[PORT REAL] Au pays des merveilles | Nymeros [Terminé]
Page 1 sur 2 • Partagez
Page 1 sur 2 • 1, 2
Au pays des merveilles
Nymeros Antaryon
En bonne Farman, à peine arrivée à la capitale Rowena décida d’aller sur le port. L’insulaire aimait regarder les bateaux et ici, elle se doutait que cela devait-être encore plus impressionnant que sur Belle Île. Le cœur battant, elle parcourait les rues grouillantes et imaginait déjà des navires venant du monde entier apportant des produits venus de lointains pays aux mœurs étranges et repartant avec des cargaisons de denrées typiquement westerosiennes. On disait que les lysien vivaient presque nus et que les spadassins de Braavos étaient plus redoutables que les meilleurs chevaliers du continent ouest. Quand elle arriva, accompagnée de son garde, elle ne fut pas déçue. On était loin du porte de Belcastel, le quai était immense et galères et voiliers rivalisaient de grandeur. Des centaines de bateaux amarrés, au moins et des dizaines encore dans la Baie de La Néra, toutes voiles dehors, pour voguer aux quatre vents, qui vers l’est, qui vers le sud, le grognement profond des cors annonçant l’arrivée d’une caraque.
Pouvait-on imaginer plus beau spectacles que les majestueux bâtiments de commerce aux pavillons de toutes les couleurs et de toutes les origines ? Y avait-il meilleur endroit pour se changer les idées après un voyage des plus déplaisant en compagnie de Megara qui trouvait toujours quelque chose à redire à peine ouvrait-elle la bouche ou bouffait-elle le petit doigt et d’Edarra qui jetait sur la jouvencelle des regards si perçants qu’elle en avait le souffle coupé. Elle déambulait, tout sourire, sur le quai, entre les dockers et les marins, les marchands et les capitaines, slalomant entre les caisses en jetant un œil aux chargements pour avoir, peut-être la chance d'apercevoir quelques raretés qu’elle n’avait jamais connu avant. Alors, un navire attira son attention, les hommes qui déchargeaient la cale parlaient une langue des plus étranges qu’elle ne comprenait pas et elle vit des caisses remplies de denrées exotiques dont elle ignorait le nom. Elle resta là à observer la parade des marins, bouche bée devant tant de dépaysement, émue même, de voir ce spectacle, de sentir l’odeur des épices mêlées à l'air marin et aux effluves un peu trop musquées de Port-Réal.
Les bateaux arrivaient le ventre alourdi de leurs trésors et venant du bout du monde, ils apportaient avec eux des idées nouvelles et des morceaux de ciel bleu venant d’autres cieux. Les pensées de l'ingénue vagabondaient dans le mirage d'éternels étés à parcourir des pays inconnus, le visage battu par les embruns. Le parfum poivré des navires qui venaient des îles d’été l’avait tant marqué que depuis ce jour, elle voulait découvrir le vaste monde, consciente pourtant que cela lui était interdit. Alors ici, libre de les regarder, elle plongeait dans ses rêves d’enfant et voguait vers des îles lointaines où personne ne se souciait de son nom et où personne ne lui dirait comment se tenir.
Rowena resta là le nez en l’air et les cheveux au vent, se cassant la nuque pour entrapercevoir le pont. Elle était vêtue d’un corset et d’une longue chemise de lin blanc qu’elle portrait dessous était dotée d’une résille argentée sur la poitrine et d’un col montant brodé de motifs floraux rouge et argent. Par dessus, elle portait une ample robe de velours rouge floqué d'entrelacs bordeaux lacée devant jusqu’au nombril d’un ruban argenté avec un profond décolleté arrondi et des jours sur les manches. Le corsage ajusté ainsi que les manches étaient ornés de fins galons brodé de blancs et de bordeaux avec des perles sur un bord, ce galon était également présent un peu au-dessus de l’ourlet. Elle plissant les yeux pour distinguer le nom malgré le soleil qui l'éblouissait et dut s’approcher jusque sous la proue pour distinguer toutes les lettres.
__ L'Astucieux.
Ce nom amusant fit rire la perle des mer.
__ Emmène-moi au pays des merveilles L'Astucieux.
Murmura-t-elle dans une bourrasque qui souleva les vagues dorées de sa chevelure et fit onduler le velours de sa robe.
Pouvait-on imaginer plus beau spectacles que les majestueux bâtiments de commerce aux pavillons de toutes les couleurs et de toutes les origines ? Y avait-il meilleur endroit pour se changer les idées après un voyage des plus déplaisant en compagnie de Megara qui trouvait toujours quelque chose à redire à peine ouvrait-elle la bouche ou bouffait-elle le petit doigt et d’Edarra qui jetait sur la jouvencelle des regards si perçants qu’elle en avait le souffle coupé. Elle déambulait, tout sourire, sur le quai, entre les dockers et les marins, les marchands et les capitaines, slalomant entre les caisses en jetant un œil aux chargements pour avoir, peut-être la chance d'apercevoir quelques raretés qu’elle n’avait jamais connu avant. Alors, un navire attira son attention, les hommes qui déchargeaient la cale parlaient une langue des plus étranges qu’elle ne comprenait pas et elle vit des caisses remplies de denrées exotiques dont elle ignorait le nom. Elle resta là à observer la parade des marins, bouche bée devant tant de dépaysement, émue même, de voir ce spectacle, de sentir l’odeur des épices mêlées à l'air marin et aux effluves un peu trop musquées de Port-Réal.
Les bateaux arrivaient le ventre alourdi de leurs trésors et venant du bout du monde, ils apportaient avec eux des idées nouvelles et des morceaux de ciel bleu venant d’autres cieux. Les pensées de l'ingénue vagabondaient dans le mirage d'éternels étés à parcourir des pays inconnus, le visage battu par les embruns. Le parfum poivré des navires qui venaient des îles d’été l’avait tant marqué que depuis ce jour, elle voulait découvrir le vaste monde, consciente pourtant que cela lui était interdit. Alors ici, libre de les regarder, elle plongeait dans ses rêves d’enfant et voguait vers des îles lointaines où personne ne se souciait de son nom et où personne ne lui dirait comment se tenir.
Rowena resta là le nez en l’air et les cheveux au vent, se cassant la nuque pour entrapercevoir le pont. Elle était vêtue d’un corset et d’une longue chemise de lin blanc qu’elle portrait dessous était dotée d’une résille argentée sur la poitrine et d’un col montant brodé de motifs floraux rouge et argent. Par dessus, elle portait une ample robe de velours rouge floqué d'entrelacs bordeaux lacée devant jusqu’au nombril d’un ruban argenté avec un profond décolleté arrondi et des jours sur les manches. Le corsage ajusté ainsi que les manches étaient ornés de fins galons brodé de blancs et de bordeaux avec des perles sur un bord, ce galon était également présent un peu au-dessus de l’ourlet. Elle plissant les yeux pour distinguer le nom malgré le soleil qui l'éblouissait et dut s’approcher jusque sous la proue pour distinguer toutes les lettres.
__ L'Astucieux.
Ce nom amusant fit rire la perle des mer.
__ Emmène-moi au pays des merveilles L'Astucieux.
Murmura-t-elle dans une bourrasque qui souleva les vagues dorées de sa chevelure et fit onduler le velours de sa robe.
Faceclaim : Jodie Comer
Crédits : Tumblr, Tenor, Echo des plaines
Autres visages : Aelinor, Brunhild, Fallon
Pseudo : Jul'
Messages : 163
Honneurs : 336
Gif :
Titres : Lady
Âge : 19 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Port-Real
Rowena Farman
♙Juste un pion dans leur jeu♟
au pays des merveilles
nymeros & rowena
an 305, lune 6, semaine 3, jour 6
Le navire à peine amarré, le Braavien grimpa sur le pont d’un geste souple. À peine ses pieds eurent-ils foulé le tillac qu’il retrouva sa démarche chaloupée, héritée des longs temps passés en mer. L’Astucieux venait d’amarrer, et si Nymeros avait daigné prêter son navire à son second pour cette fois-là, il comptait bien s’assurer de son état. Passant la main sur le garde-fou, il inspecta d’un œil avisé chaque recoin de son bâtiment. Gessio sur les talons, le Pentoshi tentait désespérément d’expliquer à Nymeros qu’il avait pris grand soin du navire. Mais si le diplomate était un homme juste, il ne fallait certainement pas s’en prendre à sa nef. Les poings sur les hanches, le regard attentif, il avançait lentement sur le pont, slalomant parmi les marins qui s’affairaient déjà à vider les cales. Sous ses yeux diligents en défilait la cargaison, de lourds tonneaux dégueulant d’épices ghiscaries et de persiâcre. Humant son parfum, il plissa légèrement le nez. La piquette de kaki n’était pas à son goût, il fallait dire que c’était quelque chose de particulier, mais il restait persuadé qu’en amener à Port-Réal pourrait lui apporter une nouvelle clientèle.
— Ton navire va très bien, Nymeros, j’en ai pris grand soin, tenta de le convaincre Gessio.
Le Braavien s’arrêta, levant un index. Puis pointa le bois du tillac.
— Et ça ?
— Ça ? Le questionna son second.
— Ça !
Les sourcils froncés, Gessio s’avança pour regarder de plus près, et Nymeros en profita pour lui donner une bousculade de l’épaule, le déstabilisant. De leurs jeux d’enfant, ils rirent en chœur tandis qu’ils quittaient finalement le navire, l’inspection du capitaine-marchand terminée. Le Pentoshi commença à donner à son capitaine le détail de la cargaison, l’Astucieux portant nombre de denrées essossi qui raviraient la capitale. Il fallait dire que tout à Westeros était bien fade en comparaison avec l’Orient, où Nymeros tendait à trouver les saveurs plus travaillées, globalement plus corsées. Mais il existait aussi bien des délices dans les Six Couronnes – c’est à cela qu’il songea en admirant la jeune femme qui se gavait d’un œil rêveur en fixant son navire.
