Mezzara

Maman dans l'âme, Mezzara a toujours adopté cette position de celle qui prend soin des autres. Si au début son côté maternel a été poussé par les obligations, il s'est avéré que ça collait bien avec sa personnalité. Douce et empathique, elle endosse son rôle à merveille, et pourtant elle n'est pas toujours facile à vivre comme figure maternelle. Pour avoir côtoyé de nombreux milieux sociaux, elle sait que la cruauté n'épargne personne et prépare au mieux ses proches à y être confrontés. Elle estime que la connaissance est un levier important dans le développement de l'esprit et la survie en terrain hostile et peut se montrer intransigeante, voir autoritaire face à un manque de bonne volonté. Si la jeune femme paraît plutôt insignifiante au premier abord, il n'en est rien et c'est volontairement qu'elle laisse planer l'illusion. Ses oreilles trainent partout, tout le temps, quand un petit secret traîne dans les couloirs, généralement elle le ramasse et le met de côté dans l'éventualité où elle aurait besoin de l'utiliser. Elle a appris, à ses dépends, à se fondre dans la masse. Sa capacité d'adaptation est assez aiguisée et elle n'hésite pas à enjoliver avec hypocrisie ses formules de politesse lorsque le danger face à elle est trop grand. Elle tient beaucoup trop à la vie pour risquer de la perdre bêtement pour un peu d'insolence. Petite maline capable de beaucoup de patience, il émane d'elle une discrétion telle qu'on en oublie parfois sa présence. Une erreur classique pourtant regrettable parce qu'elle est bien moins mièvre qu'elle en a l'air. Malicieuse et manipulatrice, elle n'a aucun scrupule à mener les autres en bateau si ça peut lui être prolifique. Si sa loyauté envers la famille Farman est avérée depuis longtemps, il n'en reste pas moins qu'elle est surtout fidèle à Megalis mais que même cette dernière ne passerait pas avant Willis si un sacrifice devait être fait. Mezzara voit ses intérêts personnels, ceux qui sont guidés par son coeur et par l'amour de ses proches, avant tout.

Mezzara parle, lit et écrit une forme corrompue de haut-valyrien, sa langue maternelle, ainsi que la langue commune de Westeros. ☽ Sa chevelure est très importante pour elle, elle en prend grand soin. Cependant, elle est en partie cachée la plupart du temps par un voile, vieille habitude culturelle qu'elle tient de Meereen et dont elle commence seulement à se départir progressivement. ☽ Coquette, une grande partie de sa paye part en tissus et bijoux, quitte à économiser pendant des mois pour s'offrir quelque chose. ☽ Sa religion est celle des anciens dieux de Ghis. Les temps de prière se faisant rares lors de ses années comme esclave, elle n'a pas particulièrement pris l'habitude de leur vouer un culte. Ca ne l'empêche pas d'y croire et d'en suivre les préceptes. ☽ Elle a une odeur légère mais persistante d'un mélange d'huiles de fleurs qui s'apparenterait à notre monoï actuel. ☽ Elle connaît un florilège impressionnant d'histoires, contes et légendes, qu'elle ne se lasse pas de raconter, de tous les continents connus, et il est rare qu'elle raconte deux fois la même chose. C'est une dévoreuse de livres, l'Histoire la passionne et le passé est à ses yeux une source fascinante de connaissances. ☽ On a bien essayé de la mettre en cuisine durant son apprentissage d'esclave mais face à sa capacité aussi effrayante que naturelle de tout laisser brûler ou de toujours trop ou pas assez assaisonner, on a abandonné l'idée. Mezzara n'est pas faite pour la cuisine.

☉ Parents inconnus nés esclaves.
☉ Elle a un fils, Willis Hill, avec Criston Farman.
☉ Malgré leurs quelques dizaines d'années de différence à peine, elle considère Megalis comme sa fille.

