie il y a un certain temps maintenant, au nord du Mur. Trop obnubilée par l’approche du cheval, elle ne fit pas attention au regard sombre du commandant car il avait toujours ce regard, depuis des jours en fait, et même peut-être avant, elle ne savait pas trop, elle l’avait toujours vu avec cet air sévère, il ne souriait pas souvent elle avait pu le constater. Là encore moins, et elle savait pourquoi.
__ Oui, droit devant être sûr. Nous voir Oleg et Piotr, eux dire rien jusqu'à 1 jour de cheval au moins. Eux aller plus loin pour surveiller la route. Mais c’est pas route qui m’inquiète.
Elle avança prudemment vers le canasson en tendant la main comme si elle essayait d'apprivoiser un animal sauvage. Quand il renâcla, elle fit un bond de côté. Elle avait tué des ours, des oups, des lynx de fumées autrement plus féroces et terrifiant que ce cheval noir, mais à chaque fois qu’un équidé l’approchait des milliers de fourmis remontaient dans ses jambes et tout son être lui disait de fuir. Pourtant, elle commençait à comprendre l’importance de ses montures pour les nordiens et qu’il allait bien falloir qu’elle compose avec.
Ainsi, elle avançait en sens inverse de la colonne bien au milieu du chemin avec deux lièvres morts accrochés sur ses épaules en guise d’écharpe et de futur dîner. Son arc en bandoulière et son carquois dans le dos. Elle avait laissé sa lance à Arianne Sand car celle-ci l’encombrait plus qu'autre chose pour les reconnaissances. De toute façon, la dornienne savait bien mieux s’en servir qu’elle, peut-être qu’un jour, elle pourrait lui apprendre. Avec sa démarche chaloupée et sa fourrure d’ours sur le dos, on pouvait difficilement la manquer là, un de ses compagnons qui la suivait ainsi qu’un des rares nordiens qui ne la regardait pas de travers et avait bien voulu travailler avec elle. Car si le Corbois lui faisait confiance, c’était loin d’être le cas de tous dans l’armée qu’il avait levée.
Fallon s’arrêta quand elle vit l’étalon de Larence trotter vers eux, elle le trouvait un peu trop gros à son goût. Souvenir douloureux et meurtrier d’une charge de cavalerie il y a un certain temps maintenant, au nord du Mur. Trop obnubilée par l’approche du cheval, elle ne fit pas attention au regard sombre du commandant car il avait toujours ce regard, depuis des jours en fait, et même peut-être avant, elle ne savait pas trop, elle l’avait toujours vu avec cet air sévère, il ne souriait pas souvent elle avait pu le constater. Là encore moins, et elle savait pourquoi.
__ Oui, droit devant être sûr. Nous voir Oleg et Piotr, eux dire rien jusqu'à 1 jour de cheval au moins. Eux aller plus loin pour surveiller la route. Mais c’est pas route qui m’inquiète.
Elle avança prudemment vers le canasson en tendant la main comme si elle essayait d'apprivoiser un animal sauvage. Quand il renâcla, elle fit un bond de côté. Elle avait tué des ours, des oups, des lynx de fumées autrement plus féroces et terrifiant que ce cheval noir, mais à chaque fois qu’un équidé l’approchait des milliers de fourmis remontaient dans ses jambes et tout son être lui disait de fuir. Pourtant, elle commençait à comprendre l’importance de ses montures pour les nordiens et qu’il allait bien falloir qu’elle compose avec.
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Crédits : Tenor
Autres visages : Aelinor, Rowena, Brunhild
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Âge : 30 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Châteaunoir
Fallon
❆ La ☾hanson de l’ℍiver ❆
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Fallon & Larence
AN 306, LUNE 4, SEMAINE 2, JOUR 2
En s'approchant de Fallon, que son étalon avait repéré avant elle, Larence remarqua aisément les deux lièvres morts qui pendaient le long de son corps. Si cela ne l'étonna pas - elle l'avait habitué à la voir rentrer chargée de son dîner à chaque fois qu'elle était partie en éclaireuse - il haussa néanmoins un sourcil. Il ne s'habituait jamais à la voir si débrouillarde. Certes, les femmes du Nord étaient déjà différentes de celles du Sud - sans parler d'Arianne - mais il ne les voyait presque jamais se balader avec leur futur dîner sur le dos. Par moment, Fallon parvenait encore à l'étonner avant qu'il ne se souvienne qu'il n'y avait aucune différence entre hommes et femmes. Une leçon qu'Arianne lui avait appris en lui faisant violemment mordre la poussière, quelques lunes plus tôt.
