[Braavos][FB] Hen dynin se vali ☀ pv Aegis
Page 1 sur 1 • Partagez
Hen dynin se vali
—ft. Aegis—
Sa main coula le long du pelage roux du chat qui s’était lové entre ses cuisses, mais malgré ses caresses à la ronronnante bête, Nymeros avait le regard captivé par Pynto. L’aubergiste à la voix braillarde contait encore une de ses histoires de pirate, du temps où il était encore un jeune gaillard, et le Braavien l’écoutait avec passion. Un fin sourire aux lèvres, il s’était seilement arrêté pour lui dire bonjour et s’était finalement laissé convaincre de boire un verre, un seul. Plus raisonnable ce jour qu’à l’accoutumée, il n’avait pris qu’un godet de bière – une sorte de pisse d’âne à peine buvable, tant et si bien qu’il ne regrettait pas d’avoir refusé l’énorme choppe que lui avait proposé l’aubergiste. Nymeros reprenait la mer ce soir-là, il ne se voyait pas être ivre mort. Gessio le lui aurait difficilement pardonné.
Ils étaient trois hommes et une vieille dame, rassemblés autour d’une table, écoutant la gueulante de Pynto, partageant cet instant avec le sourire. Le soi-disant ancien pirate exhibait avec fierté son avant-bras, où une large striure blanche tranchait sa peau basanée – il prétexta qu’un duel avec un prince Estivien en exil lui avait laissé cette cicatrice. Sur cette énième histoire sans doute inventée, Nymeros constata que son verre était vide. Il repoussa doucement la bête rousse qui, roulée en boule contre lui, dormait paisiblement. Elle miaula avant de s’éloigner en trottinant, secouant avec agacement sa queue touffue. Le Renard se leva et épousseta ses cuisses.
— Tu nous quittes déjà, Nym ?
Il leva son regard brillant vers Pynto et leva un sourcil amusé.
— Hélas, oui, les affaires m’appellent. J’ai encore quelques têtes à voir.
Puis après un salut aux clients, Nymeros quitta l’auberge. Dans les rues du port du Chiffonnier, il entendit des clameurs au loin – il lança un bref regard et vit des personnes se masser devant le Bateau Guignol, au bout de la rue. Il eut un sourire, hésita à s’y rendre pour saluer Sarie. Mais se ravisa : il avait du travail. Il s’enfonça donc dans une ruelle opposée, donna une pièce à un manant, et reprit sa marche en direction de chez Brusco.
Alors qu’il avançait paisiblement, il leva les yeux vers le ciel. Le soleil était timide ce midi-là, et le constant air marin qui soufflait sur Braavos se faisait plus frais que d’habitude. Pour sûr, l’hiver approchait, et avec lui son lot de malheurs – heureusement pour lui, il se trouvait actuellement du bon côté du Détroit et les horreurs hivernales épargnaient souvent la fille bâtarde de Valyria. Sur son chemin, Nymeros adressa quelques signes, de main, de tête, des sourires aussi, aux visages connus. Il aurait souhaité s’arrêter pour discuter avec chacun d’eux, mais ne le pouvait hélas pas : il allait finir en retard s’il donnait à chacun autant d’attention qu’à Pynto ; puis avant de partit, il devait aussi saluer Lysara…
Il frémit légèrement sous une bise plus fraîche, rentra un peu la tête dans les épaules, et soupira. Ce soir-ci, il prenait la mer pour Pentos. Pas bien loin cette fois-ci, il serait vite de retour chez lui, et en avait déjà hâte – regrettant parfois de ne pouvoir passer plus de temps parmi les siens. Pourtant, il se satisfaisait de cette vie et, y songeant, eut un fin sourire. La mort d’Alayna, si elle restait un poids sur sa poitrine, s’atténuait un peu en son cœur. Il la pleurait toujours mais apprenait, pas après pas, à retrouver le goût de la vie.
*Hen dynin se vali : De monstres et d'hommes
Ils étaient trois hommes et une vieille dame, rassemblés autour d’une table, écoutant la gueulante de Pynto, partageant cet instant avec le sourire. Le soi-disant ancien pirate exhibait avec fierté son avant-bras, où une large striure blanche tranchait sa peau basanée – il prétexta qu’un duel avec un prince Estivien en exil lui avait laissé cette cicatrice. Sur cette énième histoire sans doute inventée, Nymeros constata que son verre était vide. Il repoussa doucement la bête rousse qui, roulée en boule contre lui, dormait paisiblement. Elle miaula avant de s’éloigner en trottinant, secouant avec agacement sa queue touffue. Le Renard se leva et épousseta ses cuisses.
— Tu nous quittes déjà, Nym ?
Il leva son regard brillant vers Pynto et leva un sourcil amusé.
— Hélas, oui, les affaires m’appellent. J’ai encore quelques têtes à voir.
Puis après un salut aux clients, Nymeros quitta l’auberge. Dans les rues du port du Chiffonnier, il entendit des clameurs au loin – il lança un bref regard et vit des personnes se masser devant le Bateau Guignol, au bout de la rue. Il eut un sourire, hésita à s’y rendre pour saluer Sarie. Mais se ravisa : il avait du travail. Il s’enfonça donc dans une ruelle opposée, donna une pièce à un manant, et reprit sa marche en direction de chez Brusco.
Alors qu’il avançait paisiblement, il leva les yeux vers le ciel. Le soleil était timide ce midi-là, et le constant air marin qui soufflait sur Braavos se faisait plus frais que d’habitude. Pour sûr, l’hiver approchait, et avec lui son lot de malheurs – heureusement pour lui, il se trouvait actuellement du bon côté du Détroit et les horreurs hivernales épargnaient souvent la fille bâtarde de Valyria. Sur son chemin, Nymeros adressa quelques signes, de main, de tête, des sourires aussi, aux visages connus. Il aurait souhaité s’arrêter pour discuter avec chacun d’eux, mais ne le pouvait hélas pas : il allait finir en retard s’il donnait à chacun autant d’attention qu’à Pynto ; puis avant de partit, il devait aussi saluer Lysara…
Il frémit légèrement sous une bise plus fraîche, rentra un peu la tête dans les épaules, et soupira. Ce soir-ci, il prenait la mer pour Pentos. Pas bien loin cette fois-ci, il serait vite de retour chez lui, et en avait déjà hâte – regrettant parfois de ne pouvoir passer plus de temps parmi les siens. Pourtant, il se satisfaisait de cette vie et, y songeant, eut un fin sourire. La mort d’Alayna, si elle restait un poids sur sa poitrine, s’atténuait un peu en son cœur. Il la pleurait toujours mais apprenait, pas après pas, à retrouver le goût de la vie.
*Hen dynin se vali : De monstres et d'hommes
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1796
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Hen dynin se vali
(Aegis & Nymeros )
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Dans les yeux clairs d’Aegis dansent une sorte de méfiance enlacée à un élan de curiosité. Pour elle, qui observe ses semblables des heures durant lors de son temps libre, il est évident qu’un homme tel que Nymeros intrigue son cœur comme son esprit. La comédienne ne le connait pas, du moins pas au sens que les gens du commun l’entendent ; ils ne sont jamais parlés, toutefois elle sait ses habitudes et pense donc cerner cet étranger avec une certaine précision. Elle le détaille de loin depuis une semaine environ, peu de temps après que l’un de ses collègues, Sariel, ait passé une soirée en sa compagnie.
Sariel est un jeune homme pour qui Aegis ressent une forte affection. Elle apprécie son talent pour l’écriture, sa finesse d’esprit ainsi que pour d’autres facteurs difficiles à expliquer. Ami. Confident. La jeune femme le considère ainsi, aussi se permet-elle parfois d’épier les personnes qui marchent dans son sillage. Parfois sans y penser, Aegis cherche à le protéger, tout comme elle s’y adonne pour les membres de sa famille dès que l’occasion lui permet. Et les dieux, qui semblent lui parler, approuvent cette attitude préventive.
Aujourd’hui donc, elle épie une fois encore Nymeros, ce beau-parleur aux mœurs légères et dont le charme lui échappe autant qu’elle pense le comprendre. Il ne parait guère menaçant, plutôt inoffensif, et ses grands yeux bleus attirent sans doute aucun le regard de filles comme de garçons admiratifs.
Néanmoins, Aegis ne compte pas se laisser berner si rapidement. Sariel n’est certes pas un collègue de longue date, mais la jeune femme entend bien de le tenir loin des ennuis de toutes sortes.
Pour se faire, la comédienne s’est vêtue d’un costume et d’un maquillage sombre qui soulignent la profondeur de ses yeux et la rudesse de ses traits. Sous une cape épaisse, une hache, dérobée en silence à son père, qu’elle garde à la ceinture et espère ne pas utiliser. Je le ferais quand même, si y’a besoin. Le visage caché sous une longue capuche, Aegis se glisse tel une ombre dans les pas de l’homme qu’elle suit sur les ruelles attenantes au port.
Elle attend, prudente et précise comme une bête cherchant à fondre sur sa proie. Son pas léger, presque inaudible, se fond dans les empreintes précédentes, effaçant toute trace de son passage. Aegis est maligne, au moins pour cette fois.
Sa patience se voit récompenser lorsque les voix des marchands et des braves gens se mêlent en de lointains échos et que l’homme solitaire qu’elle piste tourne au coin d’une rue. Là, semblent lui crier les dieux, et Aegis bondit. D’un geste souple et rapide, elle fond sur sa proie, lui attrape l’épaule et le plaque contre le mur le plus proche. Une main saisit sa gorge alors qu’elle rapproche son visage du sien, et renifle son odeur avec doute.
— Qui es-tu ?
La comédienne questionne, alors que son nez effleure la peau voisine.
— Que veux-tu à mon ami spectateur ?
Sariel est un jeune homme pour qui Aegis ressent une forte affection. Elle apprécie son talent pour l’écriture, sa finesse d’esprit ainsi que pour d’autres facteurs difficiles à expliquer. Ami. Confident. La jeune femme le considère ainsi, aussi se permet-elle parfois d’épier les personnes qui marchent dans son sillage. Parfois sans y penser, Aegis cherche à le protéger, tout comme elle s’y adonne pour les membres de sa famille dès que l’occasion lui permet. Et les dieux, qui semblent lui parler, approuvent cette attitude préventive.
Aujourd’hui donc, elle épie une fois encore Nymeros, ce beau-parleur aux mœurs légères et dont le charme lui échappe autant qu’elle pense le comprendre. Il ne parait guère menaçant, plutôt inoffensif, et ses grands yeux bleus attirent sans doute aucun le regard de filles comme de garçons admiratifs.
Néanmoins, Aegis ne compte pas se laisser berner si rapidement. Sariel n’est certes pas un collègue de longue date, mais la jeune femme entend bien de le tenir loin des ennuis de toutes sortes.