D’un pas souple, malgré les protestations de Gessio qui ne souhaitait que faire son travail, Nymeros se glissa au côté de la jeune femme. Lui adressant un sourire plein de charme, il darda son regard azuré sur elle. De son accent chantant mais d'une Langue Commune presque parfaite, il s'adressa à elle :
— Vous avez besoin d’un capitaine, ma dame ? Mon navire semble vous plaire.
Il posa un œil fier sur la coque de son navire, remonta jusqu’à la figure de proue. Finement sculpté dans le bois, le renard qu’il avait pour emblème personnel paraissait fixer le port d’un regard franchement amusé. Et – peut-être posait-il sur son vaisseau un regard trop plein d’orgueil – au milieu de tous les tristes navires de la Couronne, l’Astucieux semblait briller.
— Ton navire va très bien, Nymeros, j’en ai pris grand soin, tenta de le convaincre Gessio.
Le Braavien s’arrêta, levant un index. Puis pointa le bois du tillac.
— Et ça ?
— Ça ? Le questionna son second.
— Ça !
Les sourcils froncés, Gessio s’avança pour regarder de plus près, et Nymeros en profita pour lui donner une bousculade de l’épaule, le déstabilisant. De leurs jeux d’enfant, ils rirent en chœur tandis qu’ils quittaient finalement le navire, l’inspection du capitaine-marchand terminée. Le Pentoshi commença à donner à son capitaine le détail de la cargaison, l’Astucieux portant nombre de denrées essossi qui raviraient la capitale. Il fallait dire que tout à Westeros était bien fade en comparaison avec l’Orient, où Nymeros tendait à trouver les saveurs plus travaillées, globalement plus corsées. Mais il existait aussi bien des délices dans les Six Couronnes – c’est à cela qu’il songea en admirant la jeune femme qui se gavait d’un œil rêveur en fixant son navire.
D’un pas souple, malgré les protestations de Gessio qui ne souhaitait que faire son travail, Nymeros se glissa au côté de la jeune femme. Lui adressant un sourire plein de charme, il darda son regard azuré sur elle. De son accent chantant mais d'une Langue Commune presque parfaite, il s'adressa à elle :
— Vous avez besoin d’un capitaine, ma dame ? Mon navire semble vous plaire.
Il posa un œil fier sur la coque de son navire, remonta jusqu’à la figure de proue. Finement sculpté dans le bois, le renard qu’il avait pour emblème personnel paraissait fixer le port d’un regard franchement amusé. Et – peut-être posait-il sur son vaisseau un regard trop plein d’orgueil – au milieu de tous les tristes navires de la Couronne, l’Astucieux semblait briller.
(c) DΛNDELION
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1799
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Au pays des merveilles
Nymeros Antaryon
Le garde à la livrée Farman avança d’un pas vers la jouvencelle lorsqu’il vit Nymeros s’approcher de sa protégée. Il ne l'arrêta cependant pas, voyant qu’il n’était pas armé et se contenta ainsi de faire savoir à l’homme qu’il était là et observait le moindre geste du Braavien. Cependant, pour une fois que la cadette ne passait pas inaperçue et qu’elle semblait pleinement heureuse, enfin libérée du joug d’Edarra et de la présence écrasante de sa sœur, il ne voulait pas lui gâcher le plaisir. Un vent de liberté soufflait dans ses cheveux et elle se prit à rêver de prendre la mer pour aller visiter ses lointaines contrées que ce bateau avait certainement vues. Larguer les amarres et oublier ses devoirs, un doux songe qui hantait ses nuits. Mais comment affronter le jugement acerbe par lequel Megalis ne manquerait pas de condamner cette ridicule soif d’aventure avant de lui rappeler avec froideur qu’elle avait peur de tout. Comment ne pas craindre alors, les tempêtes et les naufrages.
Trop absorbée par sa contemplation, Rowena ne remarqua le Braavien que lorsqu’il se mit à parler. Elle sursauta en émettant un petit cri étouffé avant de poser ses yeux noisette sur le jeune capitaine souriant. Un homme aussi charmant doté d'un tel sourire ne pouvait pas représenter le moindre risque, aussi, ses lèvres s‘étirèrent, exprimant à nouveau la joie simple qui était la sienne à cet instant. Elle répondit avec enthousiasme en relevant le nez vers la figure de proue qui lui rappelait vaguement le blason des Florent. Pourtant, l’accent chantant du jeune diplomate et le pavillon ne laissait pas place au doute, ce bateau ne venait pas du Bief, si tant est que les Florent aient eu des bateaux, ce qui était peu probable.
__ Oh oui, il est magnifique !
Replongeant son regard dans les yeux de saphir de Nymeros, elle sourit de plus belle.
__ Je ne vais nulle part hélas, et si, enivrée par l’appel du large, je partais vers l’est, je ne saurais prendre un autre bateau que le mien.
Elle marqua une courte pose avant de se fendre d’une gracieuse révérence en prenant un ton presque solennel pour se présenter.
__ Lady Rowena Farman, maîtresse de la Rose des Vents.
Elle se redressa et ajouta
__ Capitaine ?
Sourire toujours aux lèvres, elle ferma les yeux pour mieux apprécier les parfums se dégageant d’un tonneau d'épices que des marins transportaient devant eux en essayant de deviner de quoi il s’agissait. Mais hélas, cette saveur à la fois suave et piquante resta un mystère, elle était persuadée pourtant de l’avoir déjà sentie, mais impossible d’en retrouver le nom. Elle aurait certainement pu demander au capitaine, mais elle allait encore passer pour une inculte, et puis elle avait d’abord un autre mystère à percer.
__ En revanche, vous pourriez satisfaire ma curiosité en me racontant l’histoire que cache votre figure de proue et le nom de votre bateau. Dites moi si je chauffe en pensant à l’astuce comme à la ruse du renard.
Souvent, les figures de proues et les noms des navires en disaient beaucoup sur leur propriétaire.
Trop absorbée par sa contemplation, Rowena ne remarqua le Braavien que lorsqu’il se mit à parler. Elle sursauta en émettant un petit cri étouffé avant de poser ses yeux noisette sur le jeune capitaine souriant. Un homme aussi charmant doté d'un tel sourire ne pouvait pas représenter le moindre risque, aussi, ses lèvres s‘étirèrent, exprimant à nouveau la joie simple qui était la sienne à cet instant. Elle répondit avec enthousiasme en relevant le nez vers la figure de proue qui lui rappelait vaguement le blason des Florent. Pourtant, l’accent chantant du jeune diplomate et le pavillon ne laissait pas place au doute, ce bateau ne venait pas du Bief, si tant est que les Florent aient eu des bateaux, ce qui était peu probable.
__ Oh oui, il est magnifique !
Replongeant son regard dans les yeux de saphir de Nymeros, elle sourit de plus belle.
__ Je ne vais nulle part hélas, et si, enivrée par l’appel du large, je partais vers l’est, je ne saurais prendre un autre bateau que le mien.
Elle marqua une courte pose avant de se fendre d’une gracieuse révérence en prenant un ton presque solennel pour se présenter.
__ Lady Rowena Farman, maîtresse de la Rose des Vents.
Elle se redressa et ajouta
__ Capitaine ?
Sourire toujours aux lèvres, elle ferma les yeux pour mieux apprécier les parfums se dégageant d’un tonneau d'épices que des marins transportaient devant eux en essayant de deviner de quoi il s’agissait. Mais hélas, cette saveur à la fois suave et piquante resta un mystère, elle était persuadée pourtant de l’avoir déjà sentie, mais impossible d’en retrouver le nom. Elle aurait certainement pu demander au capitaine, mais elle allait encore passer pour une inculte, et puis elle avait d’abord un autre mystère à percer.
__ En revanche, vous pourriez satisfaire ma curiosité en me racontant l’histoire que cache votre figure de proue et le nom de votre bateau. Dites moi si je chauffe en pensant à l’astuce comme à la ruse du renard.
Souvent, les figures de proues et les noms des navires en disaient beaucoup sur leur propriétaire.
Faceclaim : Jodie Comer
Crédits : Tumblr, Tenor, Echo des plaines
Autres visages : Aelinor, Brunhild, Fallon
Pseudo : Jul'
Messages : 163
Honneurs : 336
Gif :
Titres : Lady
Âge : 19 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Port-Real
Rowena Farman
♙Juste un pion dans leur jeu♟
au pays des merveilles
nymeros & rowena
an 305, lune 6, semaine 3, jour 6
Du coin de l’œil, Nymeros aperçut le garde que la jeune dame avait à sa botte. Pour montrer patte blanche, il leva les bras pour lui montrer qu’il n’était pas armé. Il fallait dire que lui et les armes, ça faisait deux. Oh, il avait bien eu une éducation militaire, comme tout homme de sa condition, mais la réalité s’était vite imposée à ses yeux et à ceux de ses parents : le jeune Nymeros était, et resterait, un bien piètre combattant. Il savait manier un arc, mais n’était pas si bon que ça non plus… Non, lui avait appris à manier une arme qui pouvait s’avérer plus dangereuse que la lame la mieux affûtée du royaume : sa langue. Les talents dont il était dépourvu dans les arts martiaux se compensaient largement par le tranchant des mots dont il usait si bien.
— La Rose des Vents, répéta-t-il dans un sourire appréciateur. Un fort joli nom. Est-il ici, dans la Baie de la Néra ?
Le Braavien posa son regard sur les navires qui mouillaient là, cherchant parmi les voiles qu’il pouvait reconnaître celui de la demoiselle. Puis il inclina le buste devant elle pour la saluer de façon plus officielle.
— Nymeros Antaryon, de Braavos.
Il plaça ses bras dans son dos, crochetés l’un à l’autre, pour reposer un regard fier sur son navire. Il était ravi et soulagé que celui-ci lui soit revenu, et en bon état. Gessio en avait pris soin, obéissant à ses ordres. Nymeros était homme patient et sympathique, mais l’Astucieux était l’un de ses points faibles, il aimait probablement ce navire plus que sa propre vie.
La demoiselle Farman reprit, devinant aisément que le nom de son navire faisait référence à la ruse du renard. Il inclina la tête pour acquiescer.
— Effectivement, c’est cela. J’ai été élevé pour la diplomatie et le commerce, comme le sont les enfants des capitaines-marchands de Braavos.
