[Lanchéllion] La princesse et le chevalier

Le vent , bien qu'assez doux suffisait à faire danser les rideaux au grés de ses coups. J'aimais bien le sentir sur ma nuque pendant que je travaillais. Penchée sur mon bureau,la plume entre les doigts, je songeais à la formulation de mon acte. Parfois, une souveraine devait savoir faire preuve de miséricorde pour s'attirer les faveurs de son peuple.

– « Cet acte a pour but de gracier ... »  Non...Pas assez bien formulée...

Me dis-je tout en  pliant en boule la troisième tentative de cet écrit.  Une chose que j'avais en tête me parasiter  les pensées et pour ne rien arranger j'attendais encore le noble qui j'avais fait convoquer. Gerold Dayne , un nom que nous partagions et avec ,   une partie de sang. Les Dayne de Haut Hermitage... Nos proches parents. Assurément un allié. Avec la mort d'Edmund et portant cet enfant légitime il me fallait des hommes loyaux  et fidèles...J'allais justement  tester cette loyauté. Une épreuve simple... si lui et moi sommes sur la même longueur d'ondes tout ira bien. Tymosia ma première d’âme d'atour attendait que je finisse  ma lettre ou que mes instructions tombent.

– Tymosia...Apportes nous de quoi nous sustenter.

La jeune femme acquiesça avant de déserter.  Ce que je comptais dire à Gerold me tenait quelque peut à cœur et correspondait tout bonnement avec mes récentes réformes. Mon regard se perdit vers ce siège adossé au mur sur lequel Edmund s'asseyait parfois m'observant œuvrer pour le bien de notre terre.  Mon regard se pose sur le grand mur en face de mon bureau, les deux étendards de nos maisons sont présents sur la structure. La Bannière Gargalen à gauche, celle des Dayne à droite. La  main posée sur le ventre , sensible , presque protectrice je savais que là sous mes doigts se tenait l'avenir de notre Principauté

– Ne t'en fais pas...je compte bien te laisser un sacré héritage...

Avais-je dit à l'attention de l'enfant ne sachant pas s'il me comprenait vraiment. Peut- être était-ce une chose que je m'étais dit à moi-même pour me rassurer.  En entendant les bruits de pas je pus rapidement voir la silhouette de Gerolt à l’entrée du bureau. Voulant me lever pour l’accueillir , l’effort requis décuplé par els maux et les affres de al grossesses me firent comprendre que c’est bel est bien une mauvaise idée.

- Gerolt ! Navrée de ne pas t’accueillir comme il se doit mais mon etat….enfin…il est plutôt parlant.

Dis-je souriante, posant ma plume, décidant de me mettre à la rédaction de cette édit bin plus tard. Nous avions plusieurs sujet à l’ordre du jour y compris, pour commencer, son batard présumé.  Ouvrant un tiroir du bureau j’en sorti deux verres et le pichet de vin e la Treille. Je n’affectionnais pas s particulièrement l’égocentrisme biefois mais leur vin…avait quelque chose de sympathique… Ce vin avait été gouté au préalable par une de mes gouteuses. Depuis ma grossesse, j’étais très prudente…en particulier depuis la mort d’Edmund. Il n’y avait donc rien à craindre. Poussant  le verre rempli du bout de l’index  je lui souriais.

- Tu te plais à la cour ?  

Ma main caressait inconditionnellement ce qui se cachait sous ma propre chair. Je n'avais jamais pu comprendre mes réels sentiments avec Edmund. Une attirance certaine  oui , je l’appréciais réellement mais est ce que je l'aimais pour autant,  comme ces veuves qui passaient  une vie d’ascète à pleurer leur cher  mari disparus ?  Beaucoup de questions devaient être réglé pour mon futur enfant, y compris a qui le fiancer. Mon regard noisette observai Gerold, mon parfum de lilas de de fleur d'orangers , un cadeau cadeau d'Edmund. La fragrance emplissait encore la pièce. Pourquoi ce genre d'épreuve est-il si dure à appréhender. Les mestres m'avaient averti que le moment du labeur ne devrait pas tarder, appréhension certaine vis à vis  de ce combat de longue haleine que je devais mener pour le bien de la principauté me motivait encore plus à l'idée de me surpasser et de faire autant d choses que je peux faire bien avant cela.

