[BRAAVOS] “ Remember tonight for it is the beginning of always ” ❃ Rhysand
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beginning of always
Remember tonight for it is the
There is a vortex of fate around all of us, growing with each and every one of our choices, of our lies, drawing our destinies in closer.— Braavos, An 305, lune 10, semaine 1, Jour 1
Elle émergeait avec quelque peine, bien consciente que si l'accouchement en lui-même s'était plutôt bien passé, ce fut l'après qui se révéla plus retord, empli d'un défi auquel la jeune femme était quotidiennement coutumière, mais qui prenait des accents bien plus dramatiques et potentiellement létaux dès lors que l'on parlait de donner la vie. Nulle femme ne délivrait son enfant sans perdre une certaine quantité de sang, alors lorsqu'il se trouvait que votre organisme était plus plus lent à coaguler l'hémoglobine, et bien ... Mais, visiblement, cette fois-ci aussi, sa mère avait eut le nez creux. À moins qu'elle n'ait simplement su user de la fortune des Prestayn et des connexions des Otherys quant aux affaires de femmes, car les accoucheuses qui avaient officié durant une bonne partie de la nuit étaient parvenues à assurer la survie de Nesaleah et de son enfant. De cela, la jeune femme se rappelait s'être assurée, en exigeant que l'on appose son bébé tout contre sa peau, le sentant respirer et l'entendant pleurer, avant que l'épuisement dû à l'accouchement et à l'exsanguination ne la fasse vriller vers la perte de connaissance. Et voilà qu'elle émergeait, alors que les premiers rayons du soleil filtraient d'entre les rideaux entrouverts et que le tumulte d'il y avait encore quelques instants avait laissé place à un silence paisible et enveloppant, à peine perturbé par le bruit du berceau que Neserah faisait doucement tanguer. Du moins cela fut-il la scène que la jeune femme crut reconnaître dans la forme quelque peu floutée et obscurcie que son regard encore cotonneux lui fit distinguer.
Un instant, Nesa' chercha son frère du regard, sans le trouver. Il y eut alors ce mouvement qu'elle capta, et cette porte qu'elle crut voir s'ouvrir, alors qu'une silhouette en remplaçait une autre, semblait-il, la poussant à essayer de se redresser contre les oreillers, son propre corps lui apparaissant quelque peu pataud. Parce qu'elle sentit son cœur battre brusquement bien plus promptement, et qu'en général, cela ne voulait dire qu'une seule chose. “ Rhys' ? ” Sa voix lui parut comme éraillée et émanant du plus profond de ses entrailles, lui faisant perdre au moins une octave. Ce qui s'en rapprochait le plus était le timbre de sa voix lorsqu'elle se réveillait d'une nuit de réel sommeil ou d'un assoupissement post-coïtal. Mais cela était tout de même différent, puisqu'elle ne s'était récemment livrée à aucune pirouette charnelle, avec qui que ce soit, et parce que son corps avait surtout tenté de quelque peu récupérer de l'effort le plus physique qui soit. “ Mère a accepté de te laisser rentrer ? ” Connaissant leur mère, elle aurait tout à fait été du genre à vouloir que son fils attende que Nesaleah soit réveillée avant de le laisser entrer, comme pour se refuser à l'éventualité d'éprouver ses nerfs en le laissant la voir évanouie. À moins que la raison de l'absence du jeune homme à son chevet ne soit autre.
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Nesaleah Prestayn
❃ Bewitching Shadow ❃
Remember tonight
He carries more anger than an thousand armies could ever bear. He was betrayed, deceived, hurt. Believe me when I say he has already crossed hell. And the only time I saw peace in his eyes was when he saw you.
Rhysand avait tourné en rond toute la journée, incapable de rester calme. Dès que le travail de Nesaleah avait commencé, son masque froid et austère s'était aussitôt fendu à cause de l'inquiétude. Il était bien au fait des problèmes sanguins de sa sœur, tout comme il savait que ses parents avaient pris la décision d'arrêter d'enfanter après que sa mère ait failli y laisser la vie. Il ne se le pardonnerait jamais si sa jumelle, l'autre moitié de son âme, rendait son dernier souffle par sa faute. Si Daenora avait tenté de le rassurer avant de rejoindre Neserah et son aînée, ce n'est qu'auprès de Nileah que le Corbeau avait fini par trouver un peu de paix et de réconfort. Alors, durant toute la journée, il n'avait fait qu'une chose : jouer avec la petite fille et poursuivre l'éducation qu'ils commençaient petit à petit à lui inculquer. Puis la nuit était venue, et les choses n'étaient toujours pas terminées.