Ses yeux azurés balayèrent un instant le port avant qu’il ne les repose sur la jeune femme. Avec son regard pétillant et son air rêveur, il eut une idée. D’un bras, il pointa l’accès au pont.
— Vous souhaiteriez monter sur l’Astucieux ? Je ne peux vous faire faire un tour, mais si votre garde l’accepte, vous pourriez avoir l’honneur d’en fouler le pont.
Il ponctua sa phrase d’un sourire chaleureux.
— La Rose des Vents, répéta-t-il dans un sourire appréciateur. Un fort joli nom. Est-il ici, dans la Baie de la Néra ?
Le Braavien posa son regard sur les navires qui mouillaient là, cherchant parmi les voiles qu’il pouvait reconnaître celui de la demoiselle. Puis il inclina le buste devant elle pour la saluer de façon plus officielle.
— Nymeros Antaryon, de Braavos.
Il plaça ses bras dans son dos, crochetés l’un à l’autre, pour reposer un regard fier sur son navire. Il était ravi et soulagé que celui-ci lui soit revenu, et en bon état. Gessio en avait pris soin, obéissant à ses ordres. Nymeros était homme patient et sympathique, mais l’Astucieux était l’un de ses points faibles, il aimait probablement ce navire plus que sa propre vie.
La demoiselle Farman reprit, devinant aisément que le nom de son navire faisait référence à la ruse du renard. Il inclina la tête pour acquiescer.
— Effectivement, c’est cela. J’ai été élevé pour la diplomatie et le commerce, comme le sont les enfants des capitaines-marchands de Braavos.
Ses yeux azurés balayèrent un instant le port avant qu’il ne les repose sur la jeune femme. Avec son regard pétillant et son air rêveur, il eut une idée. D’un bras, il pointa l’accès au pont.
— Vous souhaiteriez monter sur l’Astucieux ? Je ne peux vous faire faire un tour, mais si votre garde l’accepte, vous pourriez avoir l’honneur d’en fouler le pont.
Il ponctua sa phrase d’un sourire chaleureux.
(c) DΛNDELION
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1799
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Au pays des merveilles
Nymeros Antaryon
Rowena posa un regard triste sur le jeune homme qui semblait chercher un autre bâtiment des yeux. Étaient-ce les deux mats aux voiles bleues aux bords jaune et rouge et aux trois bateaux qu’il pensait trouver ? Était-ce la figure de proue à la licorne multicolore qu’il voulait apercevoir. A cet instant, la Farman aurait aimé qu’il puisse trouver la Rose des Vents, mais le voyage aurait été bien plus long et périlleux par la mer.
__ Non, il est resté à Belle-Île avec les quelques navires que les Fer-Nés ne sont pas parvenus à prendre ou à couler. J’espère qu’il y sera toujours quand je rentrerais.
La blonde jouvencelle joignit ses mains devant elle et baissa les yeux, chagrinée de penser à nouveau à l’horreur de cette attaque qu’elle avait pu voir du haut de sa tour à Belcastel. Un frisson remonta le long de son échine tandis qu’elle repensait à cette nuit, le feu, les hurlements et la terreur qui l’empoignait. Ils n’avaient pas tenté de forcer les portes du château fort heureusement, les gardes veillaient prêts à défendre la famille, mais elle avait tant prié pour que les portes restent closes. Le Braavien se présenta fort respectueusement et avec toute la courtoisie attendue d’un jeune homme de bonne condition. Cela la sorti de son cauchemar éveillée et elle tenta de reprendre contenance, heureusement, le ton jovial et le sourire étaient autant de raison de retrouver le sourire. Les merveilles de la plus septentrionale des cités libres également. Enfin le regard azur du capitaine était comme un phare dans la nuit pour une embarcation perdue au milieu de ses sombres souvenirs et prête à s’échouer sur les récifs obscurs de la peur. Timide sourire, mais regard intense de la perle de mer qui revenait à la lumière.
__ Braavos ? La cité des spadassins aux milles canaux ?
Un sourire rêveur sur le visage, Rowena s'imagina un instant devant le Titan de Braavos dont elle avait vu des esquisses avant de revenir au nom qu’il venait de lui donner. Antaryon, ce nom lui disait quelque chose.
__ Excusez moi, je ne suis pas très au fait des familles d’Essos, mais l’actuel Seigneur de la Mer n’est-il pas un Antaryon ?
Au fond, le simple fait qu’il ait été élevé pour la diplomatie et le commerce confirmait déjà qu'il ne venait pas de n’importe quelle famille. D’ailleurs, à sa mise, elle s’en serait douté, mais à Essos, parfois, les simples marchands devenaient assez riches pour s’extraire de leur basse naissance aussi ne fallait-il pas toujours se fier aux apparences.
__ Alors vous devez manier le verbe aussi bien que ma sœur. Mieux que moi sans aucun doute et pour la ruse, je n’ai pas plus de talent.
Elle sourit jusqu’à ce que Nymeros lui propose de monter sur le navire. Là, ce ne fut plus un sourire, mais une explosion de joie qui se lut sans peine sur son visage.
__ Oh avec joie.
La sincérité de cette joie était sans appel et son enthousiasme sans limite. Le garde suivrait, que cela lui plaise ou non, et elle, cela lui plaisait grandement de fouler le pont de l’astucieux en présence de son capitaine. Elle ne sauta pas de joie, mais c’était tout comme.
__ Non, il est resté à Belle-Île avec les quelques navires que les Fer-Nés ne sont pas parvenus à prendre ou à couler. J’espère qu’il y sera toujours quand je rentrerais.
La blonde jouvencelle joignit ses mains devant elle et baissa les yeux, chagrinée de penser à nouveau à l’horreur de cette attaque qu’elle avait pu voir du haut de sa tour à Belcastel. Un frisson remonta le long de son échine tandis qu’elle repensait à cette nuit, le feu, les hurlements et la terreur qui l’empoignait. Ils n’avaient pas tenté de forcer les portes du château fort heureusement, les gardes veillaient prêts à défendre la famille, mais elle avait tant prié pour que les portes restent closes. Le Braavien se présenta fort respectueusement et avec toute la courtoisie attendue d’un jeune homme de bonne condition. Cela la sorti de son cauchemar éveillée et elle tenta de reprendre contenance, heureusement, le ton jovial et le sourire étaient autant de raison de retrouver le sourire. Les merveilles de la plus septentrionale des cités libres également. Enfin le regard azur du capitaine était comme un phare dans la nuit pour une embarcation perdue au milieu de ses sombres souvenirs et prête à s’échouer sur les récifs obscurs de la peur. Timide sourire, mais regard intense de la perle de mer qui revenait à la lumière.
__ Braavos ? La cité des spadassins aux milles canaux ?
Un sourire rêveur sur le visage, Rowena s'imagina un instant devant le Titan de Braavos dont elle avait vu des esquisses avant de revenir au nom qu’il venait de lui donner. Antaryon, ce nom lui disait quelque chose.
__ Excusez moi, je ne suis pas très au fait des familles d’Essos, mais l’actuel Seigneur de la Mer n’est-il pas un Antaryon ?
Au fond, le simple fait qu’il ait été élevé pour la diplomatie et le commerce confirmait déjà qu'il ne venait pas de n’importe quelle famille. D’ailleurs, à sa mise, elle s’en serait douté, mais à Essos, parfois, les simples marchands devenaient assez riches pour s’extraire de leur basse naissance aussi ne fallait-il pas toujours se fier aux apparences.
__ Alors vous devez manier le verbe aussi bien que ma sœur. Mieux que moi sans aucun doute et pour la ruse, je n’ai pas plus de talent.
Elle sourit jusqu’à ce que Nymeros lui propose de monter sur le navire. Là, ce ne fut plus un sourire, mais une explosion de joie qui se lut sans peine sur son visage.
__ Oh avec joie.
La sincérité de cette joie était sans appel et son enthousiasme sans limite. Le garde suivrait, que cela lui plaise ou non, et elle, cela lui plaisait grandement de fouler le pont de l’astucieux en présence de son capitaine. Elle ne sauta pas de joie, mais c’était tout comme.
Faceclaim : Jodie Comer
Crédits : Tumblr, Tenor, Echo des plaines
Autres visages : Aelinor, Brunhild, Fallon
Pseudo : Jul'
Messages : 163
Honneurs : 336
Gif :
Titres : Lady
Âge : 19 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Port-Real
Rowena Farman
♙Juste un pion dans leur jeu♟
au pays des merveilles
nymeros & rowena
an 305, lune 6, semaine 3, jour 6
Nymeros sourit tristement aux mots de la jeune femme tandis qu’il resituait Belle-Île dans son esprit. Sa proximité avec les Îles de Fer était effectivement peu enviable, sans cela, la position de l’île de l’Ouest aurait été intéressante pour le commerce sur toute la côte occidentale de Westeros. Il avait dû y passer lors de l’un de ses maints voyages, mais ceux-ci avaient été si nombreux qu’il ne pouvait se souvenir de tout ce qu’il avait vu et exploré. La vie de capitaine-marchand était douce et riche, pour rien au monde le Braavien ne l’aurait troquée contre une autre. De sa voix la plus compatissante, il répondit à la jeune femme, posant imprudemment une main sur son épaule – oubliant un instant les mœurs ouestriennes.
— Je suis certain que votre navire sera toujours là à votre retour.
Il retira sa main pour croiser à nouveau les bras dans son dos, reprenant son air contemplatif tout en fixant de nouveau le port.
— Vous subissez de nombreuses attaques fer-nées, je présume ? Un véritable fléau que ces barbares.
Nymeros abhorrait la violence, la mesquinerie, la trahison, autant qu’il haïssait les jeux de cour et tous les sous-entendus qui les accompagnaient. Il ne pouvait que compatir face à la situation de lady Farman. Heureusement, le sourire revint à la jeune femme, et le diplomate passa sur son visage un regard appréciateur, la trouvant fort à son goût.
— Cette cité-là, oui, répondit-il dans un rire franc. Mon oncle est Ferrego Antaryon, l’actuel Seigneur de la Mer. Mais plus pour longtemps, je le crains.