D'une pression sur ses rênes, la nordien prit garde à arrêter sa monture à une distance raisonnable de la sauvageonne, ayant remarqué qu'elle ne semblait pas vraiment friande de ces animaux - même si elle n'en avait jamais dit un mot. Baissant la tête pour pouvoir mieux l'observer, il attendit sa réponse avec une impatience qu'il ne parvenait pas à cacher. Il leur restait encore tellement à faire... la route pour rejoindre Corbois n'était pas terminée et lorsqu'il aurait levé son ost, chose qui prendrait quelques jours, ils devraient ensuite retourner à Winterfell pour délivrer Sansa et sa femme.
Il savait que ce qui les attendait allait être difficile, et durant une seconde, son regard se chargea d'inquiétude alors qu'il lançait un regard en arrière, là où se trouvait Arianne, à cheval sur la monture qu'il lui avait confié. Poussant un soupir, il finit par reporter son attention sur Fallon, attentif à ses dires.
Ses sourcils se froncèrent alors qu'il hochait doucement la tête, puis il se pencha un peu plus alors qu'elle se rapprochait pour tenter de caresser son étalon. Seulement, ce dernier renâcla, chose qui sembla l'effrayer alors qu'il resserrait ses doigts sur ses rênes.
— N'aie pas peur, il ne te fera rien, tu peux le caresser, lui dit-il d'une voix qui se voulait rassurante avant de passer ses dents sur sa lèvre inférieure. Si ce n'est par la route qui t'inquiète, alors qu'est-ce que c'est ? lui demanda-t-il finalement, après avoir réfléchi aux dangers potentiels qui se profilaient devant eux.
Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas vraiment ce qui pouvait l'inquiéter au point qu'elle le verbalise, si bien que cela l'intrigua alors qu'il restait penché sur elle, à la sonder du regard comme s'il pouvait lire dans ses pensées. Une entreprise bien vaine, puisqu'il finit par se redresser pour soulager son dos douloureux à cause des contractures. Ses yeux sombrent finirent par se balader autour d'eux d'un air méfiant alors que le reste de la colonne se rapprochait par derrière.
@Fallon
D'une pression sur ses rênes, la nordien prit garde à arrêter sa monture à une distance raisonnable de la sauvageonne, ayant remarqué qu'elle ne semblait pas vraiment friande de ces animaux - même si elle n'en avait jamais dit un mot. Baissant la tête pour pouvoir mieux l'observer, il attendit sa réponse avec une impatience qu'il ne parvenait pas à cacher. Il leur restait encore tellement à faire... la route pour rejoindre Corbois n'était pas terminée et lorsqu'il aurait levé son ost, chose qui prendrait quelques jours, ils devraient ensuite retourner à Winterfell pour délivrer Sansa et sa femme.
Il savait que ce qui les attendait allait être difficile, et durant une seconde, son regard se chargea d'inquiétude alors qu'il lançait un regard en arrière, là où se trouvait Arianne, à cheval sur la monture qu'il lui avait confié. Poussant un soupir, il finit par reporter son attention sur Fallon, attentif à ses dires.
Ses sourcils se froncèrent alors qu'il hochait doucement la tête, puis il se pencha un peu plus alors qu'elle se rapprochait pour tenter de caresser son étalon. Seulement, ce dernier renâcla, chose qui sembla l'effrayer alors qu'il resserrait ses doigts sur ses rênes.
— N'aie pas peur, il ne te fera rien, tu peux le caresser, lui dit-il d'une voix qui se voulait rassurante avant de passer ses dents sur sa lèvre inférieure. Si ce n'est par la route qui t'inquiète, alors qu'est-ce que c'est ? lui demanda-t-il finalement, après avoir réfléchi aux dangers potentiels qui se profilaient devant eux.
Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas vraiment ce qui pouvait l'inquiéter au point qu'elle le verbalise, si bien que cela l'intrigua alors qu'il restait penché sur elle, à la sonder du regard comme s'il pouvait lire dans ses pensées. Une entreprise bien vaine, puisqu'il finit par se redresser pour soulager son dos douloureux à cause des contractures. Ses yeux sombrent finirent par se balader autour d'eux d'un air méfiant alors que le reste de la colonne se rapprochait par derrière.
