[LANCEHELION][EVENT] A l'aube d'une nouvelle ère pour le désert
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Pour l’occasion, le septuaire avait été paré des couleurs des deux futurs époux, la cocatrix rouge sur champ orange d’un côté et le météor blanc sur fond mauve de l’autre. Le Septon attendait près de l’autel au pied duquel avaient été déposées des gerbes de fleurs rouges et blanches. Malgré l’heure tardive choisie pour la cérémonie, la chaleur restait étouffante de la cité, même si à l’ombre du grand porche d’entrée, l’air était respirable. A l'intérieur, les épais murs de calcaire blanchis à la chaux préservaient les invités, vêtus de leurs plus beaux atours, de la fournaise.
L'assemblée guettait avec impatience l'apparition imminente des deux protagonistes de la journée, dont la venue était attendue d'un instant à l'autre.
An 305
LUNE 9 SEMAINE 1 JOUR 3
Event
Jonas soupira et délaissa toutes ces considérations. Aujourd’hui était un jour de paix et d’amour, où Lancehélion célébrait l’union entre son prince et sa promise, Elia Dayne. Il avait entrevu cette dernière lors du Tournoi du Donjon Rouge à Port-Réal, quelques semaines plus tôt, mais il ne prétendrait pas la connaître. Il espérait seulement qu’elle partageait les volontés pacifiques de son époux, tant pour leurs terres qu’à l’égard de leurs voisins. Jonas n’oubliait pas sa discussion avec le Prince, et le désir de ce dernier de pacifier leurs relations, proposant même sa jeune sœur en mariage. Il n’avait pas donné suite à cette proposition d’alliance - il persistait à repousser l’échéance de son propre mariage alors qu’il s’efforçait d’organiser celui de Shôren - mais il le remerciait pour ce geste. La paix était tout ce qui importait pour les Caron.
Aux côtés de la délégation de l’Orage, sa sœur sur les talons et son suzerain @Gendry Baratheon qui ouvrait la voie, ils prirent place dans l’heptagone. La chaleur étouffante ne décourageait pas les badauds qui s’amassaient devant les portes du Septuaire dans l’espoir d’apercevoir le Prince et sa promise, mais le couple princier se faisait désirer pour l’heure. Sans doute attendaient-ils l’arrivée complète de leurs invités ; les nobles cherchaient encore leur place dans l’heptagone.
Après avoir balayé la foule du regard, reconnu certains visages, Jonas se tourna vers Gendry.
— Penses-tu que cette union apportera la paix à Dorne ?
Et par conséquent, avec ses voisins directs, nous-mêmes ? Non, Jonas ne parvenait pas à se défaire de ses préoccupations.
Event
Une fois son bain pris et l’escence de chèvrefeuille déposée derrière ses oreilles, Aelinor, envoloppée dans un drap blanc, hésita longuement sur sa tenue. Elle avait bien évidemment prévu celle-ci depuis longtemps l’avait faite préparer la veille, mais comme elle avait pu apprécier, ou pas, la chaleur de Dorne, elle se demandait à présent s’il était bien raisonnable de mettre LA robe. Certes le brocart d’un vert profond et brillant n’était pas aussi lourd que certains autres et le décolleté qui découvrit ses épaules avant de plonger en pointe jusqu’au nombril, fermé par des boucles dorées, laisserait passer l’air. Mais les doubles manches, avec une partie ajustée, brodées de fil d’or, et une autre partie qui descendait jusqu'au sol, risquaient de lui paraître bien difficile à supporter. Elle estimait ses chances de faire un malaise à environ cinquante pourcent, mais se persuada que tout irait bien, et pour finir de se convaincre, elle prit un éventail de dentelle verte aux broderies florales blanches qui, à coup sûr, ferait la différence.
C’est ainsi, donc armée d’un éventail et sa suivante Gladys tenant par-dessus sa tête une ombrelle assortie, qu’elle se rendit au Septuaire de Lancehélion pour voir s’unir le Prince Edmund et la Dame des Météores. Il faisait encore chaud malgré les précautions prises par Damion pour éviter que la moitié des convives ne s'évanouissent avant le banquet. Mais une fois dans l'édifice sacré, la brune aux yeux céruléens put en apprécier d’autant mieux la fraîcheur. Damion ayant été contraint de gagner le septuaire pour vérifier les derniers préparatifs avant qu’elle ne soit entièrement apprêtée, c’est seule qu’elle remonta la longue allée vers l’autel pour rejoindre son fiancé. Les cheveux relevés en un chignon entouré de tresses et de rubans de satin verts et dorés d’où s'échappaient des mèches ondulées, émeraudes à son cou, à son doigt et à ses oreilles. Elle avançait lentement de sa démarche déliée la plus assurée, ignorant les yeux posés sur elle, posant les siens sur les invités, offrant un sourire à ceux qu’elle connaissait. C’est alors qu’elle croisa le regard de Jonas. Elle détestait l’idée de lui mentir. Elle détourna les yeux. Elle continua jusqu’au premier rang, et prit place aux côtés de Damion en arborant son plus beau sourire, même si le cœur n’y était pas.
