[La Treille] Vigne solitaire & faucon d'or ✴︎ pv Desmera
Page 1 sur 2 • Partagez
Page 1 sur 2 • 1, 2
Vigne solitaire et faucon d'or
Roanne Arryn & Desmera Redwyne
An 306 - Lune 1 - Semaine 3 - Jour 7
Ses yeux azur se posèrent sur l’horizon. Celui-ci lui paraissait étrangement familier, ce qui la rassurait vu qu’elle passerait bien du temps ici. Port-Ryam grouillait de vie comme Goëville, et hormis le temps clément et les bannières au pampre sur champ bleu qui flottaient au-dessus du port, les lieux ressemblaient à son domaine de naissance. Roanne soupira en lançant un regard de travers au capitaine. Ser Hugh Tallett, un cousin éloigné, fidèle à leur famille depuis quelques années, avait été missionné par son père pour veiller sur elle. Lord Lysandre, refusant sans doute de voir sa petite fille devenir grande, voulait toujours pouvoir garder un œil sur son héritière.
Et ce, même à des milles de chez elle.
Les bras croisés sur la poitrine, Roanne affichait comme bien souvent une moue désapprobatrice. Cette fois-ci, ce n’était pas parce que son père refusait de la voir enfin comme son héritière, non. Cette fois-ci, c’était parce qu’en sa qualité d’héritière, elle était au cœur des tractations de lord Lysandre. Envoyée comme suivante d’une autre dame, voilà qui ne l’intéressait guère. Elle savait pourtant que c’était un passage essentiel dans sa vie de future seigneuresse.
Comme femme, elle devrait s’imposer. Car ce monde était fait par et pour des hommes, car elle n’avait d’autre choix que de prouver au monde qu’elle n’était pas qu’une pauvre petite jouvencelle. Qui d’autre que Desmera Redwyne pour lui apprendre ? Peut-être Sansa Stark, hélas, Lysandre n’avait pas même tenté de tracter avec la reine du Nord. C’était bien dommage. Mais la dame de La Treille, à la tête d’un empire commercial, saurait lui apprendre tout ce qu’elle avait à savoir.
Sous le tintement des cloches du port, le navire aux voiles marquées du faucon d’or des Arryn de Goëville accosta. Le chahut des marins ne dérangea nullement Roanne, trop habituée au vacarme de son port natal. Ser Hugh descendit le premier et lui tendit une main pour l’aider à descendre. La Arryn, orgueilleuse comme pas deux, souleva ses jupons et descendit sur le ponton. Elle darda autour d’elle un regard critique avant d’apercevoir la tignasse rousse typique des Redwyne. Un point commun qu’elle avait avec sa nouvelle maîtresse, apparemment.
— Chère cousine, vous êtes aussi souriante qu’une condamnée à mort, vous devriez paraître plus avenante, lui chuchota Hugh.
— Et vous plus silencieux. Vous n’aurez qu’à vous plaindre à mon père, c’est bien de sa faute si je tire la gueule.
Il s’esclaffa, rompu au langage fleuri de la jeune femme. Elle, plaqua à ses lèvres un sourire en s’avançant vers la dame des lieux. Soulevant ses jupons dans une révérence exagérée, elle la regarda droit dans les yeux.
— Dame Desmera, je suis lady Roanne Arryn. Nous avons eu l’occasion de nous croiser brièvement au tournoi du Donjon Rouge. Ma famille vous remercie de prendre de votre précieux temps pour m’enseigner comment m’imposer comme femme dans un monde d’hommes. Un travail ardu je présume.
Des mots francs comme son allure : elle n’était pas la plus heureuse d’être ici mais se plierait aux enseignements de sa dame. Après tout, avait-elle le choix ?
Et ce, même à des milles de chez elle.
Les bras croisés sur la poitrine, Roanne affichait comme bien souvent une moue désapprobatrice. Cette fois-ci, ce n’était pas parce que son père refusait de la voir enfin comme son héritière, non. Cette fois-ci, c’était parce qu’en sa qualité d’héritière, elle était au cœur des tractations de lord Lysandre. Envoyée comme suivante d’une autre dame, voilà qui ne l’intéressait guère. Elle savait pourtant que c’était un passage essentiel dans sa vie de future seigneuresse.
