Derniers sujets
» Top-Sites
Bronn La (putain de) Néra EmptyHier à 23:12 par Tyldr Salfalaise

» Gyl Du Rouvre, pieux des racines aux branches
Bronn La (putain de) Néra EmptyHier à 19:56 par Tyldr Salfalaise

» La Faux et la Louve !
Bronn La (putain de) Néra EmptyHier à 19:41 par Sansa Stark

» Prenons une pause ensemble
Bronn La (putain de) Néra EmptyHier à 18:25 par Lorent Caswell

» [Event] La Bataille de Braavos
Bronn La (putain de) Néra EmptyHier à 17:19 par Le Multiface

» [Motte la forêt] Autrefois, elle errait librement et sauvagement, maintenant elle était perdue et effrayée ( ft. Orion )
Bronn La (putain de) Néra EmptyHier à 16:42 par Orion

» Raymond Appleton║ La pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre
Bronn La (putain de) Néra EmptyHier à 10:59 par Les Sept

» Désir ou amour, tu le sauras un jour | Desmera
Bronn La (putain de) Néra EmptyHier à 9:12 par Desmera Redwyne

» Dans les roseraies de Hautjardin
Bronn La (putain de) Néra EmptyVen 10 Mai - 23:01 par Aelinor Hightower

Safe Zone Occult Burrow
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Bronn La (putain de) Néra

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Bronn La (putain de) Néra Empty Bronn La (putain de) Néra

Message par Bronn La Néra Sam 18 Mar - 23:49

BRONN
LA NÉRA
Nom complet
Bronn La Néra
Statut social
Noble (autrefois roturier)
Naissance & âge
265 à Culpucier (40 ans)
Faceclaim
Jerome Flynn


Surnom.s - Ser Bronn La Néra, Seigneur aux titres ronflants, le plouc
Métier ou titre.s - Grand Argentier ; Seigneur de la maison La Néra et Sire de Hautjardin, Lord Suzerain et Grand Maréchal du Bief, Gouverneur du Sud et Défenseur des Marches ; Chevalier
Statut civil - Fiancé à Ombeline Cendregué
Orientation sexuelle - Hétérosexuel

Faceclaim - Jerome Flynn

Rang spécial - ➹ MONSEIGNEUR LE BRONN

i. Personnalité
Si Bronn fait tache aux côtés des autres nobles, c’est sans doute parce qu’il n’est pas réellement à sa place parmi eux. Personnage grossier et rustre, ses origines roturières ne font aucun doute. Sa philosophie de vie est amorale, dictée par l’ambition et l’amour de l’or. Il se damnerait par amour de l’argent, et se complaît aujourd’hui dans une vie de luxe pour laquelle, se vante-t-il, il a travaillé dur. Compensant son physique peu attractif par un certain charisme, il est aussi rusé et un bon meneur d’hommes. Devenu riche et noble, les hommes dont il s’entoure lui sont fidèles : il les a couverts d’or et a noyé leur gosier de bon vin pour s’en assurer. Le capitaine de sa garde, Bennar Romberd, est aussi sans doute son ami le plus loyal.

Par son passé et sa naissance, Bronn est plutôt proche du peuple, du moins, il sait se le mettre dans la poche. En effet, ayant été comme eux à une époque, il ne les méprise pas, contrairement à la plupart des nobles : au contraire, il sait les comprendre et ce dont ils ont besoin. Malgré son statut actuel, il fréquente toujours autant les bordels et les tavernes, qui restent ses lieux préférés.

Combattant habile, il est une fine lame : alliant souplesse et un manque d’honneur plutôt évident, cela fait de lui un adversaire féroce. Habitué au voyage, les longs trajets ne le gênent pas et il est bon cavalier. Chevalier par le titre, il reste un reître par le cœur, capable des mensonges les plus abominables, et potentiellement des trahisons les plus viles.

ii. Précisions
➹ Né roturier, Bronn a de nombreuses lacunes puisqu'il n'a été anobli que depuis peu. Ainsi, il a beaucoup de peine à lire et à écrire et confie généralement ces tâches à des subalternes pour l'aider.

➹ Du fait de sa naissance et de son éducation, Bronn ne connaît que la Langue Commune. Ayant travaillé sur un navire puis été pirate, il connaît quelques bribes de bas valyrien mais maîtrise mieux la langue du commerce. Il sait, très brièvement, se faire comprendre.

➹ S'il est un piètre politicien, Bronn est une fine lame qui s'est illustré lors de diverses batailles de la Guerre des Cinq Rois, notamment à la bataille de la baie de la Néra, qui lui vaut son nom.

➹ Il porte aujourd'hui une belle épée d'acier château au pommeau gravé de flèches et incrusté de quelques émeraudes.

➹ Il a eu le nez cassé plusieurs fois dans sa vie et en porte encore les stigmates, son nez encore tordu aujourd'hui.

 
iii. Généalogie
& Chronologie
(†) Falena, sa mère & (†) Dale, son père
Wyl, son frère cadet (34 ans)
Bronn La (putain de) Néra Arbnro
An 265 - Naissance à Culpucier dans une famille de pêcheurs ; Enfant battu, il a un frère de six ans son cadet ; Sa mère tue son père quand il a environ six ans.

An 277 - Il tue une femme et est viré de chez lui ; Il rejoint l'équipage de l'Ours de Mer auprès du Capitaine-Marchand Pynto "Grizzly", il apprend à se battre et finalement ils se lancent dans la piraterie.

An 282 - Pendant la rébellion de Robert Baratheon, Bronn rejoint l'armée rebelle ; La guerre finie, remarquée pour ses talents à l'épée, Bronn commence ses premières missions comme mercenaire.

An 298 - Bronn escorte Catelyn Stark et son otage Tyrion Lannister aux Eyrié ; Il y représentera Tyrion lors de son duel judiciaire ; Il rejoindra l'armée Lannister, au service de Tyrion.

An 299 - Devenu garde du corps de Tyrion, Bronn est fait Commandant du Guet de Port-Réal ; Il s'illustre pendant la Bataille de la Néra et est fait chevalier, "ser Bronn de la Néra".

An 300 - Il entraîne Jaime Lannister à l'épée. Il se voit offrir une épouse, Lollys Castelfoyer, et prévoit de tuer sa sœur aînée pour récupérer son château. Il refuse de se battre lors du duel judiciaire de Tyrion, craignant d'affronter La Montagne.

An 301 - Jaime vient à Castelfoyer recruter Bronn, il lui apprend que Lollys a été fiancée à un autre. Le Régicide lui promettant une plus belle épouse et un plus beau château, Bronn se rend à Dorne avec lui pour récupérer la princesse Myrcella. Celle-ci meurt sur le trajet du retour.

An 302 - Bronn accompagne Jaime à Vivesaigues pour reprendre le château. Il rentre à Port-Réal juste à temps pour le couronnement de Cersei Lannister. Il participe ensuite à l'assaut de Hautjardin puis à l'acheminement du butin jusqu'à Port-Réal, mais celui-ci est détruit par Daenerys et son dragon. Bronn sauve Jaime et ils rentrent à Port-Réal. Bronn organise une rencontre entre Jaime et Tyrion, permettant l'organisation d'un pourparler entre les deux armées.