274 ☽ Naissance à Meereen de deux parents esclaves, elle en devient automatiquement une. Elle est envoyée dans un foyer pour nourrissons.
278 ☽ Elle est envoyée dans une riche famille. Le Maître est bon avec ses esclaves, elle a le droit à une éducation et à tous les traitements de faveur possibles. Elle se sent redevable et fait de son mieux pour les servir.
290 ☽ Le Maître tombe gravement malade et agonise pendant plusieurs mois, mais il prend tout de même l'initiative de la libérer avant de mourir.
291 ☽ Mezzara enchaîne les petits boulots mais sa condition est pire que quand elle était esclave. Elle décide d'aller tenter sa chance à Westeros.
292 ☽ Elle arrive dans les Terres de l'Ouest et Sebaston Farman la repère, attiré par son charme. Il la prend à son service et elle devient servante de sa mère, Eddara. Maltraitée par la matriarche, il l'assigne finalement comme servante de Megalis, avec qui elle va tisser des liens extrêmement forts.
292 - 293 ☽ Criston Farman la séduit et partage sa couche. Elle tombe enceinte et lui donne un bâtard, Willis Hill, qu'il reconnait et qui est globalement bien accepté par la famille.
293 - 298 ☽ La vie suit son cours, compte tenu de là où elle a démarré Mezzara n'aurait pas pu espérer meilleure vie que celle-là. Elle met un point d'honneur à ce que son fils ait conscience de ses privilèges, qu'il en profite et qu'il fasse tout pour les garder. Elle insiste également sur son éducation et sur le commencement de son apprentissage du maniement des armes.
298 – 303 ☽ Elle suit Megalis à Port-Real pour le tournoi et est retenue en otage avec sa Maîtresse. A leur retour, les retrouvailles sont bien moins chaleureuses qu'espérées, en plus d'apprendre la mort de Sebaston. Toute cette tristesse est toutefois apaisée par la réunion avec Willis qui a beaucoup grandi durant son absence et qui lui a terriblement manqué.
305 ☽ Mezzara accompagne Megalis partout et effectue volontairement les petites missions que son enfant adoptive lui donne.

Pseudo - Leev
Âge - 30  

Comment as-tu découvert le forum ? - Megalis fait de la propagande
As-tu des suggestions pour améliorer ATGW ? - Redemandez moi dans quelques semaines quand je serai habituée au forum.
As-tu lu le règlement et l'acceptes-tu dans son intégralité ? - Yes sir

Quelque chose à ajouter ? -  

☉ 274 ☽ Aussitôt née, aussitôt arrachée à sa mère. Fille d'esclaves au coeur de la prestigieuse Meereen, Mezzara en devint automatiquement une. Elle fut envoyée dans une sorte de foyer à mômes le temps d'apprendre à tenir debout et à parler plus ou moins correctement, puis on l'affecta à une riche famille de Maîtres.
☽ Chanceuse dans son malheur, son Maître n'eut rien d'un tyran, au contraire. Assignée aux précieuses filles de la maison, les tâches qu'on lui confia furent à chaque fois adaptées à son âge et à ses compétences. Les coiffures, l'habillement, l'entretien des chambres, elle grandit en apprenant à son rythme, et de mémoire elle ne se souvient pas avoir été battue ne serait-ce qu'une fois. Elle ne se souvient pas non plus avoir mérité un jour quelconque punition. Choyée, éduquée, elle put apprendre à lire, écrire, compter, eut toujours à manger dans son assiette et un lit dans lequel dormir. Son amour et sa reconnaissance pour cette famille fut si grande qu'elle la considéra comme la sienne pendant un temps, avant d'être en âge de comprendre qu'elle ne serait jamais leur égale. Quant bien même cette révélation personnelle fut douloureuse, elle décida qu'elle les porterait pour toujours dans son coeur.
☽ Malade depuis quelques années, tout le monde eut le temps de se préparer au décès du Maître mais le déchirement n'en fut pas moins terrible lorsqu'il partit. Son dernier geste pour Mezzara, qu'il affectionnait particulièrement, fut de la libérer. Un cadeau d'une grande valeur auquel la jeune femme trouva un goût amer. Elle qui auparavant n'eut jamais besoin de prendre une décision pour quoi que ce soit devint responsable de sa propre vie. Une étape difficile à franchir mais durant laquelle elle apprit à devenir indépendante.
☽ Des ménages, de la garde d'enfants, du service en auberge, parfois même des ports de charges sur des chantiers, la vie ne fut jamais aussi dure que lors de sa première année de liberté. Chaque jour était une question de survie, sans savoir si elle aurait au moins un repas le soir, sans savoir si son logement serait toujours intact à son retour. Elle tenta bien de retrouver les filles du Maître pour proposer ses services mais chacune était mariée et avait déjà le personnel nécessaire. Alors elle décida de tout plaquer et prit le prochain navire pour Westeros.