– Les Dayne  constituent une Maison des plus prestigieuses de Dorne, pour ne pas dire la seule depuis la disparition des Martell....Ceci dit ce que je dis n'est pas subjectif. Mais saches qu'avec moi la principauté n'est  pas à plaindre...J'aspire à croire que je sais, ainsi que mon conseil...Pertinemment ce que  la principauté veut.

Gerold renvoit toujours cet aura réconfortante , ll avait l'éternelle expression de fierté sur son visage , un peu comme feu Edmund en fin de compte sauf que ça n était pas lui. Un énième regard vers la chaise vide me fit comprendre le poids des gens disparu .

– L’économie de notre contrée se porte à merveille , les quelques dons fait au nécessiteux sont appréciés et  nous sommes loin des grands conflits ce qui ne devrait pas ralentir notre développement de si tôt....Mais assez parlé des généralités , nous avons a faire.


Prenant un morceau de vélin vierge je le fais glisser  vers Gerold du bout de doigts dont la bague de l'annulaire traduisait encore mes récentes épousailles avec Edmund. Je réfléchissais à comment annoncer ma volonté à Gerold de manière qu'elle ne soit pas trop abrupte.  Je savais qu'il avait un écuyer et que l'origine n'était clairement pas établi. J'hésitais un temps puis je posais ma plume sur le parchemin pour l'enjoindre à écrire ce que j'allais quelque peut proposer...Du moins c'était surtout une injonction de ma part.

– Cousin, j'aimerai  que tu reconnaisses en ton nom Jaekar...Non pas comme fidèle écuyer mais bien plus, je sais qu'il te sert avec loyauté depuis tant d'année set de fait... J'aspire à l'idée que ce ne  soit pas un Sand comme Arianne...Qu'il soit reconnu publiquement...Je m'efforce de faire en sorte que Dorne se rapproche un peu plus des Septs. Légitimer un bâtard futur chevalier serait appréciable. Cela donnera un impact des plus symboliques.

Il fallait aussi réfléchir à l’approvisionnent de ce futur écuyer.  Etalant mes jambes sur le marche pied pour soulagé l'inconfort de mon état j'ajoutais.

– Tu financeras ce futur chevalier à une  hauteur de cents dragons d'or par ans...Je rajouterais de ma propre poche près d'une centaine... Il faut qu'il ait une petite fortune. Ce futur  Dayne rentre dans la nouvelle génération chevaleresque de nos lignées, je compte sur toi.

Ma main vint saisir solennellement  celle de Gerold  tandis que de l’autre  je recouvrais nos mains de l’autre. Mon regard noisette se perdant  dans le sien, essayant de l’analyser, je parlais avec le cœur, il le savait.

- Tu m’aiderais vraiment si tu accèdes à ce que je viens de te dire cousin… Tu n’as pas idée à quel point cela peut compter pour moi. Je m’efforce de mettre de l’ordre dans ce que je vois …Pour cette terre, pour notre Mère à tous qu’est Dorne.

Marquant un temps d’arrêt je surenchéris.

- Bien sûr Jaekar ne comptera pas à la succession de Haut Hermitage, d’où le principe de cette rente pertinente pour ne pas qu’il se sente lésé. et il aura un poste de chevalier ici, à la cour.

Si en politique les sourires et les moments d’échanges entre quatre yeux se devaient d'être fondés sur de la façade et de l'artifice pour ne pas révéler le réel fond de notre pensée , ce n'était pont le cas ici. Franche et honnête envers Gerold ,  ma demande n'avait qu'un seul but , observer la loyauté de Gerold. S'il m’avait refusé l'accession à cette demande qui pour le coup était anodine par rapport à l’entièreté des projets que j’avais à mené...Cela traduirait un manque de confiance qu'il éprouvait. Hors cela ne fut pas le cas. J'étais ô combien satisfaite d'avoir entendu cela.  Gerold avait quelque chose d'envoutant dans sa manière de s'exprimer , il était sans nul doute charismatique et était certainement cet homme fort dont la Principauté avait besoin. Avoir le pourvoir était une chose, le garder était tout autre. Si ma propre tante avait trouvé que les dépenses inhérentes au chantier de ces tours étaient inutiles , elles ne l'étaient pas pour autant sur le plan politique et symbolique. Le peuple saura que j'ai mis un point d'honneur à assurer la postérité d'Edmund. Gagner une parfaite notoriété  aux yeux des petites gens constituait un premier pas vers le respect et l'amour que le peuple a pour ses souverains...Ses guides. La figure de mon autorité découlant d'une part de mon nom et d'une autre part de mon association à Edmund...Je me devais de lui rendre hommage.

