Prières aux morts, soins aux blessés
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An 302, Lune 4, semaine 1, jour 2
R’hllor. J’ouvris les yeux avant de me redresser lentement, les plis de ma robe rouge s’étendirent autour de moi un instant avant de se remettre. Je lissai les derniers plis avant que mes doigts ne passent dans quelques mèches sombres pour les remettre à leur place. J’inspirai profondément l’odeur de la fumée et du feu m’emplis les narines un instant. Une pointe de douleur se glissa dans mon front et je le massais avec douceur avant de tendre la main pour boire quelques gorgées d’eau à la coupe proche de moi. La fraîcheur de l’eau coula dans ma gorge chauffée par ma présence proche du feu. Cela faisait du bien après bien des heures à fier et prier le feu. On toqua à ma porte et je l’ouvris.
« Henosha, des blessés ont besoin de nous. »
J’inclinai la tête avant de suivre le second prêtre à la robe aussi rouge que la mienne dans les couloirs pour récupérer de quoi soigner un peu, avant de quitter le temple, je rajustai ma cape rouge autour de moi alors que nous fendions la foule jusqu’à trouver… Je crois que c’était la compagnie du chat. Je replaçai à nouveau une mèche derrière mon oreille avant de me mettre à soigner… Jusqu’à tomber sur un homme aux cheveux blonds, je crois, salement amoché. Je m’accroupis face à lui.
« Je suis Henosha, prêtresse de R’hllor. Est-ce que vous m’autorisez à vous soigner ? »
Pour éviter de devoir faire un bûché supplémentaire… Pas que je n’aimais pas cela, mais disons que je préférais les garder vivant pour qu’ils puissent répandre la parole sainte de R’hllor dans le monde entier plus tard. Je ne lui offris pas de sourire : je ne souriais pas réellement à qui que ce soit après tout. C’était dans ma nature. Et lui sa nature serait bientôt de finir mort s’il ne voulait pas se faire soigner. Quoi que généralement les gens étaient peu regardant sur le sujet de la religion lorsqu’il fallait srvivre.
« Henosha, des blessés ont besoin de nous. »
J’inclinai la tête avant de suivre le second prêtre à la robe aussi rouge que la mienne dans les couloirs pour récupérer de quoi soigner un peu, avant de quitter le temple, je rajustai ma cape rouge autour de moi alors que nous fendions la foule jusqu’à trouver… Je crois que c’était la compagnie du chat. Je replaçai à nouveau une mèche derrière mon oreille avant de me mettre à soigner… Jusqu’à tomber sur un homme aux cheveux blonds, je crois, salement amoché. Je m’accroupis face à lui.
« Je suis Henosha, prêtresse de R’hllor. Est-ce que vous m’autorisez à vous soigner ? »
Pour éviter de devoir faire un bûché supplémentaire… Pas que je n’aimais pas cela, mais disons que je préférais les garder vivant pour qu’ils puissent répandre la parole sainte de R’hllor dans le monde entier plus tard. Je ne lui offris pas de sourire : je ne souriais pas réellement à qui que ce soit après tout. C’était dans ma nature. Et lui sa nature serait bientôt de finir mort s’il ne voulait pas se faire soigner. Quoi que généralement les gens étaient peu regardant sur le sujet de la religion lorsqu’il fallait srvivre.
Faceclaim : Liv Tyler
Crédits : Zuz
Autres visages : Desmera Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 143
Honneurs : 1152
Titres : Prêtresse Rouge
Âge : 25 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Essos Braavos
Henosha
An 302, Lune 4, semaine 1, jour 2
Après une bataille, Tytos aime généralement pondérer, deviser de son cours avec ses hommes et ses supérieurs, aider çà et là, avoir un bon mot pour tel ou tel soldat qui s’est illustré. Il n’en a guère le loisir, aujourd’hui. Adossé contre un mur, le Fléaufort ne peut que s’aviser de la gravité de ses blessures, ruminer l’amertume de s’avoir été aussi terriblement défait. Les paupières droites sont éclatées, tuméfiées, si bien que l’œil est presque clos. Le sang séché plaque ses cheveux blonds sur son crâne, la pointe de sa langue compte au moins une molaire brisée. Ce n’est, toutefois, pas ce qui l’inquiète : une profonde entaille fait béer sa cuisse, l’artère ayant été miraculeusement épargnée, et l’hémoglobine continue de s’en échapper à flot constant. Le chevalier a la tête qui tourne, de la sueur se mêlant à la crasse et au sang, il a pourtant si froid. Il a survécu à la brutalité du combat mais a payé un lourd tribut, doute qu’il recouvrera sa pleine mobilité un jour, pour autant qu’il ne finisse pas exsangue, là, contre son mur, en parfait maraud. Le Fléaufort a appris à mourir il y a longtemps – comment ne le pourrait-il pas, la mort marchant à ses côtés depuis tant d’années, seule maîtresse constante – mais il mentirait s’il disait qu’il n’a pas espéré mieux.