Pour se faire, la comédienne s’est vêtue d’un costume et d’un maquillage sombre qui soulignent la profondeur de ses yeux et la rudesse de ses traits. Sous une cape épaisse, une hache, dérobée en silence à son père, qu’elle garde à la ceinture et espère ne pas utiliser. Je le ferais quand même, si y’a besoin. Le visage caché sous une longue capuche, Aegis se glisse tel une ombre dans les pas de l’homme qu’elle suit sur les ruelles attenantes au port.
Elle attend, prudente et précise comme une bête cherchant à fondre sur sa proie. Son pas léger, presque inaudible, se fond dans les empreintes précédentes, effaçant toute trace de son passage. Aegis est maligne, au moins pour cette fois.
Sa patience se voit récompenser lorsque les voix des marchands et des braves gens se mêlent en de lointains échos et que l’homme solitaire qu’elle piste tourne au coin d’une rue. Là, semblent lui crier les dieux, et Aegis bondit. D’un geste souple et rapide, elle fond sur sa proie, lui attrape l’épaule et le plaque contre le mur le plus proche. Une main saisit sa gorge alors qu’elle rapproche son visage du sien, et renifle son odeur avec doute.
— Qui es-tu ?
La comédienne questionne, alors que son nez effleure la peau voisine.
— Que veux-tu à mon ami spectateur ?
Invité
Invité
Hen dynin se vali
—ft. Aegis—
En dépit de son surnom, le Renard n’était que peu à l’affût des prédateurs potentiels. Sans doute était-ce par confort, parce que Braavos était son amante favorite et que s’il avait pu épouser une ville, ç’aurait été elle. Il y prenait ses aises puisqu’elle était, avec l’Astucieux, sa seule demeure. Alors les sens éteints, il n’entendit pas les pas feutrés derrière les siens, l’ombre qui se lovait dans la sienne. Il avançait paisiblement, les bras noués dans le dos, les mains jointes, son regard tout en sourire embrassant à pleines lèvres cette maîtresse adorée qu’était sa cité natale. Malgré sa noble naissance, il s’était toujours senti plus à l’aise dans le quartier qui entourait le port du Chiffonnier. Même s’il était plus pauvre, plus rude, que le reste de la cité, il aimait tout le fatras qui y régnait. Les voix s’y faisaient clameurs et les rues se rythmaient de chants, de courses d’enfants et du grincement des charrettes branlantes des marchands itinérants.
Nymeros inspira avec plaisir les mille senteurs du quartier, s’arrêta encore pour glisser encore une pièce à un mendiant, et ce toujours avec le bonjour et le sourire ; être né de la Haute ne dispensait pas de la courtoisie, se serinait-il. Quoi qu’en dise Belicho, son fils se complaisait dans cette bienveillance qu’il ne désirait que partager avec le monde. Puis il avait suffisamment d’or, bien trop même, il se fichait d’un sol ou deux.
Serein, il tourna à un coin de rue, soupira légèrement, appréciant pour une fois sa solitude – il n’y avait personne ici, pas même le fantôme d’Alayna. Comme il était doux de vivre. Le tirant de ses pensées, un bruit, une main – une poigne. Son dos fut plaqué contre un mur, sa gorge accrochée par une main. Par réflexe, le Renard leva la tête, il déglutit douloureusement et la peur se mit à luire au fond de ses yeux. Avait-il fait quelque chose de mal ? Il inspira comme il le put sous la pression de la paume, ferme, à sa glotte.
— Si vous voulez de l’or, je peux vous en donner, souffla-t-il.
Il agita brièvement la tête dans son élan paniqué.
— Je – je n’ai pas de bijoux ou de trésors sur moi, uniquement de l’or.
Son ténor se fit ténu – la parole rendue difficile par la main enserrant sa gorge. Même au travers de son épais pourpoint noir, il pouvait sentir le mur glacial dans son dos. Il leva les mains en signe de reddition, priant le Maître de la Lumière – et tous les dieux – qu’aucun mal ne lui soit fait.
— J’ignore de qui vous parlez, je ne veux de mal à personne, je ne suis qu’un capitaine, et rien d’autre !
Dans sa voix, protestation et terreur. Ses yeux azurés se baladèrent dans la rue, suppliant que quelqu’un vienne lui sauver la mise. Il n’avait rien pour se défendre, et même si ça avait été le cas, qu’aurait-il pu faire ? L’étrange femme qui l’avait attrapé paraissait plus leste et forte que lui ne le serait jamais. Après de longues secondes à fixer le bout de la ruelle, comprenant que personne ne viendrait à son secours, Nymeros croisa un instant le regard de son agresseuse.
Il ferma les yeux.
— Je vous en supplie, ne me faites aucun mal.
Derrière ses paupières, Alayna paraissait danser – allait-il la rejoindre, déjà ?
Nymeros inspira avec plaisir les mille senteurs du quartier, s’arrêta encore pour glisser encore une pièce à un mendiant, et ce toujours avec le bonjour et le sourire ; être né de la Haute ne dispensait pas de la courtoisie, se serinait-il. Quoi qu’en dise Belicho, son fils se complaisait dans cette bienveillance qu’il ne désirait que partager avec le monde. Puis il avait suffisamment d’or, bien trop même, il se fichait d’un sol ou deux.
Serein, il tourna à un coin de rue, soupira légèrement, appréciant pour une fois sa solitude – il n’y avait personne ici, pas même le fantôme d’Alayna. Comme il était doux de vivre. Le tirant de ses pensées, un bruit, une main – une poigne. Son dos fut plaqué contre un mur, sa gorge accrochée par une main. Par réflexe, le Renard leva la tête, il déglutit douloureusement et la peur se mit à luire au fond de ses yeux. Avait-il fait quelque chose de mal ? Il inspira comme il le put sous la pression de la paume, ferme, à sa glotte.
— Si vous voulez de l’or, je peux vous en donner, souffla-t-il.
Il agita brièvement la tête dans son élan paniqué.
— Je – je n’ai pas de bijoux ou de trésors sur moi, uniquement de l’or.
Son ténor se fit ténu – la parole rendue difficile par la main enserrant sa gorge. Même au travers de son épais pourpoint noir, il pouvait sentir le mur glacial dans son dos. Il leva les mains en signe de reddition, priant le Maître de la Lumière – et tous les dieux – qu’aucun mal ne lui soit fait.
— J’ignore de qui vous parlez, je ne veux de mal à personne, je ne suis qu’un capitaine, et rien d’autre !
Dans sa voix, protestation et terreur. Ses yeux azurés se baladèrent dans la rue, suppliant que quelqu’un vienne lui sauver la mise. Il n’avait rien pour se défendre, et même si ça avait été le cas, qu’aurait-il pu faire ? L’étrange femme qui l’avait attrapé paraissait plus leste et forte que lui ne le serait jamais. Après de longues secondes à fixer le bout de la ruelle, comprenant que personne ne viendrait à son secours, Nymeros croisa un instant le regard de son agresseuse.
Il ferma les yeux.
— Je vous en supplie, ne me faites aucun mal.
Derrière ses paupières, Alayna paraissait danser – allait-il la rejoindre, déjà ?
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1796
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Code réponse Aegis
Hen dynin se vali
(Aegis & Nymeros )
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Inoffensif et fragile, la pensée lui effleure l’esprit tandis qu’Aegis resserre inconsciemment sa prise sur la gorge de l’homme. Elle colle son corps au sien, pesant de tout son poids contre lui pour lui couper toute retraite. Pas que cela soit bien utile, ajoute-t-elle tandis que Nymeros se fond dans la terreur et les suppliques. Il est bien pitoyable ce beau parleur aux yeux profonds et au visage bien aimable. S’agit-il là de sa véritable nature ? La comédienne ne peut que l’imaginer alors quelle détaille au plus près cet homme dont la voix semble de plus en plus chevrotante.
Les secondes s’écoulent sans qu’Aegis ne lui réponde rien. Elle demeure silencieuse et menaçante, curieuse mais méfiance pour ne pas trop tenter Nymeros. Sa hache ne veut pas goûter le sang ; en vérité, elle déteste se salir, n’étant là que pour effrayer et décourager les plus téméraires. Néanmoins, la jeune femme sait que l’arme frappera si la situation l’exige, ne serait-ce que pour punir l’homme de son imbécilité.
Un temps, son esprit pose le pour et le contre, examine minutieusement le beau parleur avant de renifler d’un air vaguement rassuré. Aegis relâche sa prise sur la gorge de Nymeros, alors qu’elle jette un coup d’œil aux alentours. Personne ne les observe, parfait.
— De l’or ? Des bijoux ? De l’argent ? Pourquoi me soucierais-je de toutes ces bêtises ?
La jeune femme penche la tête sur le côté, protégée par son maquillage et son costume lui conférant bien du courage et de l’assurance.
— Je veux savoir qui tu es, et ce que tu veux à mon ami spectateur, rien de plus.
Sans y réfléchir, Aegis époussète l’homme qui se tient là et dont les yeux paraissent se perler de larmes terrifiées. Elle ne lui veut aucun mal si, bien sûr, ses intentions à l’égard de Sariel ne cachent pas mille maux douloureux. Et après cette inspection rigoureuse, son âme le voit moins comme une menace et plus comme un petit bouton de rose très faible et gracile.
L’image lui arrache un gloussement puis elle se recule pour laisser Nymeros respirer un peu.
— Je te parle de mon ami aux cheveux noirs, bouclés, aux grands yeux sombres, avec qui tu as passé la soirée il y a une… Deux… Peut-être deux semaines.
Aegis se donne un moment pour compter, avant de faire un geste de la main ; les détails importent peu.
— Toi, tu viens d’ici, non ? Ton accent… Il ne ressemble pas à celui d’un homme d’ailleurs, alors que veux-tu à mon ami ? Il est doux et aimable, si tu ne lui veux rien de mal, je n’ai aucune raison d’être mauvaise avec toi.
Les secondes s’écoulent sans qu’Aegis ne lui réponde rien. Elle demeure silencieuse et menaçante, curieuse mais méfiance pour ne pas trop tenter Nymeros. Sa hache ne veut pas goûter le sang ; en vérité, elle déteste se salir, n’étant là que pour effrayer et décourager les plus téméraires. Néanmoins, la jeune femme sait que l’arme frappera si la situation l’exige, ne serait-ce que pour punir l’homme de son imbécilité.
Un temps, son esprit pose le pour et le contre, examine minutieusement le beau parleur avant de renifler d’un air vaguement rassuré. Aegis relâche sa prise sur la gorge de Nymeros, alors qu’elle jette un coup d’œil aux alentours. Personne ne les observe, parfait.
— De l’or ? Des bijoux ? De l’argent ? Pourquoi me soucierais-je de toutes ces bêtises ?
La jeune femme penche la tête sur le côté, protégée par son maquillage et son costume lui conférant bien du courage et de l’assurance.
— Je veux savoir qui tu es, et ce que tu veux à mon ami spectateur, rien de plus.