Il ne parvint pas à fermer un œil de la nuit, tourmenté par les cris douloureux de sa jumelle, ainsi que le brouhaha ambiant qui régnait dans les Tours Ombreuses. Même le conflit en cours contre les Antaryon ne le malmenait pas à ce point. Ce n'est que lorsque l'aube pointa le bout de son nez qu'il sortit de sa chambre comme une furie, estimant avoir bien assez attendu. Personne n'était venu le tenir au courant... ce serait lui qui irait à la source des informations. En quittant son antre, il déposa un baiser sur les cheveux de sa fille, qui avait dormi avec lui, elle aussi inquiète pour sa mère. Il avait eu bien du mal à l'endormir, et il ne voulait surtout pas la réveiller.
Marchant d'un pas raide dans les couloirs qu'il connaissait par cœur, il finit par arriver devant la porte de la chambre. D'un naturel peu discret lorsqu'il était question de Nesaleah, il voulut entrer en coup de vent, mais la porte s'ouvrit au même moment sur sa mère. Les deux Prestayn se dévisagèrent en silence, leurs yeux sombres se rencontrant alors que chacun d'eux jaugeait l'autre. Mais ce fut Neserah qui capitula la première, bien au courant qu'elle ne pouvait lutter contre la fougue de son aîné, surtout dans une telle situation. Alors, lentement, elle se décala sur le côté et le laissa passer. Pourtant, Rhysand ne bougea pas pendant une seconde, le ventre noué par l'appréhension, puis il se pencha pour déposer un baiser sur la joue de sa mère avant d'entrer. Refermant précautionneusement la porte derrière lui, il se tourna enfin vers le lit, où sa précieuse sœur se reposait après les efforts qu'elle avait dû fournir.
Puis son regard se dirigea vers le berceau où il apercevait une petite forme endormie et, aussitôt, son regard s'éclaira alors qu'un sourire étirait doucement ses lèvres. Lentement, il s'approcha de Nesaleah qui se redressait difficilement, et s'assit à ses côtés sur le matelas pour lui saisir sa main, qu'il porta à ses lèvres pour l'embrasser.
— Kessa, hūra hen ñuha tubis, murmura-t-il en Haut-Valyrien avant de serrer ses doigts entre les siens, rassuré de la voir en bonne santé.
Il émit un petit rire en l'entendant, avant d'hocher la tête, amusé. Oh, à n'en point douter, Neserah était une lionne lorsqu'il s'agissait de protéger ses enfants, qu'importe la situation, et même entre eux. Néanmoins, Rhysand était obstiné et impatient : après une telle nuit, même sa mère savait qu'il valait mieux éviter de le contrarier. C'était probablement la raison qui l'avait poussée à ce décaler... et ce je-ne-sais-quoi dans son regard, cette lueur d'inquiétude qui ne s'allumait que lorsqu'il était question de Nesaleah ou de Nileah.
— Crois-tu que je lui ai laissé le choix ? répondit-il en haussant un sourcil avant de dégager une mèche de cheveux qui s'était collé à son visage à cause de sa transpiration. On m'a déjà fait bien assez attendre, et je devais m'occuper de Nileah. Mais je suis là maintenant, ajouta-t-il de ce ton doux qu'il ne réservait qu'à elle.
Kessa, hūra hen ñuha tubis en Haut-Valyrien dans le texte : « Oui, lune de mes jours ».
Il ne parvint pas à fermer un œil de la nuit, tourmenté par les cris douloureux de sa jumelle, ainsi que le brouhaha ambiant qui régnait dans les Tours Ombreuses. Même le conflit en cours contre les Antaryon ne le malmenait pas à ce point. Ce n'est que lorsque l'aube pointa le bout de son nez qu'il sortit de sa chambre comme une furie, estimant avoir bien assez attendu. Personne n'était venu le tenir au courant... ce serait lui qui irait à la source des informations. En quittant son antre, il déposa un baiser sur les cheveux de sa fille, qui avait dormi avec lui, elle aussi inquiète pour sa mère. Il avait eu bien du mal à l'endormir, et il ne voulait surtout pas la réveiller.
