[FB] Tout à un prix, même les secrets ~ [PV Aerera]
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305 / Lune 11 / Semaine 1 / Jour 3
Port Royal
~ Aerera
Port Royal
~ Aerera
La cale n'est pas encore pleine à cette heure du soir. Notre arrivé récente à Port Réal nous à pris de court pour transporter au mieux les marchandises. Et si cela ne suffisait pas, certains fournisseur sont en retard sur les délais de livraison. Le monde ne tourne pas autour d'eux mais presque.
Cette soirée, où la lune se cache derrière les nuages et les verres s'entrechoquent derrière la porte de ma cabine, ne me donne pas envie de sortir. Pourtant il le faut. Déjà parce qu'on a plus rien à boire sur ce rafiaux, abîmé par un abordage imprévu quelques semaines plus tôt. Et en plus, après l'entretien avec mon second Jacobs et le quartier maître Sympatys, nous avons conclu que nous avions tous besoin de prendre un peu de temps pour nous et nous amuser.
Mon manteau long noir sur les épaules, je sort de la cabine, descend à quai et me dirige vers la première taverne qui allume ses chandelles. L'établissement à l'air plein et il ne doit plus y avoir que de la mauvaise vignasse à cette heure ci. J'ai besoin d'un remontant particulier et les matelots me parle souvent d'un bordel qui est à Port Réal. Il serait l'un des plus luxueux ou les rois s'y rendent ainsi que leur haut conseillé. Peut être qu'il y'a des secrets à récolté là bas.
Je cherche la rue de la soie et tombe sur une maison des plus luxueuses à étage avec des lumières dans toutes le pièces. Une enseigne « Chez Chataya » ne peut tromper personne quand au lieux où on se rend. Une femme bien féminine avec des parure et de la soie tissé tiens l'entrée des lieux. Lorsque je remonte mon tricorne sur mon front et lui montre mon jolie minois elle sourie en me regardant.
- Ici vous trouverez tout ce que vous désirez et vos noir désirs seront récompensée. A conditions que vous y mettiez le prix.
Je m'approche un peu plus d'elle et sort d'une bourse quelques piécette que je dépose dans ma mains que je lui tends. Elle les regardes et ne bouge pas. J'en retire cinq de plus et elle me fait signe d'entrer. J'attends en la regardant et dépose dix de plus. Avant qu'elles ne me parle je l'interromps.
- Je ne suis pas là pour n'importe qui. Je veux celle qu'on appelle la Rovakeli. J'ai une envie pressante vous comprenez. Je suis certaines qu'elle sera ravie de m'avoir en sa compagnie.
Je la laisse prendre l'argent dans la main, sentant ses doigts fins caresser ma paule et j'avance dans l'entrée où je vois le sol dans la lumière des torches recouvert d'une mosaïque représentant deux femmes dans une position des plus sensuelles et explicite. Je me mordille la lèvre en relevant les yeux dans la salles et vois plusieurs femme habillé de simple tenue tissé avec beaucoup de parure luxueuse. L'argent fais le bonheur de toutes ici.
- Entrez, au fond à gauche deuxième portes. Elle va te recevoir mais soit prête à en payer le prix.
Je caresse mon tricorne pour le remettre correctement puis suis le couloir. C'est très chic pour un endroit comme celui-ci. Ma marche m'amène à la dite porte et avant même que je frappe, la porte s'ouvre, un homme est expulsé de la pièce, pantalon en main et il part en courant en maugréant.
Je coince la porte avec mon pied avant qu'elle ne se referme et entre dans la pièce. Ça sent le chaud et j'inspecte du regard la salle. Je m'attends à voir une femme à moitié nue, désabusé et pleine d'audace. Je ferme la porte derrière moi et pause mon tricorne sur la poignée.
Le moment est venue pour moi de passer un bon moment et d'en apprendre plus sur la vie à Port Réal, ses marchands et ses truands.