An 303 - Envoyé par Cersei dans le Nord, armée de l'arbalète de Joffrey, Bronn a pour mission de tuer les frères de la reine. Tyrion lui promettant Hautjardin s'il les laisse en vie, Bronn les épargne. Il ne reviendra qu'à la fin de la guerre pour réclamer son dû, et sera payé grassement : anobli, devenu seigneur suzerain du Bief, il sera aussi fait Grand Argentier.
- Il retournera deux fois dans le Bief : une fois pour reprendre Hautjardin à des vassaux rebelles, une seconde fois pour le mariage entre un de ses hommes proches, Bryce Romberd, et Talla Tarly.

iv. Derrière
l'écran
Pseudo - Achéris
Âge - 24 berges

Comment as-tu découvert le forum ? - Oula bonne question
As-tu des suggestions pour améliorer ATGW ? - Tout brûler
As-tu lu le règlement et l'acceptes-tu dans son intégralité ? - Jamais

Quelque chose à ajouter ? -  juggl
C y a l a n a
Bronn La Néra
Faceclaim : Jerome Flynn
Crédits : @Aslaug (avatar) & @Amphitrite (signa) & @BettyLeg (fiche RP)
Autres visages : Megalis Farman & Nymeros Antaryon & Arianne Sand & Brynden Nerbosc & Aerera
Pseudo : Achéris
Messages : 120
Honneurs : 1032
Gif : Bronn La (putain de) Néra Bronn-laughing
Titres : Seigneur de la maison La Néra et putain de Gouverneur du Sud, Grand Argentier
Âge : 40 berges
Situation maritale : Fiancé
Localisation : A la cour

Bronn La Néra
Monseigneur Le Bronn

Revenir en haut Aller en bas

Bronn La (putain de) Néra Empty Re: Bronn La (putain de) Néra

Message par Bronn La Néra Sam 18 Mar - 23:49

Histoire
Bronn
le brailleur

I. L’espoir, c’est comme une pute en armure,
ça te promet monts et merveilles,
mais ça finit toujours par te baiser


Bronn La (putain de) Néra Fishing-stuck


Il naquit en 265 au fin fond du quartier de Culpucier. Fils d’un pêcheur et d’une marchande de poisson, le couple attendait tout sauf un marmot pour les encombrer. Ainsi donc, Bronn est né dans la misère, dans une masure qui empestait la poiscaille et peinait à tenir debout, au sein d’une famille qui ne voulait pas vraiment de lui, en plus de ne pas avoir les moyens de l’entretenir. À peine fut-il sorti du con de sa mère, Falena reprit le travail sans trop s’occuper de lui. Bébé et déjà grande gueule, on le surnomma alors « Bronn le brailleur », enroulé dans un linge près des pontons, il hurlait à la mort en réclamant le sein. Parfois, une beigne le faisait taire, il fallait dire que Falena et Dale avaient d’autres chats à fouetter. Mais d’autres fois… Hé bien, ses cris rythmaient la vie du port.

Bronn – un nom pratique, monosyllabique, pas bien dur à retenir – grandit et devint enfant. Là, il aidait ses parents comme il le pouvait : en fixant l’horizon, se rêvant marin ou pirate. Son désintérêt pour le boulot de sa famille lui valut bien sûr quelques coups supplémentaires, il faut dire que Falena et Dale n’en étaient pas avares. Parfois, sortant de ses stupides rêveries d’enfant, il mettait la main à la pâte et entretenait l’unique barque de son père ou ses filets. D’autres fois, il aidait sa mère au marché, et Bronn le brailleur hurlait alors « Fraîche poiscaille ! », bon menteur qu’il était déjà – ils mangeaient une partie de ce qu’ils produisaient, et le brun était presque vomitif lorsqu’ils y mettaient leur poisson. Dale avait apparemment deux talents dans la vie : filer des roustes à son môme et pêcher les fretins les plus immangeables de la Néra.

Il avait cinq ans quand sa mère se découvrit enceinte, encore. Si l’esprit déjà fort renseigné du garçon se demanda comment son père toujours saoul pouvait bien savoir où la rentrer, l’idée de pondre un deuxième chiard sembla contrarier Falena. Ainsi, Bronn se prit un coup de tisonnier dans le nez, qui brisa celui-ci pour la première fois. Neuf mois plus tard, le pif réparé quoi qu’à jamais déformé, sa mère mit au monde un second fils, dans les cris mais pas les larmes. Elle brailla comme un cochon qu’on égorge, et Bronn dut l’aider à accoucher en l’absence de son père. Où était-il, d’ailleurs ? Probablement bourré dans un coin… Toujours est-il qu’il aida l’aimable Falena à accoucher d’un garçon, elle le nomma Wyl – un nom pratique, monosyllabique, pas bien dur à retenir. Et comme Bronn, facile à hurler. Car c’est bien connu : les chiens ne font pas des chats, et à l’image de leurs parents bien dysfonctionnels, Wyl serait aussi une belle terreur.

Fort heureusement, la vie du jeune Bronn n’était pas rythmée uniquement par la constante pêche ratée de ses parents et les rêves qu’ils s’affairaient à piétiner, il avait trouvé un plaisir bien plus goûtu que le poisson : la violence. Un soir qu’il rentrait du port, traînant des pieds comme toujours, Bronn fut attiré par des cris bien enjoués. Des acclamations, même. Encore tout jeunot, il crut un instant qu’une figure importante traversait les rues. Il s’attendait à trouver un roi, ou même un riche seigneur, dans les rues de Culpucier… Mais ne trouva qu’une arène de fortune, où un gamin aux dents taillés en pointes se battait contre un chien. Ça pour un spectacle ! Il fixa la scène de ses yeux ébahis, et profitant de l’ivresse de ses parents qui tendaient à oublier son existence, il revint chaque soir. Il aurait aimé parier, hélas, il restait pauvre. Un pauvre bout d’homme qui ne mangeait que du brun et ignorait jusqu’au fumet de la viande.
Un beau jour, alors qu’il revenait de la représentation quotidienne, il entendit des cris émanant de sa masure. C’était Wyl, encore bébé, qui hurlait de terreur. Bronn passa la porte et fut aussitôt frappé par l’odeur affreuse de… était-ce de la merde ? Il trouva son père affalé sur le ventre, une bosse rouge sur la tête, le crâne dégueulant de sang sur le sol. Et, à côté, le foutu tisonnier dans la main de sa mère. Et ce foutu Wyl qui braillait encore.

Bronn La (putain de) Néra Arbnro
II. La première fois que j'ai vu une pute,
j'ai su que c'était un métier difficile.
Mais quand j'ai vu mon premier combat,
j'ai su que j'avais trouvé ma vocation.


Bronn La (putain de) Néra 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f5441686d6a78305f31354b4230513d3d2d3837323733303638392e313630386536623537643763353766393637353037353330323534342e676966?s=fit&w=460&h=460


La mort de Dale avait changé bien des choses dans la vie des pêcheurs : en effet, il n’y avait plus personne pour pêcher. Bronn était trop petit, Wyl encore plus, et Falena était à la fois trop saoule et trop femelle. Elle vendit tout ce qu’il leur restait de poisson, vendit le matériel de pêche, vendit tout ce qu’elle put – en mère aimante, elle confia même à Bronn qu’elle l’aurait volontiers vendus, mais qu’hélas, l’esclavage était prohibé à Westeros. Ils n’avaient même plus de souliers, ils avaient dû les vendre eux aussi. Ils se nourrissaient exclusivement de brun, Bronn profitait parfois de son agilité pour attraper quelques pigeons. « C’est pas une vie », ronchonnait souvent Falena avant d’aller tabasser un des gosses. Ah, ça, ils étaient bien pratiques, ces gamins. De bons défouloirs. Mais le petit Bronn n’était plus si petit, et à neuf ans, il était déjà un bon gaillard. Il commença à rendre les coups, cette année-là. Pour se défendre lui mais aussi pour défendre Wyl. Il n’avait pas beaucoup d’amis, il fallait dire qu’il s’était déjà forgé un sacré caractère. Alors, avec son cadet, ils jouaient sur le port à se battre avec des bâtons. Et il fallait l’avouer : Bronn avait ça dans le sang. Était-ce par son agilité de loup, sa détermination à toute épreuve ? Avait-il appris tout cela à force de se gaver de ces combats de chien, dans la rue ?