Mon regard croisa celui de Gerold lorsqu'il s'était emparé du parchemin , un regard magnétique. Ce Dayne avait la prestance de notre nom , je ne pouvais pas le nier. Les doigts joints  j'attendais patiemment , le corps confortablement avachi sur mon siège afin de soulager toute douleur de mon état. Déambuler dans les rue de Lancéhelion me manquait quelque peut.  Si la première question à l'ordre du jour concerner Jaekar , son origine m'importait  peu , qu'il soit le bâtard de Gerold ou d'un autre Dayne et que Gerold  le prit lui même sous son aile m’indifférait. Ce qui comptait en revanche , c'est d'en faire un honnête chevalier.  De plus cette action visait aussi à assurer à  notre lignée un futur chevalier habile et loyal...Un homme fort qui nous défendra à l'avenir.

– Je n'en doute pas... Il partagera le nom de la plus prestigieuse Maison de toute la principauté. Après les Martell !  Les Dayne ont toujours eu une certaine influence et tu le sais !

Gerold  avait le contact facile, sa main douce malgré une carrière militaire venait épouser les traits de mon visage. Ma main venant maintenir la sienne  là ou il la posa comme pour poursuivre cette caresse je l'observais, le regard noisette. Il semblait franc , et cela était fort appréciable.

– Il sera bel et bien connu comme ton fils et avec tout les avantages et le prestige qui incombe à, son rang. Pour l'adoubement je sais quoi faire. Je ferais venir le Grand Septon ...La date n'est pas encore établie.. En temps que Régente de Dorne , Dame des Dayne et fidèle des Sept J'adouberais Jaekar personnellement avec le concours du grand Septon à ce moment là...Question de symbolique.

Je rompis le contact de Gerold sur ma joue, comprenant ce qu'il venait de dire sur le roi Bran et son droit de légitimer  Jaekar. Il était de nature illogique qu'une Dayne en particulier cheffe de sa propre maison n'a pas le  droit elle même  de prendre ce genre de décision. Ce constat me fit rouler les yeux de frustration.

– J’enverrai une missive pour notre roi Bran  sous dix-jours...J'ai beaucoup de chose à traiter avant.

Lorsque ses doux doigts refermèrent leur emprise sur ma plume j'esquissais un large sourire , heureuse de voir l'aisance avec laquelle je menais les affaires familiales. Gerold savait à quel point j'aimais cela, exercer le pouvoir et le tout non pas pour mon intérêt  mais pour la principauté.  Sa demande me paraissait quelque peut inconvenue.


– Gerold...Je sais que cette lame représente beaucoup pour nous mais je ne  peux accéder a cette faveur. Comme tu le sais, je répond au nom de l’étoile du Matin , je ne suis peut être pas une grande guerrière et ne le serai jamais mais si Edmund avait porté son attention sur moi pour notre mariage c'est en partie pour le prestige  que me confère ce titre.  Je sais que tu aimerais voir Jaekar porter cette lame mais comprends que la léguer pourrait peut être remettre  tous les fondements  sur lequel ce mariage à été fondé et la légitimité de mon enfant. Il n'y a pas de raison que les Dayne n'ont qu'une lame en acier valyrien...Et je compte bien y en ajouter une seconde, ce sera la tienne, puis celle de Jaekar ! Cette nouvelle lame montrera l’influence grandissante de notre lignée.