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Myria Antaryon
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Je suis belle, ô mortels !
comme un rêve de pierre
Tout a un prix
même les secrets
La nuit était tombée depuis un moment déjà. Aerera en était déjà à son deuxième client de la soirée, et comme toujours après sa première passe du jour, sa flemmardise naturelle prenait le dessus sur tout professionnalisme. Elle s’arrangeait donc pour, tout simplement, ne pas coucher. Ceux qui venaient ici le faisaient pour la luxure, bien sûr, mais celle-ci se trouvait partout au final. La lysienne avait longtemps cru en la déesse de l’Amour, et avait finalement compris ses préceptes. L’Amour passait par toutes les caresses – des mains baladeuses aux chants les plus doux, en passant par de brefs regards et à sa seule compagnie. Pour ce client, elle avait dansé, de ces danses sacrées qu’on réservait aux prières, de là où elle venait. Mais elle n’était plus chez elle, n’avait de toute manière pas de chez elle. Plus depuis bien longtemps.
La seule caresse qu’elle ne lui offrit pas fut son sourire. De cet homme riche, elle n’eut qu’à effleurer le ventre, les épaules, lui servant pour seul spectacle ses gestes maîtrisés et ses chants dans une langue qu’il ne savait comprendre. À ses yeux, elle se fit exotique et sensuelle en chaque mouvement, chaque mot. Elle n’eut pas même besoin de le toucher, il se débrouillait très bien seul, et cela lui allait.
Elle n’avait aucune envie de travailler – comme toujours au final.
Chataya la rappelait souvent à l’ordre. Trop orgueilleuse, trop supérieure, Aerera se prenait pour une déesse qu’elle n’était. La lysienne ne répondait pas à ses persiflages, son temps bien trop précieux pour qu’elle l’offre à l’Estivienne. Elle rapportait de l’argent, beaucoup d’argent, et cela suffisait. La passe se termina plus tôt que prévu quand on toqua à la porte. Aerera laissa ses mains couler contre le cou de son client, effleurant le médaillon serti d’une pierre précieuses qu’il y portait. Elle ancra son regard dans le sien, insistante.
Elle le vit déglutir. Pressé par les coups contre la porte, il se leva à la hâte, agacé qu’on le coupe ainsi. Mais laissa couler le bijou entre les mains de la putain. Elle cilla seulement pour le remercier, le laissa repartir et observa avec intérêt le trésor qu’il avait laissé entre ses doigts.
Dans le secret de la chambre, si seule ici, Aerera aurait pu laisser la satisfaction effleurer son visage d’un sourire. Il n’en fut rien, pas souriante pour un sou, d’autant qu’un pied retint la porte. La lysienne leva la tête, haussa un sourcil désabusé. Ses yeux se firent inquisiteurs alors qu’elle dévisageait la jeune femme qui entrait dans la pièce. Elle se redressa lentement sur le lit, sa riche tenue toujours à son corps, rien ne laissait croire qu’elle sortait d’une passe – parce qu’elle ne le faisait pas toujours, de toute manière.
Je peux vous aider ? – elle aurait pu le demander. Mais elle était une courtisane, pas une guide. Son regard assombri de sa constante mauvaise humeur, Aerera leva le menton avec suffisance.
— Cette chambre est prise, si tu n’avais pas remarqué.
Ses yeux coururent sur la nouvelle arrivée. Ses sourcils se froncèrent.
— Tu es nouvelle ?
Elle ne savait pas que Chataya embauchait encore.
La seule caresse qu’elle ne lui offrit pas fut son sourire. De cet homme riche, elle n’eut qu’à effleurer le ventre, les épaules, lui servant pour seul spectacle ses gestes maîtrisés et ses chants dans une langue qu’il ne savait comprendre. À ses yeux, elle se fit exotique et sensuelle en chaque mouvement, chaque mot. Elle n’eut pas même besoin de le toucher, il se débrouillait très bien seul, et cela lui allait.
Elle n’avait aucune envie de travailler – comme toujours au final.