Marchant d'un pas raide dans les couloirs qu'il connaissait par cœur, il finit par arriver devant la porte de la chambre. D'un naturel peu discret lorsqu'il était question de Nesaleah, il voulut entrer en coup de vent, mais la porte s'ouvrit au même moment sur sa mère. Les deux Prestayn se dévisagèrent en silence, leurs yeux sombres se rencontrant alors que chacun d'eux jaugeait l'autre. Mais ce fut Neserah qui capitula la première, bien au courant qu'elle ne pouvait lutter contre la fougue de son aîné, surtout dans une telle situation. Alors, lentement, elle se décala sur le côté et le laissa passer. Pourtant, Rhysand ne bougea pas pendant une seconde, le ventre noué par l'appréhension, puis il se pencha pour déposer un baiser sur la joue de sa mère avant d'entrer. Refermant précautionneusement la porte derrière lui, il se tourna enfin vers le lit, où sa précieuse sœur se reposait après les efforts qu'elle avait dû fournir.
Puis son regard se dirigea vers le berceau où il apercevait une petite forme endormie et, aussitôt, son regard s'éclaira alors qu'un sourire étirait doucement ses lèvres. Lentement, il s'approcha de Nesaleah qui se redressait difficilement, et s'assit à ses côtés sur le matelas pour lui saisir sa main, qu'il porta à ses lèvres pour l'embrasser.
— Kessa, hūra hen ñuha tubis, murmura-t-il en Haut-Valyrien avant de serrer ses doigts entre les siens, rassuré de la voir en bonne santé.
Il émit un petit rire en l'entendant, avant d'hocher la tête, amusé. Oh, à n'en point douter, Neserah était une lionne lorsqu'il s'agissait de protéger ses enfants, qu'importe la situation, et même entre eux. Néanmoins, Rhysand était obstiné et impatient : après une telle nuit, même sa mère savait qu'il valait mieux éviter de le contrarier. C'était probablement la raison qui l'avait poussée à ce décaler... et ce je-ne-sais-quoi dans son regard, cette lueur d'inquiétude qui ne s'allumait que lorsqu'il était question de Nesaleah ou de Nileah.
— Crois-tu que je lui ai laissé le choix ? répondit-il en haussant un sourcil avant de dégager une mèche de cheveux qui s'était collé à son visage à cause de sa transpiration. On m'a déjà fait bien assez attendre, et je devais m'occuper de Nileah. Mais je suis là maintenant, ajouta-t-il de ce ton doux qu'il ne réservait qu'à elle.
Kessa, hūra hen ñuha tubis en Haut-Valyrien dans le texte : « Oui, lune de mes jours ».
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There is a vortex of fate around all of us, growing with each and every one of our choices, of our lies, drawing our destinies in closer.— Braavos, An 305, lune 10, semaine 1, Jour 1
Durant toutes ces longues heures où elle s’était trouvée toute embrouillée de douleur, de fatigue et de tension, elle avait eu le temps de penser et de cogiter, de quoi la déconcentrer ou la sortir de son rythme de pensée, parfois. Parce qu’elle n’avait pu s’empêcher de calculer. De calculer et de comprendre. S’il n’était pas inhabituel pour une femme d’accoucher avant le terme complet, et que cela pouvait très bien s’appliquer à son enfant, elle, elle savait que ce n’était pas le cas. Elle, elle comprenait que, finalement, ses craintes étaient avérées, et que Nymeros … Nymeros … Ce n’était plus à ça qu’elle pensait, maintenant qu’elle émergeait de nouveau. Parce qu’il ne le fallait pas, et parce qu’il n’y avait rien qu’elle ne puisse faire pour changer quoi que ce soit à la réalité. Elle devait faire face et faire front, continuer sur sa lancée et ne pas en dévier : Rhysand était le père, point final. Tout à l’heure, il ne lui semblait de toute façon pas avoir perçu de chatoiements valyriens dans le mince duvet qui recouvrait la tête de son bébé, là où son regard était trop embué de larmes d’épuisement et de douleur pour qu’elle parvienne à être bien certaine d’avoir réussi à percevoir la couleur de l’iris du poupon. De toute façon, l’entièreté ou presque de ses pensées et de son attention étaient à présent tourné vers son frère, maintenant qu’elle le sentait, le voyait et l’entendait la rejoindre. Rhysand avait toujours eu cet effet-là, sur elle. Cette force d’attraction. Ce magnétisme. Et sans doute lui rendait-elle bien la pareille.