Sans y réfléchir, Aegis époussète l’homme qui se tient là et dont les yeux paraissent se perler de larmes terrifiées. Elle ne lui veut aucun mal si, bien sûr, ses intentions à l’égard de Sariel ne cachent pas mille maux douloureux. Et après cette inspection rigoureuse, son âme le voit moins comme une menace et plus comme un petit bouton de rose très faible et gracile.
L’image lui arrache un gloussement puis elle se recule pour laisser Nymeros respirer un peu.
— Je te parle de mon ami aux cheveux noirs, bouclés, aux grands yeux sombres, avec qui tu as passé la soirée il y a une… Deux… Peut-être deux semaines.
Aegis se donne un moment pour compter, avant de faire un geste de la main ; les détails importent peu.
— Toi, tu viens d’ici, non ? Ton accent… Il ne ressemble pas à celui d’un homme d’ailleurs, alors que veux-tu à mon ami ? Il est doux et aimable, si tu ne lui veux rien de mal, je n’ai aucune raison d’être mauvaise avec toi.
Invité
Invité
Hen dynin se vali
—ft. Aegis—
Il se voyait déjà danser parmi les braises à demi-éteintes d’un foyer. Mourir pour mieux renaître dans la lumière de R’hllor, y verrait-il sa tendre épouse ? Retrouverait-il la chaleur de ses bras, un instant, un seul instant ? Sous ses paupières closes, les larmes déjà s’amassaient.
L’une d’elle roula le long de sa joue à l’instant même où la poigne à sa gorge se desserra. Pour autant, Nymeros retint encore son souffle. Quelques instants, comme s’apprêtant à recevoir une nouvelle fois un coup à la glotte, comme attendant qu’on le plaque encore contre le mur froid. Rien ne vint. Peut-être s’était-il un peu trop habitué aux brusqueries d’enfant de Rhysand. Il ouvrit un œil, puis deux, et inspira une longue goulée d’air, donnant l’impression d’en avoir manqué pendant des lustres. Il était en vie, le prouvaient ses doigts qu’il fit craquer doucement pour se donner contenance. Son regard terrifié balaya le visage de la femme face à lui.
Peinturlurée de noir, dans un costume qui n’avait rien de normal, elle ressemblait à… Oh. Les lèvres de Nymeros s’entrouvrirent alors qu’elle expliquait précisément de quoi elle parlait. De qui, plus exactement. Elle s’écarta de lui en affinant sa description. Le souffle encore erratique, le Renard ne sut, quelques instants, que hocher vivement la tête. Puis finalement, répondit d’une voix étouffée par la peur :
— Sarie ?
Nymeros détailla encore un peu la femme, puis agita la tête. Était-elle son épouse, ou sa sœur, sa concubine, amante, cousine ? Peu importait, était-elle quelqu’un d’important pour le Meereenien et dont il ignorait l’existence ? Le Renard ne savait que peu de choses du bel homme qu’il avait rencontré, une dizaine de jours plus tôt. L’énigme de Sarie l’avait séduit, certes, et ils avaient tous deux passé un agréable moment. Mais il ne le connaissait pas.
— C’est de Sarie dont vous parlez ?
D’un geste prudent, même un peu précieux, Nymeros caressa sa gorge endolorie. Si les larmes à ses yeux avaient séché sous les à-coups venteux, ils restaient rougis et ses lèvres tremblantes.
— Je le connais à peine, je – ai-je fait quelque chose de mal ?
Dans sa voix, miaulement d’un goupil effrayé, s’entendaient pardon et contrition. Une seconde, il commença à se culpabiliser avant de se reprendre – il n’avait strictement rien fait de mal, s’ils parlaient bien de la même personne. Ou du moins, il n’était pas au courant. Il espérait que Sarie n’ait pas émis un quelconque mensonge, même par omission. Nymeros n’aimait pas les mensonges et, ayant sincèrement apprécié le moment passé en compagnie du jeune homme, il n’aurait aimé que celui-ci se fiche de lui et lui attire des ennuis.
La femme le questionna d’autant plus. Pris au piège contre ce mur, seul avec elle dans cette rue, le Renard se recroquevilla un peu. Incapable de se défendre, il regretta de ne pas avoir demandé à Lazaros de l’accompagner – lui aurait su l’aider. Même Gessio, ou n’importe lequel des membres de son équipage. Tous savaient mieux se protéger que lui, tandis qu’il dédaignait les armes. Après quelques secondes de latence, Nymeros répondit d’une voix fluette :
— Je – oui, je viens d’ici. Il paniqua et pointa du doigt la direction du Palais du Seigneur de la Mer, invisible d’où ils se trouvaient, il se prit pour une fois à regretter la sécurité de ses dômes. Le Palais, je viens du Palais, précisa-t-il d’une voix angoissée. Par pitié, qui que vous soyez, ne me faites pas de mal, je ne veux aucun mal à Sarie, ni à vous, à personne, en fait.
Un hoquet apeuré lui coupa la parole et sa gorge se noua, il ne put que supplier la femme du regard.
L’une d’elle roula le long de sa joue à l’instant même où la poigne à sa gorge se desserra. Pour autant, Nymeros retint encore son souffle. Quelques instants, comme s’apprêtant à recevoir une nouvelle fois un coup à la glotte, comme attendant qu’on le plaque encore contre le mur froid. Rien ne vint. Peut-être s’était-il un peu trop habitué aux brusqueries d’enfant de Rhysand. Il ouvrit un œil, puis deux, et inspira une longue goulée d’air, donnant l’impression d’en avoir manqué pendant des lustres. Il était en vie, le prouvaient ses doigts qu’il fit craquer doucement pour se donner contenance. Son regard terrifié balaya le visage de la femme face à lui.
Peinturlurée de noir, dans un costume qui n’avait rien de normal, elle ressemblait à… Oh. Les lèvres de Nymeros s’entrouvrirent alors qu’elle expliquait précisément de quoi elle parlait. De qui, plus exactement. Elle s’écarta de lui en affinant sa description. Le souffle encore erratique, le Renard ne sut, quelques instants, que hocher vivement la tête. Puis finalement, répondit d’une voix étouffée par la peur :
— Sarie ?
Nymeros détailla encore un peu la femme, puis agita la tête. Était-elle son épouse, ou sa sœur, sa concubine, amante, cousine ? Peu importait, était-elle quelqu’un d’important pour le Meereenien et dont il ignorait l’existence ? Le Renard ne savait que peu de choses du bel homme qu’il avait rencontré, une dizaine de jours plus tôt. L’énigme de Sarie l’avait séduit, certes, et ils avaient tous deux passé un agréable moment. Mais il ne le connaissait pas.
— C’est de Sarie dont vous parlez ?
D’un geste prudent, même un peu précieux, Nymeros caressa sa gorge endolorie. Si les larmes à ses yeux avaient séché sous les à-coups venteux, ils restaient rougis et ses lèvres tremblantes.
— Je le connais à peine, je – ai-je fait quelque chose de mal ?
Dans sa voix, miaulement d’un goupil effrayé, s’entendaient pardon et contrition. Une seconde, il commença à se culpabiliser avant de se reprendre – il n’avait strictement rien fait de mal, s’ils parlaient bien de la même personne. Ou du moins, il n’était pas au courant. Il espérait que Sarie n’ait pas émis un quelconque mensonge, même par omission. Nymeros n’aimait pas les mensonges et, ayant sincèrement apprécié le moment passé en compagnie du jeune homme, il n’aurait aimé que celui-ci se fiche de lui et lui attire des ennuis.
La femme le questionna d’autant plus. Pris au piège contre ce mur, seul avec elle dans cette rue, le Renard se recroquevilla un peu. Incapable de se défendre, il regretta de ne pas avoir demandé à Lazaros de l’accompagner – lui aurait su l’aider. Même Gessio, ou n’importe lequel des membres de son équipage. Tous savaient mieux se protéger que lui, tandis qu’il dédaignait les armes. Après quelques secondes de latence, Nymeros répondit d’une voix fluette :
— Je – oui, je viens d’ici. Il paniqua et pointa du doigt la direction du Palais du Seigneur de la Mer, invisible d’où ils se trouvaient, il se prit pour une fois à regretter la sécurité de ses dômes. Le Palais, je viens du Palais, précisa-t-il d’une voix angoissée. Par pitié, qui que vous soyez, ne me faites pas de mal, je ne veux aucun mal à Sarie, ni à vous, à personne, en fait.
Un hoquet apeuré lui coupa la parole et sa gorge se noua, il ne put que supplier la femme du regard.
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1796
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Hen dynin se vali
(Aegis & Nymeros )
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Nymeros apparait de moins en moins comme un être hostile et dangereux, et Aegis relâche donc une partie de sa tension, tout comme de sa méfiance qu’elle transforme en une sorte de réconfort. Elle ne connait certes pas Sariel depuis longtemps, toutefois son cœur abrite d’ores et déjà une sincère affection pour cet étrange oiseau venu d’autres ports, jeune et pourtant si vieux dans le regard. Difficile de ne pas le trouver intriguant, et donc intéressant. De plus, Aegis ressent en lui une grande détresse, une chose que des mots ne peuvent complètement capturer. Et, par ce que le cœur de la comédienne ressent ou croit ressentir chez lui, elle développe plus encore son envie de le protéger de tous les loups et les vivants corrompus qui marchent à la faveur de la nuit.
J’en ai sans doute trop fait, songe-t-elle en posant son regard acéré sur sa précédente victime. Cette dernière demeure secouée, choquée sans aucun doute par son agression si soudaine. Aegis le trouve craquant dans cette nouvelle vulnérabilité ; à dire vrai, elle ne s’est pas attendue un seul instant à découvrir cette sensibilité chez lui.
Un grand sourire étire ses lèvres lorsque l’homme comprend enfin ses propos, et ses mains s’empressent de l’applaudir.
— Oui, c’est ça ! C’est mon ami spectateur.
À défaut de disparaître complètement l’hostilité d’Aegis se métamorphose en un vague enthousiasme, destiné à rassurer l’homme tremblant de peur. Ses larmes semblent s’être taris, toutefois l’angoisse demeure sur les traits de son visage. La jeune femme n’a besoin d’aucune confirmation pour le savoir, il lui suffit de poser ses yeux sur Nymeros ; son corps parle pour lui, qu’il le veuille ou non.
Elle finit par hausser les épaules, désinvolte.
— Je ne le sais pas, il n’a rien dit de mal à ton sujet. Toutefois, les gens qui nous font souffrir le clament rarement sur les toits, alors je devais vérifier.
De toute évidence, je me suis trompée. Sa bouche retient ce commentaire, sachant qu’il pourrait envenimer peut-être leur échange. À la place, la comédienne passe une main sur son visage, retirant une très fine couche de son maquillage noir. Il lui faudrait frotter bien davantage pour le retirer totalement, mais cet effort lui permettrait de se montrer déjà plus chaleureuse avec Nymeros.