Chataya la rappelait souvent à l’ordre. Trop orgueilleuse, trop supérieure, Aerera se prenait pour une déesse qu’elle n’était. La lysienne ne répondait pas à ses persiflages, son temps bien trop précieux pour qu’elle l’offre à l’Estivienne. Elle rapportait de l’argent, beaucoup d’argent, et cela suffisait. La passe se termina plus tôt que prévu quand on toqua à la porte. Aerera laissa ses mains couler contre le cou de son client, effleurant le médaillon serti d’une pierre précieuses qu’il y portait. Elle ancra son regard dans le sien, insistante.
Elle le vit déglutir. Pressé par les coups contre la porte, il se leva à la hâte, agacé qu’on le coupe ainsi. Mais laissa couler le bijou entre les mains de la putain. Elle cilla seulement pour le remercier, le laissa repartir et observa avec intérêt le trésor qu’il avait laissé entre ses doigts.
Dans le secret de la chambre, si seule ici, Aerera aurait pu laisser la satisfaction effleurer son visage d’un sourire. Il n’en fut rien, pas souriante pour un sou, d’autant qu’un pied retint la porte. La lysienne leva la tête, haussa un sourcil désabusé. Ses yeux se firent inquisiteurs alors qu’elle dévisageait la jeune femme qui entrait dans la pièce. Elle se redressa lentement sur le lit, sa riche tenue toujours à son corps, rien ne laissait croire qu’elle sortait d’une passe – parce qu’elle ne le faisait pas toujours, de toute manière.
Je peux vous aider ? – elle aurait pu le demander. Mais elle était une courtisane, pas une guide. Son regard assombri de sa constante mauvaise humeur, Aerera leva le menton avec suffisance.
— Cette chambre est prise, si tu n’avais pas remarqué.
Ses yeux coururent sur la nouvelle arrivée. Ses sourcils se froncèrent.
— Tu es nouvelle ?
Elle ne savait pas que Chataya embauchait encore.
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ft. Myria Antaryon
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Port Réal
~ Aerera
La manière dont je retire mon tricorne après être rentrée dans la pièce annonce que je ne vais pas marchander pour le moment. Et je vois juste quand je me tourne et découvre la femme dans une tenue des plus sensuelle sur ce qui ressemble à un canapé.
Pour me présenter je comptais utiliser les us et coutumes que l'on emploie avec une lady mais celle ci me coupe le souffle alors qu'elle m'identifie comme une de ses congénères.
Moi, Lady Antaryon ayant vécue toute ma vie aux Quintes Tours et depuis cinq an Capitaine Marchande, j'ai l'apparence d'une fille de joie. Je pourrais prendre cela comme une insulte mais si le jeu en vaut la chandelle, il faut savoir battre les cartes pour faire tomber les atouts. Je sourie en me tournant vers la dite Rovakeli et décroche l'épingle de mes cheveux blond pour les laisser tomber de mon chignon à mes épaules.
J'ouvre délicatement le manteau de cuir noir pour le poser sur le premier mobilier qui traîne, une chaise en bois, puis lui laisse admirer mon corps dessiné par mon justaucorps qui fait ressortir ma poitrine comme il faut, sans vulgarité mais bien suffisant pour attirer l'œil curieux et faire diversion. Ma voix est douce alors que je défait lentement mes gants noir de mes doigts et les poses de nouveau sur la chaise.
- D'une certaines manière on peut dire que je travail pour garder des secret et amasser des marchandises. Très beau collier que vous avez. Je me prénomme Myria et je ne suis que de passage ici. Histoire de nouéz contact avec une certaine personne pour alléger ma bourse si vous voyez ce que je veux dire.
Si cela paraît sexuel, ce n'en est pas le sens premier. Je compte bien dépensé ce qu'il faut pour sortir d'ici avec des informations. Pour faire diversion, je retire la chemise de soie du pantalon que je porte et défais ce dernier pour lui montrer qu'un bas propre. Je passe par dessus le pantalon et m'approche du canapé.
- Vous permettez que je m'installe ? La route à était longue et je me sens un peu... Épuisée... Auriez vous de quoi me rafraîchir et que pouvez vous me dire de cette ville ? Raconter moi des faits intéressant et je saurez vous récompenser. De plusieurs manière qu'il soit, bien entendu.