Toutefois, ce n’était pas forcément encore suffisant pour tout entièrement faire disparaître le brouillard qui flottait autour de son esprit, de quoi la pousser à adresser un regard quelque peu confus à son frère, sur l’instant bien incapable de directement comprendre le sens des mots qu’il lui murmurait en haut-valyrien. Et puis, finalement, cela fit sens. Là où, pour tant de leurs proches, elle était un vrai astre chatoyant, un soleil magnifique, pour lui, elle était également la lune. La sienne. Elle ne put alors s’empêcher de lui offrir le plus beau sourire dont elle était actuellement capable, tout en étant envahie d’une vague d’amour incommensurable. C’était comme si son corps tout entier s’embrasait, en dehors comme en dedans. Elle devait avoir l’air un peu niaise, à le regarder et à lui sourire ainsi. Niaise, ou terriblement envoûtée. Mais elle s’en fichait bien. Se mordillant quelque peu les lèvres, tant pour les ré-humidifier que pour se retenir de rire, incertaine que sa respiration saurait s’en remettre rapidement, elle tenta instinctivement de se rapprocher un peu plus de lui, autant qu’elle le pouvait. “ Bien évidemment que non. Rien ni personne ne peut te résister, quand il s’agit de moi. ” Loin de se montrer présomptueuse, Nesaleah se montrait certaine. “ Même pas moi … ” De ça aussi, elle était certaine. Et puis il y eut cette vague de culpabilité, alors qu’il avait des gestes et des mots si doux pour elle. Parce qu’elle se voyait confirmer qu’il n’avait pu que ronger son frein, durant toutes ces heures, et le connaissant, cela n’avait guère dû être agréable. Et parce qu’elle se devait de le regarder droit dans les yeux en sachant que … “ Nileah … Elle va bien ? Je suis désolée si j’ai pu vous faire peur, à elle comme à toi … ” Le simple fait d’imaginer que ses cris aient pu terroriser leur fille ... L’émotion l’étreignit, avant qu’elle ne vienne nicher son visage, un instant, tout contre lui, fermant les paupières. Avant qu’elle rouvre les yeux, les posant sur le berceau. Là encore, l’émotion était là, mais pour une toute autre raison. “ Je crois que c’est un garçon ... Un fils. ” Le petit oiseau entre ses jambes avait laissé fort peu de doute à qui que ce soit, à l’instant de sa naissance. “ Notre fils. ” Ou presque.
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Remember tonight
He carries more anger than an thousand armies could ever bear. He was betrayed, deceived, hurt. Believe me when I say he has already crossed hell. And the only time I saw peace in his eyes was when he saw you.
Le lien entre eux était si puissant que parfois, Rhysand avait l'impression de pouvoir ressentir ce que Nesaleah éprouvait. C'était si étrange que cela le perturbait, mais cela avait également un côté rassurant. En un regard, il pouvait savoir à quoi elle pensait, comment elle allait et ce qui la tracassait. C'était un avantage, tout comme un inconvénient, car après vingt-huit ans de vie commune - si on retirait les quelques années d'exil - le jeune homme savait pertinemment lorsqu'elle lui mentait ou lui cachait quelque chose. Et depuis quelques lunes, il avait ce pressentiment étrange de ne pas être tout à fait au courant de tout, d'avoir manqué un bout important du puzzle qui constituait leur vie.
Toutefois, maintenant qu'il était de nouveau près d'elle, dans cette chambre où leur nouvel enfant dormait, il lui semblait avoir oublié tous ses tracas. Encore plus lorsqu'il vit le sourire qu'elle lui adressa. Il sentit son cœur se gonfler d'amour et de joie, et ses lèvres s'étirèrent à son tour par mimétisme, dessinant un sourire brillant qui n'était réservé qu'à sa sœur. Oh ce qu'il l'aimait lorsqu'elle était si époustouflante : il ne parvenait pas à détacher son regard de son visage aux traits parfaits. Il finit par se pencher pour poser tendrement ses lèvres contre son front, gardant sa main dans la sienne avant de se reculer et de retenir un léger rire en l'entendant.
— Je te trouve bien taquine, pour quelqu'un qui vient de fournir un effort important, répondit-il d'un air amusé avant de secouer légèrement la tête. Mais non, personne.