— Je ne vais pas te faire de mal.
Pour appuyer ses propos, la jeune femme fouille la petite poche en cuir accrochée à sa ceinture et en sort un petit mouchoir ; elle l’avait cousu plus tôt dans la semaine, par précaution. À présent que son esprit considère l’homme avec une certaine sympathie, elle lui offre en guise d’excuse pour son attitude brute et certainement terrifiante.
— Mes amis sont rares, alors je les protège. Et, si tu n’as rien à te reprocher, tu n’as pas à t’inquiéter.
Aegis lui tend son cadeau, sans trop s’approcher par crainte de l’effrayer davantage.
— Tu m’as l’air plutôt… Inoffensif, alors… Tout va bien.
J’en ai sans doute trop fait, songe-t-elle en posant son regard acéré sur sa précédente victime. Cette dernière demeure secouée, choquée sans aucun doute par son agression si soudaine. Aegis le trouve craquant dans cette nouvelle vulnérabilité ; à dire vrai, elle ne s’est pas attendue un seul instant à découvrir cette sensibilité chez lui.
Un grand sourire étire ses lèvres lorsque l’homme comprend enfin ses propos, et ses mains s’empressent de l’applaudir.
— Oui, c’est ça ! C’est mon ami spectateur.
À défaut de disparaître complètement l’hostilité d’Aegis se métamorphose en un vague enthousiasme, destiné à rassurer l’homme tremblant de peur. Ses larmes semblent s’être taris, toutefois l’angoisse demeure sur les traits de son visage. La jeune femme n’a besoin d’aucune confirmation pour le savoir, il lui suffit de poser ses yeux sur Nymeros ; son corps parle pour lui, qu’il le veuille ou non.
Elle finit par hausser les épaules, désinvolte.
— Je ne le sais pas, il n’a rien dit de mal à ton sujet. Toutefois, les gens qui nous font souffrir le clament rarement sur les toits, alors je devais vérifier.
De toute évidence, je me suis trompée. Sa bouche retient ce commentaire, sachant qu’il pourrait envenimer peut-être leur échange. À la place, la comédienne passe une main sur son visage, retirant une très fine couche de son maquillage noir. Il lui faudrait frotter bien davantage pour le retirer totalement, mais cet effort lui permettrait de se montrer déjà plus chaleureuse avec Nymeros.
— Je ne vais pas te faire de mal.
Pour appuyer ses propos, la jeune femme fouille la petite poche en cuir accrochée à sa ceinture et en sort un petit mouchoir ; elle l’avait cousu plus tôt dans la semaine, par précaution. À présent que son esprit considère l’homme avec une certaine sympathie, elle lui offre en guise d’excuse pour son attitude brute et certainement terrifiante.
— Mes amis sont rares, alors je les protège. Et, si tu n’as rien à te reprocher, tu n’as pas à t’inquiéter.
Aegis lui tend son cadeau, sans trop s’approcher par crainte de l’effrayer davantage.
— Tu m’as l’air plutôt… Inoffensif, alors… Tout va bien.
Invité
Invité
Hen dynin se vali
—ft. Aegis—
Les paupières mi-closes sous la peur, le cœur si rapide qu’il semblait prêt à s’arracher à sa poitrine, Nymeros observa l’étrange femme qui l’avait lâché pour l’applaudir. Un grand sourire marquait maintenant ses lèvres, elle avait l’air satisfaite de sa réponse. Elle parlait bien de Sarie. Il resta prostré contre le mur, la fixant curieusement, craignant toujours qu’elle lui fasse du mal. Mais elle perdait toute trace d’hostilité à mesure que les secondes s’égrainaient, et sa main passa sur son visage pour retirer un peu du maquillage noir qui le peinturlurait. Dévoilant des traits plus doux, une mine moins monstrueuse.
Le cœur du Renard rata un battement de plus, avant de commencer à s’apaiser. Il avait toujours le souffle court et murmura :
— Je ne lui ai pas fait de mal, répéta-t-il. Et je ne lui veux pas de mal.
Comme une supplique, ses mots soufflés priaient qu’on épargne sa vie. Il avait toujours tenté d’être quelqu’un de bien, d’honorable. Il n’avait jamais injurié son nom ou son éducation, le pire qu’il ait fait était probablement de se payer les faveurs d’une courtisane en la personne de Lysara. Mais il appréciait réellement la présence de la jeune femme, sans que l’amour ne soit né entre eux, il existait toutefois une passion bien réelle.
Mais était-ce mal ? Non. Non, puis la femme face à lui parlait de Sarie, et à Sarie, Nymeros n’avait jamais fait de mal. Elle voulut le rassurer en affirmant qu’elle ne lui ferait pas de mal, et le Renard abaissa lentement les mains, frémissant encore de l’émoi qu’elle avait jeté sur lui.
— Merci.
Un souffle, juste un souffle, il n’était pas bien capable de plus que ça à cet instant. La femme maquillée lui tendit un mouchoir, et Nymeros l’écouta avant de s’en saisir du bout des doigts. Il tamponna un peu le dessous de ses yeux, encore un brin humides, et toussota en tentant de reprendre constance. Car s’il se fichait bien d’être un homme fort, les mots de son père hurlaient au fond de lui – tu es un Antaryon, bon sang !
Il ne put empêcher un mince sourire à ses lèvres quand elle pointa son caractère inoffensif, s’il n’avait pas été terrifié, il en aurait même ri. Il tenta une pointe d’humour, espérant détendre l’atmosphère tandis qu’il dégageait enfin son dos du mur.
— Tout dépend du domaine. En affaires, je suis un vrai requin.
Encore un sourire, plus affirmé cette fois-ci, alors qu’il retrouvait un peu de son habituelle prestance : celle d’un homme assuré, aimé et respecté de ses pairs. Le bonhomme sympathique, bellâtre mais pas salaud. Celui qu’il avait façonné au fil des années en se départant de tous les vices de l’aristocratie. « Le bon gars », comme se moquait souvent sa sœur aînée.
— Il faut prendre soin de ses amis, prononça-t-il sa gorge libérée de l’angoisse. J’aimerais le faire avec autant de férocité que vous, hélas, vous avez pu le voir…
Il se désigna de ses deux mains. Pas de pectoraux musclés se devinant sous son pourpoint, pas non plus de musculature développée devinable à son cou dégagé. Rien que ses avants-bras cachés par ses manches, un poil développés par la barre d’un navire et les mains rendues caleuses par la mer. Il n’était pas un guerrier, un soldat, un belliqueux – rien qu’un capitaine. Et un gentleman qui aimait savoir à qui il avait affaire.
— Mais, hum, pardonnez-moi. Nymeros Antaryon. Il tendit une mains vers elle : Vous êtes ?
Le cœur du Renard rata un battement de plus, avant de commencer à s’apaiser. Il avait toujours le souffle court et murmura :
— Je ne lui ai pas fait de mal, répéta-t-il. Et je ne lui veux pas de mal.
Comme une supplique, ses mots soufflés priaient qu’on épargne sa vie. Il avait toujours tenté d’être quelqu’un de bien, d’honorable. Il n’avait jamais injurié son nom ou son éducation, le pire qu’il ait fait était probablement de se payer les faveurs d’une courtisane en la personne de Lysara. Mais il appréciait réellement la présence de la jeune femme, sans que l’amour ne soit né entre eux, il existait toutefois une passion bien réelle.
Mais était-ce mal ? Non. Non, puis la femme face à lui parlait de Sarie, et à Sarie, Nymeros n’avait jamais fait de mal. Elle voulut le rassurer en affirmant qu’elle ne lui ferait pas de mal, et le Renard abaissa lentement les mains, frémissant encore de l’émoi qu’elle avait jeté sur lui.
— Merci.
Un souffle, juste un souffle, il n’était pas bien capable de plus que ça à cet instant. La femme maquillée lui tendit un mouchoir, et Nymeros l’écouta avant de s’en saisir du bout des doigts. Il tamponna un peu le dessous de ses yeux, encore un brin humides, et toussota en tentant de reprendre constance. Car s’il se fichait bien d’être un homme fort, les mots de son père hurlaient au fond de lui – tu es un Antaryon, bon sang !
Il ne put empêcher un mince sourire à ses lèvres quand elle pointa son caractère inoffensif, s’il n’avait pas été terrifié, il en aurait même ri. Il tenta une pointe d’humour, espérant détendre l’atmosphère tandis qu’il dégageait enfin son dos du mur.
— Tout dépend du domaine. En affaires, je suis un vrai requin.
Encore un sourire, plus affirmé cette fois-ci, alors qu’il retrouvait un peu de son habituelle prestance : celle d’un homme assuré, aimé et respecté de ses pairs. Le bonhomme sympathique, bellâtre mais pas salaud. Celui qu’il avait façonné au fil des années en se départant de tous les vices de l’aristocratie. « Le bon gars », comme se moquait souvent sa sœur aînée.
— Il faut prendre soin de ses amis, prononça-t-il sa gorge libérée de l’angoisse. J’aimerais le faire avec autant de férocité que vous, hélas, vous avez pu le voir…
Il se désigna de ses deux mains. Pas de pectoraux musclés se devinant sous son pourpoint, pas non plus de musculature développée devinable à son cou dégagé. Rien que ses avants-bras cachés par ses manches, un poil développés par la barre d’un navire et les mains rendues caleuses par la mer. Il n’était pas un guerrier, un soldat, un belliqueux – rien qu’un capitaine. Et un gentleman qui aimait savoir à qui il avait affaire.
— Mais, hum, pardonnez-moi. Nymeros Antaryon. Il tendit une mains vers elle : Vous êtes ?
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1796
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Hen dynin se vali
(Aegis & Nymeros )
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Convaincu par sa bonne foi, l’homme répète une fois encore que Sariel n’est en rien cible de quelque machination sadique. Aegis le croit, elle sent l’innocence dans sa petite voix, et la douceur dans son attitude presque naïve. Nymeros, loin de ressembler à nombres de ses pairs nobles, se démarque par une étrange gentillesse ; elle émane de lui comme un parfum de rose, agréable et envoûtant à la fois. La comédienne se demande un instant si cette tendresse n’est pas la cause de sa beauté, celle que les autres semblent voir en lui et pour laquelle ils veulent l’aimer. La possibilité tire un nouveau sourire à la demoiselle, tandis qu’elle essuie un peu davantage son visage pour retirer une grosse partie du charbon.
Peu à peu ses mains noircissent, alors que ses traits s’éclaircissent. Le travail n’est guère méticuleux, et de nombreuses traces irrégulières subsistent, toutefois Aegis pense qu’un tel effort de sa part rassure son vis-à-vis.
Ses muscles se détendent, tout comme sa voix, et il se permet une touche d’humour ; signe assez évident du calme qui envahit son âme comme son corps. La comédienne hausse un sourcil à cette dernière, avant d’esquisser un rictus admiratif. Les personnes passionnées lui font toujours un drôle d’effet, peut-être car elle se retrouve un peu en eux.