En parlant de Caron, Aelinor regrettait de ne pas avoir pu échanger avec lui malgré sa proposition d’entrevue. Le sort avait décidé de leur prendre tout leur temps à Port-Real et de les éloigner à nouveau l‘un de l’autre. Elle comptait cependant profiter de leur séjour commun à Lancehélion pour lui proposer une alliance commerciale avec les Hightower et négocier pour Edmund un mariage entre Sara et Gendry pour unir Dorne à l’Orage afin de stabiliser les Marches tout comme ses fiançailles avec Damion et l’alliance passée avec le Prince pacifiaient la frontière avec le Bief. Mais le temps était compté, et encore, elle ne s’imaginait pas, en cet instant, à quel point c’était vrai…
A la maison
Patientant que les portes en pierre du Palais Vieux s’ouvrirent, Edmund se tenait droit devant elles les deux mains dans le dos. Le grand jour était enfin arrivé, des semaines d’anticipation et de préparation qui prendront fin aujourd’hui. Le Gargalen avait jugé bon de dire oui à quasiment toutes les requêtes qu’Elia ou sa propre famille avait proposées, il ne doutait pas un seul instant qu’ils étaient tous bien mieux avisés que lui sur le sujet. Son seul rôle fut de mettre les dragons d’or sur la table et cela lui allait très bien.
L’air chaud de l’extérieur finis par venir effleurer son visage, ravivant au passage son mal de tête. Aucune maladie en vue, bien que son ami Nyméros puisse être considéré comme un véritable fléau si on y regardait de plus prêt. Ce dernier avait non seulement jugé pertinent de venir passer sa dernière soirée d’homme non marié avec lui, mais comme si cela n’avait pas été suffisant le Braavien avait glissé quelques gouttes de Noxombre dans son Rhum d’été pour rendre la soirée plus intéressante. Poison que le Prince de Dorne n’avait pas encore réussi à totalement se débarrasser et qu'il allait devoir faire un effort supplémentaire pour ne pas trop montrer à l’auditoire du jour cette lutte supplémentaire interne.
S’engouffrant sous le soleil de plomb, Edmund fut accueilli par les cris de la foule. Sa popularité dans la capitale était plutôt bonne et son mariage avait été un événement plutôt attendu. Le Gargalen habillé spécialement pour l’occasion s’arma de son plus beau sourire et salua la foule. Il descendit les quelques marches pour rejoindre sa monture qui était elle aussi préparée pour l’occasion. Le trajet vers le septuaire n’allait pas être compliqué puisqu’un cordon de soldat de chaque côté des rues délimitait son passage et permettait d’assurer sa sécurité.
Une fois monté sur son coursier, l’ensemble de la foule put alors observer son habit. Son pourpoint, tissé à partir d'une étoffe rare, était d'un noir profond. Ce qui contrastait fortement avec la blancheur éclatante de sa chemise de soie. Les manches longues et amples du pourpoint étaient finement brodées d'un fil d'or et orange. La tenue était complétée par un pantalon de soie noire et des bottes finement ciselées. Côté bijoux, Edmund n’en portait que très rarement et ne s’était contenté de ne porter qu’une des bagues de son père, comme pour garder un souvenir de lui en ce jour de fête.
Arrivé au septuaire, le Prince de Dorne put enfin mettre le pied-à-terre, mais fut contraint de patienter quelques instants devant l'édifice. Il ne rêvait que de pouvoir se mettre à l’abri de la pierre. Finalement invité à pénétrer à l’intérieur de l’édifice, Edmund tomba sur une marée de visages tournés vers lui. Il avait pris l’habitude d’attirer l’attention, mais le paysage qui se tenait devant lui était tout à fait surprenant. Sans son démonter et en gardant son sourire, Edmund progressa dans l’allée, tout en saluant d’un signe de tête les gens dont il croisait le regard. Toutes les têtes ne lui étaient pas connues en ce lieu, mais rien de bien étonnant face à l’ampleur de l'événement pour Dorne. Il reconnut tout de même beaucoup de personnes du Bief et de l’Orage et celà ne pouvait présager que de bonnes choses pour ces trois régions limitrophes. Sa famille était bien évidemment présente, ils étaient tous sourires, visiblement aussi heureux que lui pour l’événement. Cependant, il y avait un sourire bien plus large que tous. Le vieux renard de Nymerios, bien trop content de son idée de la veille avait réussi à se placer aux côtés de Sara. En tant qu’ami et ambassadeur de Braavos, l’homme avait tout à fait sa place dans l’assemblée, mais de là à avoir une place aux premiers rangs, il avait encore dû ruser comme à son habitude. Ou alors sa petite sœur l’avait fortement aidée après l’avoir reconnue. Mais au final, tout cela n’avait que peu d’importance puisqu’il arrivait devant le septon. Il n’avait plus qu’à attendre que sa future femme et future Princesse de Dorne Elia Dayne ne fasse son entrée dans ce sanctuaire béni des dieux.
