Nous sommes chez nous ( Meera Reed )

Le camp était levé et les rudimentaires barricades placés. Un camp militaire ou les rondes rythmait les déplacements des troupes Asher dirigeait depuis qu'il a été envoyé au mur par Sansa Stark. Le froid marquait sa peau habitué. Asher savait que le combat serait bientôt proche. Les sauvageons allaient devoir se battre. En supériorité numérique la tactique militaire était son avantage. Asher espère que d'autres maisons du nord viendront en aide à l'armée des Stark. Il croise Meera Reed qui l'avait accompagné. Une mine plus sobre mais pas non plus insouciante il apporte un bol de ragoût pour entamer la conversation.

Une fois que nous aurons gagné vous rentrerez chez vous ? À Fort griseaux.

Ainsi une nouvelle guerre venait de s’ajouter. Après la menace de cette prétendue seconde reine du nord, était apparue celle des fer-nés.

Meera préférait ces derniers comme adversaires. Depuis peu elle s’était découverte certaines similarités avec les sauvageons. Par contre la chasseresse éprouvait seulement de l’aversion envers ses pillards insulaires sans foi ni loi contre lesquels son peuple luttait depuis toujours.

Des changements subsistaient tout de même. Une paludière combattait hors du Neck et au côté de ses autres frères nordiens.

Une autre nouveauté prit la forme d’un bouillon. Habituellement Meera mangeait ce qu’elle chassait, dépeçait, et préparait.

Arsher était à l’origine de cette proposition. Elle commençait à apprécier cet homme malgré certains bruits à son sujet. Apparemment il aurait commis quelques erreurs lui ayant valu un long exil en terre étrangère.

Meera voyait en lui juste un seigneur veillant sur ses sujets et remplissant ses devoirs, et ne cherchait pas plus loin.

Dans un premier temps elle le remercia pour la nourriture, puis songea à la question.

« Oui. » Dit-elle d’abord par réflexe. « Je pense. Mais il y aura sans doute encore à faire après. »

Meera réalisa alors qu’un désir montait au sein de sa personne depuis quelques temps.

Il s’agissait du goût de l’aventure. Depuis son retour à Fort-Griseaux la paludière avait été trop occupée pour penser à elle-même. Mais en quittant de nouveau ses chers marais, cette envie lui était revenue.

D’un autre coté ses obligations vers le Neck persistaient.

Peut-être existait-il une alternative ?

Meera Reed avait raison. La paludier avait vu et combattu pour le nord et il respectait sa. asher espérait que les hommes du nord répondent à son appel. Il n'avait pas songer a l'après pour lui mais pour le reste. Il faudrait reconstruire mais d'abord les sauvageons étaient sa priorité. Il pensait a sa famille a ceux qu'il avait laissé derrière lui depuis des mois. Au nom de Sansa stark il se battait malgré l'ennemi qui était ici sur les terres du nord. Le château de corbois était visible et ses yeux n'avait qu'une envie. Brandir l'épee de son père pour combattre.

Il faudra tout reconstruire c'est notre devoir. Tu as déjà envisagé des projets pour la maison Reed ?

Arsher s’était mis à la tutoyer. La paludière le releva à peine ce changement, tant il était naturel.

Après tout les deux nobles avaient crapahuté cotes à cotes à la rencontre de l’ennemi. Ils étaient donc officiellement des frères d’arme.

La question à priori banale se révéla ardue à sa façon.

Meera avait bien des idées sur l’avenir du Neck. Elle le voulait entre autre plus ouvert par rapport au reste du Nord.

Sauf que ce projet était encore flou. Tout simplement parce que son père était encore le seigneur de Fort-Griseaux.

Par contre il subsistait un autre dessein bien plus clair en provenance des parents de Meera.

« Il faut perpétuer la lignée. » Dit-elle d’abord sobrement.

Parler de ce genre de chose la mettait toujours mal à l’aise. Pourtant elle continua.

« On me cherche un parti, qui accepte un mariage matrilinéaire. »

Le ton contenait de la gêne voir une certaine angoisse.

Elle qui avait combattu des marcheurs blancs, craignait toutes ces histoires de séduction et d’union.

Se considérant comme peu attirante elle ne s’en était jamais vraiment préoccuper. A pré-sent Meera devait le faire.

C’était étrange qu’elle confit du moins indirectement cette appréhension si personnelle.

Mais Arsher lui inspirait confiance. On sentait en lui le vrai nordien.