Je fais un clin avec un sourire malicieux sur le visage en attendant de savoir ce qu'elle compte faire. Je n'ai pas vraiment laisser l'avis de la femme, je me suis allongé sur le canapé et attrapé au passage une pomme dans une coupelle de fruits. En croquant la pomme, je garde mon regard rivé sur cette mystérieuse femme. J'espère connaître ses secrets ou au moins ceux des autres.
- Je ne vais pas être original mais comment une belle femme comme vous se retrouve ici chez Chataya. On dit de ce lieux que c'est le plus luxueux des bordels de toute la région de Westeros. Vous devez voir beaucoup d'hommes de pouvoir. Vous aimez leur prendre leur trésor ? Seriez vous une pirate déguisé en putain pour amasser de l'argent facilement ? Rien est facile à vrai dire. Pardonnez mon langage, ce doit être l'air de ce port qui me fait réfléchir ainsi.
Bien que je n'ai pas quitter des yeux la femme, j'ai inspecté la pièce pour voir s'il n'y a pas de porte pour sortir. Il y en a forcément une de cacher pour sortir discrètement ou juste pour un placard. Bien que la commode derrière elle soit bien garni.
Je pose ma main contre mon corset, déboutonne le justaucorps pour laisser apparaître le corset bleu et en sort une besace que je pose sur mon ventre. Je l'ouvre d'une main, l'autre tenant la pomme que je croque de toute mes dents dedans, et reprend la discussion.
- Que pouvez vous me dire ? Peut être voulez vous vous installer ? Servez vous a boire je ozux vous accompagner avec un rhum.
Je sors de la besace deux pièces puis les laisse retomber dans le sac de cuir ce qui fait résonné les autres pièces. J'ai pris de quoi la satisfaire pour quelques heures. Espérons qu'elle ne soit pas trop laxiste sur les informations. Ce serait dommage de gâcher une si belle occasion.
Port Réal
~ Aerera
La manière dont je retire mon tricorne après être rentrée dans la pièce annonce que je ne vais pas marchander pour le moment. Et je vois juste quand je me tourne et découvre la femme dans une tenue des plus sensuelle sur ce qui ressemble à un canapé.
Pour me présenter je comptais utiliser les us et coutumes que l'on emploie avec une lady mais celle ci me coupe le souffle alors qu'elle m'identifie comme une de ses congénères.
Moi, Lady Antaryon ayant vécue toute ma vie aux Quintes Tours et depuis cinq an Capitaine Marchande, j'ai l'apparence d'une fille de joie. Je pourrais prendre cela comme une insulte mais si le jeu en vaut la chandelle, il faut savoir battre les cartes pour faire tomber les atouts. Je sourie en me tournant vers la dite Rovakeli et décroche l'épingle de mes cheveux blond pour les laisser tomber de mon chignon à mes épaules.
J'ouvre délicatement le manteau de cuir noir pour le poser sur le premier mobilier qui traîne, une chaise en bois, puis lui laisse admirer mon corps dessiné par mon justaucorps qui fait ressortir ma poitrine comme il faut, sans vulgarité mais bien suffisant pour attirer l'œil curieux et faire diversion. Ma voix est douce alors que je défait lentement mes gants noir de mes doigts et les poses de nouveau sur la chaise.
- D'une certaines manière on peut dire que je travail pour garder des secret et amasser des marchandises. Très beau collier que vous avez. Je me prénomme Myria et je ne suis que de passage ici. Histoire de nouéz contact avec une certaine personne pour alléger ma bourse si vous voyez ce que je veux dire.
Si cela paraît sexuel, ce n'en est pas le sens premier. Je compte bien dépensé ce qu'il faut pour sortir d'ici avec des informations. Pour faire diversion, je retire la chemise de soie du pantalon que je porte et défais ce dernier pour lui montrer qu'un bas propre. Je passe par dessus le pantalon et m'approche du canapé.