Le sourire qui planait toujours sur ses lèvres se creusa légèrement dans un expression mélancolique. Oh, son pauvre oncle qui se mourait lentement. Si Nymeros soutenait sa famille et en était fier, il se fichait bien de la perte de puissance que cela entraînerait pour eux à Braavos – il s’inquiétait surtout de la perte d’un être cher, craignant que sa nouvelle position à la cour Port-Réalaise ne lui permette pas de le revoir une dernière fois. Il songea qu’il lui écrirait, très vite, pour s’enquérir de son état.
Il reprit un sourire franc aux mots de la jeune femme, qui se rabaissait au profit de sa sœur et de lui. Fronçant légèrement les sourcils, il agita lentement la tête.
— Manier le verbe est mon métier. Je suis certain que vous avez bien d’autres talents, ma dame.
Lorsqu’il proposa à Rowena de monter sur le navire, la joie éclata à son visage et elle accepta avec entrain. Nymeros lui tendit une main galante en esquissant un pas en direction de la passerelle. Il jeta par ailleurs un regard vers les marins qui n’avaient pas encore fini de décharger la cale. Se succédaient encore les tonneaux débordants, portés par les mains caleuses de ses hommes. Puis il retourna ses yeux azurés vers lady Farman, son sincère sourire aux lèvres et sa main toujours tendue.
— Ma dame, dit-il pour l’inviter à le suivre.
— Je suis certain que votre navire sera toujours là à votre retour.
Il retira sa main pour croiser à nouveau les bras dans son dos, reprenant son air contemplatif tout en fixant de nouveau le port.
— Vous subissez de nombreuses attaques fer-nées, je présume ? Un véritable fléau que ces barbares.
Nymeros abhorrait la violence, la mesquinerie, la trahison, autant qu’il haïssait les jeux de cour et tous les sous-entendus qui les accompagnaient. Il ne pouvait que compatir face à la situation de lady Farman. Heureusement, le sourire revint à la jeune femme, et le diplomate passa sur son visage un regard appréciateur, la trouvant fort à son goût.
— Cette cité-là, oui, répondit-il dans un rire franc. Mon oncle est Ferrego Antaryon, l’actuel Seigneur de la Mer. Mais plus pour longtemps, je le crains.
Le sourire qui planait toujours sur ses lèvres se creusa légèrement dans un expression mélancolique. Oh, son pauvre oncle qui se mourait lentement. Si Nymeros soutenait sa famille et en était fier, il se fichait bien de la perte de puissance que cela entraînerait pour eux à Braavos – il s’inquiétait surtout de la perte d’un être cher, craignant que sa nouvelle position à la cour Port-Réalaise ne lui permette pas de le revoir une dernière fois. Il songea qu’il lui écrirait, très vite, pour s’enquérir de son état.
Il reprit un sourire franc aux mots de la jeune femme, qui se rabaissait au profit de sa sœur et de lui. Fronçant légèrement les sourcils, il agita lentement la tête.
— Manier le verbe est mon métier. Je suis certain que vous avez bien d’autres talents, ma dame.
Lorsqu’il proposa à Rowena de monter sur le navire, la joie éclata à son visage et elle accepta avec entrain. Nymeros lui tendit une main galante en esquissant un pas en direction de la passerelle. Il jeta par ailleurs un regard vers les marins qui n’avaient pas encore fini de décharger la cale. Se succédaient encore les tonneaux débordants, portés par les mains caleuses de ses hommes. Puis il retourna ses yeux azurés vers lady Farman, son sincère sourire aux lèvres et sa main toujours tendue.
— Ma dame, dit-il pour l’inviter à le suivre.
(c) DΛNDELION
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1799
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Au pays des merveilles
Nymeros Antaryon
Le soldat en ivre Farman regarda l'Antaryon de travers lorsqu'il posa sa main sur sa protégée, mais ne dit rien vue la réaction de la blonde. Rowena, elle, ne vit, dans le geste de Nymeros, qu’une gentille attention pour la réconforter. C’était adorable de sa part de compatir ainsi et cela fonctionna, remettant un peu de baume au cœur de la blonde. Car même s’il n’en savait rien, même s’il menait pour lui faire plaisir, pour qu’elle oublie quelques instants la terreur que lui inspirait les Fer-Nés et la destruction qu’ils pouvaient semer, cela lui rappelait qu’elle ne pouvait rien faire et qu’elle devait rester optimiste. Elle posa sa main sur celle du Braavien et tenta un sourire avant de prendre ses deux mains dans les siennes.
__ Merci beaucoup.
La Farman laissa l’Antaryon remettre ses mains derrière son dos et pu observer à loisirs ses yeux d’un azur profond se perdre dans la contemplation du port. A n’en pas douter, il partageait la passion de la jeune femme pour ces merveilleux endroits de transit et d’agitation au gout d’iode. Elle voulait le croire en tout cas, lorsqu’elle plongeait dans l’océan de son regard. Sa question la sortit de sa rêverie et gênée de l’avoir trop fixé, elle baissa la tête et croisa les mains devant elle.
__ Oui, cela arrive régulièrement, presque à chaque rébellion. Comme vous dites, c’est un fléau. Heureusement, ils n’ont pas tenté de prendre Belcastel, je crois que je serais morte de peur avant même qu'ils ne me trouvent.
Fit-elle alors qu’un frisson d'effroi lui glaçait l’échine. La jouvencelle n’abhorrait rien, incapable de la moindre haine envers qui que ce soit. Elle ne supportait simplement pas la violence, ni les complots auxquels elle n’entendait rien, elle préférait ne pas y penser et quand elle y pensait, elle ne ressentait que de la peur et une furieuse envie de disparaître. Même les furieuse tempêtes maritimes lui paraissaient moins terrifiantes que la brutalité des hommes.
__ Oh, vous m’en voyez navrée, que lui arrive-t-il ?
Demanda-t-elle alors que Nymeros, parlant de son oncle, le Seigneur de la Mer, disait qu’il ne le serait plus pour longtemps. Elle espérait de tout son cœur que cela ne soit pas trop grave. A son tour, elle saisit la main du jeune homme et lui sourit en hochant la tête, espérant ainsi lui apporter le même réconfort qu’il lui avait donné quelques minutes plus tôt.
Elle devait encore avoir dit une bêtise, car il fronça les sourcils. Pourtant, ces mots une fois de plus étaient doux et pleins de bienveillance. Une caresse pour le cœur de la blonde et pour son âme meurtrie par l’indifférence des autres. Mais elle ne se voyait pas d’autres talents. Elle savait chanter, sa sœur le faisait mieux qu’elle, elle jouait de la vièle, mais elle avait eu beau travailler, elle était toujours bien meilleure pour écouter les autres que pour jouer. De même pour la poésie, qu’elle aimait lire mais qu’elle ne savait pas écrire, pour le peinture, qu’elle aimait regarder et qu’elle était bien incapable de produire. Peut-être que son principal talent était la contemplation et le fait d’arriver, dans un monde de félons, à trouver de la beauté partout. Mais si c’était un talent, c’était certainement le plus inutile et le plus ridicule qu’on puisse avoir.
Un hochement de tête et un large sourire toujours vissé aux lèvres, elle suivit Nymeros vers la passerelle, s’appuyant sur son bras pour la traverser sans perdre l’équilibre. Comment cela était excitant ! C’était presque comme visiter une ville inconnue. Même si les ponts, les voiles, les cales et les bastingages se ressemblaient, il y avait sur chaque bateau des petits détails qui divergeaient et faisaient le caractère du navire. De plus, ils avaient une âme, certains plus que d’autres, et celle de l’Astucieux lui avait tout de suite plut, tant est si bien qu’elle s’était arrêtée devant pour l’admirer au milieu de dizaines d’autres.
__ Merci beaucoup.
La Farman laissa l’Antaryon remettre ses mains derrière son dos et pu observer à loisirs ses yeux d’un azur profond se perdre dans la contemplation du port. A n’en pas douter, il partageait la passion de la jeune femme pour ces merveilleux endroits de transit et d’agitation au gout d’iode. Elle voulait le croire en tout cas, lorsqu’elle plongeait dans l’océan de son regard. Sa question la sortit de sa rêverie et gênée de l’avoir trop fixé, elle baissa la tête et croisa les mains devant elle.
__ Oui, cela arrive régulièrement, presque à chaque rébellion. Comme vous dites, c’est un fléau. Heureusement, ils n’ont pas tenté de prendre Belcastel, je crois que je serais morte de peur avant même qu'ils ne me trouvent.
Fit-elle alors qu’un frisson d'effroi lui glaçait l’échine. La jouvencelle n’abhorrait rien, incapable de la moindre haine envers qui que ce soit. Elle ne supportait simplement pas la violence, ni les complots auxquels elle n’entendait rien, elle préférait ne pas y penser et quand elle y pensait, elle ne ressentait que de la peur et une furieuse envie de disparaître. Même les furieuse tempêtes maritimes lui paraissaient moins terrifiantes que la brutalité des hommes.
__ Oh, vous m’en voyez navrée, que lui arrive-t-il ?
Demanda-t-elle alors que Nymeros, parlant de son oncle, le Seigneur de la Mer, disait qu’il ne le serait plus pour longtemps. Elle espérait de tout son cœur que cela ne soit pas trop grave. A son tour, elle saisit la main du jeune homme et lui sourit en hochant la tête, espérant ainsi lui apporter le même réconfort qu’il lui avait donné quelques minutes plus tôt.
Elle devait encore avoir dit une bêtise, car il fronça les sourcils. Pourtant, ces mots une fois de plus étaient doux et pleins de bienveillance. Une caresse pour le cœur de la blonde et pour son âme meurtrie par l’indifférence des autres. Mais elle ne se voyait pas d’autres talents. Elle savait chanter, sa sœur le faisait mieux qu’elle, elle jouait de la vièle, mais elle avait eu beau travailler, elle était toujours bien meilleure pour écouter les autres que pour jouer. De même pour la poésie, qu’elle aimait lire mais qu’elle ne savait pas écrire, pour le peinture, qu’elle aimait regarder et qu’elle était bien incapable de produire. Peut-être que son principal talent était la contemplation et le fait d’arriver, dans un monde de félons, à trouver de la beauté partout. Mais si c’était un talent, c’était certainement le plus inutile et le plus ridicule qu’on puisse avoir.