Il finit par faire glisser sa main avec lenteur sur sa joue pour s'assurer qu'elle était bien là et qu'elle n'était pas que le fruit de son imagination. Il avait si peur de la perdre qu'il pouvait presque en devenir paranoïaque. Que ferait-il, si elle n'était plus de ce monde et qu'il se retrouvait seul avec leurs enfants ? S'il perdait son seul repère, son seul pilier ? Il ne s'en remettrait pas, mettrait à feu et à sang le monde pour que tous voient sa tristesse. Secouant vivement la tête, se refusant à penser au pire, il finit par sourire difficilement en l'observant avant de froncer légèrement ses sourcils en la voyant si préoccupée. Alors son contact se renforça tandis qu'il la dévisageait, cherchant à comprendre ce qu'il se passait dans cette tête. Car bien souvent depuis quelques mois, elle se fermait et devenait opaque à son regard, comme si elle ne voulait pas qu'il découvre quelque chose.
Mais elle finit par parler et il mit son inquiétude dans un tiroir de son esprit pour hocher la tête.
— Bien sûr qu'elle va bien. Ne la connais-tu pas ? Elle est bien plus forte que moi, rit-il légèrement avant de secouer la tête pour la rassurer. Tout va bien, l'essentiel est que vous soyez en forme tous les deux, ne t'en fais pas ma douce.
Lorsqu'elle se blottit contre son torse, il l'accueillit avec plaisir et referma fortement ses bras autour d'elle, profitant de leur étreinte. Ses yeux se fermèrent d'apaisement alors qu'il la berçait légèrement, silencieux. Il sourit à nouveau en l'entendant et hocha la tête sans bouger.
— Tant mieux. Un fils et une fille, murmura-t-il avant d'embrasser sa tempe rapidement. Comment souhaites-tu l'appeler ? Tu as déjà des idées ? lui demanda-t-il d'un ton doux avant de relâcher progressivement l'étreinte pour se reculer et la regarder.
Il la dévisagea avec attention, admirant ses traits fins, tirés par la fatigue de l'accouchement. Ses doigts glissèrent lentement dans ses cheveux avant qu'il ne se penche pour embrasser délicatement ses lèvres durant quelques secondes.
— Si belle.
Toutefois, maintenant qu'il était de nouveau près d'elle, dans cette chambre où leur nouvel enfant dormait, il lui semblait avoir oublié tous ses tracas. Encore plus lorsqu'il vit le sourire qu'elle lui adressa. Il sentit son cœur se gonfler d'amour et de joie, et ses lèvres s'étirèrent à son tour par mimétisme, dessinant un sourire brillant qui n'était réservé qu'à sa sœur. Oh ce qu'il l'aimait lorsqu'elle était si époustouflante : il ne parvenait pas à détacher son regard de son visage aux traits parfaits. Il finit par se pencher pour poser tendrement ses lèvres contre son front, gardant sa main dans la sienne avant de se reculer et de retenir un léger rire en l'entendant.
— Je te trouve bien taquine, pour quelqu'un qui vient de fournir un effort important, répondit-il d'un air amusé avant de secouer légèrement la tête. Mais non, personne.
Il finit par faire glisser sa main avec lenteur sur sa joue pour s'assurer qu'elle était bien là et qu'elle n'était pas que le fruit de son imagination. Il avait si peur de la perdre qu'il pouvait presque en devenir paranoïaque. Que ferait-il, si elle n'était plus de ce monde et qu'il se retrouvait seul avec leurs enfants ? S'il perdait son seul repère, son seul pilier ? Il ne s'en remettrait pas, mettrait à feu et à sang le monde pour que tous voient sa tristesse. Secouant vivement la tête, se refusant à penser au pire, il finit par sourire difficilement en l'observant avant de froncer légèrement ses sourcils en la voyant si préoccupée. Alors son contact se renforça tandis qu'il la dévisageait, cherchant à comprendre ce qu'il se passait dans cette tête. Car bien souvent depuis quelques mois, elle se fermait et devenait opaque à son regard, comme si elle ne voulait pas qu'il découvre quelque chose.
Mais elle finit par parler et il mit son inquiétude dans un tiroir de son esprit pour hocher la tête.
— Bien sûr qu'elle va bien. Ne la connais-tu pas ? Elle est bien plus forte que moi, rit-il légèrement avant de secouer la tête pour la rassurer. Tout va bien, l'essentiel est que vous soyez en forme tous les deux, ne t'en fais pas ma douce.