— Et moi, je suis un monstre en matière de jeu, petite fleur.
Le surnom lui échappa sans qu’elle ne le réalise, résultat d’une image difficile à effacer de son esprit.
Amusée par la tournure de cet échange, et par sa découverte d’un homme sympathique, Aegis trépigne sur place. Les pièces dans lesquels elle joue ne sont guère passionnants ces derniers temps, tous trop centrés sur la politique et l’humour, ainsi elle se rattrape par le biais de ses rencontres et de ses moments à espionner les gens de Braavos comme d’ailleurs qui s’échouent sur le port.
— La férocité s’apprend, tout comme la diplomatie et la tendresse, il suffit de s’entrainer pour aiguiser chaque trait !
Un autre rictus éclaire le visage de la jeune femme alors qu’elle observe les gestes de son vis-à-vis. Lorsqu’il lui tend une main, vraisemblablement amicale, Aegis hésite un moment. Ses yeux détaillent les doigts, les courbes et les articulations avant qu’elle n’accepte de la main et de la secouer légèrement.
— Aegis, la folle, l’hystérique, la sorcière, celle que les gens redoutent sur scène et ne voient jamais venir en dehors. Normalement.
Parfois, son attention exacerbée incommode et se montre à quelques âmes qui s’empressent de fuir ou de lui jeter quelques pierres comme objets. Aegis s’en moque, ces réactions ne font que nourrir plus encore son jeu et ses connaissances sur les peurs humaines.
— Evite les ruelles, petite fleur, ou alors reste alerte, les ombres dangereuses s’y cachent toujours, de nuit comme de jour.
Peu à peu ses mains noircissent, alors que ses traits s’éclaircissent. Le travail n’est guère méticuleux, et de nombreuses traces irrégulières subsistent, toutefois Aegis pense qu’un tel effort de sa part rassure son vis-à-vis.
Ses muscles se détendent, tout comme sa voix, et il se permet une touche d’humour ; signe assez évident du calme qui envahit son âme comme son corps. La comédienne hausse un sourcil à cette dernière, avant d’esquisser un rictus admiratif. Les personnes passionnées lui font toujours un drôle d’effet, peut-être car elle se retrouve un peu en eux.
— Et moi, je suis un monstre en matière de jeu, petite fleur.
Le surnom lui échappa sans qu’elle ne le réalise, résultat d’une image difficile à effacer de son esprit.
Amusée par la tournure de cet échange, et par sa découverte d’un homme sympathique, Aegis trépigne sur place. Les pièces dans lesquels elle joue ne sont guère passionnants ces derniers temps, tous trop centrés sur la politique et l’humour, ainsi elle se rattrape par le biais de ses rencontres et de ses moments à espionner les gens de Braavos comme d’ailleurs qui s’échouent sur le port.
— La férocité s’apprend, tout comme la diplomatie et la tendresse, il suffit de s’entrainer pour aiguiser chaque trait !
Un autre rictus éclaire le visage de la jeune femme alors qu’elle observe les gestes de son vis-à-vis. Lorsqu’il lui tend une main, vraisemblablement amicale, Aegis hésite un moment. Ses yeux détaillent les doigts, les courbes et les articulations avant qu’elle n’accepte de la main et de la secouer légèrement.
— Aegis, la folle, l’hystérique, la sorcière, celle que les gens redoutent sur scène et ne voient jamais venir en dehors. Normalement.
Parfois, son attention exacerbée incommode et se montre à quelques âmes qui s’empressent de fuir ou de lui jeter quelques pierres comme objets. Aegis s’en moque, ces réactions ne font que nourrir plus encore son jeu et ses connaissances sur les peurs humaines.
— Evite les ruelles, petite fleur, ou alors reste alerte, les ombres dangereuses s’y cachent toujours, de nuit comme de jour.
Invité
Invité
Hen dynin se vali
—ft. Aegis—
L’étrange femme continua d’ôter le maquillage de son visage, derrière le charbon, elle dévoila des traits plus doux, plus humains. Elle n’était en rien un monstre. Nymeros le savait, ses voyages l’avaient mené jusqu’à la Mer de Jade, aux Îles du Basilic, à la Mer Grelotte. Des monstres, jamais il n’en avait vus. À travers ses pérégrinations, il avait bien pu apercevoir des seiches géantes, créatures déjà terrifiantes qui avaient heureusement épargné ses navires. Mais un monstre – jamais. Maintenant qu’elle s’était un peu éloignée, le laissant respirer, affichant un air dénué de malice, la femme paraissait tout de suite moins menaçante.
Nymeros lissa son pourpoint et fronça légèrement les sourcils tandis qu’elle le surnommait « petite fleur », un surnom bien étrange pour celui qui vivait sur les mers. Il ne s’attarda pas dessus, tandis qu’elle évoquait son jeu, il afficha un sourire moins crispé. C’était là qu’il avait dû la voir, au Bateau Guignol.
— Vous êtes actrice ?
Son rictus se fit un peu désolé tandis qu’elle lui disait que la férocité s’apprenait. Il le savait mieux que personne, petit poisson dans une mare de piranhas : les Antaryon étaient globalement implacables, farouches et fiers. Lui dénotait. Trop gentil, disait-on de lui. Malleon, son plus jeune frère, lui ressemblait beaucoup en ce point. Il avait toujours été un gamin exemplaire, et découvrir Westeros avait réveillé en lui un esprit chevaleresque. Jamais il ne le lui avait dit, mais Nymeros s’en doutait : s’il n’y avait eu leur nom, le capitanat, cette pression, Malleon aurait fui dans le royaume voisin pour devenir chevalier.
Il haussa les épaules et agita lentement la tête.
— Je n’ai pas besoin d’être féroce, pas en dehors des affaires.
Il se complaisait bien trop dans sa sacro-sainte bienveillance. Refusait de s’en départir. Et même s’il l’avait voulu, le Renard n’était pas un homme d’armes. Trop petit et trop faible de base, déjà gamine, sa sœur Myria le jetait par terre sans souci. Et c’était sans parler de Berea.
Il tendit donc sa main, se présenta. Elle mit un peu de temps à la serrer en retour, mais il eut un sourire plus détendu et laissa même échapper un léger rire quand elle lui donna son nom. Aegis, un nom pour ce visage peinturluré. Folle, hystérique, sorcière, voilà des qualificatifs auxquels il ne s’attendait pas. Mais si elle était toujours aussi sauvage, il pouvait en soi le comprendre. Mais il ne l’appellerait par aucun de ces sobriquets.
Aegis, c’était très bien.
— Hé bien effectivement, je ne vous avais pas vue venir, rit-il.
Il commençait à se détendre doucement, l’attitude soudain changée de son interlocutrice lui confirmant qu’elle ne lui ferait aucun mal. Il eut un sourire chaleureux tandis qu’elle l’avertissait des dangers des rues. Il balaya un instant les alentours du regard.
— Habituellement, je ne suis pas trop inquiété… Souvent, je suis accompagné. Et je n’ai pas d’ennemis. Pas que je sache, du moins.
Il réfléchit un instant. Oh, il y avait peut-être Rhysand, mais l’oiseau noir ne l’inquiétait nullement. Nymeros eut un regard rieur.
— Enfin, pas que je sache… Sauf peut-être vous ?
Nymeros lissa son pourpoint et fronça légèrement les sourcils tandis qu’elle le surnommait « petite fleur », un surnom bien étrange pour celui qui vivait sur les mers. Il ne s’attarda pas dessus, tandis qu’elle évoquait son jeu, il afficha un sourire moins crispé. C’était là qu’il avait dû la voir, au Bateau Guignol.
— Vous êtes actrice ?
Son rictus se fit un peu désolé tandis qu’elle lui disait que la férocité s’apprenait. Il le savait mieux que personne, petit poisson dans une mare de piranhas : les Antaryon étaient globalement implacables, farouches et fiers. Lui dénotait. Trop gentil, disait-on de lui. Malleon, son plus jeune frère, lui ressemblait beaucoup en ce point. Il avait toujours été un gamin exemplaire, et découvrir Westeros avait réveillé en lui un esprit chevaleresque. Jamais il ne le lui avait dit, mais Nymeros s’en doutait : s’il n’y avait eu leur nom, le capitanat, cette pression, Malleon aurait fui dans le royaume voisin pour devenir chevalier.
Il haussa les épaules et agita lentement la tête.
— Je n’ai pas besoin d’être féroce, pas en dehors des affaires.
Il se complaisait bien trop dans sa sacro-sainte bienveillance. Refusait de s’en départir. Et même s’il l’avait voulu, le Renard n’était pas un homme d’armes. Trop petit et trop faible de base, déjà gamine, sa sœur Myria le jetait par terre sans souci. Et c’était sans parler de Berea.
Il tendit donc sa main, se présenta. Elle mit un peu de temps à la serrer en retour, mais il eut un sourire plus détendu et laissa même échapper un léger rire quand elle lui donna son nom. Aegis, un nom pour ce visage peinturluré. Folle, hystérique, sorcière, voilà des qualificatifs auxquels il ne s’attendait pas. Mais si elle était toujours aussi sauvage, il pouvait en soi le comprendre. Mais il ne l’appellerait par aucun de ces sobriquets.
Aegis, c’était très bien.
— Hé bien effectivement, je ne vous avais pas vue venir, rit-il.
Il commençait à se détendre doucement, l’attitude soudain changée de son interlocutrice lui confirmant qu’elle ne lui ferait aucun mal. Il eut un sourire chaleureux tandis qu’elle l’avertissait des dangers des rues. Il balaya un instant les alentours du regard.
— Habituellement, je ne suis pas trop inquiété… Souvent, je suis accompagné. Et je n’ai pas d’ennemis. Pas que je sache, du moins.
Il réfléchit un instant. Oh, il y avait peut-être Rhysand, mais l’oiseau noir ne l’inquiétait nullement. Nymeros eut un regard rieur.
— Enfin, pas que je sache… Sauf peut-être vous ?
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1796
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Hen dynin se vali
(Aegis & Nymeros )
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Apaisée, Aegis pose sur cet homme au teint clair et aux boucles soyeuses un regard neuf, plus curieux qu’agressif. Elle se questionne sur la nature de sa relation avec Sariel, toutefois un semblant de raison lui interdit de creuser cette dangereuse fosse plus avant. Aimer quelqu’un ne l’autorise pas à se montrer trop insistante et menaçante avec son entourage ; quand bien même ne respecte-t-elle pas réellement les barrières de la décence à ce sujet. Nymeros n’étant pas dangereux, elle n’a nul droit de l’assommer sous un interrogatoire minutieux. De toute manière, si le moindre doute vient à lui effleurer l’esprit, son ombre reviendra hanter l’homme jusqu’à ce que la situation soit clarifiée.
