Sorcha - L'animal humain

>>>> Sorcha est une jeune fille qui a été brisé, et malmenée par la vie. Ce n’est pas une femme douce, au contraire. Elle est violente, agressive et solitaire. On ne peut pas lui reprocher son manque de courage, ah non ! Elle ne craint pas la mort ou le danger, cela frise l'inconscience. Déséquilibrée, elle souffre de bien des manques et des blessures ! Cependant, à celui lui offrant un peu d’attention, elle sera quelqu’un de parfaitement fidèle jusqu’à se sacrifier et mentir pour le protéger. Inventive, elle a toujours un moyen étrange pour tuer au besoin, c’est une jeune femme qui ne lésigne pas sur les efforts pour survivre et pour devenir plus forte.

>>>> Sorcha est une jeune fille tellement maltraitée et torturée qu’elle ne sait plus parler, elle ne se souvient pas de sa vie avant d’être vendue.
Elle possède beaucoup de cicatrices, résultant de nombreux abus physiques et mentaux.
Ses différents tortionnaires l’ont entraînée à se battre pour s’amuser un peu plus avec elle.
Elle a déjà tué et ne le regrette pas.
Elle possède plusieurs poignards.
Elle ne sait ni lire, ni écrire ni compter

>>> Sorcha vient d’une famille pauvre de l’Ouest qui sont morts durant la guerre. Mais qu’importe, ils n’étaient pas nobles et tout le monde s’en moque.

An 289, lune 11, semaine 11 : Naissance de Sorcha, à l’époque elle s’appelait Fiona et a plusieurs frères et sœurs
An 295 : son père la donne en guise de paiement pour une dette. Les sévices commencent au sein d’un groupe de bandits qui dépouillent régulièrement son père
An 298 : Début de la guerre, Sorcha passera de groupe de soldats en groupes de soldats, toujours abusées, mais aussi entraînée plus par jeux qu’autre chose.
An 303 : Fin de la guerre : Sorcha est laissée libre dans la nature, ou alors ceux la retenant ont-ils été tué ? Possible, elle ne sait pas. Elle ne se souvient plus de noms ou de visage. Vêtue de loques et d’un poignard, elle déambule, perdue, dans l’Ouest. Pour survivre, elle tue les voyageurs solitaires pour leur voler des vêtements, à manger, mais aussi leur armes. Si elle sait que les pièces ont de la valeur, elle ne les prend pas.
An 305, lune 10 : Elle repère un groupe de ferné, celui de Tyldr Salfalaise, et surtout un de ses hommes qui s’est éloigné. Repérant surtout son arme, elle se précipite pour le tuer. Tyldr, alerté par les cris de son marin, interviendra juste à temps pour le sauver alors que Sorcha tentait de lui arracher la gorge avec les dents. Au lieu de la tuer, il la garde avec lui.

Pseudo - Ready
ge - 24 ans

Comment as-tu découvert le forum ? - TC
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Attention, il sera évoqué dans cette histoire de la violence sur jeune enfant, de violence sexuel et de meurtres sanglants.

Les enfants ne doivent pas entrer dans le monde des adultes. Mais parfois, les adultes les jettent dans leur monde juste pour une poignée de pièces et s’amuser. J’aime les étoiles. Même si je ne les ai pas beaucoup vu… Mais lorsque les bandits ou les soldats, à part l’uniforme, qu’est-ce qu’ils changent pour ces hommes là ?, venaient jouer avec mon corps, quand je n’avais pas la possibilité de me débattre, je regardais le ciel… parfois c’était des toiles de tentes. Le pire dans tout ça, c’était leur odeur de transpiration qui se collaient à mon corps, encore et encore… Quand je tentais de fuir, de me rebeller, je me prenais des volées de coups, parfois cela les amusaient beaucoup de m’entraîner, de me montrer comment tuer… Encore et encore… Mes souvenirs ont disparu dans un magma d’horreurs plus abjects les unes que les autres… Lentement, les mots ont disparu, mes mâchoires n’ont plus que su grogner et mordre… C’était quoi déjà… être humain ? Je crois que mon humanité à disparu à chaque viol, chaque correction, chaque violence que j’ai subi.

Et puis… malgré tout. Je me suis retrouvée seule. Où ils sont passés ? Je ne sais pas. Je ne saurais jamais. Est-ce qu’ils sont morts ? Vivants ? Je crois que ce n’est pas important. En haillon, je me suis mise à avancer, pas après pas. Je ne voulais pas m’approcher des villages, c’était trop dangereux… J’avais peur. Parce que si je comprenais, je ne pouvais pas parler. Je ne savais plus. C’est terrifiant. Je ne savais plus qui j’étais, ce que j’étais… Pourquoi j’étais. Il ne me restait juste des buts bassement humains… Manger, boire, se protéger du froid, avoir de quoi de se défendre. Alors, pendant des jours tous identiques les un les autres, pendant… peut-être deux semaines ? Deux lunes ? Qu’est-ce que représente le chiffre deux ? Je ne sais pas. J’ai juste vécu. Jour après jour. En tuant pour prendre à manger, pour prendre des vêtements, pour des armes. Je tue des voyageurs isolés, des gens qui sont tout seul. Rapidement. Je n’aime pas les cris. Alors je tue vite. Heureusement qu’on me l’a apprit.

Je me suis souvent demandée si j’allais mourir rapidement ou non. Et comment surtout. J’ai cru que le jour où j’ai attaqué un ferné cela serait le jour. Il s’est éloigné, j’ai vu son armure, la peau sur ses épaules qui semblait chaude… Et aussi son arme. J’ai attendu qu’il s’éloigne du camp pour lui sauter dessus, mais il avait des réflexes… Je n’ai pas réussi à le tuer d’un seul coup. Il a crié. J’ai tenté de le faire taire en plantant mes dents dans sa gorge. C’est Tyldr qui m’a arraché à lui. J’ai roulé sur le sol avant de me remettre debout en grognant en reculant pour fuir, le goût du sang sur mes dents. Tyldr m’a capturé et m’a laissé dans sa cale solidement attachée, pour éviter que je ne morde un bâillon, mais personne ne m’a touché. J’ai attendu, dans l’obscurité… voir si on allait me tuer ou non. Mais ce fut la première fois que quelqu’un prenait réellement soin de moi depuis… peut-être toujours ?