Il est sorti de ses songes perfides par la venue d’une dame qu’il ne reconnaît pas. Une prêtresse rouge, d’après ses dires. Sa prime réaction est de s’en défier : les zélés, peu importe leurs idoles, ne lui ont jamais inspiré confiance. Il ne peut pas se permettre ce luxe, néanmoins. « Tytos Fléaufort, Compagnie du Chat. » fait-il entre ses mâchoires serrées par la douleur. Dans sa main droite, une étoffe de lin, poisseux et écarlate, qu’il presse vaille que vaille sur sa blessure, pour endiguer la coulée de sang. Dans l’autre, une outre de vin presque vide, qu’il apporte à ses lèvres craquelées d’un geste tremblant. « Faites. » dit-il simplement, mettant de côté son orgueil. « Vous avez toute ma gratitude, prêtresse. » ajoute-t-il, bien qu’il suppose que ce n’est pas après ça que la dénommée Henosha en a. Il suppute qu’elle n’est pas là à cause de la bonté de son cœur et il s’attend à, au minima, un prêche. « Je suppose que vous n’avez pas du lait de pavot sur vous ? »
Il est sorti de ses songes perfides par la venue d’une dame qu’il ne reconnaît pas. Une prêtresse rouge, d’après ses dires. Sa prime réaction est de s’en défier : les zélés, peu importe leurs idoles, ne lui ont jamais inspiré confiance. Il ne peut pas se permettre ce luxe, néanmoins. « Tytos Fléaufort, Compagnie du Chat. » fait-il entre ses mâchoires serrées par la douleur. Dans sa main droite, une étoffe de lin, poisseux et écarlate, qu’il presse vaille que vaille sur sa blessure, pour endiguer la coulée de sang. Dans l’autre, une outre de vin presque vide, qu’il apporte à ses lèvres craquelées d’un geste tremblant. « Faites. » dit-il simplement, mettant de côté son orgueil. « Vous avez toute ma gratitude, prêtresse. » ajoute-t-il, bien qu’il suppose que ce n’est pas après ça que la dénommée Henosha en a. Il suppute qu’elle n’est pas là à cause de la bonté de son cœur et il s’attend à, au minima, un prêche. « Je suppose que vous n’avez pas du lait de pavot sur vous ? »
Invité
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Un Fléaufort de la compagnie du chat. Donc les gens que nous soignions actuellement. Lui avait une belle ecchymose sur le visage, une belle entaille sur la jambe. Il faudrait que je soigne cela en priorité. Je sortis une dague pour couper le tissu tout autour en ouvrant mon sac pour commencer à sortir de quoi nettoyer la blessure malgré le sang. Et il buvait… L’odeur du vin de mauvaise qualité me chatouilla le nez. Quant au lait de pavot…
« J’en ai. »
Est-ce que j’allais lui en donner ?
« Je vous en donnerais après les soins. Et arrêtez de boire ce vinaigre. »
Rétorquais-je simplement en finissant de nettoyer la blessure. Profonde, j’allais devoir recoudre, mais la plaie semblait saine et sans défaut. Je pris du fil et une aiguille :
« Serrez les dents. Je vais recoudre. »
Que croyait-il ? Que j’allais cautériser cela d’un coup ? Oh non… Je faisais certes danser les flammes grâce à quelques poudres, mais c’était autre chose. Je pressai les côtés de la plaie avant de la recoudre prestement, le sang imprégnant doucement les manches de la robe rouge. Ce n’était pas grave, ce n’était ni la première, ni la dernière que j’avais. J’observais avec attention mon travail pendant quelques secondes avant de sortir un bandage pour enrouler doucement le tissu autour de la plaie.
« Vous pourrez racheter un pantalon, celui-ci est fichu. »
Fis-je tranquillement, je ne faisais pas de prosélytisme pendant les soins, mais maintenant je pouvais un peu.
« R’hllor vous a protégé, vous avez eu de la chance, à part la plaie de votre jambe, les autres sont moins graves. »
Je nettoyai doucement son visage avec un nouveau tissu propre pour voir. Il n’y avait pas grand-chose à faire à part attendre en tout cas. Je regardai sa mâchoire avec attention avant de prendre mon lait de pavot et de lui verser une petite dose de lait de pavot. Avec l’alcool cela ne faisait pas bon ménage.
« Tenez. Allez-y doucement. »
Il ne fallait pas l’oublier d’y aller doucement. Le Lait de pavot pouvait être dangereux.
« J’en ai. »
Est-ce que j’allais lui en donner ?
« Je vous en donnerais après les soins. Et arrêtez de boire ce vinaigre. »
Rétorquais-je simplement en finissant de nettoyer la blessure. Profonde, j’allais devoir recoudre, mais la plaie semblait saine et sans défaut. Je pris du fil et une aiguille :
« Serrez les dents. Je vais recoudre. »
Que croyait-il ? Que j’allais cautériser cela d’un coup ? Oh non… Je faisais certes danser les flammes grâce à quelques poudres, mais c’était autre chose. Je pressai les côtés de la plaie avant de la recoudre prestement, le sang imprégnant doucement les manches de la robe rouge. Ce n’était pas grave, ce n’était ni la première, ni la dernière que j’avais. J’observais avec attention mon travail pendant quelques secondes avant de sortir un bandage pour enrouler doucement le tissu autour de la plaie.
« Vous pourrez racheter un pantalon, celui-ci est fichu. »
Fis-je tranquillement, je ne faisais pas de prosélytisme pendant les soins, mais maintenant je pouvais un peu.
« R’hllor vous a protégé, vous avez eu de la chance, à part la plaie de votre jambe, les autres sont moins graves. »
Je nettoyai doucement son visage avec un nouveau tissu propre pour voir. Il n’y avait pas grand-chose à faire à part attendre en tout cas. Je regardai sa mâchoire avec attention avant de prendre mon lait de pavot et de lui verser une petite dose de lait de pavot. Avec l’alcool cela ne faisait pas bon ménage.
« Tenez. Allez-y doucement. »
Il ne fallait pas l’oublier d’y aller doucement. Le Lait de pavot pouvait être dangereux.
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