Comme femme, elle devrait s’imposer. Car ce monde était fait par et pour des hommes, car elle n’avait d’autre choix que de prouver au monde qu’elle n’était pas qu’une pauvre petite jouvencelle. Qui d’autre que Desmera Redwyne pour lui apprendre ? Peut-être Sansa Stark, hélas, Lysandre n’avait pas même tenté de tracter avec la reine du Nord. C’était bien dommage. Mais la dame de La Treille, à la tête d’un empire commercial, saurait lui apprendre tout ce qu’elle avait à savoir.
Sous le tintement des cloches du port, le navire aux voiles marquées du faucon d’or des Arryn de Goëville accosta. Le chahut des marins ne dérangea nullement Roanne, trop habituée au vacarme de son port natal. Ser Hugh descendit le premier et lui tendit une main pour l’aider à descendre. La Arryn, orgueilleuse comme pas deux, souleva ses jupons et descendit sur le ponton. Elle darda autour d’elle un regard critique avant d’apercevoir la tignasse rousse typique des Redwyne. Un point commun qu’elle avait avec sa nouvelle maîtresse, apparemment.
— Chère cousine, vous êtes aussi souriante qu’une condamnée à mort, vous devriez paraître plus avenante, lui chuchota Hugh.
— Et vous plus silencieux. Vous n’aurez qu’à vous plaindre à mon père, c’est bien de sa faute si je tire la gueule.
Il s’esclaffa, rompu au langage fleuri de la jeune femme. Elle, plaqua à ses lèvres un sourire en s’avançant vers la dame des lieux. Soulevant ses jupons dans une révérence exagérée, elle la regarda droit dans les yeux.
— Dame Desmera, je suis lady Roanne Arryn. Nous avons eu l’occasion de nous croiser brièvement au tournoi du Donjon Rouge. Ma famille vous remercie de prendre de votre précieux temps pour m’enseigner comment m’imposer comme femme dans un monde d’hommes. Un travail ardu je présume.
Des mots francs comme son allure : elle n’était pas la plus heureuse d’être ici mais se plierait aux enseignements de sa dame. Après tout, avait-elle le choix ?
x achéris
Invité
Invité
Une nouvelle dame de compagnie après que l'ancienne mortifiée parce qu'elle avait osé me dire se retourne à sa famille. En ces temps troublés ce n'était sans doute pas le meilleur moment de recevoir mais soit ! J'avais fait préparer l'étalon de mon père ainsi qu'une toilette en brocard bleu roi, une tenue d'équitation. Sarah était soulagée que je n'ai pas choisis de mettre mes chausses et chemises ou gilets masculines que j'avais et dont j'avais découvert le plaisir de porter. Mais soit. J'avais travaillé jusqu'à tard et Sarah râlait un peu sur mon air fatigué. Qu'importe. Elle passa ma tenue d'équitation et rassembla mes cheveux en une coiffure complexe avant que je ne glisse dans mes cheveux un peigne décoratif magnifiquement ouvragé représentant une grappe de raisin, j'avais sinon peu de bijoux.
Pour l'occasion j'avais fait préparer l'étalon de mon père, un cheval massif, puissant à la robe grise. Je le chevauchais comme un homme et un carrosse frappée du symbole des Redwyne était quant à lui tirer par deux chevaux baie. J'avais une escorte, Guilhem à mes cotés. Tout irait bien. Je fis partir tout cela en direction du port tôt, une fois son navire annoncé. J'en profitais pour m'arrêter, échanger quelques mots avec les gens tranquillement, malgré ma tenue et mon statut je prenais autant de temps que possible pour parler à tous. Le temps que son navire soit accosté j'échangeais avec quelques marchands Essossiens avant de mettre pieds à terre seule lorsque la rouquine s'avança vers moi. Je la fixais en silence avant de lui offrir un sourire et de m'incliner lentement.
" C'est un plaisir de vous recevoir ici ma dame. Quant on est une dame chaque tâche est plus ardue que pour un homme. Je vous ai fait préparer un carrosse pour que nous puissions rentrer au château. J'espère cependant que vous avez prévu quelques tenues pour monter à cheval. J'espère aussi que vous avez fait bonne route et qu'elle n'a pas été trop longue. "
Je fis signe aux serviteurs de s'occuper de ses bagages avant de revenir vers elle.