Si Gerold prenait le temps de réfléchir  à la symbolique de cette lame pour mon nom il saura certainement que j'ai raison , que ne disais pas cela pour le sanctionner de quelconque motif que ce soit. A peine eu t-il finit de rédiger l'acte de reconnaissance et de le  scellé que ses deux inquiétudes se manifestait alors. Quelle serait sa place   dans l’équation ? Assurément bien plus utile que les sœurs Gargalen . Damion avait été nommé à un poste militaire afin de ne pas laissé le digne frére d'Edmund comme un vulgaire laissé pour compte...Il me fallait un poste tout aussi glorieux pour Gerold. Son affinité avec les armes était bien évidement de notoriété publique... Je devais trouver un poste à la hauteur de ses talents. La diplomatie n'était pas dans ses facultés , et je devais bien  admettre que cette charge  en plus de l' espionnage et autre joyeuseté de complots si je devais en jour en venir là,..Eh bien.. Je préférais garder la main sur ces organes sensible du pouvoir.



L’offre lui donne un certain statut à la cour. Pour le moment c’était un poste que je trouvais en total accord avec ses aptitudes. Pour la seconde fois je pris sa main, la seconde partie de sa question me fis sourire. La trentaine passée et toujours célibataire, un charisme magnétique…  Une présence  assurée avec un fort aplomb.

- Je te laisse commencer…tu penses à une personne en particulier ?  

On ne né pas femme de pouvoir, d’influence et de politique…On le devient. C’était, à mon sens précisément ce genre de  leçon que nombres de  femmes de  la haute société Westerosi devraient avoir, en particulier les biefoises , elle sont si nombreuses à porter un nom…Du moins   à chercher  le brandir fièrement  tel l’écu de leur maison. Du Rouvre, Tyrell par le passé    …et Hightower. Tant de petites sottes qui se disent que le pouvoir et l’influence leur sont acquis par ce qu’elles portent le nom de leur héritage prestigieux ?! Mais qu’ont elle fait pour le moment ? Rien !   C’est une de chose de se dire prête à avoir le pouvoir, cela en est une autre de concrétiser cette pensée  .J’en étais l’exemple précis. Une bâtarde Dayne , légitimé par  décret royal qui se trouvait à présent à la tête , au nom de son enfant …d’une des provinces les plus prodigieuses des Six Couronnes.

La servante originaire de Tyrosh que j’employais, Tymosia se ramena alors  avec un plateau contenant de nombreuses dattes et autres  petites joyeusetés  pour nos palets. Le plateau fut déposé dans un cliquetis métallique témoignant de toute l’argenterie dans lequel il fut conçu. La jeune femme en profitait également pour   tapoter de nouveau le petit coussin qui améliorait le confort de mon dos , un esprit d’initiative fort louable, elle avait conscience de la situation délicate dans laquelle j’étais.  Il me restait peut-être quoi …trois quatre semaines avant que sonne l’heure de commencer cette longue et douloureuse tâche qui est mienne. Une fois  son travail finit , Tymosia quitta la pièce , nos regard se croisèrent  et elle comprit qu’elle devait fermer la porte en partant  tant la suite de l’entrevu allait être cruciale.
 
- J’ose espérer que toute notre noblesse dorniennne  se rangera derrière l’enfant au moment de sa naissance…Après tout il est mon fils et celui d’Edmund !  Je sais trés bien qu’il y a certains ragots qui tourne autour   de la mort de feu mon époux…J’ignore encore qui en est l’instigateur mais…Par les Sept enfer !

Avais-je dis non sans m’être quelque peu emporté, mes ongles meurtrissant la paume de ma main, il me fallait agir sur ce sujet là.  Qui pourrait bien en être à l’origine ? Des gens dont l’idée même qu’une bâtarde finisse régente gêne…Peut être les Gargalen eux même…Mais je n’en savais rien. Pour l’heure, le temps était à une discussion plus…joyeuse avec Gerold…Ma petite saute d’humeur ne devait a pas perturber la suite de l’entrevue… J’esquissais un sourire en entendant Gerold me parlait de Sombre Astre.

- Sombre Astre et l’epée du matin… nous allons collectionner les titres et autres distinctions si cela continue…Il se peut même que mon enfant  en ai un dés la naissance à ce rythme là !  

Dis-je en éclatant de rire, touchant mon ventre, oui je compte bien façonner cette terre en son nom.  Je devais admettre que voir Gerold siéger au conseil de manière plus permanente me permettrait d’avoir une meilleure vue d’ensemble.  
   