Lorsqu'elle se blottit contre son torse, il l'accueillit avec plaisir et referma fortement ses bras autour d'elle, profitant de leur étreinte. Ses yeux se fermèrent d'apaisement alors qu'il la berçait légèrement, silencieux. Il sourit à nouveau en l'entendant et hocha la tête sans bouger.
— Tant mieux. Un fils et une fille, murmura-t-il avant d'embrasser sa tempe rapidement. Comment souhaites-tu l'appeler ? Tu as déjà des idées ? lui demanda-t-il d'un ton doux avant de relâcher progressivement l'étreinte pour se reculer et la regarder.
Il la dévisagea avec attention, admirant ses traits fins, tirés par la fatigue de l'accouchement. Ses doigts glissèrent lentement dans ses cheveux avant qu'il ne se penche pour embrasser délicatement ses lèvres durant quelques secondes.
— Si belle.
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Les des troubles urbains et politiques actuels étaient réels, ce qui requérait la présence de Rhysand hors des murs des Tours Ombreuses. Pourtant, c’était auprès d’elle qu’il se tenait, et sa fierté n’en était qu’enorgueillie. Oui, des tâches plus primordiales et bien plus capitales s’érigeaient au-dessus du fait primaire que représentait la naissance d’un enfant. Mais Rhys’ avait jugé qu’il en allait autrement, estimant sans doute qu’elle valait plus que tout ceci. Que ce futur qu’il voulait défendre et obtenir, pour eux, passait également par cet enfant qui naissait, par cet enfant qui incarnait déjà la future génération, au même titre que Nileah. Du moins était-ce ainsi que l’esprit de la jeune femme souhaitait voir et percevoir les choses, là où elle estimait qu’il en allait sûrement de même pour son jumeau et amant. Le fait que Rhys’ ait choisi de rester non loin d’elle, au sein de leur logis, était l’une des plus belles déclarations d’amour qu’il pouvait lui faire, et ce sans même prononcer un seul mot. “ Un effort important … Quel doux euphémisme que voilà … ” Elle lui sourit doucement, mais néanmoins taquinement, en effet. “ Au moins as-tu la preuve concrète que tout ceci ne m’a pas encore fait perdre la tête. Toutefois, maintenant que tu es là, je ne jure de rien … ” Rhysand n’avait en effet pas son pareil pour lui faire atteindre bien des cieux, l’arrachant à la réalité, le tout alors qu’elle gardait pourtant les deux pieds au sol. Sauf lorsqu’il la soulevait de terre en l’attrapant par les hanches, si elle ne l’avait pas déjà pris de vitesse en passant ses deux jambes autour de sa taille pour mieux l’enserrer contre elle … Sur l’instant, elle était prête à jurer être capable de surmonter des dizaines d’épreuves physiques telles que celle qu’elle venait de traverser, pour peu que son frère et amant soit là, auprès d’elle, ou non loin d’elle. Il y avait cette force qui se dégageait de lui, cette certitude, aussi, que contre vents et marées, il ne laisserait jamais rien de mal lui arriver. Lui-même avait pu tant la faire souffrir, en disparaissant du jour au lendemain, sans prévenir et sans communiquer, suite à l’assassinat de Nakeo. C’était là une blessure et une meurtrissure qu’elle avait eu des difficultés à lui pardonner, à son retour, mais cela n’y changerait rien : lui seul avait pu se permettre de la mettre dans un tel état. Nul autre ne pourrait s’arroger le droit de l’imiter.