" Je vous ai fait prépare un appartement. Ainsi qu'à votre garde du corps. Vous pourrez vous reposer avant que nous discutions. "
Je n'avais pas non plus envie de la presser comme un citron.
Pour l'occasion j'avais fait préparer l'étalon de mon père, un cheval massif, puissant à la robe grise. Je le chevauchais comme un homme et un carrosse frappée du symbole des Redwyne était quant à lui tirer par deux chevaux baie. J'avais une escorte, Guilhem à mes cotés. Tout irait bien. Je fis partir tout cela en direction du port tôt, une fois son navire annoncé. J'en profitais pour m'arrêter, échanger quelques mots avec les gens tranquillement, malgré ma tenue et mon statut je prenais autant de temps que possible pour parler à tous. Le temps que son navire soit accosté j'échangeais avec quelques marchands Essossiens avant de mettre pieds à terre seule lorsque la rouquine s'avança vers moi. Je la fixais en silence avant de lui offrir un sourire et de m'incliner lentement.
" C'est un plaisir de vous recevoir ici ma dame. Quant on est une dame chaque tâche est plus ardue que pour un homme. Je vous ai fait préparer un carrosse pour que nous puissions rentrer au château. J'espère cependant que vous avez prévu quelques tenues pour monter à cheval. J'espère aussi que vous avez fait bonne route et qu'elle n'a pas été trop longue. "
Je fis signe aux serviteurs de s'occuper de ses bagages avant de revenir vers elle.
" Je vous ai fait prépare un appartement. Ainsi qu'à votre garde du corps. Vous pourrez vous reposer avant que nous discutions. "
Je n'avais pas non plus envie de la presser comme un citron.
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Archeris
Autres visages : Vhaesa, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3659
Honneurs : 32172
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille
Desmera Redwyne
Vigne solitaire et faucon d'or
Roanne Arryn & Desmera Redwyne
An 306 - Lune 1 - Semaine 3 - Jour 7
Roanne eut un sourire plus vrai en voyant sa dame approcher, montée sur un imposant étalon gris. Elle montait comme un homme. Comme elle. Elle prit quelques instants pour lorgner sur la bête, elle qui aimait tant chevaucher à travers Goëville et le long de la rive de la Baie des Crabes, les chevaux l’intéressaient peut-être plus que les hommes. Roanne sourit aux mots de Desmera, hélas très justes : être une femme était en soi une tâche ardue, effectivement. Au moins la dame de La Treille en était bien consciente, elle n’avait alors pas l’air d’être une idiote, ce qui rassurait la Arryn.
— J’ai des tenues pour l’équitation comme pour la chasse, ma dame, ce sont bien des choses dont je ne saurais me passer.
Elle se retourna à temps pour attraper la cage dans laquelle son faucon, Aile d’Azur, se trouvait. Sous les rayons du soleil, ses plumes d’argent semblaient luire d’un reflet céleste. Lord Lysandre avait choisi cette bête plutôt qu’une autre car ses couleurs rappelaient aisément les leurs : le bleu, le blanc, l’or. De nouveau face à la dame des lieux, Roanne l’interrogea du regard.
— Disposez-vous d’un perchoir ici, à Port-Ryam ?
La jeune Arryn espérait que sa dame se montre conciliante à son égard, et comprenne qu’elle amenait un peu de sa vie et sa culture ici. Elle lui apprendrait même la chasse au faucon si elle le souhaitait, mais elle tenait à avoir un peu d’elle-même ici.
Son sourire se crispa légèrement en regardant le carrosse, devenant vite une grimace malaisée sur son visage. Elle inclina quelque peu la tête.
— Auriez-vous une monture plutôt qu’un… carrosse ? Je suis confuse, mais… J’ai toujours monté à cheval. Et à califourchon, comme vous a priori.
Une pointe d’orgueil à son visage, elle n’aimait pas être enfermée dans une voiture qui la faisait se sentir pauvrette quand elle devait montrer au monde la face d’une femme forte. Et de ce fait, elle avait toujours favorisé la monte à cheval aux diligences. Et toujours à califourchon : comme un homme.