Lancehélion ۩๑ ๑۩ Lune 9, Semaine 1 Jour 3 (305)
Quelque peu nerveux, le jeune homme se rappelait les mille recommandations de son épée-lige, Samson Stanford, tout en jetant de rapides coups d’œil aux multiples invités réunis en ces lieux. Il reconnaissait plusieurs visages, toutefois son esprit bataillait en silence pour associer quelque noms titres à nombres d’entre eux. En dépit des années, l’ancien forgeron peinait à retenir toutes les formulations pompeuses des nobles d’ici comme d’ailleurs.
Il retint d’ailleurs un soupir, avant de songer au bonheur qu’un mariage devrait normalement apporter. Son sourire se devait éclatant aujourd’hui, sincère également pour ne froisser personne en cette chaude journée. Allons, Gendry, ce n’est pas si difficile.
Ses lèvres retinrent une autre exclamation tandis que Jonas s’adressait à lui en toute honnêteté. Et son suzerain lui répondit sur le même ton en haussant vaguement les épaules.
— Eh bien… Tu m’as dit qu’Edmund était plutôt favorable à la paix, alors j’imagine que oui.
Il voulut ajouter un commentaire plus intelligent lorsque des exclamations se firent entendre et que le prince, vêtu de ses plus incroyables vêtements et bijoux, pénétrait à son tour dans le Septuaire. Gendry, comme tant d’autres, dévisagea longuement cet homme ; presque une légende vivante étant donné ses précédents exploits.
— Il a l’air impressionnant.
Ces mots, sortis de sa bouche sans y songer, témoignaient d’une certaine admiration mais également d’un brin de curiosité. Le suzerain de l’Orage croyait les informations que Jonas Caron, qu’il considérait à présent plus que comme un ami, lui rapportait. Il se fiait à son jugement les yeux fermés, sachant bien que ce dernier détestait tout autant que lui les évènements mondains et les manigances des gens fortunés.
— Espérons que tout se passe bien, en tout cas.
Tous attendaient dorénavant l'arrivée de la future princesse de Dorne. Le septon observait son prince visiblement nerveux, ce qui lui fit esquisser un sourire. Il avait l'intention de lui adresser quelques mots avant d'être coupé par la musique annonçant l'arrivée de la jeune femme.
Une nouvelle fois, tout l'auditoire se retourna pour observer la future princesse remontée l'allée. Portant une magnifique robe blanche aux subtils reflets mauves, la brune était au bras de Ser Gerold Dayne, membre de la branche secondaire de sa maison. Comme le veut la tradition, elle portait un manteau symbolisant sa maisonnée : en argenté une étoile filante et une épée croisées sur un champ violet pâle.
Arrivée à la hauteur d'Edmund, le septons pu observer le futur couple princier s'échanger un sourire. Il était désormais temps de débuter son office, le silence étant retombé dans la salle. Enchainant la prononciation de sept vœux, sept bénédictions et sept promesses, il invita ensuite l'assemblée de chanter l'hymne hyménéen. Un chant qu'il n'avait pas entendu interpréter avec cet entrain depuis un long moment. Mais cet interlude musical devait laisser place à la question que certains attendaient tout particulièrement, est-ce que quelqu'un d'assez fous dans l'assemblée lèverait sa voix ? Le septon parcourra l'auditoire du regard.
- Si quelqu'un dans cette assemblée souhaite s'opposer à cette union, qu'il lève la voix maintenant sous le regard des dieux ou qu'il se taise à tout jamais. Dit-il avant d'effectuer quelques secondes de pause, reparcourant une nouvelle fois les même présents dans son septuaire.
Sa demande restée sans réponse, il était temps de passer au rituel du changement de manteaux. Un autre septon à sa gauche s'approcha du Prince en lui présentant un manteau brodé d'un cocatix rouge, symbole de sa maisonnée. Et il indiqua Elia d'un signe de paume de la main accompagné d'un sourire. Il observa Edmund retirer délicatement le manteau violet des épaules de la Dayne pour la revêtir du sien. Il ne restait plus qu'à prononcer les vœux finaux et ils pourraient enfin être déclarés mari et femme. La cérémonie avait été studieusement préparée de leur côté alors il n'avait aucune inquiétude et n'aurait pas besoin de leur souffler la moindre réplique.
- Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour mon seigneur époux. Prononça Elia faisant désormais face à Edmund.
- Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour ma dame épouse. Répondit le Gargalen avant de légèrement s'avancer pour déposer un baiser sur les lèvres de la Dayne.