Un jour, alors qu’ils jouaient avec Wyl et que Bronn venait de lui flanquer un sacré coup dans l’épaule, des rires éclatèrent non loin de lui. Le jeune loup les regarda et se moqua d’eux. Ils avaient bien quinze ans, des gamins des rues comme lui, et ils avaient sur le visage un air narquois. Ils se moquèrent de lui, le taxant d’orphelin et faisant des jeux de mots douteux. Il ne releva pas au départ, il n’était déjà pas du genre à se vexer. Mais quand il entendit « Bronn la demi-molle », ce fut trop pour lui ! Il intima à son jeune frère de rentrer à la maison et se battit contre les quatre garnements. On lui cassa le nez, le traita de pucelle, et il fut laissé le nez sanguinolent dans un coin du port. Malgré son nez encore cassé, Bronn ricana dans son propre sang : la bagarre lui avait certes encore valu une sacrée déviation, il était parvenu à voler la bourse d’un de ses assaillants… Ce qui lui permettrait de vider les siennes. « Pucelle mon cul », grogna-t-il en se rendant au bordel le plus miteux de la capitale. Il y apprit la vie aux côtés d’une fille à qui il manquait une dent, une certaine Marilda qui lui prit son pucelage. Il quitta le bordel, tout fier, et raconta ses exploits à son jeune frère. Falena l’entendit et lui flanqua une sacrée rouste. Ils auraient peut-être pu manger, ce soir-là. Mais Bronn, malgré son nez cabossé et son ventre grondant, au moins, avait les couilles vides.

À douze ans, alors que la famille vivait toujours dans la misère, Bronn fut contraint de se chercher du travail. Falena faiblissait à vue d’œil et Wyl grandissait, sa petite bouille d’ange, gâchée par le temps mais aussi par les beignes toujours plus fréquentes de leur mère, n’émouvait plus tant que ça quand il faisait la manche. Alors, le boulot… Bronn tenta de se faire embaucher, un peu n’importe où tant que ça payait, mais il se faisait toujours virer très vite à coups de pieds au cul. Son caractère moqueur, acéré et insolent déplaisait aux patrons. Il songea même à devenir marin, mais quand il fut surpris à sauter la fille d’un capitaine, sa réputation fit vite le tour du port et plus personne ne voulut de lui. Il revenait chaque jour, sans un sou et sans travail, alors Falena l’accueillait d’un regard noir, le poing déjà armé. Un soir, alors qu’il rentrait encore dépité, une femme encapuchonnée l’accosta. Elle avait la voix rauque et un accent chantant, lui promit du travail. Bronn lui emboîta le pas à travers les rues, jusqu’à un cul-de-sac sombre et empestant la mort. Alors qu’il allait demander ce qu’ils faisaient là, la femme l’attaqua à la dague. Le jeune homme parvint à esquiver, il avait de bons réflexes et était vif, aussi, il put la saisir au poignet et la désarmer. Mais elle revint à la charge, une fois, deux fois, jusqu’à ce qu’il se saisisse de la lame en l’enfonce dans sa gorge. Elle crachota du sang, tomba sur lui et s’étouffa longuement avant de mourir. Bronn poussa le corps dans un coin, espérant qu’on ne la trouve pas tout de suite, et il cacha la dague sous sa chemise de chanvre. Mais quand il parvint chez lui, qu’il montra ses mains couvertes de sang à sa mère, Falena refusa de l’aider, au contraire. « Assassin, meurtrier, sale petite merde… » Les insultes plurent, et la sentence, irrévocable : « Dégage – et ne reviens pas. »


Bronn
le mercenaire

III. Je ne suis pas du genre à m'embarrasser
de choses inutiles en voyage.
J'emporte juste le strict nécessaire :
mon épée, ma bourse, et mes bourses.


Bronn La (putain de) Néra 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f2d3232694c316b3277445a3751413d3d2d3935363533343633332e313633366637633138303236666532623936313436343833383737342e676966?s=fit&w=460&h=460


Il avalait le monde. Il était le marin qu’il avait rêvé d’être, gamin. Perché au niveau de la proue, les jambes pendant au-dessus de la mer, le regard rivé sur l’horizon sans fin, Bronn rêvassait. Cela faisaient maintenant deux ans qu’il avait rejoint l’équipage de l’Ours de Mer, un bateau de commerce du capitaine-marchand Pynto, que tous nommaient « Grizzly ». Et alors qu’ils allaient de port en port, voyageant à travers le monde pour du simple transfert de marchandises, Bronn y était mousse. Son travail consistait surtout à nettoyer le pont, et quand ils s’arrêtaient dans des ports, il faisait le tour des bordels pour vider tête et bourses, et se remplir la panse de toutes les bières du monde. Mais bon sang, qu’il se faisait chier. Marin, ce n’était pas plus drôle que de se castagner avec sa mère à longueur de journée. Fort heureusement, pour des raisons mystérieuses, Pynto l’aimait bien. Il entraînait Bronn sur le pont, tous les jours à l’aube. Il lui confiait, le temps de leurs entraînements, combien lui aussi s’emmerdait. Il n’avait jamais aspiré à être un marchand, il avait toujours rêvé d’être un pirate. Un jour, Bronn parvint à le battre – et ce fut comme une révélation : Grizzly décida qu’ils deviendraient des pirates.

Cela se passa assez vite. Ils achetèrent armes et armures, et se firent leur petite réputation en attaquant régulièrement des marins dans les Degrés de Pierre. Entre l’esprit acéré et rusé de Bronn et la fougue au combat de Grizzly, bien vite réputés, ils multiplièrent les contrats lorsqu’ils ne multipliaient pas les pillages. Un jour, ils repérèrent un navire marchand qui revenait des Cités Libres, chargé d’or, allant en direction de Port-Réal. Était-ce un prêt de la Banque de Fer ? Peu importait, au final, car le scintillement du bateau leur apparaissait comme un sourire du destin. L’équipage de l’Ours de Mer profita de la nuit pour se terrer dans les ombres et approcher en silence, jusqu’à pouvoir grimper à bord du navire marchand. Ils enfoncèrent leurs lames dans les corps endormis des marins et commencèrent à piller la marchandise. Mais tout à coup, ils furent encerclés ; ils se défendirent et luttèrent de toutes leurs forces, parvinrent à fuir… Mais Grizzly avait été capturé. Fut-ce par amitié ou parce qu’il lui devait de l’or ? – Bronn prit le commandement de l’Ours de Mer et prit en chasse le navire ennemi, jusqu’à parvenir à récupérer le capitaine. Il massacra les marins du navire marchand, plus par plaisir que par vengeance, puis ils reprirent leur vie de pillages. Cela dura un temps, jusqu’aux dix-sept ans de Bronn.

Puis, il y eut la guerre.