Un hochement de tête et un large sourire toujours vissé aux lèvres, elle suivit Nymeros vers la passerelle, s’appuyant sur son bras pour la traverser sans perdre l’équilibre. Comment cela était excitant ! C’était presque comme visiter une ville inconnue. Même si les ponts, les voiles, les cales et les bastingages se ressemblaient, il y avait sur chaque bateau des petits détails qui divergeaient et faisaient le caractère du navire. De plus, ils avaient une âme, certains plus que d’autres, et celle de l’Astucieux lui avait tout de suite plut, tant est si bien qu’elle s’était arrêtée devant pour l’admirer au milieu de dizaines d’autres.
Faceclaim : Jodie Comer
Crédits : Tumblr, Tenor, Echo des plaines
Autres visages : Aelinor, Brunhild, Fallon
Pseudo : Jul'
Messages : 163
Honneurs : 336
Gif :
Titres : Lady
Âge : 19 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Port-Real
Rowena Farman
♙Juste un pion dans leur jeu♟
Sincèrement peiné pour la demoiselle et ce qu’enduraient les habitants de Belle-Île face aux Fer-Nés, Nymeros afficha une moue désolée. Oh, il avait rencontré des hommes des Îles de Fer dans sa vie, lui qui avait tant voyagé, mais il ne les avait jamais connus en tant qu’ennemis, par chance. Était-ce parce que le fier soleil rieur des Antaryon qui se déployait sur les voiles les rendait trop reconnaissants, dissuadant les Fer-Nés de les attaquer ? C’était une vision bien idéaliste de la chose, mais Nymeros était un optimiste. En réalité, c’était sans doute de la chance si lui n’avait jamais subi d’attaque de ces pillards.
— J’ai toujours eu la chance d’être épargné par tous les pirates et Fer-Nés du monde lors de mes nombreux voyages. Heureusement, d’ailleurs, je n’aurais pas su me défendre.
Il eut un rire sincère, volontiers moqueur envers lui-même. Il s’assumait en piètre combattant et n’en avait pas honte. On ne pouvait pas avoir tous les talents du monde, et pas susceptible pour un sou, le renard en était bien conscient. Son sourire se fit plus mince, plus triste aussi, à l’évocation de son oncle.
— Il est gravement malade, répondit-il d’une voix teintée de chagrin. Les soigneurs ignorent quel mal le ronge, mais son état se détériore et la mort semble inévitable, malheureusement.
Le Braavien haussa tristement les épaules, il ne pouvait rien faire face à la cruauté du destin. Tout ce qu’il pouvait faire était de préserver intact le souvenir de son oncle, ce qu’il s’attacherait à faire une fois celui-ci parti. Pour l’heure, c’était pour le servir et s’assurer que les relations entre Braavos et la Couronne ouestrienne demeurent bonnes qu’il était là. Il sourit avec tendresse à Rowena, qui lui saisit à son tour les mains pour compatir sincèrement avec lui. Loin des faux semblants de la cour et de ses serpents, la demoiselle était touchante et délicate, des caractéristiques fort appréciables aux yeux de Nymeros.
Il la mena sur le navire, une fois sur le tillac, il lâcha sa main pour tourner sur lui-même pour désigner l’Astucieux. C’était un navire. Un navire richement décoré, aux petits détails somptueux, et il connaissait chacun d’eux par cœur. Mais ce n’était qu’un navire, aux yeux de n’importe qui. Pour Nymeros, c’était tout son monde.
— Bienvenue chez moi, lady Farman, dit-il dans un sourire trop heureux, accompagnant ses mots d’une révérence exagérée.
— J’ai toujours eu la chance d’être épargné par tous les pirates et Fer-Nés du monde lors de mes nombreux voyages. Heureusement, d’ailleurs, je n’aurais pas su me défendre.
Il eut un rire sincère, volontiers moqueur envers lui-même. Il s’assumait en piètre combattant et n’en avait pas honte. On ne pouvait pas avoir tous les talents du monde, et pas susceptible pour un sou, le renard en était bien conscient. Son sourire se fit plus mince, plus triste aussi, à l’évocation de son oncle.
— Il est gravement malade, répondit-il d’une voix teintée de chagrin. Les soigneurs ignorent quel mal le ronge, mais son état se détériore et la mort semble inévitable, malheureusement.
Le Braavien haussa tristement les épaules, il ne pouvait rien faire face à la cruauté du destin. Tout ce qu’il pouvait faire était de préserver intact le souvenir de son oncle, ce qu’il s’attacherait à faire une fois celui-ci parti. Pour l’heure, c’était pour le servir et s’assurer que les relations entre Braavos et la Couronne ouestrienne demeurent bonnes qu’il était là. Il sourit avec tendresse à Rowena, qui lui saisit à son tour les mains pour compatir sincèrement avec lui. Loin des faux semblants de la cour et de ses serpents, la demoiselle était touchante et délicate, des caractéristiques fort appréciables aux yeux de Nymeros.
Il la mena sur le navire, une fois sur le tillac, il lâcha sa main pour tourner sur lui-même pour désigner l’Astucieux. C’était un navire. Un navire richement décoré, aux petits détails somptueux, et il connaissait chacun d’eux par cœur. Mais ce n’était qu’un navire, aux yeux de n’importe qui. Pour Nymeros, c’était tout son monde.
— Bienvenue chez moi, lady Farman, dit-il dans un sourire trop heureux, accompagnant ses mots d’une révérence exagérée.
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1799
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Au pays des merveilles
Nymeros Antaryon
Nymeros avait de la chance de n’avoir jamais été attaqué par des pirates ou des Fer-Nés, Rowena avait toujours imaginé que, bien que la mer soit une espace de liberté qu’elle rêvait depuis toujours de parcourir, elle était aussi dangereuse et pas uniquement à cause des tempêtes. Elle craignait d’ailleurs bien plus d‘être tuée ou réduite en esclavage lors d’une rencontre malheureuse avec des humains qu’elle ne pouvait avoir peur d’une tempête ou même d’un monstre marin. Mourir noyée lui semblait infiniment plus doux que d’être empalée sur un sabre, même si elle n’avait pas envie de mourir du tout, sauf très vieille avec des tas de petits enfants et même des arrières petits enfants. Alors quelque part, la réponse du Braavien la rassura et lui donna l'espoir de pouvoir naviguer en sécurité. Mais surtout, elle était ravie de faire la connaissance du jeune homme qu’elle trouvait tout à fait charmant.
__ Et cela me réjouit, car je crains que si vous n'aviez pas été épargné, nous ne nous soyons jamais rencontrés. J’espère de tout cœur qu’il en restera ainsi.
Rowena sourit et rit même devant le rire contagieux du capitaine-marchand incapable de se défendre, tout comme elle d’ailleurs. Le fait qu’il ne soit pas un guerrier l'intrigua néanmoins, les hommes à Westeros portait au nue la virilité du combat, les joutes et tout ce qui, elle l’effrayait au plus haut point. A croire que c'était la seule chose qui comptait et ce qui faisait d'eux des hommes, mais elle n’y entendait rien à cette passion qu’ils avaient pour le combat. Et elle continua à arborer un léger sourire alors que, les mains du capitaine marchand dans les siennes, elle compatissait de tout cœur à son désarroi. Elle avait perdu un père, elle savait donc tout à fait la douleur qu’on ressent lorsqu’on perd un être cher. Elle avait même perdu pied quand il était mort, mais Nymeros était sans doute bien plus solide qu’elle, et cela n’était pas difficile, elle en était bien consciente.
__ Oh… vous m‘en voyez désolée Lord Antaryon. Puisse-t-il partir en paix et trouver le repos auprès de vos Dieux.
La blonde observa le navire, avec ces détails. Elle posa le doigt sur un taquet délicatement décoré, suivant les lignes du bas relief avant d’être tirée de sa rêverie par Nymeros qui lui souhaitant la bienvenue avec une large révérence. Rowena devant cette exagération évidente éclata d’un rire enfantin et essayant tant bien que mal de reprendre son sérieux elle s’inclina à son tour.
__ Merci messire de m’y inviter si courtoisement.
Là, elle vit le pont supérieur et la barre, il était tout décoré et la barre magnifique. Elle courut pour y monter et voir cela de plus près. La rose des vents avait aussi ses détails qu’elle seul peut-être remarquerait. Elle faisait toujours attention aux détails qui semblaient insignifiants pour les autres. Pour elle, ils faisaient toute la beauté d’un objet ou d’un endroit, toute la joie de le découvrir se cachait dans ce que l'œil aguerri pouvait découvrir au fur et à mesure de son exploration.
__ Et cela me réjouit, car je crains que si vous n'aviez pas été épargné, nous ne nous soyons jamais rencontrés. J’espère de tout cœur qu’il en restera ainsi.
Rowena sourit et rit même devant le rire contagieux du capitaine-marchand incapable de se défendre, tout comme elle d’ailleurs. Le fait qu’il ne soit pas un guerrier l'intrigua néanmoins, les hommes à Westeros portait au nue la virilité du combat, les joutes et tout ce qui, elle l’effrayait au plus haut point. A croire que c'était la seule chose qui comptait et ce qui faisait d'eux des hommes, mais elle n’y entendait rien à cette passion qu’ils avaient pour le combat. Et elle continua à arborer un léger sourire alors que, les mains du capitaine marchand dans les siennes, elle compatissait de tout cœur à son désarroi. Elle avait perdu un père, elle savait donc tout à fait la douleur qu’on ressent lorsqu’on perd un être cher. Elle avait même perdu pied quand il était mort, mais Nymeros était sans doute bien plus solide qu’elle, et cela n’était pas difficile, elle en était bien consciente.