Levant son cristal à sept faces, le septon prononça alors les dernières paroles afin de sceller définitivement cette union princière.
- En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement qu'Edmund Gargalen et Elia Dayne sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux.
Dernières paroles qui furent instantanément suivies par les applaudissements des spectateurs pendant que les jeunes mariés les saluaient. Après l'ovation, les nobles présents furent invités à se rendre dans les jardins du Palais Vieux pour assister au banquet et à la soirée pleine de rebondissement qui en découlerait.
Observant d'un air fier toutes les âmes quitter le septuaire en suivant le Prince et désormais la nouvelle Princesse de Dorne, il croisa le regard Damion aux bras d'une jeune femme et lui adressa un sourire. Visiblement, il aurait bientôt une nouvelle union à souhaiter.
An 305
LUNE 9 SEMAINE 1 JOUR 3
Event
Jonas hocha la tête aux dires de son suzerain ; espérons que tout se passe bien, oui. Autrement, il ne savait guère ce qu’il adviendrait des Terres de l’Orage. La guerre avait prélevé son lourd tribut, et deux années après le Grand Concile n’avaient pas suffi pour guérir les plaies causées par les conflits.
La cérémonie débuta toutefois, chassant ces considérations inquiètes quant à l’avenir. L’heure était à la célébration et à la solennité de l’instant. Lorsque Edmung Gargalen et Elia Dayne furent devant l’autel dans leurs beaux apparats, le septon commença son office et récita les prêches habituels des Sept. L’assemblée se joignit au chant de l’hymne hyménéen avec un entrain tout particulier, et personne ne s’opposa au mariage ; un signe que Jonas souhaitait interpréter comme un signe de paix. Mêmes les plus vieilles maisons de Dorne, celles qui s’opposaient à l’accession au pouvoir des Gargalen, ne contestaient pas ce mariage ; ou peut-être n’étaient-elles seulement pas présentes à la cérémonie.
L’ovation dura plusieurs minutes, avant que les convives ne fussent invités à rejoindre les jardins pour la suite des festivités. La verdure offrait un îlot de fraîcheur au milieu de la fournaise de Lancehélion, mais Jonas attendait avec une impatience certaine la tombée de la nuit pour ne plus subir les rayons du soleil. Sa sœur profita d’ailleurs du changement de décor pour s’éclipser, se portant pâle - elle souffrait de la chaleur, mais Jonas savait qu’elle en abusait aussi pour éviter les discussions avec de potentiels bons partis pour ses épousailles. Il retint un soupir, puis esquissa un sourire rassurant vers @Gendry Baratheon pour ne pas l’inquiéter quant au soudain départ de Shôren.
— Allons donc trouver le Prince pour lui adresser nos félicitations.
Trouver @Edmund Gargalen dans toute cette foule ne fut pas chose aisée, car ils n’étaient pas les seuls nobles à avoir cette idée en tête, mais ils parvinrent à se glisser jusqu’aux côtés du couple princier.
— Prince Edmund, Princesse Elia. Tous nos vœux de bonheur pour votre mariage, et puisse cette union apporter la paix.
A la maison
C’est un Edmund Gargalen soulagé que l’on retrouvait aux jardins du Palais Vieux. La cérémonie au septuaire s'était déroulée à la perfection. La journée était certes loin d’être finie, mais le dornien était bien plus à l’aise dans cet environnement festif. Les différents banquets que donnait son père à Salrivage n’y étaient pas pour rien.
Le Gargalen avait eu beau passé beaucoup de ses années à Lancehélion, il n’avait jamais eu l’occasion d’observer une telle foule dans les jardins. La progression du couple princier était complexe à travers cette foule, forcément arrêté pour saluer leurs convives les plus prestigieux. Avec des cadeaux pour ceux qui voulaient profiter de l'événement pour tenter d’obtenir les bonnes grâces d’Edmund.
En pleine discussion avec Nymella Toland et ses deux filles, le prince de Dorne remarqua que deux hommes étaient en train de se rapprocher. Impossible d’ignorer leurs identités puisqu’il s'agissait des deux figures les plus importantes de la région voisine : @Gendry Baratheon et @Jonas Caron. Edmund remercia les trois femmes originaires de Spectremont avant d'adresser un sourire à Elia et replacer son regard sur l’Orage qui approchait. Le couple princier accepta les félicitations d’une légère révérence avant qu’Edmund ne prenne la parole.
- Mes seigneurs, bienvenue à Lancehélion. Je n’ai malheureusement pas pu vous accueillir personnellement lors de votre arrivée, mais j’espère que votre séjour se déroule parfaitement. Votre présence en ces lieux, tout comme celle de nos voisins communs du Bief ne peut que nous ravir.