En attendant, la jeune femme sourit à la question de son vis-à-vis. Elle lui répond d’une courbette appuyée et élégante, avant de se redresser sans se départir de son enthousiasme.
— C’est bien mon humble rôle, petite fleur.
Petite fleur. Aegis fait rouler ce surnom entre ses lèvres, sur sa langue et dans ses pensées afin de s’en imprégner complètement. Il lui plaît, sincèrement. Un gloussement amusé, ravi, échappe à sa bouche alors qu’elle écoute d’une oreille distraite les paroles de son comparse.
— Je suis certaine que tu as changé d’avis lorsque je t’ai plaqué contre le mur, même si cela n’a duré qu’un court instant.
Dissimulée derrière un reste de son maquillage au charbon, Aegis se rapproche de nouveau de sa petite fleur, se grandissant par sa posture droite et forte avant d’appuyer du doigt sur le bout du nez de Nymeros. Un ricanement étrange accompagne son geste, après quoi la comédienne se recule ; ne l’oppresse pas trop, il risquerait de se faner, se convainc-t-elle avec raison.
Tous les hommes ne sont pas féroces, en effet, tous n’ont pas besoin de l’être non plus, mais pour survivre aux épreuves des dieux comme à leurs farces, un caractère affirmé n’est jamais de trop. Et trop rares sont les âmes délicates à perdurer au milieu d’un tel jeu.
— Personne n’est sans ennemi, en particulier si elle est aussi bien vêtue, petite fleur.
Elle hausse un sourcil entendu, avant que son camarade ne la surprenne par un soudain trait d’esprit. Aegis reste interdite, une seconde, peut-être deux, puis un rire franc et fort la prend. La jeune comédienne se fend d’une expression peu délicate, tandis qu’elle essuie d’un doigt la larme euphorique qui point au bord de son œil.
— Je retire ce que je disais, tu es féroce par les mots et c’est déjà bien !
Sous une impulsion confiante, Aegis lui donne un coup de poing sur l’épaule réellement impressionnée par sa répartie. Pour un homme aussi sensible et physiquement fragile, il semble bien adroit et efficace de sa langue. Une qualité que les comédiens reconnaissent et admirent, car elle fait l’essence même de leur art.
— Je m’excuse de t’avoir ainsi malmené, puis-je t’offrir quelque chose afin de compenser mon attitude ?
En attendant, la jeune femme sourit à la question de son vis-à-vis. Elle lui répond d’une courbette appuyée et élégante, avant de se redresser sans se départir de son enthousiasme.
— C’est bien mon humble rôle, petite fleur.
Petite fleur. Aegis fait rouler ce surnom entre ses lèvres, sur sa langue et dans ses pensées afin de s’en imprégner complètement. Il lui plaît, sincèrement. Un gloussement amusé, ravi, échappe à sa bouche alors qu’elle écoute d’une oreille distraite les paroles de son comparse.
— Je suis certaine que tu as changé d’avis lorsque je t’ai plaqué contre le mur, même si cela n’a duré qu’un court instant.
Dissimulée derrière un reste de son maquillage au charbon, Aegis se rapproche de nouveau de sa petite fleur, se grandissant par sa posture droite et forte avant d’appuyer du doigt sur le bout du nez de Nymeros. Un ricanement étrange accompagne son geste, après quoi la comédienne se recule ; ne l’oppresse pas trop, il risquerait de se faner, se convainc-t-elle avec raison.
Tous les hommes ne sont pas féroces, en effet, tous n’ont pas besoin de l’être non plus, mais pour survivre aux épreuves des dieux comme à leurs farces, un caractère affirmé n’est jamais de trop. Et trop rares sont les âmes délicates à perdurer au milieu d’un tel jeu.
— Personne n’est sans ennemi, en particulier si elle est aussi bien vêtue, petite fleur.
Elle hausse un sourcil entendu, avant que son camarade ne la surprenne par un soudain trait d’esprit. Aegis reste interdite, une seconde, peut-être deux, puis un rire franc et fort la prend. La jeune comédienne se fend d’une expression peu délicate, tandis qu’elle essuie d’un doigt la larme euphorique qui point au bord de son œil.
— Je retire ce que je disais, tu es féroce par les mots et c’est déjà bien !
Sous une impulsion confiante, Aegis lui donne un coup de poing sur l’épaule réellement impressionnée par sa répartie. Pour un homme aussi sensible et physiquement fragile, il semble bien adroit et efficace de sa langue. Une qualité que les comédiens reconnaissent et admirent, car elle fait l’essence même de leur art.
— Je m’excuse de t’avoir ainsi malmené, puis-je t’offrir quelque chose afin de compenser mon attitude ?
Invité
Invité
Hen dynin se vali
—ft. Aegis—
Un semblant de révérence d’Aegis confirme à Nymeros qu’elle est actrice : elle a le geste théâtral et le parler tout autant. Il accueille la réponse affirmative d’un grand sourire, sincèrement ravi. Amoureux des arts, il se passionnait autant pour l’architecture de sa cité natale que pour celle des autres villes, aimait lire, mais aussi assister à des représentations de musique, de théâtre… Il s’était essayé à l’art, lui-même, mais n’avait finalement eu ni le temps, ni le talent. Le capitanat lui prenait trop de temps, toujours sur les mers, aux quatre coins du monde.
Alors, il se contentait d’observer les artistes, d’admirer leur travail.
— Vous travaillez au Bateau Guignol, je suppose ? J’aime beaucoup vos pièces, dit-il avec un grand sourire.
Il ne fit pas même attention au surnom. Petit fleur, lui allait-il si bien ? Peu importait, au sein de sa famille, Nymeros était déjà la cible de bien des quolibets ridicules : Berea persistait à l’appeler mon petit Nym, et c’était sans parler des autres, du simple mon couillon au petit con, oh, les enfants Antaryon s’aimaient et se raillaient sans cesse.
Le Renard rit légèrement aux mots d’Aegis, et agita lentement la tête. Il n’avait pas pensé à se défendre seul, il n’y pensait jamais à vrai dire. Il lui arrivait rarement pareilles broutilles, et lorsque c’était le cas, il ne priait que pour une chose : l’arrivée d’un de ses hommes. Lazaros ou Gessio, redoutables une lame à la main, auraient pu le tirer de cette situation. Mais lui, se battre ?
Son sourire se raccourcit un peu quand la comédienne évoqua ses ennemis. Il avait toujours tout fait pour être quelqu’un de bien, d’aimable, de chaleureux, de bon. Mais oui, il devait bien avoir une poignée de rivaux : d’autres capitaines jaloux, des prétendants rêvant à prendre la place de son oncle… Rien qu’à Volantis, il ne se risquerait pas à croiser la route d’un Maegyr après les fiançailles ratées de sa sœur. Et puis, peut-être même les Terys lui en voulaient-ils suite à son mariage avec Alayna ? L’idée assombrit un instant son regard. Le geste un peu nerveux, il lissa son pourpoint sombre. Richement vêtu, il l’était, mais pas autant que nombre de notables de la ville. Lui était plutôt sobre, d’ailleurs : il ne portait pas de bijoux, s’accoutrait d’étoffes de bonne qualité mais les vêtements restaient assez stricts, sans fioritures inutiles.
Il n’était ni un Maître des cités esclavagistes, ni un noble ouestrien, et moins encore une courtisane ou un spadassin de la fille bâtarde de Valyria. En bon aristocrate braavien, la sobriété primait sur le reste dans sa façon de se vêtir.
— Je dois bien avoir un ennemi ou deux, oui… Mais je doute qu’ils soient nombreux. Et certainement pas aussi féroces que vous.
Un sourire rieur de plus, pas vexé d’avoir été plaqué contre le mur avec autant de facilité qu’un enfant. Il savait très bien qu’il n’était pas un homme physique. Mais il le compensait par l’esprit, ce qui fit rire Aegis. Il tressaillit pourtant quand elle lui donna un coup de poing amical, il était peu coutumier de ce genre de démonstrations, et restait encore marqué par l’entrée remarquée de la comédienne. Il se rassura vite et retrouva son sourire : elle ne lui voulait réellement aucun mal.
— Pas la peine de s’excuser, dit-il d’une voix chaleureuse. Je ne vous en veux pas, et je ne peux que saluer votre dévouement à votre ami.
Le ténor plein de chaleur, le sourire tout autant, Nymeros était sincère.
— Mais puis-je faire quelque chose pour vous ? Si je peux vous convaincre de ma bonne foi par un quelconque geste, n’hésitez pas.
Alors, il se contentait d’observer les artistes, d’admirer leur travail.
— Vous travaillez au Bateau Guignol, je suppose ? J’aime beaucoup vos pièces, dit-il avec un grand sourire.
Il ne fit pas même attention au surnom. Petit fleur, lui allait-il si bien ? Peu importait, au sein de sa famille, Nymeros était déjà la cible de bien des quolibets ridicules : Berea persistait à l’appeler mon petit Nym, et c’était sans parler des autres, du simple mon couillon au petit con, oh, les enfants Antaryon s’aimaient et se raillaient sans cesse.
Le Renard rit légèrement aux mots d’Aegis, et agita lentement la tête. Il n’avait pas pensé à se défendre seul, il n’y pensait jamais à vrai dire. Il lui arrivait rarement pareilles broutilles, et lorsque c’était le cas, il ne priait que pour une chose : l’arrivée d’un de ses hommes. Lazaros ou Gessio, redoutables une lame à la main, auraient pu le tirer de cette situation. Mais lui, se battre ?
Son sourire se raccourcit un peu quand la comédienne évoqua ses ennemis. Il avait toujours tout fait pour être quelqu’un de bien, d’aimable, de chaleureux, de bon. Mais oui, il devait bien avoir une poignée de rivaux : d’autres capitaines jaloux, des prétendants rêvant à prendre la place de son oncle… Rien qu’à Volantis, il ne se risquerait pas à croiser la route d’un Maegyr après les fiançailles ratées de sa sœur. Et puis, peut-être même les Terys lui en voulaient-ils suite à son mariage avec Alayna ? L’idée assombrit un instant son regard. Le geste un peu nerveux, il lissa son pourpoint sombre. Richement vêtu, il l’était, mais pas autant que nombre de notables de la ville. Lui était plutôt sobre, d’ailleurs : il ne portait pas de bijoux, s’accoutrait d’étoffes de bonne qualité mais les vêtements restaient assez stricts, sans fioritures inutiles.
Il n’était ni un Maître des cités esclavagistes, ni un noble ouestrien, et moins encore une courtisane ou un spadassin de la fille bâtarde de Valyria. En bon aristocrate braavien, la sobriété primait sur le reste dans sa façon de se vêtir.
— Je dois bien avoir un ennemi ou deux, oui… Mais je doute qu’ils soient nombreux. Et certainement pas aussi féroces que vous.