La bieffoise lui apprit qu’elle disposerait d’un appartement, ainsi que son cousin. Elle regarda celui-ci, qui hochait la tête. Il ouvrit la bouche pour parler mais dans sa légendaire délicatesse, Roanne lui coupa la parole :
— C’est très aimable de votre part, dame Desmera. Nous avons fait une bien longue route depuis le Val, mais ne vous en faites pas, je suis solide et ai été rompue aux trajets en navire depuis mon plus jeune âge. Je serai disposée à discuter dès que vous le souhaiterez.
Volontiers impatiente, fougueuse et pleine d’énergie, voilà trois choses qui qualifiaient fort bien Roanne et ça, la dame de La Treille devrait l’apprendre rapidement – c’étaient sans doute les moins pires de ses plus mauvais aspects.
— J’ai des tenues pour l’équitation comme pour la chasse, ma dame, ce sont bien des choses dont je ne saurais me passer.
Elle se retourna à temps pour attraper la cage dans laquelle son faucon, Aile d’Azur, se trouvait. Sous les rayons du soleil, ses plumes d’argent semblaient luire d’un reflet céleste. Lord Lysandre avait choisi cette bête plutôt qu’une autre car ses couleurs rappelaient aisément les leurs : le bleu, le blanc, l’or. De nouveau face à la dame des lieux, Roanne l’interrogea du regard.
— Disposez-vous d’un perchoir ici, à Port-Ryam ?
La jeune Arryn espérait que sa dame se montre conciliante à son égard, et comprenne qu’elle amenait un peu de sa vie et sa culture ici. Elle lui apprendrait même la chasse au faucon si elle le souhaitait, mais elle tenait à avoir un peu d’elle-même ici.
Son sourire se crispa légèrement en regardant le carrosse, devenant vite une grimace malaisée sur son visage. Elle inclina quelque peu la tête.
— Auriez-vous une monture plutôt qu’un… carrosse ? Je suis confuse, mais… J’ai toujours monté à cheval. Et à califourchon, comme vous a priori.
Une pointe d’orgueil à son visage, elle n’aimait pas être enfermée dans une voiture qui la faisait se sentir pauvrette quand elle devait montrer au monde la face d’une femme forte. Et de ce fait, elle avait toujours favorisé la monte à cheval aux diligences. Et toujours à califourchon : comme un homme.
La bieffoise lui apprit qu’elle disposerait d’un appartement, ainsi que son cousin. Elle regarda celui-ci, qui hochait la tête. Il ouvrit la bouche pour parler mais dans sa légendaire délicatesse, Roanne lui coupa la parole :
— C’est très aimable de votre part, dame Desmera. Nous avons fait une bien longue route depuis le Val, mais ne vous en faites pas, je suis solide et ai été rompue aux trajets en navire depuis mon plus jeune âge. Je serai disposée à discuter dès que vous le souhaiterez.
Volontiers impatiente, fougueuse et pleine d’énergie, voilà trois choses qui qualifiaient fort bien Roanne et ça, la dame de La Treille devrait l’apprendre rapidement – c’étaient sans doute les moins pires de ses plus mauvais aspects.
x achéris
Invité
Invité
Vigne solitaire et faucon d'or
La jeune héritière avait donc l’habitude de monter à cheval. C’était parfait. Pas que les routes de La Treille étaient impraticables en carrosse, ce n’était pas le problème ! Mais il fallait l’avouer, c’était beaucoup mieux à cheval, la liberté de mouvement et tout cela. Je tapotais l’encolure de mon étalon machinalement alors qu’il était légèrement nerveux ou excité. L’étalon restait un étalon, un peu plus nerveux que la moyenne. C’était amusant. La chasse. On ne chassait pas beaucoup à La Treille, c’était vrai, il n’y avait pas beaucoup de gibier, de une, et de deux bien qu’il y avait des forêts, il n’y avait pas de sanglier.
« Je ne fais que très peu de partie de chasse. Bien que nous ayons des forêts, il y a surtout du petit gibier qui éventuellement se cache dans les vignes. »
J’observai le faucon apporté avec un grand sourire. Aelinor m’avait initié ! C’était très agréable, même si j n’étais pas très douée et que je n’avais pas acheté de faucon, je ne chassais pas vraiment après tout. Un perchoir ? Je secouais légèrement la tête.