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Larence Corbois
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306 - Lune 4 - Semaine 2 - Jour 2
Avec @Larence Corbois
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Fallon n’était pas une femme du Nord mais une chasseuse du peuple libre. La chasse, la traque et le pistage étaient presque une seconde nature pour elle. Elle suivait son instinct pour survivre depuis qu'elle était née, depuis qu'elle savait marcher et vivait avec son arc depuis qu'elle avait tiré sa première flèche. Elle était bien meilleure pour tirer les lièvres, ou éventuellement les hommes que pour se battre en face à face. Et enfin, elle avait les lois de l’hospitalité fermement ancrées dans ses veines, alors toujours elle partageait son dîner à qui le lui demandait.
La brune leva une main pour saluer Arianne avec un sourire. Les deux jeunes femmes bien que différentes, mais également semblables sur certains points, s’entendaient comme cul et chemise depuis leur rencontre à Châteaunoir. Elles avaient même dormi ensemble certaines nuits, celles que la dornienne ne passait pas avec Larence. La sauvageonne savait, mais n’en disait rien car elle n’avait pas pour habitude de se mêler des affaires intimes des autres et la notion de fidélité dans le mariage lui était étrangère. Après tout ces deux enfants avaient des pères différents et elle n’avait jamais été mariée parce que dans son clan, ça ne se faisait pas. Les femmes choisissaient l’homme avec qui elles voulaient partager une nuit ou une vie sans que cela fasse la moindre différence et elles géraient terres, enfants, héritage, ressources, religion et commandement. En d'autres termes, le système nordien relativement patriarcal était un choc culturel de tous les instants. Mais elle commençait à s’habituer au bout de toutes ces années. Cependant, elle n’était absolument pas décidée à intégrer cette culture dans son existence. C'était d’ailleurs une des raisons qui faisait qu'elle et ses hommes restaient en marge des troupes du Nord, même si la principale restait que la méfiance envers les sauvageons étaient encore très importante chez les nordiens.
Quand Larence lui dit de ne pas avoir peur de son cheval et qu'elle pouvait le caresser, elle hocha la tête, pas tellement convaincue. Mais elle fit quand même l’effort de se rapprocher et de passer sa main sous l’épaisse crinière de jais pour toucher la puissante encolure de l'équidé. De là, elle put apercevoir sans peine la crainte dans le regard du Corbois. Elle aussi, elle avait peur, pour ces enfants prisonniers à Winterfell, mais après ce qu’elle venait d’apprendre par ses hommes, également pour elle, ses hommes et ceux du Nord qui commençaient à les rattraper. Pour elle, il ne faisait aucun doute que l'armée nordienne avec sa cavalerie aurait le dessus sur les troupes sauvageonnes mal armées et mal organisées. Sauf… sauf s’ils étaient bien plus nombreux que prévu.
__ Larence… Lord. Je croire les sauvageons à Fort Terreur jusqu'à aujourd'hui, mais non. Nous trouver des traces dans la même direction que nous, vers Corbois. Traces visibles jusqu’à 3 jours devant, nous penser qu'ils avoir continuer. Sauvageons d’Odda bien plus que mille d’après ce que nous trouver.
Elle désigna une colline non loin de là. Elle ne connaissait pas la géographie du Nord, pas au-delà du don en tout cas, mais ils en étaient loin à présent alors elle avait du mal à se repérer en dehors de ce qu'elle avait déjà parcouru. Ainsi elle ignorait à combien de miles se trouvait Corbois ou même où était précisément Fort-Terreur par rapport à leur position. Elle ne connaissait pas non plus la topographie des lieux autour de Corbois ou au-delà de la route reconnue par les siens. Mais les traces trouvées par les éclaireurs ne lui disaient rien qui vaille.
La brune leva une main pour saluer Arianne avec un sourire. Les deux jeunes femmes bien que différentes, mais également semblables sur certains points, s’entendaient comme cul et chemise depuis leur rencontre à Châteaunoir. Elles avaient même dormi ensemble certaines nuits, celles que la dornienne ne passait pas avec Larence. La sauvageonne savait, mais n’en disait rien car elle n’avait pas pour habitude de se mêler des affaires intimes des autres et la notion de fidélité dans le mariage lui était étrangère. Après tout ces deux enfants avaient des pères différents et elle n’avait jamais été mariée parce que dans son clan, ça ne se faisait pas. Les femmes choisissaient l’homme avec qui elles voulaient partager une nuit ou une vie sans que cela fasse la moindre différence et elles géraient terres, enfants, héritage, ressources, religion et commandement. En d'autres termes, le système nordien relativement patriarcal était un choc culturel de tous les instants. Mais elle commençait à s’habituer au bout de toutes ces années. Cependant, elle n’était absolument pas décidée à intégrer cette culture dans son existence. C'était d’ailleurs une des raisons qui faisait qu'elle et ses hommes restaient en marge des troupes du Nord, même si la principale restait que la méfiance envers les sauvageons étaient encore très importante chez les nordiens.