Un sourire rieur de plus, pas vexé d’avoir été plaqué contre le mur avec autant de facilité qu’un enfant. Il savait très bien qu’il n’était pas un homme physique. Mais il le compensait par l’esprit, ce qui fit rire Aegis. Il tressaillit pourtant quand elle lui donna un coup de poing amical, il était peu coutumier de ce genre de démonstrations, et restait encore marqué par l’entrée remarquée de la comédienne. Il se rassura vite et retrouva son sourire : elle ne lui voulait réellement aucun mal.
— Pas la peine de s’excuser, dit-il d’une voix chaleureuse. Je ne vous en veux pas, et je ne peux que saluer votre dévouement à votre ami.
Le ténor plein de chaleur, le sourire tout autant, Nymeros était sincère.
— Mais puis-je faire quelque chose pour vous ? Si je peux vous convaincre de ma bonne foi par un quelconque geste, n’hésitez pas.
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1796
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Hen dynin se vali
(Aegis & Nymeros )
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Dans son rôle de force vengeresse et terrifiante, Aegis se plaît. Armée de maquillages et de costumes fantasques, tous de sa conception, elle tente toujours d’imposer sa loi bien que ses camarades la rabrouent sur sa manière d’entrevoir l’art théâtral. Trop sérieux, trop sombre selon eux, avis que la comédienne ne partage guère et qui lui arrache très souvent un ricanement dédaigneux. Parfois il lui faut se forcer à endosser des rôles de bouffons ou d’autres figures historiques tournées au ridicule pour le divertissement de spectateurs en mal de moquerie. Elle déteste cela, malheureusement il lui faut courber l’échine à de nombreuses occasions pour conserver sa place dans la troupe. La dure réalité de la hiérarchie et de la mode n’épargne aucun monde, quoiqu’en pense les inconscients ou les naïfs qui voient en l’art une liberté totale.
Aegis esquisse une moue à la question, puis à l’affirmation de son auditoire. Nymeros ne pense pas à mal en lui confiant son amour du travail de la troupe, toutefois la jeune femme ne peut partager son enthousiasme ; pas aussi aveuglément tout du moins.
— La plupart sont de piètres qualités, selon moi.
Une partie de sa confiance comme de son agressivité s’envolent, toutes deux mises à mal par les tentatives d’Aegis de retirer le charbon sur son visage. Elle s’exprime alors plus calmement, avec un semblant de réserve, bien qu’elle demeure honnête dans ses ambitions et ses opinions.
— Je ne partage pas l’avis de mes camarades quant au rôle de l’art théâtral. Eux pensent qu’il doit avant tout divertir et provoquer le rire, je n’apprécie pas cette façon de traiter l’histoire. À trop se moquer, les gens oublient la peur et la méfiance, ne croient plus que les monstres existent et ne feront preuve d’aucune douceur à leur égard.
Elle se souvient encore de ses angoisses nocturnes, de ses nuits interminables d’insomnie à redouter l’arrivée des créatures dont son père lui contait moults récits dans sa jeunesse. Aussi terrifiée fût-elle à l’époque, Aegis sait qu’elle ne s’est jamais sentie plus vivante et forte que dans ces circonstances.
Quel dommage que les gens se vautrent dans un béat état de réconfort et de joie, songe-t-elle avec une moue légèrement dégoûtée. Son père l’accompagne dans cette simple pensée, bien qu’il ne l’exprime jamais clairement ; seuls ses regards et ses expressions le trahissent.
Le court de la discussion arrache Aegis à ces considérations, qu’elle balaie d’un sourire discret tandis que Nymeros paraît la complimenter sur sa férocité. Enfin, est-ce un compliment ? Ou suis-je en train de me fourvoyer ? Elle doute un court instant, avant de se laisser aller à un ricanement plus détendu. Sa petite fleur ne semble pas se moquer, bien au contraire. Et la comédienne le remercie silencieusement pour sa patience comme pour sa faculté à ne point se vexer d’avoir été fragile face à une inconnue.
Elle le devine véritablement humble et bon, deux traits de caractère qu’il semble bien rares par les temps qui courent.
— Tu es bien aimable, rares sont ceux qui réagissent ainsi à leur propre agression ; quand bien même cette dernière ne leur apporte aucun préjudice.
Sa tête dodeline de gauche à droite un moment, puis elle se ressaisit en prenant conscience que Nymeros lui propose un cadeau quelconque pour la convaincre de sa bonne foi. Aegis pose sur lui un regard éberlué, à dire vrai elle ne s’est pas attendue à ce qu’il se montre aussi bon avec elle. Voilà qui est étonnant, et intéressant également.
Finalement, les dieux ont mis la petite fleur sur son chemin pour une raison ; et ce n’est certainement pas pour le détrousser ou l’humilier.
— Je ne suis pas certaine… Il est bien malvenu de ma part de demander une quelconque faveur à un homme que je viens d’accabler. Ce n’est pas juste ou équitable, non ?
Aegis esquisse une moue à la question, puis à l’affirmation de son auditoire. Nymeros ne pense pas à mal en lui confiant son amour du travail de la troupe, toutefois la jeune femme ne peut partager son enthousiasme ; pas aussi aveuglément tout du moins.
— La plupart sont de piètres qualités, selon moi.
Une partie de sa confiance comme de son agressivité s’envolent, toutes deux mises à mal par les tentatives d’Aegis de retirer le charbon sur son visage. Elle s’exprime alors plus calmement, avec un semblant de réserve, bien qu’elle demeure honnête dans ses ambitions et ses opinions.
— Je ne partage pas l’avis de mes camarades quant au rôle de l’art théâtral. Eux pensent qu’il doit avant tout divertir et provoquer le rire, je n’apprécie pas cette façon de traiter l’histoire. À trop se moquer, les gens oublient la peur et la méfiance, ne croient plus que les monstres existent et ne feront preuve d’aucune douceur à leur égard.
Elle se souvient encore de ses angoisses nocturnes, de ses nuits interminables d’insomnie à redouter l’arrivée des créatures dont son père lui contait moults récits dans sa jeunesse. Aussi terrifiée fût-elle à l’époque, Aegis sait qu’elle ne s’est jamais sentie plus vivante et forte que dans ces circonstances.
Quel dommage que les gens se vautrent dans un béat état de réconfort et de joie, songe-t-elle avec une moue légèrement dégoûtée. Son père l’accompagne dans cette simple pensée, bien qu’il ne l’exprime jamais clairement ; seuls ses regards et ses expressions le trahissent.
Le court de la discussion arrache Aegis à ces considérations, qu’elle balaie d’un sourire discret tandis que Nymeros paraît la complimenter sur sa férocité. Enfin, est-ce un compliment ? Ou suis-je en train de me fourvoyer ? Elle doute un court instant, avant de se laisser aller à un ricanement plus détendu. Sa petite fleur ne semble pas se moquer, bien au contraire. Et la comédienne le remercie silencieusement pour sa patience comme pour sa faculté à ne point se vexer d’avoir été fragile face à une inconnue.
Elle le devine véritablement humble et bon, deux traits de caractère qu’il semble bien rares par les temps qui courent.
— Tu es bien aimable, rares sont ceux qui réagissent ainsi à leur propre agression ; quand bien même cette dernière ne leur apporte aucun préjudice.
Sa tête dodeline de gauche à droite un moment, puis elle se ressaisit en prenant conscience que Nymeros lui propose un cadeau quelconque pour la convaincre de sa bonne foi. Aegis pose sur lui un regard éberlué, à dire vrai elle ne s’est pas attendue à ce qu’il se montre aussi bon avec elle. Voilà qui est étonnant, et intéressant également.
Finalement, les dieux ont mis la petite fleur sur son chemin pour une raison ; et ce n’est certainement pas pour le détrousser ou l’humilier.
— Je ne suis pas certaine… Il est bien malvenu de ma part de demander une quelconque faveur à un homme que je viens d’accabler. Ce n’est pas juste ou équitable, non ?
Invité
Invité
Hen dynin se vali
—ft. Aegis—
L’actrice lui confia qu’elle n’appréciait pas tant les pièces du Bateau Guignol, puis argumenta sur ce que représentait l’art pour elle. Nymeros oublia aussitôt les circonstances de leur rencontre, ravi d’avoir le point de vue d’une comédienne. Qui de mieux que l’artiste pour juger de l’art ? Son sourire creusant toujours ses commissures, il hocha lentement la tête en l’écoutant attentivement. Puis quand elle eut fini, un vif hochement de tête trahit son intérêt aiguisé pour la conversation. Il répondit d’une voix jouasse.
— Je n’y connais rien, je dois bien l’admettre… Enfin, je n’ai pas à me plaindre de l’éducation que j’ai reçue, hélas, je n’ai jamais eu la fibre artistique.
Il inclina légèrement la tête, les yeux curieux.
— Mais des monstres, vous dites ? Serait-ce indiscret que de demander lesquels ?
Le ténor percé d’un intérêt sincère, Nymeros ne demandait qu’à savoir où elle voulait en venir. Il passait tant de temps en mers, ou sur les ports des pays les plus exotiques du monde connu, qu’il entendait bien des légendes. À Goëville, on parlait des Autres, à Asshaï, du Guerrier de la Lumière, dans le Pays de Ghis, des harpies… À chaque terre son lot d’histoires – certaines étaient réellement effrayantes, d’autres bêtes à dormir debout. Pourtant, le Renard aimait toutes les entendre.
Attendant une réponse, il crut apercevoir une moue sur le visage de son interlocutrice, sans lire ce qu’elle pouvait bien ressentir. Alors il rendit son sourire plus doux – pas assez proche d’elle pour la réconforter si c’était ce qu’il fallait faire, il lui transmettait au moins un peu de bienveillance, comme un encouragement muet.
Nymeros rit légèrement aux mots d’Aegis, se rendant compte de ce qu’il avait dit. Peut-être cela pouvait-il paraître étrange que de proposer d’offrir quelque chose à celle qui l’avait suivi et agressé, mais il ne connaissait pas de rancœur. Il tentait juste d’être bon. Alors il ourla ses lèvres de sa naturelle douceur, inclinant légèrement la tête.
— Cela peut paraître étrange, rit-il un peu. Mais tout arrive pour une raison, peut-être ai-je commis une erreur lorsque j’ai rencontré Sarie, quelque chose qui ait pu vous faire croire que mes intentions étaient mauvaises, je –
Dans sa voix, une forme d’embarras s’était installée, comme un brin de culpabilité qu’il ravala derrière un sourire plus crispé.
— Pardonnez-moi, je veux juste faire les choses bien. Donc si vous avez besoin de quoi que ce soit, je le répète : n’hésitez pas.
— Je n’y connais rien, je dois bien l’admettre… Enfin, je n’ai pas à me plaindre de l’éducation que j’ai reçue, hélas, je n’ai jamais eu la fibre artistique.
Il inclina légèrement la tête, les yeux curieux.
