Gendry Baratheon || I'm done serving

>>>> Mon Seigneur est un homme indéniablement travailleur. Parfois, je crois voir mes fils lorsqu’il bat le fer et forge quelques armes pour chasser les pensées parasites. En dépit de son ascension sociale, il apprécie toujours l’odeur de la forge, des métaux que l’on fond ensemble, puis que l’on bat d’un marteau pour leur donner forme. Sa dévotion envers sa première profession est admirable, et j’ai bien souvent la sensation qu’elle lui permet de supporter son quotidien de Seigneur. J’admets ne pas toujours comprendre son envie de salir ses mains pour une tâche si exigeante, mais rien ne me plaît plus que de travailler en sa compagnie. Il est doué, plus que de nombreux forgerons dont l’âge avancé diminue les exigences.

Franc, je l’entends souvent « râler » - je ne crois pas connaître d’autres mots pour définir son attitude – à propos de ses devoirs ou de l’ambiance générale qui l’entoure. C’est là un sentiment que je comprends, il n’est pas facile de s’élever si tardivement dans le monde politique. Heureusement pour mon Seigneur, sa franchise parfois déplacée est souvent rattrapée par un entourage bien plus compétent en matière de bonne et due forme. Il a su choisir et attirer d’excellents atouts à ses côtés, une chance dont beaucoup de grands seigneurs et dames jalousent certainement. Un grand nom ne vaut rien si personne le protège de sa vie ; croyez-en mon expérience.

Homme passionné et sensible, je pense qu’il dispose de toute les qualités pour devenir un grand et bon Seigneur. Il se soucie des petites gens, connait nos difficultés mais également la fierté que nous retirons de nos occupations, en dépit de ce que les grandes familles aiment à croire. Il sait sans que moi ou d’autres ayons besoin de lui expliquer quoique ce fut, et mon Seigneur récompense toujours notre ardeur. Je ne mentirais en disant que ma paye est exceptionnel, mais il m’arrive de recevoir de sa part quelques bouteilles de grand cru ou d’autres petites attentions qui me mettent du baume au cœur. Prendre soin de ses sujets comme de ses serviteurs est, à mon sens, la marque des grands hommes ; des bons hommes.

Mon Seigneur est également doté d’un grand sens de la loyauté, qualité qui s’est perdue au fil des années. Bien des âmes se sont entredéchirés pour le pouvoir, cupides et dénués de tout sens moral. Je sais qu’il ne partagera jamais la félonie de ces gens ; une lumière vive, sincère et forte au creux de ses yeux m’en convint. Je suis vieux mais pas sans instinct, et ce dernier me répète chaque jour que mon Seigneur est homme d’honneur comme de parole.

Malheureusement, je ne peux cacher les dangers de sa gentillesse. La sensibilité, celle que les autres appellent compassion, pousse parfois à l’impulsivité et cette dernière provoque bien des troubles, conflits et guerres en ces sombres temps. Oh, les jeunes rient de mon inquiétude mais ils ne connaissent pas le monde ; pas suffisamment. La passion est toute aussi dangereuse, en particulier lorsqu’il est impossible de la brider. Sans contrôle sur ses émotions, je doute qu’un seigneur vive bien longtemps. Et mon Seigneur est homme qui ressent, agit trop abruptement bien souvent ; pour le meilleur comme pour le pire.

J’apprécie mon Seigneur, bien sûr, mais mon affection pour lui ne me rend guère aveugle à ses défauts. Enfin, certains trouvent qu’il est encore jeune, jeune et sans enfants. Il s’assagira sans aucun doute lorsqu’une femme entrera dans sa vie et lui donnera garçons et filles. Devenir père change les hommes et j’aime à croire que cela les transforme pour le meilleur.

Mon Seigneur dispose déjà d’excellentes qualités, ne lui manque plus que la sagesse et les bienfaits qui viennent avec elle.

>>>> Excellent forgeron - A très mal vécu le refus d'Arya Stark de l'épouser - Relation conflictuelle avec son épée-lige

>>> Famille Baratheon

Père – Robert Baratheon (†) & sa mère (†)
Oncle – Renly Baratheon (†) & son épouse Margaery Tyrell (†)
Oncle – Stannis Baratheon (†) & son épouse Selyse née Florent (†) ; nièce, Shireen Baratheon (†)

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281 : Naissance dans un bordel à Culpucier, dans la capitale. Sa mère, une simple servante, meurt prématurément pendant son enfance.
Il grandira à Culpucier et rejoindra une forge dans laquelle il commencera à façonner des armes et armures.