Bronn La (putain de) Néra Arbnro
IV. Cerfs, dragons,
Tous de féroces combattants
Mais rien de plus beau que
Les rubis de la Bataille du Trident


Bronn La (putain de) Néra Main-qimg-d320c20c6b61d09c05fe192307448f85


Quand la guerre secoua les Sept Couronnes, la rébellion menée par Robert Baratheon, Eddard Stark et Jon Arryn, Bronn vit cela d’un bon œil. Pas parce qu’il souhaitait à des milliers d’innocents de mourir à la guerre, ni parce que le roi en place le dérangeait, non, toutes ces affaires lui en touchaient une sans faire bouger l’autre. À vrai dire, il se fichait de ceux qui deviendraient orphelins, des veuves, tout ça – si lui avait réussi à survivre à son enfance merdique, n’importe qui en était capable, après tout. Et si personne n’était venu à son secours quand ses parents lui collaient des beignes, il ne voyait aucune raison de sauver la veuve et l’orphelin. Il n’était pas chevalier, il était un voyou. Mais après cinq années en mer, il commençait à s’emmerder. Il voulait plus. Toujours plus. Et le goût de la terre lui manquait, il voulait retrouver la poussière, les murs de pierre, les chevaux, tout ce beau bordel. Bon, il n’était jamais monté bien longtemps sur un canasson. Mais il fallait un début à tout ! Et il avait le goût des nouvelles aventures, de la nouveauté. Il tenta de convaincre Pynto et son équipage de le suivre, mais ils ne voulurent pas. Alors Bronn tira sa révérence, et il profita que l’Ours de Mer accoste à Goëville pour se joindre aux troupes rebelles. Il était une fine lame et l’armée ne faisait pas la fine bouche : parfait. Il fut embauché en un instant.

Il participa aux grandes batailles, mais s’il était un bon combattant, il était un bien piètre soldat. Il n’écoutait que lui et ce que son esprit lui dictait. C’est peut-être pour cela qu’on ne l’adouba pas, parce qu’il n’écoutait rien de rien. Présent à la bataille du Trident, Bronn vit de ses yeux le féroce Robert Baratheon fendre la masse humaine jusqu’à affronter en duel Rhaegar Targaryen. Il vit, sous le grand coup de marteau de guerre, l’armure du prince éclater, et son corps sombrer dans le fleuve. Le soldat se jeta à l’eau comme tant d’autres, attrapant de ses mains avides tous les rubis qu’il put trouver. Et alors qu’hurlaient la mort, la destruction, partout autour de lui, lui s’en fichait bien : il était riche. Il arriva après le sac de Port-Réal, suivant toujours l’armée menée par lord Stark, et fut bien déçu de ne pouvoir y participer.

La guerre était finie et Bronn hésita sur ce qu’il devait faire… Alors, il partit à la taverne et se trouva une putain pour la nuit. Au matin, on le réveilla de trois coups contre la porte : quelqu’un avait visiblement entendu parler de ses talents, et on souhaitait l’embaucher.

Bronn La (putain de) Néra Arbnro
V. Être un mercenaire,
c'est comme être un chien errant.
Nous sommes habitués à vivre dans la rue,
nous sommes prêts à nous battre pour notre survie,
et nous aimons être caressés de temps en temps.


Bronn La (putain de) Néra Giphy-downsized-large


Il avait trouvé sa voie, c’était certain. Mais se geler les couilles de l’autre côté du Mur, ça, c’était pas prévu. Fort heureusement, c’était bien payé. Il dirigeait une petite troupe de ganaches sans expérience aucune, ils peinaient même à rester dressés sur leurs montures, alors même que Bronn avait peiné à les leur fournir. Il avait dû faire passer les chevaux dans le grand Nord sans se faire repérer, traverser leur putain de contrée glaciale, jusqu’à récupérer cette bande de merdailles incapables et sauvages. Des femmes, des enfants, pourquoi les faire passer dans le Nord ? Il n’en savait foutrement rien. Sur le chemin vers le Mur, il les entendait parler entre eux de légendes stupides à propos des Autres et de toutes ces conneries de Longue Nuit. Il parvint à les faire passer et fut grassement payé. Tant mieux. Il s’en plaint encore aujourd’hui, même s’il admet qu’avoir affronté des sauvageons fut plaisant.

Bronn se fit son petit nom, il trouvait toujours un contrat à se mettre sous la dent. Westeros, Essos, il allait du nord au sud, d’est en ouest, voyageait à travers le monde. Il servait des nobles et des pas nobles, des riches et des moins riches, tuait des gens, des hommes, des femmes, vieillards, enfants, il s’en fichait bien tant qu’on le payait. Il voyait les plus beaux endroits du monde, se trouvait camarades et compagnons aux quatre coins du monde, mais ne resta jamais bien longtemps au même endroit, ni bien longtemps au service de la même personne.

Ils ne payaient jamais assez pour ça.

Jusqu’au jour où son destin bascula. Il revenait d’une mission quelconque, il avait simplement dû tuer la bonne personne, une fois de plus, empocher un beau sac d’or, et se trouvait à l’Auberge du Carrefour au cœur du Conflans. Il y créchait depuis peut-être deux jours, hésitant entre repartir vers Port-Réal ou lui préférer un navire pour les Cités Libres. Il riait avec Masha Heddle, se moquant volontiers de son sourire aux dents rouges, il consomma même un peu de surelle avec elle, peu soucieux de l’avenir, et sans se douter qu’il ferait, ce jour-là, la rencontre de sa vie.

Un nabot venu du Nord cherchait une chambre, bien dommage pour lui, l’auberge était pleine. Bronn lui céda la sienne contre une simple pièce. Que n’aurait-il pas fait contre un peu d’or ? Mais alors qu’il allait reprendre un peu de vin et continuer à réfléchir à sa prochaine destination, celle-ci lui apparut comme une évidence. Une dame, qui se présenta comme Catelyn Stark, appela les bannerets de la maison Tully à se saisir du nain. Tyrion putain de Lannister, voilà qui était bien intéressant – il paraissait qu’ils chiaient de l’or. Et un cul aussi riche méritait bien qu’on s’y intéresse. Bronn se proposa pour les escorter jusqu’aux Eyrié, espérant avoir sa part du gâteau. Il n’imaginait pas l’obtenir tout entier, glaçage et cul de la pâtissière compris.


Bronn
et les lions

VI. Tyrion est certes petit,
Il est certes moche,
Mais il a des balloches en or.


Bronn La (putain de) Néra 73b016504acafe290cf7738072f4c43a


Aux Eyrié, on ne laissa aucun espoir au gnome. Il fut forcé de demander un duel judiciaire mais on lui refusa le champion qu’il demandait, son frère, Jaime. Pas qu’il se soucie vraiment de l’injustice, mais Bronn trouva cela quelque peu arbitraire. Puis il ne pouvait s’empêcher d’y songer : s’il sauvait le cul bien trop riche du nabot, il y aurait forcément récompense. Un Lannister paye toujours ses dettes, après tout. Enfin du moins, c’est ce qui se disait. Le reître jaugea un instant le champion de la dame des lieux, ser Vardis Egen. Avec un nom pareil, le chevalier du Val devait bien avoir du mal à se faire respecter, ce qui devait expliquer sa décision de représenter lady Lysa lors du combat à venir. Bronn parcourut l’assistance du regard. Fut-ce par pitié pour le pauvre ser Vardis, ou par pur appât du gain, le mercenaire s’avança d’un pas, et annonça qu’il représenterait Tyrion. Après tout, le nain était bien amusant, de sa grosse tête à sa démarche dodelinante en passant par sa langue peu avare de moqueries grinçantes… sans oublier ses poches pleines. Bronn combattit Vardis Egen, oh comme il était honorable ce bonhomme ! Et bon bretteur, il devait l’admettre. Une bien belle perte pour le Val. Tant pis. Après lui avoir tailladé la jambe et transpercé le cou, Bronn l’envoya par la Porte de la Lune. Il reçut des critiques de la dame du Val, le vilain Bronn n’était point honorable, encore moins chevaleresque. C’est ce qui lui offrit la victoire. Il repartit avec Tyrion Lannister, libéré de ses geôliers.