— Mais des monstres, vous dites ? Serait-ce indiscret que de demander lesquels ?
Le ténor percé d’un intérêt sincère, Nymeros ne demandait qu’à savoir où elle voulait en venir. Il passait tant de temps en mers, ou sur les ports des pays les plus exotiques du monde connu, qu’il entendait bien des légendes. À Goëville, on parlait des Autres, à Asshaï, du Guerrier de la Lumière, dans le Pays de Ghis, des harpies… À chaque terre son lot d’histoires – certaines étaient réellement effrayantes, d’autres bêtes à dormir debout. Pourtant, le Renard aimait toutes les entendre.
Attendant une réponse, il crut apercevoir une moue sur le visage de son interlocutrice, sans lire ce qu’elle pouvait bien ressentir. Alors il rendit son sourire plus doux – pas assez proche d’elle pour la réconforter si c’était ce qu’il fallait faire, il lui transmettait au moins un peu de bienveillance, comme un encouragement muet.
Nymeros rit légèrement aux mots d’Aegis, se rendant compte de ce qu’il avait dit. Peut-être cela pouvait-il paraître étrange que de proposer d’offrir quelque chose à celle qui l’avait suivi et agressé, mais il ne connaissait pas de rancœur. Il tentait juste d’être bon. Alors il ourla ses lèvres de sa naturelle douceur, inclinant légèrement la tête.
— Cela peut paraître étrange, rit-il un peu. Mais tout arrive pour une raison, peut-être ai-je commis une erreur lorsque j’ai rencontré Sarie, quelque chose qui ait pu vous faire croire que mes intentions étaient mauvaises, je –
Dans sa voix, une forme d’embarras s’était installée, comme un brin de culpabilité qu’il ravala derrière un sourire plus crispé.
— Pardonnez-moi, je veux juste faire les choses bien. Donc si vous avez besoin de quoi que ce soit, je le répète : n’hésitez pas.
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1796
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Hen dynin se vali
(Aegis & Nymeros )
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Braavos ۩๑ ๑۩ Lune 4, Semaine 3, Jour 7 (301)
Quel homme singulier harponne-t-elle grâce à ses menaces terrifiantes. Aegis jette sur ce petit bout d’être un regard attendri, presque admiratif tant il semble sincère dans sa curiosité et gentillesse. La jeune femme comprend mieux l’intérêt que sa plume éprouve pour lui, et elle se promet de ne plus jamais l’embêter, lui comme Nymeros car sa confiance est à nouveau assurée.
Touchée par les questionnements voisins, Aegis esquisse un sourire alors qu’elle se grandit et décide d’attraper le poignet de l’homme pour le faire tourner un court instant.
— Par-delà le mur de la contrée où je suis née se trouvaient des êtres immortels et impitoyables.
Un ricanement lui échappa alors qu’elle relâche Nymeros pour poser ses mains sur ses épaules et les enserrer avec fermeté.
— Ils ne rêvaient que de franchir le mur et de grossir leur armée d’âmes mortes et pourtant mouvantes, vivantes malgré la décrépitude de leurs corps. Et tout inconscient croisant leur route ne faisait qu’ajouter à leur pouvoir, qu’il fut humain ou animal, bon comme méchant… Les morts ne se souciaient pas de la richesse, de la bonté ou de la noirceur d’une âme. Ils prenaient tout le monde, et tout le monde tuait pour eux.
Elle souffle ces dernières phrases dans le creux de l’oreille voisine, avant de s’écarter, gloussant telle une enfant enthousiaste et impatiente de partager tous ses secrets avec un être exceptionnel et patient.
— Ce sont de ces monstres que j’ai envie de parler, et de tant d’autres que les gens d’ici ne connaissent pas.
Aegis recouvre son calme alors que ses doigts s’entremêlent entre ses mèches claires. D’un œil amusé, elle observe Nymeros se perdre dans sa culpabilité. Fort mignon est-il, lui qui conserve un cœur aussi pur en dépit des vices de ce monde. Il est craquant, pour un garçon.
— C’est gentil, mais je n’ai besoin de rien ; en dehors d’un auditoire attentif et passionné.
Elle ponctue sa phrase d’une petite courbette exagérée.
— Toutefois, si l’envie te prend de m’inviter à boire pour entendre plus d’histoires, je suis toute disposée. La scène ne me permet pas de leur rendre hommage, quel dommage, hm ?
Touchée par les questionnements voisins, Aegis esquisse un sourire alors qu’elle se grandit et décide d’attraper le poignet de l’homme pour le faire tourner un court instant.
— Par-delà le mur de la contrée où je suis née se trouvaient des êtres immortels et impitoyables.
Un ricanement lui échappa alors qu’elle relâche Nymeros pour poser ses mains sur ses épaules et les enserrer avec fermeté.
— Ils ne rêvaient que de franchir le mur et de grossir leur armée d’âmes mortes et pourtant mouvantes, vivantes malgré la décrépitude de leurs corps. Et tout inconscient croisant leur route ne faisait qu’ajouter à leur pouvoir, qu’il fut humain ou animal, bon comme méchant… Les morts ne se souciaient pas de la richesse, de la bonté ou de la noirceur d’une âme. Ils prenaient tout le monde, et tout le monde tuait pour eux.
Elle souffle ces dernières phrases dans le creux de l’oreille voisine, avant de s’écarter, gloussant telle une enfant enthousiaste et impatiente de partager tous ses secrets avec un être exceptionnel et patient.
— Ce sont de ces monstres que j’ai envie de parler, et de tant d’autres que les gens d’ici ne connaissent pas.
Aegis recouvre son calme alors que ses doigts s’entremêlent entre ses mèches claires. D’un œil amusé, elle observe Nymeros se perdre dans sa culpabilité. Fort mignon est-il, lui qui conserve un cœur aussi pur en dépit des vices de ce monde. Il est craquant, pour un garçon.
— C’est gentil, mais je n’ai besoin de rien ; en dehors d’un auditoire attentif et passionné.
Elle ponctue sa phrase d’une petite courbette exagérée.
— Toutefois, si l’envie te prend de m’inviter à boire pour entendre plus d’histoires, je suis toute disposée. La scène ne me permet pas de leur rendre hommage, quel dommage, hm ?
Invité
Invité
Hen dynin se vali
—ft. Aegis—
Il écouta attentivement la réponse de la jeune femme. Quand elle parla d’un mur et d’êtres immortels et impitoyables, Nymeros n’eut aucun mal à faire le lien avec le nord de Westeros. Quel autre Mur pouvait être invoqué ainsi sans en préciser la provenance ? Il avait vu des semblants de monstres en les seiches géantes qui passaient sous les navires, ou en des hommes puissants que le pouvoir avait défigurés. Mais ceux dont parlait Aegis, les Autres que le temps avait oublié… Il peinait à y croire.
Mais en y pensant, il n’aurait jamais cru aux dragons et leur soudaine résurrection… Mais c’était bien sur sa terre qu’une Targaryen devenue reine avait ressuscité les siens. Un instant, l’inquiétude passa sur le visage du braavien. Fidèle aux siens et à la cité-état qui l’avait vu grandir, il n’était pas friand ni des Targaryen, ni de leurs bêtes de feu.
Les derniers mots d’Aegis s’échouèrent directement dans son oreille, le ramenant sur terre. Il eut un sourire plein de curiosité.
— Et ces monstres, vous y croyez ?
Pas de jugement dans sa voix, jamais, juste une douceur qui lui était caractéristique. Il inclina la tête à la réponse de la comédienne.
— Quand sera votre prochaine représentation ? Je serais ravi d’y assister. Et je vous le promets : je serai attentif et passionné.
Dans un signe de promesse, il porta une main à son cœur en laissant éclater un rire clair, puis esquissa un pas sur le côté.
— Hé bien, je dois être au Port Pourpre d’ici ce soir, mais j’ai bien le temps pour un verre. Alors allons-y !, lança-t-il dans un sourire jovial.
Mais en y pensant, il n’aurait jamais cru aux dragons et leur soudaine résurrection… Mais c’était bien sur sa terre qu’une Targaryen devenue reine avait ressuscité les siens. Un instant, l’inquiétude passa sur le visage du braavien. Fidèle aux siens et à la cité-état qui l’avait vu grandir, il n’était pas friand ni des Targaryen, ni de leurs bêtes de feu.
Les derniers mots d’Aegis s’échouèrent directement dans son oreille, le ramenant sur terre. Il eut un sourire plein de curiosité.
— Et ces monstres, vous y croyez ?
Pas de jugement dans sa voix, jamais, juste une douceur qui lui était caractéristique. Il inclina la tête à la réponse de la comédienne.
— Quand sera votre prochaine représentation ? Je serais ravi d’y assister. Et je vous le promets : je serai attentif et passionné.
Dans un signe de promesse, il porta une main à son cœur en laissant éclater un rire clair, puis esquissa un pas sur le côté.
— Hé bien, je dois être au Port Pourpre d’ici ce soir, mais j’ai bien le temps pour un verre. Alors allons-y !, lança-t-il dans un sourire jovial.
Faceclaim : Richard Madden
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp)
Autres visages : Megalis Farman | Arianne Sand | Brynden Nerbosc | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
Pseudo : Achéris
Messages : 252
Honneurs : 1796
Gif :
Titres : Capitaine-marchand de l'Astucieux, Héritier de la famille Antaryon
Âge : 28 ans
Situation maritale : Fiancé à Visenya Vhassar ❖ Veuf d'Alayna Terys
Localisation : Pentos (lune 4)
Nymeros Antaryon
Dārilaros hen Brāvos
Sujets similaires
» Aegis ۩ The world is a stage
» Aegis ۩ Les scènes qui se déroulent
» Aegis ۩ La comédienne aux multiples facettes
» Famille Antaryon de Braavos
» [Braavos] The Night We Met Ft Edmund
» Aegis ۩ Les scènes qui se déroulent
» Aegis ۩ La comédienne aux multiples facettes
» Famille Antaryon de Braavos
» [Braavos] The Night We Met Ft Edmund
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lun 23 Sep - 14:06 par Invité
» Fermeture
Sam 20 Juil - 11:17 par Le Multiface
» Pour vivre heureux, vivons cachés | Hector
Sam 13 Juil - 18:30 par Aelinor Hightower
» Un grand mariage pour le chevalier blanc
Sam 13 Juil - 18:28 par Aelinor Hightower
» Safe Zone
Sam 13 Juil - 15:33 par Invité
» [Event] Un gouverneur pour le Sud
Mer 10 Juil - 6:27 par Lorent Caswell
» Les liens de Melchior Zalyne
Lun 8 Juil - 22:24 par Vhaesa Riahenor
» Top-Sites
Lun 8 Juil - 21:17 par Nyessos Vhassar
» Myrielle Lannister, bébé lion ou petit chat (UC)
Lun 8 Juil - 18:08 par Tyldr Salfalaise