Les relations passées entre Dorne et ses voisins avaient été plus que compliquées pendant des siècles. Edmund n’était pas dupe, inverser la tendance prendrait du temps et la présence de ces dignitaires étrangers à l’intérieur même du Palais Vieux était un premier pas. Cette présence était non seulement une main tendue à ses voisins, mais aussi un message à ses propres vassaux afin d’affirmer sa position par rapport aux demandes incessantes de prise d’indépendance qu’il ne faisait que rejeter en boucle. Dorne était un désert et les dorniens avaient tendance à oublier la vie de leurs ancêtres avant qu’ils ne rejoignent les 6 autres couronnes par les liens du mariage.
Edmund jeta un rapide coup d'œil aux alentours, ayant remarqué l’absence de la sœur du Lord Caron.
- Il me semblait avoir aperçu Lady Shoren lors de la cérémonie, mais je ne l’ai pas vue depuis. Me serai-je fourvoyé ?
La cérémonie s’acheva et il réprima un bâillement, déjà las de l’atmosphère du septuaire. Heureusement, celui-ci fut vidé et les convives invités à rejoindre les jardins du Palais Vieux. Le sire de Hautjardin s’y rendit le pas leste, un air appréciateur au visage tandis qu’il passait son regard sur les invités. Il aperçut les Hightower et sourit brièvement en coin, avant de reprendre son observation muette. Le prince de Dorne n’avait pas lésiné sur les moyens pour s’offrir un mariage des plus somptueux. Hélas, Bronn ne resterait pas longtemps. Des affaires l’attendaient à la cour.
Flanqué de sa garde personnelle, Bennar à la tête de ses hommes, la main sur la garde de son épée, Bronn leur indiqua de rester un peu en retrait tandis qu’il s’avançait vers le prince Edmund. Il était déjà en discussion avec des nobles de l’Orage. En regardant mieux, il remarqua que le sire d’Accalmie était venu féliciter lui-même le prince dornien, accompagné d’un autre homme dont Bronn ignorait tout. Sur le chemin, le suzerain Bieffois s’empara d’une coupe de vin qu’il porta à ses lèvres, puis jouant des épaules, il se fit un chemin jusqu’à Edmund Gargalen. Il se fichait bien de les couper dans leur conversation et se lança donc.
— Prince Edmund, lança-t-il joyeusement. Et princesse Elia. Toutes mes félicitations pour votre mariage. Puisse-t-il être heureux et votre règne paisible. Mais, oh, j’allais oublier !
De sa main libre, Bronn fouilla sa poche, en tirant un pli cacheté du sceau de la maison La Néra. Il le tendit au prince dornien.
— Que serait un mariage sans les cadeaux qui l’accompagnent ?
Event
Un léger brouhaha s’installa au sein du septuaire, mais il se tut peu à peu dès l’entrée du Prince pour laisser place au silence. Aelinor sourit à l’homme du jour quand il s’avança, mais elle le trouva un peu pâlichon. Elle était entre Damion et Sara, aussi elle ne put que remarquer que le regard du Gargalen se posa sur Nymeros. Qu’importe, elle attendait impatiemment de voir Elia, qui elle devait être bien reposée et plus belle que jamais avec la journée d’avant passée à se faire bichonner. Elle entra dans une robe magnifique, pas la robe offerte par la Hightower hélas, mais cela ne se serait pas accordé avec son manteau de mariage. Au bras de Ser Gerold Dayne, elle remonta l’allée jusqu’à son fiancé et la brune aux yeux céruléens lui adressa un large sourire en levant ses mains, tenues l’une dans l’autre en signe de soutien. Son cœur battait la chamade comme s’il s’agissait de son propre mariage, et cela aurait pu être le cas, mais Edmund en avait décidé autrement, pour le plus grand bien de Dorne et la plus grande déception de la jouvencelle qui, en cet instant, préféra éviter de regarder son voisin et durant tout l’office, elle fixa le dos de la future Princesse en essayant de ravaler sa jalousie et d’afficher un sourire.
De sa voix suave elle chanta l’hymne d’hymenée avec ferveur pour finir de tourner cette page là de son histoire. Elle devait en écrire une autre et elle l’écrirait peu importe les obstacles sur sa route. Elle ne pouvait pas s'opposer à cette union, elle n’en avait pas le droit, pour Elia, pour Edmund, pour ce qu’il avait fait pour elle, pour Dorne et pour l’alliance avec le Bief, pour Damion, pour la Maison Hightower, elle était obligée de se taire. Le silence était sans appel. Vint alors le moment de l’échange des manteaux et elle glissa sa main dans celle de son fiancé jusqu’à l’ultime déclaration du Septon. Elle la retira alors pour applaudir comme tout le monde malgré la tristesse qui rongeait son cœur. Elle évita soigneusement le regard d’Edmund, puis elle quitta le septuaire au bras de Lord Gargalen pour rejoindre son coursier noir, le Palais Vieux, les jardins. Un fois là-bas, elle leva un sourire triste sur son fiancé et lui dit :