Sur la route pour quitter le Val d’Arryn, ils rencontrèrent le chemin de Clans des Montagnes. Bronn crut bien y passer, cette fois-ci. Si près de la richesse, ça aurait été bien dommage. Mais il vit en Tyrion un esprit bien vif, visiblement, le gnome était plein de ressources. Profitant d’être l’un des hommes les plus riches de ce monde, le petit lion parvint à se mettre les sauvages du Val dans la poche et obtenir d’eux la protection et l’escorte. Un homme bien surprenant !

Bronn accompagna Tyrion jusqu’au campement de l’armée Lannister, peu après, il dût combattre à l’avant-garde aux côtés des clans des Montagnes et de son – tout – petit protégé. Mais la nuit précédent cette bataille, soucieux de satisfaire son nouveau maître et de s’assurer qu’il le paye grassement, il trouva une putain bien jolie dans les bras d’un chevalier. Ah, elle, elle plairait à Tyrion, c’était certain ! Puisque le chevalier de l’armée n’était point partageur, Bronn lui prit la femme de force en lui cassant le bras et, après lui avoir souhaité bon courage pour le combat du lendemain, il ramena la putain à Tyrion. Elle se nommait Shae et le pauvre nain en tomba bien vite amoureux. Bronn se fichait bien des états d’âme de son maître, il pouvait bien s’enticher de qui il voulait tant que lui s’enrichissait. Sur le champ de bataille, Tyrion se fit évidemment jeter à terre en une fraction de seconde, et Bronn protégea son petit corps à tout prix. Il était hors de question que quiconque touche à son nain. Du moins, pas tant qu’on ne l’avait pas payé.

Après la bataille, Tyrion bien en vie, Bronn et lui partirent pour Port-Réal. Le mercenaire s’imposa très vite comme l’épée-lige du gnome, et ils se lièrent même d’amitié. Leur humour grinçant et leur vision de la vie étaient plutôt compatibles, si ce n’est complémentaires. Ayant prouvé sa dévotion, ou du moins sa capacité à le maintenir en vie, envers Tyrion, Bronn fut bien récompensé : on le nomma Commandant du Guet de Port-Réal. Un joli titre, mais ce n’était toujours pas assez. Bronn, en se liant avec le petit lion, avait compris que ses faveurs pouvaient lui apporter tout ce qu’il désirait. Et il commençait à songer que la vie de château, ce devait être pas mal.

Bronn se montra plutôt bon dans ses fonctions, son caractère impitoyable lui permit de tuer ou emprisonner sans hésiter ceux qui devaient l’être, et sa personnalité assez gaillarde lui assura une bonne entente avec ses hommes. Ajoutez à cela ses capacités martiales, et Bronn ne fut pas vraiment contesté malgré sa naissance. Il devenait plutôt doué pour se faire des amis – du moins, les bons amis. Il était incontestablement devenu le meilleur sélectionneur de culs à lécher du royaume.

Vint alors la Bataille de la Baie de la Néra. Il se foutait bien de qui posait son fessier sur le trône, Stannis aurait pu s’y installer qu’il n’aurait pas sourcillé. Mais il était lié à Tyrion désormais, et le nain était devenue une bourse sur pattes pour lui. Alors, il se devait de le protéger, même si cela impliquait de se battre pour le Trône de Fer et pour la couillasse de roi Joffrey. Aux côtés du nain, Bronn contribua à l’élaboration du plan qui permit la victoire de la Couronne. Mieux encore : c’est lui qui tira la flèche et embrasa la Baie de la Néra, détruisant d’un coup la majeure partie de la flotte de Stannis. Il contempla son œuvre, bien fier de lui, avant de plonger dans les affrontements. Sorti de la bataille, la victoire emportée haut la main par le roi Joffrey, Bronn fut couvert d’or et de gloire. On le nomma, dès lors, « ser Bronn La Néra ». Chevalier ! Si sa mère le voyait, qu’est-ce qu’elle trouverait pas à dire comme saloperie. Falena importait peu, de toute façon, belle pute qu’elle était, la variole avait déjà dû l’emporter.

Tandis qu’il fêtait dignement sa victoire personnelle contre la vie, une putain entre les mains, Bronn fut forcé de s’enquérir de l’état de Tyrion, qui le faisait mander à son côté. Le pauvre nain, non content d’être difforme de base, était maintenant défiguré. Il était foutrement moche, avec son nez manquant et sa balafre sur toute la gueule. Mais les affaires sont les affaires, et il n’avait pas le temps de le plaindre. Avec le retour de Tywin Lannister à la cour, Tyrion avait perdu en grade et s’était fait destituer de sa position de Main du Roi. Pire encore, la propre famille du nain avait tenté de le faire assassiner sur le champ de bataille. Triste monde. La sentence de Bronn tomba : si les Lannister voulaient sa tête, Tyrion devrait le payer plus. Chevalier de la Néra ou pas, Bronn restait un rustre, un reître, un opportuniste. Il n’allait certainement pas s’asseoir sur une occasion de s’enrichir toujours plus. Tyrion, bien trop menacé, cerné par les ennemis, fut forcé d’accepter.

Il assista au mariage de Tyrion avec la jeune Sansa Stark, là où son maître de nain n’était pas ravi, sa pute de compagnie l’était encore moins. Bronn tenta de convaincre le lionceau que tout cela n’était pas une mauvaise chose, mais le nain n’avait que deux choses en tête : d’une part, il aimait Shae et non Sansa, d’une autre part, celle-ci était une enfant. Tout cela dépassait Bronn, on aurait pu lui offrir comme épouse un bébé encore accroché au sein de sa mère qu’il l’aurait prise, si cela lui avait offert terres, titres et richesse. Lui qui avait été biberonné au brun, il n’allait certainement pas cracher dans la soupe. Surtout si ladite soupe avait le goût de l’or.

Quelques temps après, Bronn dut accompagner Tyrion pour accueillir un prince de Dorne, Oberyn Martell, à la cour. S’il est bien une chose qu’il retint du dornien, c’est que celui-ci avait le goût des bonnes choses. Ils s’entendirent immédiatement et le mercenaire songea un temps qu’ils pourraient former un beau trio, Oberyn, Tyrion et lui – du moins, si Joffrey n’était pas mort. Pauvre, pauvre petite merde. Mauvais ou pas, il ne méritait pas de mourir puceau. Ce qui embarrassa Bronn ne fut pas la mort du roi ni les larmes factices de son épouse, mais bien l’arrestation de son maître. Sans Tyrion, et à la vitesse à laquelle Bronn dépensait son or, ses bourses seraient bien vite vides. Heureusement, depuis sa prison, Tyrion restait son fidèle bienfaiteur. Pendant que le gnome accusé de régicide pourrissait dans les geôles du Donjon Rouge, Bronn était chargé d’entraîner un autre tueur de roi. Et pas n’importe lequel : le Régicide, Jaime Lannister. Depuis qu’il était devenu manchot, celui-ci n’avait plus rien d’exceptionnel. Si il demeurait la belle gueule d’héritier de Castral-Roc, sa main d’or le rendait inapte au combat. Bronn était là pour y remédier. Du moins, il tenta. Mais allez apprendre à un guerrier quarantenaire à tout désapprendre pour mieux réapprendre. Surtout quand on est un cul doré de Lannister et qu’on a jamais connu la moindre souffrance ou que chaque difficulté a été surmontée grâce à l’or d’un saint parâtre craint et respecté de tous.