__ Oh… vous m‘en voyez désolée Lord Antaryon. Puisse-t-il partir en paix et trouver le repos auprès de vos Dieux.
La blonde observa le navire, avec ces détails. Elle posa le doigt sur un taquet délicatement décoré, suivant les lignes du bas relief avant d’être tirée de sa rêverie par Nymeros qui lui souhaitant la bienvenue avec une large révérence. Rowena devant cette exagération évidente éclata d’un rire enfantin et essayant tant bien que mal de reprendre son sérieux elle s’inclina à son tour.
__ Merci messire de m’y inviter si courtoisement.
Là, elle vit le pont supérieur et la barre, il était tout décoré et la barre magnifique. Elle courut pour y monter et voir cela de plus près. La rose des vents avait aussi ses détails qu’elle seul peut-être remarquerait. Elle faisait toujours attention aux détails qui semblaient insignifiants pour les autres. Pour elle, ils faisaient toute la beauté d’un objet ou d’un endroit, toute la joie de le découvrir se cachait dans ce que l'œil aguerri pouvait découvrir au fur et à mesure de son exploration.
Faceclaim : Jodie Comer
Crédits : Tumblr, Tenor, Echo des plaines
Autres visages : Aelinor, Brunhild, Fallon
Pseudo : Jul'
Messages : 163
Honneurs : 336
Gif :
Titres : Lady
Âge : 19 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Port-Real
Rowena Farman
♙Juste un pion dans leur jeu♟
Il sourit aimablement aux mots de Rowena, qui lui souhaitait que jamais il ne croise mauvaise âme lors de ses voyages. Fort heureusement pour ce souhait, Nymeros ne serait plus amené à voyager avant longtemps. Il avait une mission diplomatique, désormais, et devrait demeurer à la cour. Si une part de lui était amusée par cette idée – il se divertissait bien d’observer les jeux de cour – une autre était déjà nostalgique. Il craignait que le roulement des vagues, l’appel de l’horizon, la découverte de nouveaux paysages, lui manquent. Causent un vide au fond de son cœur. Mais le Braavien agissait pour sa famille, il agissait pour sa cité, alors il mènerait à bien sa mission.
— Je l’espère aussi, pour l’heure, je suis en sécurité à terre, dit-il le ton franc, son éternel sourire aux lèvres.
Ils en vinrent à l’état du Seigneur de la Mer, et le rictus de Nymeros se teinta de peine. Il remercia la jeune dame de l’Ouest d’un hochement de tête et d’un sourire, replongeant dans ses souvenirs auprès de Ferrego. Les Antaryon étaient une famille soudée, et son oncle avait toujours été présent pour lui, se souciant de Nymeros comme s’il avait été un fils pour lui.
Ils montèrent sur le navire et Rowena offrit une révérence au Braavien, toute aussi théâtrale que lui l’était. Il rit sincèrement avant de l’accompagner sur le pont supérieur. L’Astucieux était un navire d’une grande beauté, trahissant la richesse des Antaryon, et faisait la fierté de Nymeros.
— Vous plaît-il ? demanda-t-il dans un grand sourire. Et la Rose des Vents, dites-moi, à quoi ressemble-t-elle ?
Dans ses mots coulait une franche passion, il avait beau être Antaryon, il avait beau être Braavien, oh, il était avant tout un amoureux des flots. Un capitaine-marchand.
— Je l’espère aussi, pour l’heure, je suis en sécurité à terre, dit-il le ton franc, son éternel sourire aux lèvres.
Ils en vinrent à l’état du Seigneur de la Mer, et le rictus de Nymeros se teinta de peine. Il remercia la jeune dame de l’Ouest d’un hochement de tête et d’un sourire, replongeant dans ses souvenirs auprès de Ferrego. Les Antaryon étaient une famille soudée, et son oncle avait toujours été présent pour lui, se souciant de Nymeros comme s’il avait été un fils pour lui.
Ils montèrent sur le navire et Rowena offrit une révérence au Braavien, toute aussi théâtrale que lui l’était. Il rit sincèrement avant de l’accompagner sur le pont supérieur. L’Astucieux était un navire d’une grande beauté, trahissant la richesse des Antaryon, et faisait la fierté de Nymeros.
— Vous plaît-il ? demanda-t-il dans un grand sourire. Et la Rose des Vents, dites-moi, à quoi ressemble-t-elle ?
Dans ses mots coulait une franche passion, il avait beau être Antaryon, il avait beau être Braavien, oh, il était avant tout un amoureux des flots. Un capitaine-marchand.
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1799
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Au pays des merveilles
Nymeros Antaryon
Nymeros demanda si son navire lui plaisait tandis qu’elle découvrait avec envie le pont supérieur. Sans hésiter, elle répondit.
__ Beaucoup !
S'exclama Rowena, avec beaucoup d'enthousiasme, trop peut être, quand le jeune homme lui demanda si l'Astucieux lui plaisait. C'était le cas. C'était également le cas du Braavien. Son rire était si vrai, son sourire si frais et son regard aussi enivrant que l'océan. Elle trouvait très agréable de passer un moment en bonne compagnie avec un capitaine si aimable et gentil.
__ La rose des vents est un petit navire, plutôt rapide et maniable. Loin d'être adaptée pour le commerce, elle n'a pas un important tirant d'eau. Elle a pour tête de proue une licorne, deux mâts et des voiles bleues. Le pont supérieur est orné d'un bastingage coloré avec des liserés dorés, tout comme la barre. Ma cabine est petite mais confortable, celle du capitaine est plus spacieuse mais moins chaleureuse, il a un grand bureau avec des cartes. Le bastingage et les cabines sont en acajou. Sur le grand mât, j’ai gravé mes initiales quand le bateau a été baptisé…
Raconte-t-elle en souriant, les yeux perdus dans le vague pour essayer de se représenter certains détails. Elle connaissait son bateau par cœur, bien sûr, et elle pouvait le voir dans toute sa beauté rien qu'en fermant les yeux. Elle devait reconnaître que le navire de Nymeros était plus grand et encore bien plus luxueux que le sien, pourtant elle l'aimait de tout son cœur. Et puis elle qui ne savait même pas naviguer, qu'aurait elle bien pu faire d'une telle embarcation. Elle n'échangerait la Rose des vents pour rien au monde, mais fouler le pont d'un navire lui donnait des envies d'évasion. Rowena s'approcha du bastingage pour regarder l’horizon, la brise faisant virevolter ses longs cheveux d'or ondulés.
Après un long moment de contemplation, elle se tourna vers le Braavien avec un air énigmatique, comme si l’appel du large qui envahissait son être devenait plus fort que ses craintes. Elle s'approcha de la barre et, avant de poser ses mains délicates dessus, elle demanda :
__ Puis-je ?
La Farman n’oserait jamais toucher le sceptre du capitaine sans son autorisation, c’était sacré, la barre lui appartenait et le fait qu’il l’ait confiée à son second n’y changeait rien.
__ Beaucoup !
S'exclama Rowena, avec beaucoup d'enthousiasme, trop peut être, quand le jeune homme lui demanda si l'Astucieux lui plaisait. C'était le cas. C'était également le cas du Braavien. Son rire était si vrai, son sourire si frais et son regard aussi enivrant que l'océan. Elle trouvait très agréable de passer un moment en bonne compagnie avec un capitaine si aimable et gentil.
__ La rose des vents est un petit navire, plutôt rapide et maniable. Loin d'être adaptée pour le commerce, elle n'a pas un important tirant d'eau. Elle a pour tête de proue une licorne, deux mâts et des voiles bleues. Le pont supérieur est orné d'un bastingage coloré avec des liserés dorés, tout comme la barre. Ma cabine est petite mais confortable, celle du capitaine est plus spacieuse mais moins chaleureuse, il a un grand bureau avec des cartes. Le bastingage et les cabines sont en acajou. Sur le grand mât, j’ai gravé mes initiales quand le bateau a été baptisé…
Raconte-t-elle en souriant, les yeux perdus dans le vague pour essayer de se représenter certains détails. Elle connaissait son bateau par cœur, bien sûr, et elle pouvait le voir dans toute sa beauté rien qu'en fermant les yeux. Elle devait reconnaître que le navire de Nymeros était plus grand et encore bien plus luxueux que le sien, pourtant elle l'aimait de tout son cœur. Et puis elle qui ne savait même pas naviguer, qu'aurait elle bien pu faire d'une telle embarcation. Elle n'échangerait la Rose des vents pour rien au monde, mais fouler le pont d'un navire lui donnait des envies d'évasion. Rowena s'approcha du bastingage pour regarder l’horizon, la brise faisant virevolter ses longs cheveux d'or ondulés.
Après un long moment de contemplation, elle se tourna vers le Braavien avec un air énigmatique, comme si l’appel du large qui envahissait son être devenait plus fort que ses craintes. Elle s'approcha de la barre et, avant de poser ses mains délicates dessus, elle demanda :
__ Puis-je ?
La Farman n’oserait jamais toucher le sceptre du capitaine sans son autorisation, c’était sacré, la barre lui appartenait et le fait qu’il l’ait confiée à son second n’y changeait rien.
Faceclaim : Jodie Comer
Crédits : Tumblr, Tenor, Echo des plaines
Autres visages : Aelinor, Brunhild, Fallon
Pseudo : Jul'
Messages : 163
Honneurs : 336
Gif :
Titres : Lady
Âge : 19 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Port-Real
Rowena Farman
♙Juste un pion dans leur jeu♟
Il écouta la jeune dame lui décrire la Rose des Vents d’une oreille attentive et passionnée. Embrassant l’horizon du regard, Nymeros tenta d’imaginer à quoi pouvait ressembler le navire. Elle le décrivait si bien qu’il fut aisé pour lui de s’en faire une image. Il tourna un grand sourire vers la demoiselle de l’Ouest.
— Ce doit être un magnifique navire. J’espère avoir la chance de le voir de mes yeux, un jour.
Plein de sincérité, le Braavien l’était. Il avait vécu bien la moitié de sa vie sur un navire, la mer était comme sa seconde maison. Et si les navires étaient comme autant de frères et sœurs, il avait un goût prononcé pour le beau. Ainsi, si la Rose des Vents était un navire si magnifique, il espérait que ses yeux auraient la chance de le contempler.