__ Je crains de ne pas être de très bonne compagnie aujourd’hui.
Ils se frayèrent tout de même un chemin pour rejoindre Edmund et Elia afin de leur présenter leurs vœux, mais Gendry et Jonas étaient arrivés avant. Baelor lui attendait sagement son tour avec les cadeaux. C’est alors que Bronn passa en force, manquant de bousculer Aelinor qui l’évita de justesse en se collant à Damion. Coupant sans vergogne la discussion entre le Prince et le Suzerain de l’Orage, il présenta ses vœux et lui tendit une missive. Était-ce tout ce qu’il avait trouvé comme présent à faire à un Prince. Vraiment cet homme ne valait rien, même dans le plus beau des habits il était toujours le plus mal élevé des reître de bas étage. Mais bien sûr, quand elle croisa son regard, Aelinor lui sourit et s’inclina en rongeant son frein silencieusement. Ce manque de respect avait au moins eut l’avantage de la foutre en rogne et de faire passer un peu sa mélancolie.
A la maison
Edmund eut à peine le temps de poser sa question que le seigneur du Bief fit irruption auprès du groupe. Une impolitesse peu étonnante de la part du personnage, mais le Prince n’avait aucunement l’intention de le relever. D’un signe de tête, il le remercia pour ses félicitations et son cadeau. Un simple bout de papier, Edmund n’était pas matérialiste, mais cela frisait l’insulte. À moins qu’il ne s'agisse là d’un poème écrit par Bronn lui-même, ce qui pour sûr attirerait l’attention d’Edmund.
Le Gargalen n’avait pas l’intention d’ouvrir la lettre l’instant. Mais le fait Bronn reste debout planté devant lui avec son large sourire, lui signifiait que son voisin avait bel est bien l’intention que sa lecture soit imminente. Le cœur d’Edmund s’accéléra légèrement, que pouvait, il bien y avoir d’écrit sur ce bout de parchemin.
Avant de décacheter la lettre, Edmund lança un rapide regard à Elia qui semblait plutôt amusée par la situation. Le prince déroula le papier et commença la lecture.
- L’enculé… Pensa-t-il.
À la lecture de ces mots, Edmund eut du mal à garder un visage neutre. Il relut le contenu une multitude de fois comme si le relire en changerait magiquement la signification. En relevant la tête, il aperçut un Bronn tout sourire, visiblement très content de son idée. Sauf qu’il n’était pas le seul à le regarder puisque le seigneur du Bief qui offre son cadeau à celui de Dorne à la fâcheuse tendance d’attirer le regard. Ne pouvant pas lui lancer au visage, Edmund ne put que s’armer de son sourire.
- Eh bien Monseigneur La Nera, tout ceci me va droit au cœur. Je réfléchirais à votre proposition, mais vous pouvez d'ores et déjà être assurés que ma réponse ne se fera pas attendre. Il marqua une pause. J’ai eu le message de votre intendant ce matin, je vous remercie d’avoir pris le temps de venir aussi loin de Port-Real et je comprends tout à fait que vous ne puissiez pas être retenus plus longtemps. Avez-vous besoin d’une escorte pour aider à retrouver le chemin du port ? Conclut-il en faisant signe à Erena de venir.
Damion Gargalen
Quelques heures avant la cérémonie au septuaire, Damion retourna dans ses quartiers. C’est lui qui était en possession des deux manteaux pour le couple princier. Il les avait fait faire lui-même, s'adressant aux meilleures couturières de la ville. Un travail d’une finesse absolue qui n’aurait pu être détrôné par Imeah retournée à Salrivage, mais le Gargalen avait trouvé cette idée de très mauvais goût vis à vis de cette dernière. Il enveloppa les manteaux dans du tissu avant de quitter ses appartements. Il finira par prendre le chemin du septuaire après avoir donné le paquet destiné à Elia Dayne à l’une de ses servantes.
À peine avait-il eu le temps de s’assurer que tout était prêt dans l'édifice religieux que les premiers invités pénétraient les lieux. Damion fut vite rejoint par ses deux sœurs Sara et Erena qui n’avaient jamais été aussi ravissantes. Affichant toutes les deux de larges sourires, ce qui était assez rare pour le souligner, surtout venant de la benjamine. Les trois furent rejoints peu après par Aelinor Hightower qu’il complimenta chaleureusement sur sa ravissante tenue. La photo finale fut complétée avec l’arrivée de Nymeros Antaryon qu’il salua d’un signe de la tête après que Sara lui ait demandé si elle pouvait lui dire de s’avancer de quelques rangs.