- Vous permettez que je m'installe ? La route à était longue et je me sens un peu... Épuisée... Auriez vous de quoi me rafraîchir et que pouvez vous me dire de cette ville ? Raconter moi des faits intéressant et je saurez vous récompenser. De plusieurs manière qu'il soit, bien entendu.
Je fais un clin avec un sourire malicieux sur le visage en attendant de savoir ce qu'elle compte faire. Je n'ai pas vraiment laisser l'avis de la femme, je me suis allongé sur le canapé et attrapé au passage une pomme dans une coupelle de fruits. En croquant la pomme, je garde mon regard rivé sur cette mystérieuse femme. J'espère connaître ses secrets ou au moins ceux des autres.
- Je ne vais pas être original mais comment une belle femme comme vous se retrouve ici chez Chataya. On dit de ce lieux que c'est le plus luxueux des bordels de toute la région de Westeros. Vous devez voir beaucoup d'hommes de pouvoir. Vous aimez leur prendre leur trésor ? Seriez vous une pirate déguisé en putain pour amasser de l'argent facilement ? Rien est facile à vrai dire. Pardonnez mon langage, ce doit être l'air de ce port qui me fait réfléchir ainsi.
Bien que je n'ai pas quitter des yeux la femme, j'ai inspecté la pièce pour voir s'il n'y a pas de porte pour sortir. Il y en a forcément une de cacher pour sortir discrètement ou juste pour un placard. Bien que la commode derrière elle soit bien garni.
Je pose ma main contre mon corset, déboutonne le justaucorps pour laisser apparaître le corset bleu et en sort une besace que je pose sur mon ventre. Je l'ouvre d'une main, l'autre tenant la pomme que je croque de toute mes dents dedans, et reprend la discussion.
- Que pouvez vous me dire ? Peut être voulez vous vous installer ? Servez vous a boire je ozux vous accompagner avec un rhum.
Je sors de la besace deux pièces puis les laisse retomber dans le sac de cuir ce qui fait résonné les autres pièces. J'ai pris de quoi la satisfaire pour quelques heures. Espérons qu'elle ne soit pas trop laxiste sur les informations. Ce serait dommage de gâcher une si belle occasion.
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Je suis belle, ô mortels !
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même les secrets
Sous son regard teinté de son éternel désintérêt, Aerera observa la jeune femme défaire ses vêtements. D’abord ses cheveux, relâchés sur ses épaules, puis son manteau, ses gants. La prostituée leva brièvement un sourcil, elle se redressa avec lenteur, déroulant son dos avec une grâce féline. Assise sur le divan, les jambes rassemblées sous elle, ses yeux restèrent rivés sur l’étrangère tout en faisant rouler le précieux bijou entre ses doigts. Il lui fallut plusieurs secondes pour remettre l’accent de celle qui s’avançait en troublant sans vergogne son intimité. Une braavienne, visiblement.
Aerera la fixa en silence, l’air critique et supérieur. Qu’importait son rang ou son nom. Elle avait le porter de tête d’une reine et la suffisance d’une impératrice. Et cette femme qui venait la déranger parlait trop.
— Chataya n’aurait pas dû te laisser entrer, je ne travaille plus pour ce soir.
Sa voix s’éleva, dans la raucité d’un tigre bien impoli. Car sa patronne le lui reprochait trop souvent, Aerera avait la beauté des lysiennes et même plus, mais elle était un être détestable. Mais à quoi bon se donner du mal pour être quelqu’un de bien ? Aerera n’en avait ni la foi, ni l’envie. Partisane du moindre effort, elle se savait n’avoir rien d’autre que ses beaux yeux. Rien de plus. Et elle n’en avait rien à faire.
— De quoi te rafraîchir ? Elle haussa les sourcils. J’ai l’air d’une servante ?
Le dédain hurlait au fond de sa voix, pourtant, celle-ci restait définitivement plate et monocorde. Jamais un mot au-dessus de l’autre, Aerera était toujours fidèle à elle-même : parfaitement impassible, et loin d’être une technique de manipulation, elle n’avait simplement pas de sentiments. Le prouvaient ses anciens amants, ces hommes qui l’avaient érigée en reine. Le contrat d’antan était simple : ils l’entretenaient, elle et son train de vie princier, et elle leur faisait l’honneur de sa compagnie. Mais hélas, certains étaient morts, d’autres l’avaient lassée, et d’autres encore n’étaient seulement pas assez riches.