Il regarda la demoiselle qui, perchée sur le pont supérieur, approchait de la barre. Elle demanda poliment à la toucher, et Nymeros le lui accorda d’un léger hochement de tête. Il avait du mal à confier son navire à autrui, et n’appréciait généralement pas que quelqu’un se tienne à sa place de capitaine – mais il était bien faible face à la beauté d’une dame, et ne pouvait nier celle de Rowena. Il la rejoignit en souriant de son constant air charmeur et embrassa la baie de la Néra du regard.
— Et donc, lady Farman, que faites-vous à la cour ? Vous êtes loin de chez vous, remarqua-t-il la voix posée. C’est pour le tournoi, je suppose ?
— Ce doit être un magnifique navire. J’espère avoir la chance de le voir de mes yeux, un jour.
Plein de sincérité, le Braavien l’était. Il avait vécu bien la moitié de sa vie sur un navire, la mer était comme sa seconde maison. Et si les navires étaient comme autant de frères et sœurs, il avait un goût prononcé pour le beau. Ainsi, si la Rose des Vents était un navire si magnifique, il espérait que ses yeux auraient la chance de le contempler.
Il regarda la demoiselle qui, perchée sur le pont supérieur, approchait de la barre. Elle demanda poliment à la toucher, et Nymeros le lui accorda d’un léger hochement de tête. Il avait du mal à confier son navire à autrui, et n’appréciait généralement pas que quelqu’un se tienne à sa place de capitaine – mais il était bien faible face à la beauté d’une dame, et ne pouvait nier celle de Rowena. Il la rejoignit en souriant de son constant air charmeur et embrassa la baie de la Néra du regard.
— Et donc, lady Farman, que faites-vous à la cour ? Vous êtes loin de chez vous, remarqua-t-il la voix posée. C’est pour le tournoi, je suppose ?
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1799
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Au pays des merveilles
Nymeros Antaryon
Rowena rendit son sourire à Nymeros.
__ Merci. Je ne sais pas s’il est magnifique pour les autres, mais pour moi c'est le plus beau des bateaux puisque c’est le mien. J’espère avoir l’occasion de vous le montrer un jour.
La blonde en doutait cependant, il faudrait pour cela que le Braavien vienne à Belcastel et ça n'était pas le bon moment si tant est que son commerce le mène un jour jusqu’au fief de la maison Farman. Possible, mais peu probable, surtout maintenant que Nymeros s’établissait à Port-Réal à cause de sa nouvelle fonction et du fait qu’il n'existait aucun partenariat commercial entre Braavos et Belle Île. Cependant l’autre option était peut-être encore plus improbable. Il faudrait que la jouvencelle prenne le large et s’aventure en Essos jusqu’au nord du détroit. Elle qui était à peine sortie de chez elle et qu’on ne laissait jamais faire ce qu’elle désirait, il n’y avait aucune chance qu’on la laisse voyager si loin. De plus, il était fort probable qu’elle soit bientôt mariée et là, ce serait la fin de toute once de liberté dont elle aurait pu jouir. A moins que son époux soit un marin tolérant et un commerçant assez fou pour envoyer sa femme sur les mers, elle resterait cantonnée dans son nouveau fief et n’en sortirait que pour représenter sa belle famille dans les divers événements du Royaume. Un rêve effleura son esprit, épouser une homme comme Nymeros, un homme qui lui ferait découvrir le monde et ses merveilles.
Sur autorisation de l’Antaryon, dont le regard océan hypnotisait la jouvencelle qui peinait à en détacher les yeux à chaque fois qu’elle plongeait dans ceux du jeune homme, elle posa délicatement ses mains sur la barre. N’importe comment. Elle n'était pas capitaine après tout, elle n’avait jamais navigué et ça n'était pas les quelques fois où le capitaine de la Rose des Vents avait essayé de lui faire tenir la barre pour lui inculquer les rudiments de navigation qui ferait la moindre différence. De toute façon, elle passait plus de temps à s'émerveiller du gonflement des voiles dans le vent, des vagues et des vols des goélands qu’à tenir fermement le cap. Bref elle tenait la barre comme elle effleurait les doigts d’un prétendant, avec une timide douceur.
__ Vous supposez bien. J’avoue ne pas avoir beaucoup voyagé et même ne pas être beaucoup sortie de Belcastel. Je trouve Port-Réal tout à fait extraordinaire, mais la mer m’avait manqué durant tout le voyage, j'avais hâte de venir voir le port. Par contre, il a une odeur bien différente de celui de Belle Île. Et vous, vous venez également pour le tournoi ?
Demanda-t-elle en se tournant vers lui avec un sourire.
__ Merci. Je ne sais pas s’il est magnifique pour les autres, mais pour moi c'est le plus beau des bateaux puisque c’est le mien. J’espère avoir l’occasion de vous le montrer un jour.
La blonde en doutait cependant, il faudrait pour cela que le Braavien vienne à Belcastel et ça n'était pas le bon moment si tant est que son commerce le mène un jour jusqu’au fief de la maison Farman. Possible, mais peu probable, surtout maintenant que Nymeros s’établissait à Port-Réal à cause de sa nouvelle fonction et du fait qu’il n'existait aucun partenariat commercial entre Braavos et Belle Île. Cependant l’autre option était peut-être encore plus improbable. Il faudrait que la jouvencelle prenne le large et s’aventure en Essos jusqu’au nord du détroit. Elle qui était à peine sortie de chez elle et qu’on ne laissait jamais faire ce qu’elle désirait, il n’y avait aucune chance qu’on la laisse voyager si loin. De plus, il était fort probable qu’elle soit bientôt mariée et là, ce serait la fin de toute once de liberté dont elle aurait pu jouir. A moins que son époux soit un marin tolérant et un commerçant assez fou pour envoyer sa femme sur les mers, elle resterait cantonnée dans son nouveau fief et n’en sortirait que pour représenter sa belle famille dans les divers événements du Royaume. Un rêve effleura son esprit, épouser une homme comme Nymeros, un homme qui lui ferait découvrir le monde et ses merveilles.
Sur autorisation de l’Antaryon, dont le regard océan hypnotisait la jouvencelle qui peinait à en détacher les yeux à chaque fois qu’elle plongeait dans ceux du jeune homme, elle posa délicatement ses mains sur la barre. N’importe comment. Elle n'était pas capitaine après tout, elle n’avait jamais navigué et ça n'était pas les quelques fois où le capitaine de la Rose des Vents avait essayé de lui faire tenir la barre pour lui inculquer les rudiments de navigation qui ferait la moindre différence. De toute façon, elle passait plus de temps à s'émerveiller du gonflement des voiles dans le vent, des vagues et des vols des goélands qu’à tenir fermement le cap. Bref elle tenait la barre comme elle effleurait les doigts d’un prétendant, avec une timide douceur.
__ Vous supposez bien. J’avoue ne pas avoir beaucoup voyagé et même ne pas être beaucoup sortie de Belcastel. Je trouve Port-Réal tout à fait extraordinaire, mais la mer m’avait manqué durant tout le voyage, j'avais hâte de venir voir le port. Par contre, il a une odeur bien différente de celui de Belle Île. Et vous, vous venez également pour le tournoi ?
Demanda-t-elle en se tournant vers lui avec un sourire.
Faceclaim : Jodie Comer
Crédits : Tumblr, Tenor, Echo des plaines
Autres visages : Aelinor, Brunhild, Fallon
Pseudo : Jul'
Messages : 163
Honneurs : 336
Gif :
Titres : Lady
Âge : 19 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Port-Real
Rowena Farman
♙Juste un pion dans leur jeu♟
De la jeune femme émanait une délicate innocence qui plaisait à Nymeros. Lui avait eu deux femmes dans sa vie, sa douce Alayna, épouse emportée par une fièvre, et Lysara, sa sauvage concubine – l’une comme l’autre avaient le caractère vif et emporté, loin de ce qui l’intéressait normalement en terme de femmes, et pourtant, il avait aimé la première et éprouvait beaucoup de tendresse pour la seconde. Sans parler d’amour, car Lysara était capricieuse et jalouse, une réelle passion existait entre eux. Et le Braavien ne pouvait que se féliciter d’avoir croisé sa route : ne l’avait-elle pas sauvé de l’alcoolisme, des années plus tôt ? Hélas, le fait qu’elle ait été prostituée, même de luxe, lui interdisait de l’avoir à son bras en public : il représentait les Antaryon et les Antaryon ne s’entichaient pas des putains.
— Un capitaine n’a jamais de plus bel amour que son navire, n’est-ce pas ?
Il sourit franchement. Oui, il avait aimé Alayna du temps de leur mariage, il aurait déplacé des montagnes pour elle. Mais l’Astucieux demeurait, et demeurerait toujours, son premier et plus bel amour. Et aucune femme, aucun homme, ne saurait le remettre en question.
Nymeros rejoignit la jeune femme auprès de la barre, elle la tenait mal, trop timidement. Il approcha ses mains des siennes mais ne la toucha pas.
— Puis-je ?
Il se fendit de son sourire le plus charmant, ses yeux volontiers enjôleurs. Quand il était question de belles femmes ou d’autres adonis, c’étaient là des guerres qu’il lui plaisait à mener.
— Tous les ports ont une odeur différente, lui apprit-il. Le port de Pentos sent les vins pâles ambrés qu’on y produit. Le port de Myr est chargé d’odeurs de tissus en tous genres. Celui de Volantis sent la betterave et le poivre. Le port de Grand Banian, aux Îles d’Été, sent la jungle et la cannelle. Et le port du Chiffonnier de Braavos, que je préfère au port Pourpre… a une odeur d’aventure. Le sourire de Nymeros s’agrandit à ces mots. Le tournoi, entre autres, oui. Et le commerce, surtout. Gessio, mon second, fait des allers-retours entre les Cités Libres et Port-Réal, et moi je suis chargé de revendre ce qu’il me rapporte ici. Cette fois-ci, l’Astucieux revient du Pays de Ghis : épices, persiâcre… De quoi faire voyager les Ouestriens qui ne le peuvent.