Quand Larence lui dit de ne pas avoir peur de son cheval et qu'elle pouvait le caresser, elle hocha la tête, pas tellement convaincue. Mais elle fit quand même l’effort de se rapprocher et de passer sa main sous l’épaisse crinière de jais pour toucher la puissante encolure de l'équidé. De là, elle put apercevoir sans peine la crainte dans le regard du Corbois. Elle aussi, elle avait peur, pour ces enfants prisonniers à Winterfell, mais après ce qu’elle venait d’apprendre par ses hommes, également pour elle, ses hommes et ceux du Nord qui commençaient à les rattraper. Pour elle, il ne faisait aucun doute que l'armée nordienne avec sa cavalerie aurait le dessus sur les troupes sauvageonnes mal armées et mal organisées. Sauf… sauf s’ils étaient bien plus nombreux que prévu.
__ Larence… Lord. Je croire les sauvageons à Fort Terreur jusqu'à aujourd'hui, mais non. Nous trouver des traces dans la même direction que nous, vers Corbois. Traces visibles jusqu’à 3 jours devant, nous penser qu'ils avoir continuer. Sauvageons d’Odda bien plus que mille d’après ce que nous trouver.
Elle désigna une colline non loin de là. Elle ne connaissait pas la géographie du Nord, pas au-delà du don en tout cas, mais ils en étaient loin à présent alors elle avait du mal à se repérer en dehors de ce qu'elle avait déjà parcouru. Ainsi elle ignorait à combien de miles se trouvait Corbois ou même où était précisément Fort-Terreur par rapport à leur position. Elle ne connaissait pas non plus la topographie des lieux autour de Corbois ou au-delà de la route reconnue par les siens. Mais les traces trouvées par les éclaireurs ne lui disaient rien qui vaille.
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Âge : 30 ans
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Fallon
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Fallon & Larence
AN 306, LUNE 4, SEMAINE 2, JOUR 2
Larence capta l'échange entre Fallon et Arianne située derrière lui et un semblant de sourire se dessina sur ses lèvres, vite balayé par le vent. Il était heureux que la dornienne soit parvenue à se faire une amie, car il avait bien vu qu'elle se sentait seule et parfois désemparée dans cet environnement qu'elle ne connaissait pas. Et lui ne faisait pas toujours beaucoup d'efforts avec elle, il le reconnaissait bien. Alors voir qu'elle avait un soutien amical le rassurait beaucoup, surtout si c'était Fallon. Il avait toute confiance en la sauvageonne.
Il finit par reporter son attention sur la jeune femme qui osa enfin faire glisser sa main sur l'encolure puissante de son étalon qui resta immobile, comme s'il avait compris qu'il ne fallait pas bouger. Et lentement, il tourna son énorme tête pour venir chatouiller l'épaule de Fallon du bout des lèvres sous le regard éteint du nordien. Ce dernier était inquiet, il se sentait mal et ne savait plus comment agir. Dire qu'il commençait à se sentir dépassé par les événements était un euphémisme : il ne savait plus où il en était, ni quoi faire pour tenter d'arranger la situation. L'armée était cernée de toute part et Sansa était en danger de mort aux mains des Fer-nés. Wylla et son enfant à naître également. La situation semblait désespérée.
Et en entendant les paroles de Fallon, il sut que ça ne semblait pas seulement désespéré, ça l'était réellement. Larence pinça ses lèvres entre elles, sans relever la faute de Fallon. Après tout, malgré le temps passé, il n'arrivait toujours pas à se faire à ce titre qui lui collait désormais à la peau. Tout était tellement plus facile lorsqu'il n'était qu'un bâtard considéré comme un moins que rien et qui devait se contenter d'obéir... Désormais, c'est lui qui dictait en partie les règles, et il ne savait plus comment agir.
Oh, comme il souhaitait redevenir Personne, en cet instant.
Sa réflexion lui fit tourner la tête vers Arianne et il sentit son coeur s'alourdir encore un peu plus. Elle aussi, il la mettait en danger. Il les mettait tous en danger.
— Plus de mille, répéta-t-il alors que son ton prenait des accents où le désespoir était perceptible. Nous sommes cernés.
Le brun ferma douloureusement les yeux et ses épaules s'affaissèrent, écrasées par le poids de ses responsabilités. Inspirant profondément, il parvint à garder son calme, mais sa nervosité était désormais bien visible. Il finit par reporter son regard sur Fallon, en proie à une profonde réflexion.