Suite au procès de Tyrion, il fut convoqué par celui-ci et le nain lui demanda de combattre encore pour lui. Cette fois-ci, Bronn refusa. Non seulement, il refusait de crever. Il était une fine lame et le savait, mais même le plus expérimenté des combattants aurait refusé d’affronter La Montagne. Avide, Bronn l’était, mais pas suicidaire. De plus, la reine était parvenue à l’acheter… Bronn partirait bientôt pour Castelfoyer pour y épouser lady Lollys. Il fit ses adieux au gnome, espérant au fond de lui qu’il survive – même s’il n’y croyait pas trop – après tout, ils étaient devenus amis.

Bronn La (putain de) Néra Arbnro
VII. Continuez à chier votre or,
Je vous torcherai volontiers.


Bronn La (putain de) Néra 7a3f71b56227c0526df9e809c943b1acad358a3a


Bronn se fit vite à sa nouvelle vie à Castelfoyer. Lollys était un peu simplette, certes. Elle n’était que seconde fille, certes. Mais cela lui importait peu. Après avoir été fait chevalier, La putain de Néra était prêt à embrasser la vie d’aristocrate. Il aimait la vie de noble, le confort d’un château. C’était un vrai plaisir que d’avoir des dizaines de serviteurs à sa botte. On massait ses pieds quand il marchait trop, on lui servait ses repas en lui donnant du « monseigneur », et le vin était meilleur que celui que buvaient les soldats des Lannister. Il passa quelques semaines paisibles, la compagnie de Lollys à son bras était assez lourde, il fallait dire qu’elle parlait beaucoup et se plaignait plus encore, et souvent de sa sœur Felyse. Celle-ci était, disait-elle, méchante avec elle. Pauvre chose. Bronn rassura sa jeune épouse, la vie se chargeait bien souvent des personnes méchantes. Et lui, toujours plus ambitieux, incarnerait sans hésiter la vie. La vie de château n’était pas sans danger, un bête accident pouvait vite arriver ! Il réfléchissait déjà à comment, un jour, il glisserait malencontreusement dans les escaliers de Castelfoyer et provoquerait la chute de Felyse. Il porterait son deuil et, marié à la nouvelle dame des lieux, il tiendrait la demeure en son honneur. C’était une bonne histoire.

Un jour qu’il songeait à cela, il aperçut une vision bien déplaisante aux abords de sa nouvelle demeure. Putain de Jaime Lannister. Le torcheur de culs préféré des Lannister devait leur manquer. Alors que Bronn refusait de le suivre dans une énième aventure suicidaire, se plaisant bien dans sa nouvelle vie, le Régicide lui fit comprendre qu’il n’avait pas vraiment le choix, et que de toute manière, la vie de Bronn serait vite bouleversée. Lollys avait été promise à un autre. Le mercenaire ne se vexa pas, il était habitué à ce que les Lannister la lui mettent à l’envers. Ils payaient toujours leurs dettes, sauf avec lui, visiblement. Jaime lui proposa, en échange de son aide, une épouse plus belle et un plus grand château. La ruse fonctionna et Bronn fit ses adieux à Lollys.

La Néra et le manchot d’or partirent pour Dorne, avec pour mission d’y récupérer la princesse Myrcella. S’ils tentèrent d’être discrets, la confrontation avec les Aspics des Sables, les bonnasses de filles d’Oberyn, les empêcha de fuir les Jardins Aquatiques sereinement. Après s’être fait enfermer dans une geôle et taper sur les doigts – en plus de s’être fait, encore, casser le nez – Bronn fut libéré ainsi que Jaime. Ils récupérèrent la princesse et La Néra se promit de revoir Tyerne Sand, « la plus belle femme du monde ». Elle était intéressante, la demoiselle, et avait de sacrés arguments. Alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans le navire offert par Doran, Ellaria Sand salua Myrcella d’un baiser sur les lèvres. Bronn la regarda faire, songeant que les mœurs dorniennes étaient bien sympathiques et qu’il penserait à revenir par ici. Mais c’était un piège, un assassinat : Myrcella mourut à bord du navire, et les deux compères ne purent ramener que son corps à la reine.

Redevenu larbin des Lannister et Tyrion en fuite après l’assassinat dont il avait été accusé, Bronn fut mis au service de Jaime Lannister. Il l’accompagna d’abord à Vivesaigues, que cette bande de merdailles de Frey s’étaient faits reprendre trop facilement. Les compétences de Bronn furent plus efficaces que leur siège ridicule, ces connards ne savaient même pas creuser de vraies tranchées et il dut tout leur apprendre pendant que le manchot Lannister mettait en place une stratégie bien moins noble qu’un classique siège. Vivesaigues fut vite reprise, et après un banquet lors duquel les histoires du héros de la Néra charmèrent des filles au joli minois, il fut temps de rentrer à Port-Réal.  Alors qu’ils approchaient de la cité, Jaime et lui en tête de cortège, ils furent surpris de voir la fumée noire qui s’élevait au-dessus de la capitale. Ils arrivèrent juste à temps pour voir Cersei être couronnée reine des Sept Couronnes. Elle avait réduit à néant tous ses ennemis d’un coup, les réunissant dans le Grand Septuaire de Baelor avant de faire exploser celui-ci. Un coup de maître, qui ne fit pas froid dans le dos à Bronn. S’il continuait de lécher les burnes des lions, il s’assurerait de ne pas finir comme ça.

Quelques temps plus tard, la guerre contre la mère des dragons engagée, Bronn se rendit avec Jaime Lannister et leurs nouveaux alliés Tarly à Hautjardin. La cité tomba toute seule, les soldats des Tyrell portaient bien leur emblème. Une rose, comme c’était mignon. Un seul coup de cisaille suffisait à en faire tomber les épines. La forteresse des fleurs se mit à empester la mort et la merde. Olenna Tyrell, la Reines des Épines, mourut avec plus de classe que ses hommes, Jaime lui offrant du poison plutôt qu’un coup d’épée. Il apprit par la même occasion qui était le meurtrier de Joffrey. C’était elle, depuis tout ce temps. Ils récupérèrent dans le Bief un imposant butin, des vivres qui permettraient à Port-Réal de tenir un siège et de l’or pour rembourser la Banque de Fer. Cersei était maline, elle avait tout prévu. Mais, hélas pour elle, tout ne se passa pas comme prévu.