Et puis ce genre de conversation lui manquait tellement depuis la disparition de son frère.

Asher écoute Meera Reed. Il y a des choses qui ne changeront jamais. Le père de Meera était le dernier et rare homme du nord qui avait la confiance aveugle du nordien. Parler d'alliances et d'unions semble enfantin. Asher donnait raison a la paludiere. Se pencher sur ce sujet arriverait un jour ou un autre.

Mon frère Ryon pourrait être un prétendant a la hauteur de la combattante que tu es.

Asher ne savait pas le devenir de son frère mais une chose lui semble sur c'est le devenir de sa maison était faite pour lui et son épouse. Si seulement il savait si ils avaient pu fuir mont de fer.

il y a bien des nordiens valeureux qui conviendront ne te tracasse pas trop avec sa.

Asher se montra solidaire voir encourageant dans ce projet. Il ne se limita pas à des paroles vaguement rassurantes.

Car il offrit du concret en suggérant son frère comme un parti possible. S’en était touchant. Les autres nordiens limitaient généralement les contacts avec leurs étranges compatriotes paludiers.

Le plus étonnant fut la mention des talents de guerrière de Meera. Certes ils étaient reconnus depuis un certain temps. Sauf qu’Asher les citait comme une sorte d’atout à l’instar d’une dote.

Une opinion, qui avait de quoi surprendre. C’était aux hommes d’être forts et vaillants. En tous cas c’est que Meera entendait autour d’elle.

Ainsi elle pouvait plaire. Une possibilité qui n’avait jamais effleuré la pisteuse souvent crottée et toujours en pantalon.

Si elle avait seulement pu savoir à propos de Bran et de l’amour qu’il lui portait avant… le changement. Le destin était parfois cruel.

Ce sujet la gênait tout de même. Alors elle passa à un autre.

« Et toi une fois les fer-nés chassés, qu’est-ce que tu vas faire ? »

Dans la tête de Meera la défaite de ce peuple de pillards était inéluctable. Il en avait toujours été ainsi. Le Nord repoussait systématiquement ses envahisseurs.

Par contre une incertitude demeurait sur l’avenir d’Asher. Plusieurs facteurs indiquaient, qu’il allait jouer un rôle important dans les conflits à venir que ce soit contre cette prétendue reine des sauvageons ou les fer-nés.

Elle s’amusait à l’imaginer à la tête des troupes nordiennes. Après tout Meera avait bien rencontré un futur roi.

le tutoiement de asher l'étonne mais ne choque pas le nordien. Asher se comportait de maniere correct avec ces hommes comme avec les plus nobles. Meera était une lady mais les combats et sa maison avait fait d'elle une farouche combattante. asher apprécie bien la paludiere plus que les autres actuellement. Le nord était sa maison et il ne le quitterai pas il ne l'avandonnerai pas non plus a son sort. ce que le seigneur de la maison Forrester ferait quand la guerre serait finie n'était pas un secret.

je rentrerai chez moi avec ma femme et le reste de ma famille. c'est la ou est ma place.

pour le moment il ne réfléchissais pas a sa trop souvent. la guerre ne faisait que commencer avec les sauvageons et les fer né. Ou serait Meera et lui après sa ? Les anciens dieux le savaient bien mais pas lui.

Au fond Asher se trouvait dans une situation similaire à la sienne. Il subissait, et faisait de son mieux. La résilience le fameux trait commun à tous les nordiens.

Le froid, les sauvageons, l’environnement hostile, ils savaient tout encaisser.

Même si elle le comprenait, Meera espérait qu’Asher ne se limiterait pas à la gestion de son domaine. Ses compétences devaient être mieux employées.

Sans doute Sansa le réaliserait une fois tous ces épreuves passées. Peut-être la paludière pourrait-elle lui en glisser un mot à l’occasion ? Depuis le couronnement les deux femmes s’étaient rapprochées.

Voilà qu’elle raisonnait comme une courtisane. Meera en fut à la fois amusée et honteuse.

Quoiqu’il en soit le Nord devait renforcer ses défenses afin que les futures menaces soient plus vites endiguées que celles présentes.

A bien y réfléchir il était plus question de conseil que de manipulation. Elle n’avait donc pas à rougir.

Curieusement la paludière ne suggéra rien à Asher. Ce n’était pas dans ses habitudes.

Elle aurait pu simplement ou plutôt directement lui présenter le fond de sa pensée, que sa place était à la tête d’une troupe plus étendue.

C’était à lui de le réaliser et de l’accepter.