— Tu veux bien me montrer ces traces ? souffla-t-il.
Il refusait presque d'y croire tant qu'il n'aurait pas vu de ses propres yeux l'étendue des dégâts. Il lui fallait s'apercevoir par lui-même du désastre qui les guettait. Il finit par tendre la main vers Fallon, l'invitant à grimper derrière lui d'un regard autoritaire. Ils iraient plus vite à cheval, et elle n'avait de toute façon rien à craindre s'il dirigeait son étalon.
@Fallon
Il finit par reporter son attention sur la jeune femme qui osa enfin faire glisser sa main sur l'encolure puissante de son étalon qui resta immobile, comme s'il avait compris qu'il ne fallait pas bouger. Et lentement, il tourna son énorme tête pour venir chatouiller l'épaule de Fallon du bout des lèvres sous le regard éteint du nordien. Ce dernier était inquiet, il se sentait mal et ne savait plus comment agir. Dire qu'il commençait à se sentir dépassé par les événements était un euphémisme : il ne savait plus où il en était, ni quoi faire pour tenter d'arranger la situation. L'armée était cernée de toute part et Sansa était en danger de mort aux mains des Fer-nés. Wylla et son enfant à naître également. La situation semblait désespérée.
Et en entendant les paroles de Fallon, il sut que ça ne semblait pas seulement désespéré, ça l'était réellement. Larence pinça ses lèvres entre elles, sans relever la faute de Fallon. Après tout, malgré le temps passé, il n'arrivait toujours pas à se faire à ce titre qui lui collait désormais à la peau. Tout était tellement plus facile lorsqu'il n'était qu'un bâtard considéré comme un moins que rien et qui devait se contenter d'obéir... Désormais, c'est lui qui dictait en partie les règles, et il ne savait plus comment agir.
Oh, comme il souhaitait redevenir Personne, en cet instant.
Sa réflexion lui fit tourner la tête vers Arianne et il sentit son coeur s'alourdir encore un peu plus. Elle aussi, il la mettait en danger. Il les mettait tous en danger.
— Plus de mille, répéta-t-il alors que son ton prenait des accents où le désespoir était perceptible. Nous sommes cernés.
Le brun ferma douloureusement les yeux et ses épaules s'affaissèrent, écrasées par le poids de ses responsabilités. Inspirant profondément, il parvint à garder son calme, mais sa nervosité était désormais bien visible. Il finit par reporter son regard sur Fallon, en proie à une profonde réflexion.
— Tu veux bien me montrer ces traces ? souffla-t-il.
Il refusait presque d'y croire tant qu'il n'aurait pas vu de ses propres yeux l'étendue des dégâts. Il lui fallait s'apercevoir par lui-même du désastre qui les guettait. Il finit par tendre la main vers Fallon, l'invitant à grimper derrière lui d'un regard autoritaire. Ils iraient plus vite à cheval, et elle n'avait de toute façon rien à craindre s'il dirigeait son étalon.
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Arianne et Fallon étaient semblables sur bien des points, filles de rien, guerrières, méprisées par l’un de leur parent, elles souffraient toutes deux d’un fort sentiment d'infériorité. Elles étaient toutes deux sauvages et libres, même si parfois, ce qu’elles avaient vécues les enfermait dans un cheminement douloureux sur les traces d’un idéal qu’elles ne pouvaient atteindre. Etait-ce ce qui les avait rapprochées ? Certainement, et également d’être des femmes parmi les hommes ainsi que d’êtres des étrangères parmi les Nordiens. Il n’avait pas fallu longtemps à la sauvageonne pour savoir que son amie et le Corbois étaient amants, pourtant la Dornienne n’avait rien dit, mais la brune avait deviné. Elle pouvait comprendre que la Sand ait craqué sur ce beau brun ténébreux.
Mais elle avait fort à faire de son côté, il lui fallait vaincre sa peur des chevaux, alors elle s’employa à caresser l'étalon qui approcha sa tête et s’amusa à trifouiller l’épaule de la jeune femme du bout des lèvres.