Bronn n’avait jamais connu la peur auparavant. Il était une tête brûlée, peu impressionnable et sa férocité au combat n’avait jamais laissé poindre une once de faiblesse. Jusqu’à ce qu’il voit leur ennemi de ses yeux. Les dothrakis fondirent sur l’armée Lannister, suivis de près par un dragon immense. Le feu qu’il cracha détruisit tout dans son sillage : les vivres, l’or, les hommes. C’était un véritable massacre, et même Bronn et son humour d’habitude si piquant se tut. Sous les ordres de Jaime, Bronn s’arma d’un scorpion, l’une des créations des fidèles de Cersei, pour tenter d’abattre le dragon. Il faillit y passer… Atteinte à l’aile, la bête se posa enfin et sa mère descendit de son dos pour déloger l’immense flèche de la peau de la créature. Jaime y vit une occasion, et fonça droit sur la reine des dragons. Pas bête et désireux d’être payé, Bronn sauva de justesse le Régicide. Le dragon avait ouvert son horrible gueule et déversé une langue de feu tout près d’eux, si le mercenaire n’avait pas été là, Jaime serait mort dans les flammes. Le manchot d’or sain et sauf, il avait une dette immense envers Bronn – et celle-ci, il aurait plus qu’intérêt à la payer.

Ils rentrèrent à Port-Réal, les mains vides mais la vie sauve. Alors que Bronn commençait à se questionner sérieusement sur cette guerre perdue d’avance, il fut approché par un vieil ami qui réclamait son aide. Le putain de nabot était comme une sangsue accrochée à sa jambe, il avait beau s’éloigner le plus possible de lui qu’il lui revenait toujours. Contre quelques énièmes promesses, et peut-être un peu par sympathie pour lui, Bronn accéda à sa demande. Dans les sous-sols du Donjon Rouge, il organisa une rencontre entre les deux frères Lannister, dont les retrouvailles furent bien froides, mais qui permirent toutefois d’organiser un grand pourparler entre les deux partis. Celui-ci conduisit à une trêve, du moins le temps que la menace au nord soit écartée.

Alors que Bronn demeurait sagement à Port-Réal, Cersei ayant donné des ordres clairs – soit ne rien faire et laisser leurs ennemis se faire tuer au Nord – Jaime disparut. Tiens donc, comme c’était étonnant. Était-ce pour compenser le fait qu’il était un sombre connard incestueux, ou parce qu’il n’avait plus qu’une main, le fier Régicide s’était armé d’honneur depuis quelques temps. Et il était donc parti pour le Nord afin d’y aider leurs ennemis. Alors que Bronn pensait rester paisiblement dans le sud, et probablement déserter avant que la cité ne soit assiégée par les dragons, la reine Cersei le fit mander. Elle l’envoya dans le Nord, armé de l’arbalète de son fils, pour tuer ses deux frères. En échange de cela, elle lui offrirait Vivesaigues. Cela importait peu à Bronn, qu’ils vivent ou qu’ils meurent… Tant qu’il était enfin payé. Les frères Lannister l’avaient quand même bien baisé, ils avaient fait de lui leur larbin avant de disparaître avant d’avoir payé leur dette.

Tout heureux qu’il était de se voir offrir une place de seigneur suzerain, Bronn prit la route du Nord. Il trouva les deux frères sans peine – un nain et un manchot à la main d’or, ça ne court pas les rues – dans une auberge et les menaça de l’arbalète. Ils avaient donc survécu à l’armée des morts. Ils étaient moins faibles qu’il l’imaginait. En échange de sa vie, Tyrion lui promit Hautjardin, et il ne fallut qu’un instant à Bronn pour s’y imaginer. Il l’avait vue, cette forteresse à l’odeur de fleurs. Elle sentait bon et était quand même bien plus belle que Port-Réal. Alors, Bronn accepta, tout en refusant d’aller se battre à Port-Réal. Ce n’était pas son cadavre qui régnerait sur le Bief. Il laissa la guerre se passer, et ne revint que lorsqu’il fut temps de venir réclamer son dû.


Bronn
La Néra

VIII. Le pouvoir est comme une pute de luxe,
Ça se paye cher mais après une bonne guerre,
ça fait du bien.


Bronn La (putain de) Néra The-small-council


Il fut enfin payé ! Et pas qu’un peu. De Bronn du trou du cul de Culpucier, il devint putain de Bronn La Néra, seigneur de la maison La Néra, sire de Hautjardin, Grand Maréchal du Bief, Gouverneur du Sud, Défenseur des Marches. Et, puisque son meilleur ami Tyrion était maintenant Main du Roi, il se vit même offrir une place au Conseil Restreint. Grand Argentier, il réclama tout d’abord que les bordels de la ville soient reconstruits, bien que cela lui valut les regards mi-surpris, mi-méprisants, des autres membres du conseil. Il se fichait bien de leur avis de pucelles, ces gars-là n’y connaissaient rien. Sauf peut-être Tyrion le Tueur de Putains, ou Podrick et sa bite magique… D’ailleurs, il devait toujours découvrir le secret de celui-ci. Toujours est-il que, sous l’impulsion de Bronn, la reconstruction des bordels finit par démarrer. Un peuple aux couilles vides serait bien plus facile à dompter, et il comptait bien éviter au royaume une épidémie de couilles bleues.

Alors que Bronn se pensait à l’abri de tout, il fut forcé de réaliser que son pouvoir était vivement contesté dans le Bief. Si contesté qu’on lui prit Hautjardin. Il en fut furieux. Il avait trimé comme personne, avait tout donné de lui, de sa dignité à son épée, pour que des connards nés avec une cuillère en or dans le cul essayent de lui reprendre ce qu’il avait mérité ? Il ne laisserait pas passer ça ! Accompagné d’une armée de la Couronne, il se rendit à Hautjardin et fit encercler la ville pour s’assurer que personne n’entre ni ne sorte. Sur le chemin, il fit la rencontre d’un homme, Bennar, qui s’était engagé dans l’armée parce qu’il était pauvre, ou peut-être était-ce parce qu’il était violent. Peu importait. Bronn et lui s’entendirent tout de suite, et comprenant qu’ils étaient faits du même bois, le mercenaire lui confia le siège de Hautjardin avant de partir pour Stellepique accompagné d’une poignée d’hommes. La majeure partie des soldats de la maison Peake étant partis prendre Hautjardin, Bronn prit la forteresse sans difficulté. Il prit comme otage le fils et le petit-fils de lord Titus Peake, Alester et Jehan, puis retourna à Hautjardin.

Bronn offrit généreusement Jehan à son père, l’envoyant à Hautjardin avec une promesse : contre l’empoisonnement de l’eau de la ville, il laisserait son fils Alester, encore nourrisson, en vie. Peu surprenamment, Jehan obéit, et moins d’un mois plus tard, les rebelles furent forcés de se rendre, malades. Bronn reprit la cité, fit pendre les rebelles, et causa ainsi l’extinction de plusieurs maisons nobles du Bief. Peu importait. Il tua les Peake aussi, ne tolérant pas l’idée qu’un seul connard de leur espèce puisse recommencer pareille connerie. Pour installer plus encore son pouvoir sur ses terres, Bronn s’installa pour quelques temps à Hautjardin afin de gouverner le Bief. Pour asseoir son autorité, il anoblit Bennar qui choisit le nom de Romberd, et lui offrit Stellepique.