Puis après avoir laissé son regard se perdre sur la belle jeune femme, il embrassa de nouveau le paysage de ses yeux azurs. Il pouvait aimer les plaisirs de chair autant qu’il le voulait, son amour allait bien à la mer.
— Un capitaine n’a jamais de plus bel amour que son navire, n’est-ce pas ?
Il sourit franchement. Oui, il avait aimé Alayna du temps de leur mariage, il aurait déplacé des montagnes pour elle. Mais l’Astucieux demeurait, et demeurerait toujours, son premier et plus bel amour. Et aucune femme, aucun homme, ne saurait le remettre en question.
Nymeros rejoignit la jeune femme auprès de la barre, elle la tenait mal, trop timidement. Il approcha ses mains des siennes mais ne la toucha pas.
— Puis-je ?
Il se fendit de son sourire le plus charmant, ses yeux volontiers enjôleurs. Quand il était question de belles femmes ou d’autres adonis, c’étaient là des guerres qu’il lui plaisait à mener.
— Tous les ports ont une odeur différente, lui apprit-il. Le port de Pentos sent les vins pâles ambrés qu’on y produit. Le port de Myr est chargé d’odeurs de tissus en tous genres. Celui de Volantis sent la betterave et le poivre. Le port de Grand Banian, aux Îles d’Été, sent la jungle et la cannelle. Et le port du Chiffonnier de Braavos, que je préfère au port Pourpre… a une odeur d’aventure. Le sourire de Nymeros s’agrandit à ces mots. Le tournoi, entre autres, oui. Et le commerce, surtout. Gessio, mon second, fait des allers-retours entre les Cités Libres et Port-Réal, et moi je suis chargé de revendre ce qu’il me rapporte ici. Cette fois-ci, l’Astucieux revient du Pays de Ghis : épices, persiâcre… De quoi faire voyager les Ouestriens qui ne le peuvent.
Puis après avoir laissé son regard se perdre sur la belle jeune femme, il embrassa de nouveau le paysage de ses yeux azurs. Il pouvait aimer les plaisirs de chair autant qu’il le voulait, son amour allait bien à la mer.
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1799
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Au pays des merveilles
Nymeros Antaryon
Rowena n’avait jamais eu d’autres hommes dans la vie que son père, ses frères, son oncle et ses cousins. Elle aimait éperdument le premier malgré sa dureté et malgré le fait qu’il l’ait toujours ignorée, mais qu’elle avait à présent perdu. Elle adorait Luthor bien qu’il soit aussi froid que le défunt Sire de Belle Île et Willos, son rayon de soleil, celui vérité de toute la maisonnée, son plus précieux allié. Quant aux deux autres, les relations étaient plus distantes et ils semblaient tous deux la mépriser autant que belle-maman.
__ Certainement, mais…
Elle baissa la tête, un peu honteuse avant de reposer son regard sur le braavien avec un timide sourire. Elle ne savait pas naviguer, elle ne savait rien faire qui soit exaltant, sauf peut-être jouer de la vièle et chanter, cela l’exaltait quelque peu.
__ Je ne suis pas capitaine.
Son absence de talent et de pratique pour barrer un navire fut une évidence quand elle posa ses mains sur la barre. Nymeros, qui voulait certainement lui montrer comment s’y prendre, si gentil et avenant qu’il était depuis leur rencontre, lui demanda s’il pouvait l’aider. Elle fit oui de la tête avant de croiser son regard enjôleur qui la déstabilisa tant et si bien qu’elle arrêta un court instant de respirer avant de prendre une grande inspiration. Elle eut un sourire timide, baissa les yeux et se mordit la lèvre avant de se retourner vers la barre tandis qu’il parlait. En fermant les yeux, elle pouvait sentir les odeurs de chaque port du monde qu’il lui conta alors. Elle huma l’air, comme si elle y était et se remit à sourire jusqu’aux oreilles, oubliant presque que l’instant d’avant elle avait ressentit une sensation des plus étranges et qu’elle n’avait pas su quoi en faire. Elle se laissa emporter par ses paroles et le voyage était si doux, la sensation si grisante, qu’à nouveau, elle pinça sa lèvre inférieure entre ses dents. Pentos, Myr, Volantis, Grand Banian, Braavos, où elle ignorait jusqu’alors qu’il y eut deux ports. Emmenez moi au pays des merveilles eut-elle envie de lui dire, comme elle l’avait dit à son bateau en le voyant. Mais elle n’allait nulle part ailleurs qu’ici, et ici, sur l’Astucieux, c'était déjà pas mal, alors elle voulait que cela continue. Elle ne voulait pas retourner dans l’ombre de sa sœur, ni dans la fureur de la Reyne. Ici elle respirait à pleins poumons et elle se sentait plus vivante que jamais.
__ Qu’est-ce que le persiâcre ? C’est du persil fermenté ?
En cet instant où elle planait à mille lieues au-dessus du sol par delà les nuages, elle ne pensa pas un instant à un éventuel partenariat commercial. La réalité se résumait à l’azur des yeux de Nymeros ainsi qu’à sa voix qui la faisait virer de bord et à ses mains posées sur les siennes sur la barre de bois qui sentait l’appel du large. En vérité elle ne pensait à rien, rien d’autre que les vagues et l’horizon qui se joignait au ciel et qui ressemblaient aux prunelles de l’Antaryon. Rien d’autre que l‘ivresse de sentir sous ses pieds le léger roulis du bateau, comme si son cerveau était, lui, réellement parti en mer par delà le détroit.
__ Certainement, mais…
Elle baissa la tête, un peu honteuse avant de reposer son regard sur le braavien avec un timide sourire. Elle ne savait pas naviguer, elle ne savait rien faire qui soit exaltant, sauf peut-être jouer de la vièle et chanter, cela l’exaltait quelque peu.
__ Je ne suis pas capitaine.
Son absence de talent et de pratique pour barrer un navire fut une évidence quand elle posa ses mains sur la barre. Nymeros, qui voulait certainement lui montrer comment s’y prendre, si gentil et avenant qu’il était depuis leur rencontre, lui demanda s’il pouvait l’aider. Elle fit oui de la tête avant de croiser son regard enjôleur qui la déstabilisa tant et si bien qu’elle arrêta un court instant de respirer avant de prendre une grande inspiration. Elle eut un sourire timide, baissa les yeux et se mordit la lèvre avant de se retourner vers la barre tandis qu’il parlait. En fermant les yeux, elle pouvait sentir les odeurs de chaque port du monde qu’il lui conta alors. Elle huma l’air, comme si elle y était et se remit à sourire jusqu’aux oreilles, oubliant presque que l’instant d’avant elle avait ressentit une sensation des plus étranges et qu’elle n’avait pas su quoi en faire. Elle se laissa emporter par ses paroles et le voyage était si doux, la sensation si grisante, qu’à nouveau, elle pinça sa lèvre inférieure entre ses dents. Pentos, Myr, Volantis, Grand Banian, Braavos, où elle ignorait jusqu’alors qu’il y eut deux ports. Emmenez moi au pays des merveilles eut-elle envie de lui dire, comme elle l’avait dit à son bateau en le voyant. Mais elle n’allait nulle part ailleurs qu’ici, et ici, sur l’Astucieux, c'était déjà pas mal, alors elle voulait que cela continue. Elle ne voulait pas retourner dans l’ombre de sa sœur, ni dans la fureur de la Reyne. Ici elle respirait à pleins poumons et elle se sentait plus vivante que jamais.
__ Qu’est-ce que le persiâcre ? C’est du persil fermenté ?
En cet instant où elle planait à mille lieues au-dessus du sol par delà les nuages, elle ne pensa pas un instant à un éventuel partenariat commercial. La réalité se résumait à l’azur des yeux de Nymeros ainsi qu’à sa voix qui la faisait virer de bord et à ses mains posées sur les siennes sur la barre de bois qui sentait l’appel du large. En vérité elle ne pensait à rien, rien d’autre que les vagues et l’horizon qui se joignait au ciel et qui ressemblaient aux prunelles de l’Antaryon. Rien d’autre que l‘ivresse de sentir sous ses pieds le léger roulis du bateau, comme si son cerveau était, lui, réellement parti en mer par delà le détroit.
Faceclaim : Jodie Comer
Crédits : Tumblr, Tenor, Echo des plaines
Autres visages : Aelinor, Brunhild, Fallon
Pseudo : Jul'
Messages : 163
Honneurs : 336
Gif :
Titres : Lady
Âge : 19 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Port-Real
Rowena Farman
♙Juste un pion dans leur jeu♟
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» [PORT REAL] Le nain m’offre des vacances à Port-Réal [Aelinor] [Terminé]
» [PORT REAL] Bas les masques ➹ pv Aelinor [Terminé]
» [PORT REAL] Fire we must be ♛ pv Alcéaerys [Terminé]
» [Port-Réal] Au chevet d'un frère ♛ pv Aelinor (terminé)
» [PORT REAL] De sombres souvenirs ☀ pv Rowena [Terminé]
» [PORT REAL] Bas les masques ➹ pv Aelinor [Terminé]
» [PORT REAL] Fire we must be ♛ pv Alcéaerys [Terminé]
» [Port-Réal] Au chevet d'un frère ♛ pv Aelinor (terminé)
» [PORT REAL] De sombres souvenirs ☀ pv Rowena [Terminé]
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lun 23 Sep - 14:06 par Invité
» Fermeture
Sam 20 Juil - 11:17 par Le Multiface
» Pour vivre heureux, vivons cachés | Hector
Sam 13 Juil - 18:30 par Aelinor Hightower
» Un grand mariage pour le chevalier blanc
Sam 13 Juil - 18:28 par Aelinor Hightower
» Safe Zone
Sam 13 Juil - 15:33 par Invité
» [Event] Un gouverneur pour le Sud
Mer 10 Juil - 6:27 par Lorent Caswell
» Les liens de Melchior Zalyne
Lun 8 Juil - 22:24 par Vhaesa Riahenor
» Top-Sites
Lun 8 Juil - 21:17 par Nyessos Vhassar
» Myrielle Lannister, bébé lion ou petit chat (UC)
Lun 8 Juil - 18:08 par Tyldr Salfalaise