   

La douleur d’une femme enceinte était nullement incomparable, ce sentiment d’étirement au niveau des lombaires ainsi que les contractions constituaient de véritables maux. Fermant les yeux, tachant d’en faire abstractions. Non ! La conversation avec mon cousin avait une teneur bien trop importante pour que je sois distraite, fut-ce pour une raison aussi impérieuse ! Il y a tant de choses à voir auprès de lui et observer Gerold graviter ici à Lancehélion , auprès de moi me rassurait davantage. Cette même année j’enterrais mon mari, et je connaitrais el visage de mon propre enfant…Quel drôle de sensation est ce , une perte  douloureuse , mêlé avec ce profond sentiment de contentement….d’accomplissement. J’esquissais un sourire devant le regard compatissant de Gerold, il comprenant   la situation dans laquelle j’étais, je n’en attendais pas moins.

Les rumeurs qui courraient m’étaient désagréable mais il avait raison, elle n’avait rien de tangible. Pourtant je savais, et les chroniques nous l’aveint prouver plusieurs fois que ce genre de rumeur pouvaient causer bien des troubles et il fallait bien montrer qu’elle n’avaient aucune raison de s’enraciner au plus profond des croyances…Ces racontars et ces ragots ne sont que des broutilles.  Je me devais de penser à autre chose mais cette idée était dérangeante. Il fallait montrer à Gerolt que j’étais déterminer à ce niveau là à faire valoir les droits de  la naissance on ne peut plus légitime de mon enfant.

- Gerold …Nous savons  tous deux que je noierais les  responsables de cette rumeur dans l’eau de la Sang-Vert de mes propres mains si ej devais en venir jusque là….Tu sais à quel point je peux montrer les dents lorsque l’on m’y contraint.   Je sais que notre peuple à besoin de guilde Gerold et je suis la personne idéale,  je suis contente de voir que ton avis  fait écho au mien !


   
   

L’Histoire était un cycle qui  se répétait inlassablement. Une naissance , une légitimité contestée , a en croire que nous ne tireront jamais  d’enseignement de nos erreurs passées. Les remises en doute des légitimités souverainess sont souvent sources de conflits et autres âges sanglants pour Westeros. Il n’a qu’à voir par exemple l’état de Westeros au lendemain Danse des Dragon …. Ou plus récemment avec la rébellion Feunoyr. La légitimité dynastique n’était pas une chose pouvant se mêler à l’égo des hommes sans qu’il n’ay ai de cassure.   Les ragots de Dorne sur  la mort d’Edmund ne sont en rien ingérable , mais la simple idée d’en être victime me déplaisait déjà fortement , mon regard analysait Gerold cet homme qui partageait mon nom et donc une partie de mon sang quand bien même il n’était  pas  de la branche principale de ma lignée cela me faisait plaisir de voir un allié de sa trempe, mais une question persistait , si la légitimé de Dorne et de l’héritier a naitre s’avérait menacée serait-il capable d’occire le chef de cette remise en question  qui troublerait notre paix ? J’avais confiance en Gerold.  

Gerold avait de quoi apprendre lors des séances aux conseil  et j’étais prêt à lui enseigner  les  ficelles  du métier, a fortiori si je devais  compter sur lui et ses conseils. Il avait le sens de l’écoute  une des qualité que j’appréciais le plus . J’écoutais ce qu’il disait sur sa septa , Elyse , une femme que j’ai dû apercevoir deux fois de toute ma vie. Je n’ai que très peu mi les pied à Haut Hermitage , j'avais fort à faire aux Météores pour me le permettre.

- J’imagine que ta tante t’aimait à sa manière, la mienne est presque la seule famille qui me reste…toi compris. Parfois j’en viens à me dire qu’il est regrettable que ma mère a décidé ce jours-là d’embrasser l’Etranger…je suis sûre que ses conseils pour Dorne aurait était d’une grande sagesse.

Oui une figure maternelle c’était ce dont j’avais besoin surtout en ce moment même ou j’allais devoir bientôt livrer une bataille sanglante, celle que toute les femmes redoutent. Tel une nef dérivant sans ancre , j’avançais dans l’incertitude de mon état actuel. Les choses allait devoir changer et je devais cesser de montrer pareil doute , cela renvoyait une image de faiblesse dont je ne pouvais guère me permettre d’arborer  au yeux de ma cour.