298 : Après avoir été interrogé par Jon Arryn, ancienne main du Roi, il devient la cible de son successeur, Eddard Stark, sur un possible lien avec les Baratheon dont il ignore tout. Il apprendra cependant la vérité que les mains du roi cherchaient à élucider ; il est l’un des bâtards de Robert Baratheon.
À la mort de Robert Baratheon, Gendry est vendu par son maître forgeron à la Garde de Nuit. Une chance, puisque peu après son départ, les manteaux d’or éliminent tous les bâtards de Robert dans la Capitale. C'est ainsi qu'il rencontre Arya, surnommé Arry, et Tourte-Chaude avec lesquels il commence son périple pour rejoindre Châteaunoir en compagnie d’autres conscrits.
Ils sont cependant rattrapés par les manteaux d’ors, le garde de nuit les accompagnant sera tué, et les survivants seront conduits au château de Harrenhal, dans les Conflants.
D’abord condamné à la torture et à une morte douloureuse, Gendry et ses amis doivent la vie à Tywin Lannister  qui préfèrent les mettre au travail plutôt que de gâcher leur sang inutilement.
Gendry commencera alors à s’entrainer au maniement de l’épée.

299 : Grâce aux liens qu’Arya s’est forgée avec un certain Jaqen H’ghar, Gendry, Tourte-Chaude et elle parviennent à fuir Harrenhal.  Ils font alors la rencontre avec la Fraternité Sans Bannière, une compagnie qu’ils accepteront de suivre, impressionnés par leurs talents. Gendry qui souhaite rejoindre leur cause, juste selon son avis, est cependant vendu par ces derniers à une Prêtresse Rouge, Melissandre.
Trahit, c’est ainsi qu’il perd de vue Arya et se fait emmener à Peyredragon par Melisandre pour le compte de Stannis Baratheon.
Melissandre le séduit et use de magie du sang afin d’éliminer les ennemis de Stannis. Il est ensuite enfermé dans une cellule, où il se lie d’amitié avec Ser Davos Mervault.
Ce dernier lui sauve la vie en le renvoyant à Port-Réal dans une barque tandis que Stannis et Melisandre souhaitent le sacrifier.

302 : Trois ans plus tard, il est retrouvé par Ser Davos et réquisitionné par ce dernier pour forger des armes en verre-dragon. Ser Davos et lui se sauveront mutuellement la vie lorsque gardes essayent de les tuer.
Il fait ainsi la rencontre de Tyrion Lannister puis retourne à Peyredragon où il fait connaissance avec Jon Snow. En mémoire de l’amitié indéniable de leurs pères, Gendry lui propose son aide et le suit dans expédition au nord du Mur où il manquera de se faire tuer.

303 : Gendry rejoint Winterfell avec l’armée de Daenerys Targaryen. Là, il s’occupe de forger plusieurs armes en verredragon en perspective de la bataille contre les Autres qui s’annonce.
C’est ainsi qu’il retrouve Arya. Il lui forge une dague en verredragon, puis tous deux partagent une nuit d’amour.
Il survit à la bataille sanglante contre les Autres. Par la suite, il est légitimé par Daenerys Targaryen, prend finalement le nom des Baratheon et reçoit leur fief en cadeau.
Aussitôt, il retrouve Arya et la demande en mariage. Demande que la jeune femme refuse et les deux jeunes gens se quitteront une fois encore.
Suite au Grand Concile qui nomme Bran Stark comme Roi légitime des Sept Couronnes, Gendry reçoit le titre de suzerain et protecteur des terres de l'Orage. En quittant le Grand Concile, il fait la rencontre de la famille Caron et commence à gérer les affaires de l'Orage immédiatement.

304 : Il nomme Jonas Caron, Seigneur de la maison, ambassadeur de l’Orage et le renvoie à Port-Réal pour six mois.

305 : Gendry se rend à Port-Réal avec les Caron dans le but de nouer des alliances.

Pseudo - Illheart
Âge - 26 printemps !

Comment as-tu découvert le forum ? - Taranys, comme toujours.
As-tu des suggestions pour améliorer ATGW ? - Plus d’amour, moins de guerres.
As-tu lu le règlement et l'acceptes-tu dans son intégralité ? - Oui mes chers parents, je promets sur ma vie.

Quelque chose à ajouter ? - I still bite. Don't tempt me.

« Arya,

Je ne suis pas vraiment dégourdi avec les mots, encore moins lorsqu’il s’agit de m’adresser à toi. Dois-je dire, ma chère Arya ? Dame Stark ? À une époque, tu t’insurgeais que je te surnomme Ma Dame, est-ce toujours le cas ? Sans doute. On s’y perd, n’est-ce-pas ? Avec les titres, et toutes les conneries qu’il faut ajouter à leur suite. Non, Rayez-ça.

Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis notre rencontre, tu ne crois pas ? Avant je n’étais que Gendry, forgeron sans père, ni famille, interrogé à plusieurs reprises par des gens dont j’ai oublié le visage mais tous morts d’avoir été trop curieux à mon sujet. Je n’étais personne, vendu par l’homme que je considérais comme un père… C’est pathétique, n’ajoutez pas cette dernière phrase. J’étais Gendry, et toi Arry, fils de personne comme moi. Nous comme tant d’autres, enfants d’hommes sans importance.

Je regrette cette époque ; un peu. Les choses me semblaient simples, évidentes et je me voyais vivre ma vie de forgeron sans prestige avec joie. Et puis j’ai voulu rejoindre la Fraternité sans bannières et la réalité m’a de nouveau frappé. Vendu, une fois encore. Non, modifiez ça. Ecrivez plutôt ; les origines que j’aurais préféré ignorer m’ont conduites sur un autre chemin. Un chemin qui m’a séparé de toi et de Tourte-Chaude. Tu te souviens de lui ? Je lui rends visite de temps à autre, c’est devenu un excellent cuisinier. Tu devrais revenir le voir, goûter ses plats ainsi que ses pains ; tu les adorerais sans aucun doute.

Un temps, j’ai cru ne plus jamais te revoir. Et puis les évènements nous ont réunis, toi et moi. Pendant un temps j’ai été heureux, terrifié à l’idée de mourir mais véritablement heureux. Te forger une double lance en verredragon a été l’un de mes plus beaux instants, et la suite… Quand tu m’as embrassé et que… Rayez-ça. J’ai été véritablement heureux de te retrouver, et je me serais satisfait de n’être personne pour pouvoir te suivre. Non, rayez-ça aussi.

Tu le sais, je suis devenu le suzerain des Terres de l’Orage grâce à Daenerys Targaryen. Elle est morte, en dépit de tous les espoirs que les autres plaçaient en elle. Les rois et les reines ne vivent pas longtemps, cela devrait te réjouir, toi qui souhaitais tant la mort de plusieurs d’entre eux. Parfois, je me réjouis que ceux qui voulaient notre mort, à toi comme à moi ne soient plus de ce monde. Le pouvoir corrompt les gens, tu ne penses pas ? Il nous donne cette impression de toute puissance, de vouloir prendre tout ce que l’on nous défend et d’imposer notre avis aux autres. Je t’aurais prise pour épouse qu’importe l’opinion des gens, même si tu avais abandonné ton nom, même si tu n’avais été personne dès le départ, même si tu étais resté Arry. Rayez aussi, c’est… Bref, rayez.

Connais-tu la famille Caron ? J’ai fait leur rencontre peu après le Grand Concile qui a nommé ton frère Roi légitime des Sept Royaumes. Jonas Caron, leur fils ainé, est devenu le Seigneur de son bief et a récupéré tous ses titres. C’est quelqu’un de bien, j’ai fait de lui mon représentant. J’ai confiance en lui, comme j’ai toujours eu confiance en toi.

Je comprends pourquoi tu es partie, du moins je pense le comprendre à présent. Je n’ai jamais demandé à être Seigneur, à hériter du nom d’un père et d’une famille que je n’ai pas connue. Une grande partie d’entre eux sont morts à cause du pouvoir, et les autres ont voulu me sacrifier pour lui. Je voulais… Je souhaitais seulement arrêter de servir d’autres que moi, être libre ; comme toi. Je doute que le titre de Seigneur m’apporte cette liberté, à peine l’illusion de véritablement tenir cette dernière entre mes mains.

Depuis deux ans, j’essaye d’échapper à la perspective d’une alliance par le mariage. Je ne pourrais pas m’obstiner longtemps, je croyais ne plus servir quiconque et pourtant me voilà à courber l’échine devant les traditions et les ragots d’une société toute entière. Quelle connerie. Retirez l’insulte.

J’aimerais revenir à cette courte époque où nous étions tous deux prêts à nous battre contre l’armée des Autres. J’aurais voulu mourir cette nuit-là, mourir avec la certitude que je ne servirais plus personne d’autre que moi et mes intérêts. Rien que moi et mes sentiments. Cela aurait été mieux que d’attendre ton retour comme un imbécile, ou comme une de ces stupides dames qui attend le prince que l’on a promis. J’aurais aimé que tu m’épouses, mais ça n’a jamais été ton intention ; peut-être qu’au fond, tu n’as fait qu’imiter les autres et te servir de moi pour tes propres intérêts. J’aurais dû te dire non ce soir-là. Rayez tout ce passage, elle me donne l’air d’être un faible.

Quoiqu’il en soit, j’espère que tu visiteras Tourte-Chaude un jour. Tu lui manques.

Gendry, blablabla et toutes les conneries de titres qui s’en suivent. »

— Lettre de Gendry Baratheon pour Arya Stark ; jamais envoyée.