La jeune femme regarda la braavienne qui continuait de se déshabiller. Elle se leva alors, quittant le divan où l’inconnue s’était installée avant même qu’elle lui ait dit de le faire. Aerera tenait à sa solitude, son saint cocon où elle pouvait s’installer paisiblement et lire des heures durant. Hélas, elle ne lisait pas aussi bien la Langue commune que le lysien et les ouvrages qu’elle parvenait à trouver ici, à Port-Réal, ne l’intéressaient pas autant que ceux de l’autre côté du Détroit. D’aucuns l’auraient dite prétentieuse, mais Aerera était bien pire. Une éternelle insatisfaite qui n’aimait rien ni personne. Sauf elle, bien sûr.
Un soupir franchit la barrière de ses lèvres alors que la braavienne continuait de parler. Encore, et encore. Aerera s’installa dans un fauteuil au bout de la pièce, posant un regard las sur celle qui s’était totalement invitée dans son intimité. Chataya allait l’entendre…
— Tu parles beaucoup, lâcha-t-elle dans son éternelle délicatesse.
Elle regarda finalement l’or qu’avait sorti d’une besace Myria. Levant un sourcil, Aerera inclina un peu la tête, l’observant de loin.
— Je sais des choses, répondit-elle seulement. Tout dépend de ce que tu veux savoir – et de combien tu es prête à payer.
Disant cela, elle fit rouler le pendentif offert par le client précédent. Posant un regard fatigué sur la pierre précieuse, elle regretta de ne pouvoir finir sa journée tout de suite.
Aerera la fixa en silence, l’air critique et supérieur. Qu’importait son rang ou son nom. Elle avait le porter de tête d’une reine et la suffisance d’une impératrice. Et cette femme qui venait la déranger parlait trop.
— Chataya n’aurait pas dû te laisser entrer, je ne travaille plus pour ce soir.
Sa voix s’éleva, dans la raucité d’un tigre bien impoli. Car sa patronne le lui reprochait trop souvent, Aerera avait la beauté des lysiennes et même plus, mais elle était un être détestable. Mais à quoi bon se donner du mal pour être quelqu’un de bien ? Aerera n’en avait ni la foi, ni l’envie. Partisane du moindre effort, elle se savait n’avoir rien d’autre que ses beaux yeux. Rien de plus. Et elle n’en avait rien à faire.
— De quoi te rafraîchir ? Elle haussa les sourcils. J’ai l’air d’une servante ?
Le dédain hurlait au fond de sa voix, pourtant, celle-ci restait définitivement plate et monocorde. Jamais un mot au-dessus de l’autre, Aerera était toujours fidèle à elle-même : parfaitement impassible, et loin d’être une technique de manipulation, elle n’avait simplement pas de sentiments. Le prouvaient ses anciens amants, ces hommes qui l’avaient érigée en reine. Le contrat d’antan était simple : ils l’entretenaient, elle et son train de vie princier, et elle leur faisait l’honneur de sa compagnie. Mais hélas, certains étaient morts, d’autres l’avaient lassée, et d’autres encore n’étaient seulement pas assez riches.
La jeune femme regarda la braavienne qui continuait de se déshabiller. Elle se leva alors, quittant le divan où l’inconnue s’était installée avant même qu’elle lui ait dit de le faire. Aerera tenait à sa solitude, son saint cocon où elle pouvait s’installer paisiblement et lire des heures durant. Hélas, elle ne lisait pas aussi bien la Langue commune que le lysien et les ouvrages qu’elle parvenait à trouver ici, à Port-Réal, ne l’intéressaient pas autant que ceux de l’autre côté du Détroit. D’aucuns l’auraient dite prétentieuse, mais Aerera était bien pire. Une éternelle insatisfaite qui n’aimait rien ni personne. Sauf elle, bien sûr.