__ Il être gentil.
Fit-elle en levant brièvement le nez vers Larence avant d’approcher sa main de cette grosse tête et d’oser gratter le chanfrein de l’équidé. Les moutons aimaient ça, pourquoi pas les chevaux, se dit-elle. Mais quand le jeune Seigneur répéta ces mots avant d’ajouter qu’ils étaient cernés, elle tourna brusquement la tête vers lui. Elle venait de prendre conscience de la gravité de la situation. Evidemment l’invasion Fer-Née et la chute de Winterfell était un coup terrible porté au Nord, elle le savait, mais elle avait surtout peur pour ses enfants jusqu’à présent, elle ne saisissait pas tellement les enjeux. Et bien sûr que le chemin parcouru par Odda était inquiétant et que ses forces grossies de centaines d’autres sauvageons recrutés probablement au fil de son avancée l’étaient encore plus. Il y a quelques semaines elle avait dit à Asher et au Lord Commandant qu’ils ne feraient qu’une bouchée de cette force mal armée et mal organisée. Mais maintenant, qu’en était-il ? Pire, ils avaient peut-être pu trouver des armes en acier, en fer, et pour avancer si vite malgré les femmes et les enfants qui suivaient le cortège, ils devaient être unis comme un seul homme derrière la Reine du peuple Libre. Cela dépassait Fallon, mais elle n’était pas du genre à paniquer, alors elle se contenta de plisser le nez pour signifier à Larence que tout ça sentait mauvais pour eux.
Ils en avaient perdu du temps à courir en tout sens, du sud au nord et du nord au sud, sans rien faire d’autre que… courir. Et pendant ce temps, Odda avait gagné en puissance et les Fer-Nés avaient pris Winterfell. Pour autant, il ne fallait pas désormais se précipiter et prendre les mauvaises décisions. Sa mère, Morna Masque Blanc n’aurait pas manqué de lui dire qu’il fallait faire preuve de sagesse si elle l’avait oublié. Son regard épousa l’horizon, elle se demanda ce qu’il fallait sacrifier pour que les Dieux veuillent bien lui parler comme ils parlaient à sa mère, elle se dit qu’elle aurait pu utiliser son pouvoir pour en apprendre davantage si seulement elle n’avait pas passé plus de temps à essayer de le cacher qu’à apprendre à le maîtriser. Elle n’était pas une sorcière-guerrière comme sa génitrice, elle ne l’avait jamais été, même si elle était devenue la cheffe du clan d’Iksakka malgré son manque de talent tant en tant que Sorcière des Bois, prêtresse des Anciens Dieux ou guerrière sauvageonne. Elle était une chasseuse, mais elle était aussi la louve qui guide la meute, parfois, dans ses songes. Peut-être était-il temps qu’elle devienne la sorcière guerrière que sa mère voulait tant qu’elle soit.
La brune posa sa main sur celles de Larence et lui sourit. Quand il demanda à voir les traces, elle opina du chef et voulut partir à pieds devant pour qui la suive, mais le regard du Corbois l’arrêta, elle posa les yeux sur la main qu’il lui tendait et hésita un moment, un très long moment. Elle réfléchissait, pas tant à monter qu’à comment monter sur ce truc jusqu’alors inconnu et effrayant. Elle grogna avant de prendre la main de Larence et de sauter à califourchon derrière lui en deux bonds. Grimpeuse, coureuse, elle était meilleure acrobate que guerrière, alors sa détente lui permit d’arriver sur la croupe sans trop de peine. En revanche, une fois la haut elle s’accrocha au jeune homme et ferma les yeux. Heureusement qu’il avait un manteau épais sans quoi il aurait senti les ongles de la sauvageonne se planter dans son torse. Ainsi collée à lui, elle lui dit d’avancer jusqu’à une haie de noisetiers et de la prévenir quand ils seraient arrivés.
Au bout d’un moment, toujours accrochée au cavalier, secouée de toute part par le galop du cheval, manquant clairement d'équilibre et de technique pour rester dessus, elle ouvrit un tout de même œil. A la réflexion, c’était un peu comme être à cheval sur un homme particulièrement fougueux. Elle se dit que peut-être, si elle serrait les jambes, elle serait moins brinquebalée. Sa situation s’améliora quelque peu.
__ C’est là.
Fit-elle en ouvrant son autre œil sans lâcher Larence ni même relâcher son étreinte. Elle se trouvait bien en peine de trouver un moyen de descendre, surtout tant que le canasson n’était pas arrêté.
Mais elle avait fort à faire de son côté, il lui fallait vaincre sa peur des chevaux, alors elle s’employa à caresser l'étalon qui approcha sa tête et s’amusa à trifouiller l’épaule de la jeune femme du bout des lèvres.