☉ 292 ☽ Sans aucune raison précise, son choix se porta sur les terres de l'Ouest. Elle commença aussitôt sa recherche de travail et fut remarquée par lord Sebaston qui, la trouvant fort à son goût, la prit à son service. Elle commença par s'occuper de Dame Eddara mais cette dernière n'avait de dame que son titre. Affreuse mégère autoritaire et à la main leste, Mezzara sortait souvent de sa chambre avec la joue marquée. Un traitement que Sebaston ne toléra pas. Rapidement, il lui confia sa fille aînée, Megalis. A 18 ans, Mezzara devint une apprentie "maman", se voulant aux petits soins de cette enfant si jeune qui ne demandait qu'à grandir.
☽ Si Sebaston fut le premier à flancher devant la beauté de Mezzara, ce fut Criston qui réussit, en quelques semaines à peine, à la séduire au point de coucher avec. De cette union naquit un enfant, Willis, reconnu par Criston et globalement bien accepté par les Farman, au grand soulagement de sa mère. Un statut de bâtard qu'elle se promit de lui faire aimer pour tout ce que ça allait lui apporter et qu'elle n'aurait jamais pu lui donner dans d'autres conditions.

☉ 298 – 303 ☽ Déjà ravie de suivre Megalis à chaque occasion présentée, Mezzara n'en fut que plus heureuse quand on lui annonça qu'elle allait pouvoir assister à un tournoi. Ce fut sans se douter de la prochaine séparation de cinq ans avec son fils qu'elle se rendit à Port-Real, trop heureuse de voir enfin autre chose que Belcastel. Cinq longues années durant lesquelles elle ne put recevoir ni donner de nouvelles à Willis ou à Criston, qui devait probablement inventer un mensonge à chaque semaine passée, à chaque missive reçue. Une éternité passée dans une prison dorée, à être épiée dans ses moindres faits et gestes, à ne pas savoir si le lendemain finira les yeux levés vers le coucher du soleil ou la tête plantée sur une pique. Une épreuve qui rapprocha un peu plus les deux femmes pourtant déjà très intimes. Cette jeune dame, cette précieuse enfant, elle l'avait vu toute jeune, elle n'avait même pas encore 10 ans quand Mezzara avait commencé à coiffer sa chevelure dorée et à l'aider à choisir ses plus belles robes. Elle avait grandi à ses côtés, muri à ses côtés, elle avait passé plus de temps à s'occuper d'elle que de son propre fils, elle se refusait à l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose. Et si c'était le cas, alors elle serait avec elle, jusqu'au bout.
☽ La libération fut aussi brutale qu'inattendue. Le retour plus froid que prévu. La mort de Sebaston fut un choc, mais les retrouvailles avec Willis un pur bonheur qu'elle ne s'autorisa à exprimer que lorsqu'ils se retrouvèrent tous les deux. Malgré tout, où que Megalis irait, il fut décidé que Mezzara irait aussi. Un accord entre les deux femmes qui s'étaient soutenues plus que jamais lors de leur séjour à Port-Réal. Dans le coeur de Mezzara, il était hors de question d'abandonner celle qu'elle considérait comme sa fille en proie aux griffes de ce monde.