Un soupir franchit la barrière de ses lèvres alors que la braavienne continuait de parler. Encore, et encore. Aerera s’installa dans un fauteuil au bout de la pièce, posant un regard las sur celle qui s’était totalement invitée dans son intimité. Chataya allait l’entendre…
— Tu parles beaucoup, lâcha-t-elle dans son éternelle délicatesse.
Elle regarda finalement l’or qu’avait sorti d’une besace Myria. Levant un sourcil, Aerera inclina un peu la tête, l’observant de loin.
— Je sais des choses, répondit-elle seulement. Tout dépend de ce que tu veux savoir – et de combien tu es prête à payer.
Disant cela, elle fit rouler le pendentif offert par le client précédent. Posant un regard fatigué sur la pierre précieuse, elle regretta de ne pouvoir finir sa journée tout de suite.
aerera
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elirose
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N'importe qui dans ce monde parle pour avoir des avantages. Certains c'est lalcool ou la nourriture, d'autres le sexe ou le pouvoir. En ce qui concerne cette femme c'est l'argent. Bien qu'elle m'interromps dans mes pensées disant que je parle trop, elle est intéressé lorsque je sort ma besace et joue avec quelques pièces devant elle. Je sourie, comprenant que nous allons pouvoir faire affaire à présent et me relève de ma position avachie dans ce canapé.
- Nous pouvons donc nous parler à présent. Je saurais payer le prix qu'il faut pour des informations. Je dois aider une amie qui est en conflit familiale et je dois trouver des alliés dans Westeros. Je suis certaines que vous connaissez les plus haut placés d'ici. J'ai un travail pour vous et bien payé en plus. Il faut avoir des oreilles partout, donc si vous devenez les miennes je saurais vous satisfaire de bien des manières. Les conflits entre les famille, les potentiel alliés, les ennemis. Informez moi et vous serez ravie de voir ce que je vous réserve.
Je passe sous silence le fait que l'amie en question c'est moi et que ma famille à besoin d'allié plus que de marchandise en ce moment. J'ignore aussi les richesse que nous avons après le coup d'état de mon père. Mais inutile d'alerter pour rien.
La jeune femme n'a pas répondu à ma demande pour se désaltèrer et je cherche dans la pièce du regard une quelconque flasque d'alcool. Je n'en trouve pas mais je m'assois en me mettant au plus près de la vendeuse de charmes. Son corps est magnifique, bien plus que le miens. Dommage qu'elle ne veulent pas jouer de ses charmes pour un peu plus de pièce.
Je patiente dans cette rêverie de l'avoir pour moi seule, accroché au lèvres de la belle pour savoir son accord et les informations qu'elle me donnera.
- Nous pouvons donc nous parler à présent. Je saurais payer le prix qu'il faut pour des informations. Je dois aider une amie qui est en conflit familiale et je dois trouver des alliés dans Westeros. Je suis certaines que vous connaissez les plus haut placés d'ici. J'ai un travail pour vous et bien payé en plus. Il faut avoir des oreilles partout, donc si vous devenez les miennes je saurais vous satisfaire de bien des manières. Les conflits entre les famille, les potentiel alliés, les ennemis. Informez moi et vous serez ravie de voir ce que je vous réserve.
Je passe sous silence le fait que l'amie en question c'est moi et que ma famille à besoin d'allié plus que de marchandise en ce moment. J'ignore aussi les richesse que nous avons après le coup d'état de mon père. Mais inutile d'alerter pour rien.
La jeune femme n'a pas répondu à ma demande pour se désaltèrer et je cherche dans la pièce du regard une quelconque flasque d'alcool. Je n'en trouve pas mais je m'assois en me mettant au plus près de la vendeuse de charmes. Son corps est magnifique, bien plus que le miens. Dommage qu'elle ne veulent pas jouer de ses charmes pour un peu plus de pièce.
Je patiente dans cette rêverie de l'avoir pour moi seule, accroché au lèvres de la belle pour savoir son accord et les informations qu'elle me donnera.
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