__ Il être gentil.
Fit-elle en levant brièvement le nez vers Larence avant d’approcher sa main de cette grosse tête et d’oser gratter le chanfrein de l’équidé. Les moutons aimaient ça, pourquoi pas les chevaux, se dit-elle. Mais quand le jeune Seigneur répéta ces mots avant d’ajouter qu’ils étaient cernés, elle tourna brusquement la tête vers lui. Elle venait de prendre conscience de la gravité de la situation. Evidemment l’invasion Fer-Née et la chute de Winterfell était un coup terrible porté au Nord, elle le savait, mais elle avait surtout peur pour ses enfants jusqu’à présent, elle ne saisissait pas tellement les enjeux. Et bien sûr que le chemin parcouru par Odda était inquiétant et que ses forces grossies de centaines d’autres sauvageons recrutés probablement au fil de son avancée l’étaient encore plus. Il y a quelques semaines elle avait dit à Asher et au Lord Commandant qu’ils ne feraient qu’une bouchée de cette force mal armée et mal organisée. Mais maintenant, qu’en était-il ? Pire, ils avaient peut-être pu trouver des armes en acier, en fer, et pour avancer si vite malgré les femmes et les enfants qui suivaient le cortège, ils devaient être unis comme un seul homme derrière la Reine du peuple Libre. Cela dépassait Fallon, mais elle n’était pas du genre à paniquer, alors elle se contenta de plisser le nez pour signifier à Larence que tout ça sentait mauvais pour eux.
Ils en avaient perdu du temps à courir en tout sens, du sud au nord et du nord au sud, sans rien faire d’autre que… courir. Et pendant ce temps, Odda avait gagné en puissance et les Fer-Nés avaient pris Winterfell. Pour autant, il ne fallait pas désormais se précipiter et prendre les mauvaises décisions. Sa mère, Morna Masque Blanc n’aurait pas manqué de lui dire qu’il fallait faire preuve de sagesse si elle l’avait oublié. Son regard épousa l’horizon, elle se demanda ce qu’il fallait sacrifier pour que les Dieux veuillent bien lui parler comme ils parlaient à sa mère, elle se dit qu’elle aurait pu utiliser son pouvoir pour en apprendre davantage si seulement elle n’avait pas passé plus de temps à essayer de le cacher qu’à apprendre à le maîtriser. Elle n’était pas une sorcière-guerrière comme sa génitrice, elle ne l’avait jamais été, même si elle était devenue la cheffe du clan d’Iksakka malgré son manque de talent tant en tant que Sorcière des Bois, prêtresse des Anciens Dieux ou guerrière sauvageonne. Elle était une chasseuse, mais elle était aussi la louve qui guide la meute, parfois, dans ses songes. Peut-être était-il temps qu’elle devienne la sorcière guerrière que sa mère voulait tant qu’elle soit.
La brune posa sa main sur celles de Larence et lui sourit. Quand il demanda à voir les traces, elle opina du chef et voulut partir à pieds devant pour qui la suive, mais le regard du Corbois l’arrêta, elle posa les yeux sur la main qu’il lui tendait et hésita un moment, un très long moment. Elle réfléchissait, pas tant à monter qu’à comment monter sur ce truc jusqu’alors inconnu et effrayant. Elle grogna avant de prendre la main de Larence et de sauter à califourchon derrière lui en deux bonds. Grimpeuse, coureuse, elle était meilleure acrobate que guerrière, alors sa détente lui permit d’arriver sur la croupe sans trop de peine. En revanche, une fois la haut elle s’accrocha au jeune homme et ferma les yeux. Heureusement qu’il avait un manteau épais sans quoi il aurait senti les ongles de la sauvageonne se planter dans son torse. Ainsi collée à lui, elle lui dit d’avancer jusqu’à une haie de noisetiers et de la prévenir quand ils seraient arrivés.
Au bout d’un moment, toujours accrochée au cavalier, secouée de toute part par le galop du cheval, manquant clairement d'équilibre et de technique pour rester dessus, elle ouvrit un tout de même œil. A la réflexion, c’était un peu comme être à cheval sur un homme particulièrement fougueux. Elle se dit que peut-être, si elle serrait les jambes, elle serait moins brinquebalée. Sa situation s’améliora quelque peu.
__ C’est là.
Fit-elle en ouvrant son autre œil sans lâcher Larence ni même relâcher son étreinte. Elle se trouvait bien en peine de trouver un moyen de descendre, surtout tant que le canasson n’était pas arrêté.
Faceclaim : Jessica Green
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Autres visages : Aelinor, Rowena, Brunhild
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Âge : 30 ans
Situation maritale : Célibataire
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Fallon
❆ La ☾hanson de l’ℍiver ❆
colder
Fallon & Larence
AN 306, LUNE 4, SEMAINE 2, JOUR 2
Un semblant de sourire se dessina sur les lèvres de Larence, mais il disparut tout aussi vite qu'il était arrivé alors qu'il acquiesçait aux dires de Fallon. Oui, sa monture était gentille, un poil fougueux sur les bords, mais c'était une brave bête et il était affectueux. Il les regarda faire connaissance tous les deux, s'apprivoisant l'un l'autre progressivement.