Nesaleah était une femme sûre d’elle-même, de sa valeur et de ses capacités et compétences. Mais avec Rhys’, parfois, elle avait besoin d’avoir la certitude qu’il ne repartirait pas. Que peu importe où il voyageait et avec qui il forniquerait, il lui reviendrait. Toujours. Qu’il leur reviendrait, d’ailleurs, à Nileah et à elle, leur fille entrant maintenant dans l’équation, faisant croître de jour en jour ce qui les liait et les reliait. “ Nous avons fait du beau travail avec elle. Un travail splendide, même. ” Oui, elle lui lançait des fleurs et s’incluait dans la distribution, mais elle était dans son bon droit et ne prétendait en rien à ce qui n’existait pas. Les paroles de Rhys’ eurent le mérite d’étouffer sa culpabilité, tout comme son étreinte parvint à l’irradier de chaleur et d’amour, en quelques secondes seulement. Il n’existait nul endroit en ce monde où elle se sentait mieux qu’entre ses bras, fut-ce de façon chaste. Nul endroit, aussi, où elle se savait plus en sécurité. C’était comme si c’était là sa place, prédestinée et naturelle. Elle aurait tant à perdre si Rhysand comprenait qu’elle lui avait été infidèle, que ce nouveau bébé n’était pas de lui et que, de surcroit, il devait ce double malheur à nul autre que leur cousin Nymeros. Cette grossesse compliquée s’était révélée un vrai périple, en certains instants, mais, tout du long, sans doute avait-elle pu s’y appuyer pour pervertir la réalité et masquer la vérité. Désormais, elle voulait que tout ce qui importe, c’était qu’ils soient à présent parents de deux enfants, là où aucune nuance ne devait être apportée à ce tableau semblait-il idyllique et parfait. “ Le choix du Roi. Ou plutôt du Seigneur. ” Une allusion à peine voilée au contexte politique ambiant autant qu’au fait qu’il avait toujours été l’astre directeur de sa vie. Là où le bât blessait, actuellement, c’était qu’elle fournissait un héritier mâle biologique à la mauvaise Famille. Sortant de ses pensées, elle leva les yeux sur son frère et amant, un peu hésitante. “ Je … J’ai bien eu quelques idées, mais aucune certitude. J’ai demandé à Nileah de m’aider, mais à moins que tu ne veuilles que cet enfant s’appelle comme elle, parce que Nileah est le plus beau prénom du monde, ou comme un animal ou une fleur … ” Le visage de la jeune femme adopta une moue contrite. Leur fille avait également essayé de lui réciter tous les mots valyriens qu’elle connaissait ou croyait connaître, mais la jeune femme avait été bien en peine d’y comprendre quoi que ce soit ou de savoir la corriger.
La difficulté principale qui l’avait empêché de réellement réfléchir à un sujet aussi sérieux que le prénom de son futur enfant tenait surtout au fait qu’elle s’était sentie bien trop prise à la gorge par l’angoisse d’en réalité prénommer un Antaryon … “ Ton aide va donc être requise, je le crains, parce qu... ” Elle se stoppa un instant, bien incertaine de ce qu’il voyait actuellement en elle, car elle n’était après tout pas à son avantage après toutes ces heures d’accouchement, couplées avec la fatigue et les aléas physiques accumulés à mesure de toute sa grossesse. Mais, à lire dans son regard, Rhys’ était loin d’être rebuté ou même déçu. Alors elle ne put que lui offrir un regard quelque peu empli d’une adulation béate, alors qu’elle sentit ses lèvres se tirer en un sourire sincère quoi qu’épuisé, juste avant qu’il ne l’y embrasse. Cela lui coupa le souffle tout autant que cela faisait naître en elle une envie déplacée compte tenu du fait qu’elle venait d’accoucher. Son sourire se fit un instant boudeur lorsqu’il brisa l’étreinte de leurs lippes, avant de s’étirer gracieusement face au compliment qu’il lui livrait et qui la parait d’orgueil. “ Vil flatteur … ” Elle lui était toute acquise, et plus que cela, mais il ne se montrait pour autant pas avare de doux mots et de doux gestes. “ Je t’aime tellement que parfois, c’est comme si mon cœur allait exploser. ” Prise par l’émotion et à fleur de peau de par les hormones, elle avait laissé le cours de ses pensées prendre le dessus, sans filtre et sans mesure, avant de sentir ses yeux la piquer, un bref instant. Se ressaisissant, elle chercha à s’appuyer un peu mieux sur lui pour tenter d’entrapercevoir son fils. “ Mère … Mère dit qu’il va bien et qu’il est magnifique. Mais elle est loin d’être impartiale, et j’étais bien trop épuisée, tout à l’heure, pour débattre de tout cela avec elle ou pour me faire mon propre avis. … Quel est ton avis ? ” C’était tout autant un moyen de mesurer combien ce bébé pouvait effectivement être des plus mignons que de chercher à savoir si, déjà, quelque chose, dans son apparence, trahissait la duperie. Si Nymeros et Rhysand étaient tout autant Prestayn l’un que l’autre, l’un par sa mère et l’autre par son père, le restant de leurs gênes devait bien jouer. Y compris ceux, si particuliers, des Antaryon ...
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