La cérémonie fut émouvante pour les trois Gargalen, voyant tous leur grand frère se marier dans le septuaire de Lancehélion. Pendant un bref instant, Damion répondant à leurs années à Salrivage et à quel point personne ne pouvait se douter que l’idiot courageux qui lui servait de frère devienne un jour son prince. Regardant ses sœurs ayant toutes les deux les yeux humides, il ne put s'empêcher un franc sourire pensant que si leurs parents pouvaient les voir, ils ne pouvaient n’être que fiers de ce qu’ils étaient devenus.
Le Lord de Salrivage fut étonné qu’Aelinor lui prenne la main lors de la cérémonie des manteaux. Mais elle avait tout à fait raison, même à cet instant, ils se devaient de jouer le jeu. Alors il se laissa faire, acceptant la légère étreinte de la brune. Avant d’applaudir à son tour les jeunes mariés, une fois que cette dernière fut libérée.
De retour au Palais Vieux, l’appréhension de la journée se levait au fil des heures qui défilaient. Commençant à sentir que les moments les plus critiques étaient derrière eux, il s’autorisa une coupe de vin. Vu la somme qui avait été payée pour les crus amenés depuis les deux continents, il aurait été dommage de ne pas en profiter. Aelinor finit par attirer une nouvelle fois son attention, lui indiquant qu’elle ne serait pas de bonne compagnie aujourd’hui. Damion n’avait pas la moindre idée de la raison de cet état. Son instinct primaire lors de ces moments-là était de poser des questions, mais il avait appris à ses dépens avec Sara et Erena que le silence était parfois la meilleure de ses réponses dans ces moments-là. Il se contenta donc d’un sourire compatissant accompagné de quelques caresses sur le bras en signe de soutien. Dire qu’il connaissait Aelinor était de la folie, il ne l’avait rencontré que quelques jours plus tôt, mais si cette dernière finissait par avoir envie de lui parler, il serait là.
Le bal des cadeaux avait commencé et Damion attendait que son frère termine avec les invités de l’Orage pour lui offrir ce qu’il avait prévu. Il avait d’ailleurs dû se creuser la tête un long moment avant de tomber sur le présent parfait. Après tout, que pouvait-on offrir à un Prince de Dorne non-matérialiste qui pouvait s’acheter tout ce qu'il désirait ? Retournant les archives de son père dans leur demeure de Salrivage à la recherche d’anciens livres de compte, Damion était tombé sur un tiroir comportant un faux fond. Intrigué, il fit la découverte de quelques ouvrages. Après leur lecture, ils s'avèrent être des journaux tenus par leur père datant de plusieurs années avant leur naissance et courant jusqu'à quelques semaines avant sa mort. Le feu Lord Tremond y notait tout ce qu’il ne pouvait pas dire à haute voix, ce fut à ses enfants ou à même sa propre femme. Il avait posé sur le papier le moindre sentiment qu’il avait éprouvé durant toutes ces années et événements parfois trop mouvementés. Beaucoup de passages concernaient forcément ses enfants et Damion était persuadé que leur lecture aurait leur petit effet sur Edmund.
Le Seigneur de Salrivage fut extirpé de ses pensées par Aelinor qui venait de se coller à lui. Par réflexe, il plaqua la jeune femme contre lui posant sa main dans son dos avant de relâcher progressivement son étreinte ayant vu qu’il ne s’agissait uniquement que du Suzerain du Bief qui avait joué des coudes pour se frayer un passage. Tout ceci pour remettre une simple lettre au Prince, un cadeau bien étrange au vu de la réaction de son destinataire.
NC
— Effectivement, les affaires de la Couronne requièrent ma présence.
Il adressa un signe à Bennar, qui s’approcha avec son escorte. Bronn inclina le buste dans un geste trop théâtral, parfaitement moqueur face au prince qui avait cru pouvoir se jouer de lui. Lançant un dernier regard aux Hightower, La Néra les salua d’une voix goguenarde.
— Pas la peine de me faire escorter, je saurai me repérer. Mon prince, princesse Elia, au plaisir de vous revoir.
Il avala sa coupe d’une gorgée et posa la coupe sur un plateau. Puis son escorte sur les talons, Bronn quitta le Palais Vieux sans attendre. Il n’avait plus rien à faire ici. D’ailleurs, il valait mieux qu’il parte, pour sa sécurité. Il y aurait peut-être des représailles, mais il restait confiant.
Event
__ Merci Sire, vous êtes très élégants aussi.
Répondit la brune aux yeux céruléens à son fiancé qui à présent connaissait la réalité de leurs fiançailles. Le fait qu’elle apprécie beaucoup le Gargalen ne changeait rien, elle avait d’autres projets que de devenir la Lady de Salrivage. Mais elle tenait à lui signifier son attachement, il avait été adorable à son arrivée et admirable une fois mis au courant de l’arrangement entre la Hightower et le Prince de Dorne. Et puis, il fallait bien jouer le jeu, Bronn La Nera ne devait pas être loin et si elle se refusait à le chercher des yeux pour le localiser, elle ne devait pas oublier que, d’après ses informations, il n’avait pas abandonné l’idée de l’épouser. Mais tant qu’elle et Damion étaient fiancés, il devrait ravaler son fiel.