Seulement, la situation actuelle lui revint comme une claque en pleine face alors qu'il réalisait qu'ils étaient en train de perdre le Nord. Perdre Sansa était déjà une humiliation en soi pour eux, fiers nordiens qu'ils étaient, mais perdre leurs terres était encore pire. Ce territoire pour lequel ils s'étaient battus toute ces années, pour lequel ils avaient sué et saigné afin de le voir libre et indépendant... Il leur était repris par une bande de sauvages. Et la griffe de l'humiliation et de l'indignation lui brûlait le cœur.
Il n'eut pas besoin de plus que le froncement de nez de Fallon pour confirmer qu'ils étaient dans une situation délicate, et il soupira lourdement en passant sa main gantée sur son visage. Il finit par trouver un peu de réconfort dans le geste de la sauvageonne et lui demanda de leur montrer les traces. Il vit l'hésitation luire dans son regard lorsqu'il l'invita à monter derrière lui, mais lorsqu'elle finit par le faire, il attendit qu'elle soit bien installée avant de lancer sa monture au petit galop tout en écoutant ses instructions d'une oreille. Rapidement, ils parcoururent les mètres qui les séparaient des fameuses traces de la présence des sauvages sur leurs terres. Sur ses terres, car Fallon l'avait bien dit : c'était vers chez lui qu'ils se dirigeaient. Vers ce château qu'il avait rebâti, vers cet endroit où il était toujours en paix.
Ralentissement le rythme en suivant l'ordre de Fallon, il finit par arrêter son étalon et tendit une main à la jeune femme pour l'aider à descendre avant de descendre à son tour d'un bond. Saisissant les rênes de sa monture pour qu'il reste proche d'eux, il lança un regard à la brune.
— Montre-moi ce que tu as vu, lui demanda-t-il, prêt à la suivre et à écouter ses explications.
Il n'était pas bon en traque, mais avec un professeur comme Fallon, il savait qu'il pourrait comprendre ce qu'elle lui expliquait.
@Fallon
Seulement, la situation actuelle lui revint comme une claque en pleine face alors qu'il réalisait qu'ils étaient en train de perdre le Nord. Perdre Sansa était déjà une humiliation en soi pour eux, fiers nordiens qu'ils étaient, mais perdre leurs terres était encore pire. Ce territoire pour lequel ils s'étaient battus toute ces années, pour lequel ils avaient sué et saigné afin de le voir libre et indépendant... Il leur était repris par une bande de sauvages. Et la griffe de l'humiliation et de l'indignation lui brûlait le cœur.
Il n'eut pas besoin de plus que le froncement de nez de Fallon pour confirmer qu'ils étaient dans une situation délicate, et il soupira lourdement en passant sa main gantée sur son visage. Il finit par trouver un peu de réconfort dans le geste de la sauvageonne et lui demanda de leur montrer les traces. Il vit l'hésitation luire dans son regard lorsqu'il l'invita à monter derrière lui, mais lorsqu'elle finit par le faire, il attendit qu'elle soit bien installée avant de lancer sa monture au petit galop tout en écoutant ses instructions d'une oreille. Rapidement, ils parcoururent les mètres qui les séparaient des fameuses traces de la présence des sauvages sur leurs terres. Sur ses terres, car Fallon l'avait bien dit : c'était vers chez lui qu'ils se dirigeaient. Vers ce château qu'il avait rebâti, vers cet endroit où il était toujours en paix.
Ralentissement le rythme en suivant l'ordre de Fallon, il finit par arrêter son étalon et tendit une main à la jeune femme pour l'aider à descendre avant de descendre à son tour d'un bond. Saisissant les rênes de sa monture pour qu'il reste proche d'eux, il lança un regard à la brune.
— Montre-moi ce que tu as vu, lui demanda-t-il, prêt à la suivre et à écouter ses explications.
Il n'était pas bon en traque, mais avec un professeur comme Fallon, il savait qu'il pourrait comprendre ce qu'elle lui expliquait.
@Fallon
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Titres : seigneur de Corbois & conseiller de la reine Sansa
Âge : vingt ans
Situation maritale : marié à Wylla Manderly, épris d'une fougueuse dornienne
Localisation : sur les terres de Corbois
Larence Corbois
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