C’est à ce moment-là qu’il reçut lord Baelor Hightower, venu lui demander à récupérer les fiefs des maisons Cuy et Bulwer, qui lui étaient vassales. Bronn, ne pouvant offrir sans recevoir en échange, tenta de négocier… Du moins, à sa manière. Il exigea que deux Hightower soient liés à lui par le mariage : il épouserait sa fille Aelinor et son frère Humfrey serait marié à une femme du choix de Bronn. Le double-mariage lui fut refusé et Bronn campa sur ses positions, s’attirant les foudres de Baelor. Pour le punir et lui imposer sa supériorité tandis qu’il l’insultait, Bronn fit enfermer le seigneur de Villevieille pendant une semaine. Quand il rentra à Port-Réal, après avoir installé un conseil à la tête du Bief, il se fit d’ailleurs bien taper sur les doigts. Apparemment, enfermer un homme comme Baelor était une insulte au Bief – Bronn s’en fichait bien, il était le Gouverneur du Sud et il comptait bien gouverner sa terre comme il l’entendait. Enfin, il serait bien forcé de faire des concessions, mais pas là-dessus : il n’offrirait pas plus de pouvoir à une maison si importante et potentiellement dangereuse, sans l’assurance d’avoir la main-mise sur eux.

Il finit par rentrer à Port-Réal, rappelé par Brandon Stark pour reprendre sa place de Grand Argentier. Il espéra que la présence de mestre Lomys à la tête du conseil du Bief apaise les idées de rébellion de ses vassaux, mais cela ne suffit pas. Des rumeurs venues de sa région parvinrent jusqu’à la cour, et elles n’étaient pas bonnes : les seigneurs du Bief étaient furieux, plus d’avoir un mercenaire à leur tête que d’avoir perdu les Tyrell. Pour tenter d’asseoir plus encore son pouvoir, Bronn prononça les fiançailles de Talla Tarly, future dame de sa maison, avec Bryce Romberd, le frère cadet de Bennar. Il se rendit au mariage et ne resta pas bien longtemps sur ses terres avant de rentrer à Port-Réal, où les finances du royaume méritaient toute son attention : il devait lever des fonds pour permettre la reconstruction de la ville.

Après un temps de calme, soit quelques mois à peine, des raids fer-nés sévirent sur la côte ouest du royaume, menaçant la paix fraîchement installée. Et le pouvoir de Bronn, toujours contesté, lui pesait toujours. N’aurait-il jamais la tranquillité à laquelle il aspirait ? Il voulait être riche, puissant, et tranquille – c’était visiblement trop demandé. Pour se vider l’esprit, il aida le roi à organiser un grand tournoi. Maintenant qu’il n’était plus personne, il pourrait jouter aux côtés des nobles. Et il comptait bien humilier toutes ces putains bien nées qui le regardaient de haut.

Après tout ce qu’il avait vu, tout ce qu’il avait vécu, plus rien ne semblait pouvoir l’effrayer. Il était plus déterminé que jamais, et prêt à tout. C’était bien le problème du pouvoir, surtout pour un ambitieux comme Bronn : plus on en avait, plus on en voulait… Et à torcher le cul d’un nain pendant des années, vous comprendrez bien qu’après ça, Bronn ne craint plus rien.

C y a l a n a


Bronn La Néra
Faceclaim : Jerome Flynn
Crédits : @Aslaug (avatar) & @Amphitrite (signa) & @BettyLeg (fiche RP)
Autres visages : Megalis Farman & Nymeros Antaryon & Arianne Sand & Brynden Nerbosc & Aerera
Pseudo : Achéris
Messages : 120
Honneurs : 1032
Gif : Bronn La (putain de) Néra Bronn-laughing
Titres : Seigneur de la maison La Néra et putain de Gouverneur du Sud, Grand Argentier
Âge : 40 berges
Situation maritale : Fiancé
Localisation : A la cour

Bronn La Néra
Monseigneur Le Bronn

Revenir en haut Aller en bas

Bronn La (putain de) Néra Empty Re: Bronn La (putain de) Néra

Message par Desmera Redwyne Dim 19 Mar - 9:46

Je suppose que je suis dans l'obligation de venir dire re bienvenu.
Desmera Redwyne
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Zuz
Autres visages : Henosha, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3214
Honneurs : 32449
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille

Desmera Redwyne
- win or die -

Revenir en haut Aller en bas

Bronn La (putain de) Néra Empty Re: Bronn La (putain de) Néra

Message par Bronn La Néra Dim 19 Mar - 21:24

Oui mais seulement si tu me dis bienvenue à genoux @Desmera Redwyne What a Face
Bronn La Néra
Faceclaim : Jerome Flynn
Crédits : @Aslaug (avatar) & @Amphitrite (signa) & @BettyLeg (fiche RP)
Autres visages : Megalis Farman & Nymeros Antaryon & Arianne Sand & Brynden Nerbosc & Aerera
Pseudo : Achéris
Messages : 120
Honneurs : 1032
Gif : Bronn La (putain de) Néra Bronn-laughing
Titres : Seigneur de la maison La Néra et putain de Gouverneur du Sud, Grand Argentier
Âge : 40 berges
Situation maritale : Fiancé
Localisation : A la cour

Bronn La Néra
Monseigneur Le Bronn

Revenir en haut Aller en bas

Bronn La (putain de) Néra Empty Re: Bronn La (putain de) Néra

Message par Desmera Redwyne Dim 19 Mar - 21:26

Bronn La Néra a écrit:Oui mais seulement si tu me dis bienvenue à genoux @Desmera Redwyne What a Face

Dans tes rêves c'est moi qui ai le vin
Desmera Redwyne
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Zuz
Autres visages : Henosha, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3214
Honneurs : 32449
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille

Desmera Redwyne
- win or die -

Revenir en haut Aller en bas

Bronn La (putain de) Néra Empty Re: Bronn La (putain de) Néra

Message par Invité Mer 29 Mar - 13:43




Valar dohaeris

Quand on joue au jeu des trônes, soit on gagne, soit on meurt

Te voilà validé !
Félicitations ! Ta fiche a été validée, et nous sommes très heureux de te compter parmi nous ! Tu seras rapidement ajouté au groupe correspondant à ta région, ce qui te donnera accès à l'entièreté du forum !

N'hésite surtout pas à nous rejoindre sur notre Discord pour papoter ! Il te suffit de cliquer ici ! I love you

Mais avant de jouer...
Tout d'abord, très important : pense à Recenser ton avatar et ton personnage !

Avant d'aller écrire tes premiers RPs, il te faudra aussi remplir ta Fiche de liens, pour nouer des liens et te faire des amis (ou des ennemis) et ta Fiche RP pour recenser tes RPs, ta chronologie... Tu peux également ouvrir un Journal de bord si tu le souhaites, sous forme libre, tu pourras y écrire ce que tu veux (mais de façon RP !) : pensées, poèmes, souvenirs, peurs, espoirs... Tu es aussi libre de Créer des prédéfinis, des personnages liés au tien !

Si tu as des questions...
N'hésite surtout pas à poser tes questions au staff, sur le forum ou sur discord, on se fera un plaisir de te répondre ! Amuse-toi bien ! 5heart2


avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

Bronn La (putain de) Néra Empty Re: Bronn La (putain de) Néra

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
After the Great War a ouvert le 10.03.2023. L'univers de ASOIAF est l'entière propriété de George R. R. Martin. Le forum est l'entière propriété de ses fondatrices, Achéris et Mémoriae.
Un grand merci à Ross pour son skin Win Or Die, incluant CSS, templates et javascript. Catégories par Gekigami. Design V4, Images & couleurs, par Achéris.
Merci à Selli, Jul pour les dons d'annexes, à La Garde de Nuit pour les informations sur l'univers. Merci à Shaakyo pour l'aide apportée à la création du forum.
Voir l'intégralité de nos crédits -