Une fois dans les jardins du Palais Vieux, un peu attristée par le fait de voir Edmund marié, elle préféra signifier à Damion qu’il était inutile de chercher à s’amuser à ses côtés. Il lui répondit avec un sourire et une caresse sur le bras. Ce geste la surprit, mais elle se laissa faire, c’était somme toute assez agréable. Elle prit ensuite sa main et la porta à ses lèvres pour y déposer un baiser. Elle aurait aimé lui dire qu’il aurait mérité qu’elle ne convoite aucune couronne et qu’elle tombe folle amoureuse de lui et décide finalement de l’épouser. Mais il y avait beaucoup trop d'oreilles indiscrètes autour d’eux, alors elle se contenta de le regarder avec un sourire tendre et de dégager délicatement une des ses mèches bouclées de son front.
Suite à l’arrivée remarquée et dénuée de toute bienséance de Bronn, la Hightower se colla à Damion qui la tint contre lui en posant sa main dans son dos. Elle en eut le souffle coupé et ouvrit grand ses yeux céruléens sous l’effet de la surprise. Bronn était à un mètre d’eux à peine, elle ne pouvait pas décemment le repousser et encore moins le gifler, ce qui aurait été son premier réflexe dans d’autres circonstances. Mais en vérité, elle n’en avait pas vraiment envie, un large sourire et un regard espiègle apparurent sur son visage quand elle posa ses mains sur les épaules du Gargalen alors qu’il desserrait son étreinte. Elle approcha son visage de son oreille et lui glissa :
__ M’accorderez vous une danse après le banquet ?
Aelinor lâcha enfin Damion et vit le visage d’Edmund se fermer un instant à la lecture du parchemin offert par Bronn en cadeau, mais elle ne relava pas plus que ça en effet, le simple fait de recevoir un bout de papier en guise de présent avait de quoi foutre en rogne n’importe qui. Elle aurait été à sa place, elle lui aurait probablement jeté au visage plutôt que de lire elle ne savait quelle obscénité. Elle écouta vaguement sa réponse qu’elle trouva tout à fait polie et se dit que cela ne devait pas être si grave et qu’Edmund devait vraiment tenir à la paix pour laisser cet immonde personnage s’en sortir à si bon compte. Mais bon, c’était bien normal qu’il ne veuille pas faire de scandale le jour de ses noces, il avait bien d’autres choses à penser que de prêter attention à La Nera.
Lancehélion ۩๑ ๑۩ Lune 9, Semaine 1 Jour 3 (305)
Il hésita à courir après la sœur de Jonas, mais ce dernier l’en dissuada d’un sourire rassurant dont il avait le secret. Gendry étouffa un soupir nerveux, puis d’arma de courage afin de rejoindre le bienheureux époux, Edmund Gargalen.
Fort heureusement pour lui, Jonas s’adressa au couple avec respect et aisance et le prince dornien lui répondit sur un ton semblable. Le jeune suzerain de l’Orage le remercia d’un geste de tête pour son inquiétude, puis se décida à honorer les cours comme les conseils de ses proches. Soyez poli, ça ne devrait pas être trop dur, semblait encore lui murmurer son épée lige.
— Notre séjour se passe très bien, monseigneur. D’autant plus avec ce mariage qui est d’une beauté pareille à celle de votre épouse.
Gendry osa un sourire en direction d’Elia, qu’il trouvait ravissante. Edmund et elle formaient un très beau couple, il fallait le reconnaître.
— J’espère que cette union vous apportera bien du bonheur.
Je crois que je ne me débrouille pas trop mal, pour l’instant. À défaut de se sentir complètement à son aise, Gendry ne peinait pas autant qu’auparavant. Il gagnait en assurance au fil des mois, quand bien même n’égalait-il pas ces gens habitués dès l’enfance à la bonne et due forme.
Et un invité fort peu intéressé par les règles de bienséance fit rapidement son entrée dans la conversation ; à croire que le scandale de la journée ne serait pas du fait des représentants de l’Orage. Gendry retint un soupir soulagé, il ne tenait pas à passer pour un seigneur grossier, avant d’observer silencieusement l’échange entre Edmund Gargalen et Bron de la Néra. Le dernier Baratheon le connaissait un peu, en particulier grâce à son rôle au sein du Conseil Restreint.
Il ne se permit pas de l’interrompre, ni de trop réagir à la réponse du prince dornien, toutefois il adressa quelques coups d’œil à Jonas pour s’encourager. Puis, lorsque l'importun fut parti, Gendry haussa un sourcil avant de revenir à leur discussion avec Edmund.
— Ne vous inquiétez pas, monseigneur, vous pourrez la saluer plus tard. Après tout, nous ne sommes pas sur le départ.
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