« Je n’ai point de perchoir, mais j’imagine que nous pouvons vous en faire faire un pour le confort de votre faucon. »
Et elle voulait chevaucher. J’observais sa tenue avec une certaine retenue. Elle voulait chevaucher ? Avec autant de jupon ? Bien que je puisse demander à un soldat de mettre pieds à terre, est-ce qu’elle réussirait à monter avec sa tenue ?
« Je peux en effet vous fournir un cheval, je monte en effet à califourchon, c’est bien plus agréable. Cependant, est-ce que votre robe ne va pas vous gêner ? Si non, je peux vous prêter une monture pour ce trajet, et nous vous trouverons une monture fixe dans les écuries. »
Est-ce qu’elle voulait se reposer un peu avant que nous nous mettions à parler ? Visiblement elle était en assez bonne forme ! Plus je pouvais parler tôt pour fixer les objectifs et voir ce qu’elle souhaitait, mieux cela serait. J’inclinai la tête.
« Nous parlerons donc une fois que fois que nous serons arrivées à destination. »
Je fis signe à un de mes hommes de mettre pieds à terre, c’était une monture basique, un simple hongre bai qui passait partout, mais je lui prêterais un cheval fixe une fois arrivée au domaine.
.
« Je ne fais que très peu de partie de chasse. Bien que nous ayons des forêts, il y a surtout du petit gibier qui éventuellement se cache dans les vignes. »
J’observai le faucon apporté avec un grand sourire. Aelinor m’avait initié ! C’était très agréable, même si j n’étais pas très douée et que je n’avais pas acheté de faucon, je ne chassais pas vraiment après tout. Un perchoir ? Je secouais légèrement la tête.
« Je n’ai point de perchoir, mais j’imagine que nous pouvons vous en faire faire un pour le confort de votre faucon. »
Et elle voulait chevaucher. J’observais sa tenue avec une certaine retenue. Elle voulait chevaucher ? Avec autant de jupon ? Bien que je puisse demander à un soldat de mettre pieds à terre, est-ce qu’elle réussirait à monter avec sa tenue ?
« Je peux en effet vous fournir un cheval, je monte en effet à califourchon, c’est bien plus agréable. Cependant, est-ce que votre robe ne va pas vous gêner ? Si non, je peux vous prêter une monture pour ce trajet, et nous vous trouverons une monture fixe dans les écuries. »
Est-ce qu’elle voulait se reposer un peu avant que nous nous mettions à parler ? Visiblement elle était en assez bonne forme ! Plus je pouvais parler tôt pour fixer les objectifs et voir ce qu’elle souhaitait, mieux cela serait. J’inclinai la tête.
« Nous parlerons donc une fois que fois que nous serons arrivées à destination. »
Je fis signe à un de mes hommes de mettre pieds à terre, c’était une monture basique, un simple hongre bai qui passait partout, mais je lui prêterais un cheval fixe une fois arrivée au domaine.
.
x achéris
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Archeris
Autres visages : Vhaesa, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3659
Honneurs : 32172
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille
Desmera Redwyne
Vigne solitaire et faucon d'or
Roanne Arryn & Desmera Redwyne
An 306 - Lune 1 - Semaine 3 - Jour 7
La mention du manque de gibier sur le domaine de la Redwyne déçut quelque peu Roanne, trop habituée aux parties de chasse en compagnie de son père et de son faucon. Son sourire se crispa légèrement dans une moue désappointée, mais elle se contenta de hausser les épaules. Elle n’était pas du genre à camoufler ses déceptions, très honnête dans ses réactions, alors elle hocha la tête et dut s’y résigner : sa vie ici serait bien différente de celle à laquelle elle était habituée.
— Hé bien, une occasion pour moi de changer mes habitudes, alors. Mon père m’emmenait très souvent à la chasse dans le Val.
La fierté au visage quand elle parlait de sa région natale, tout chez Roanne trahissait son amour profond pour le Val d’Arryn. Elle était par ailleurs plus qu’enorgueillie d’en porter le nom. Ses dents se dévoilèrent d’un grand sourire quand Desmera proposa de faire construire un perchoir. Elle inclina la tête en joignant ses mains, ravie d’une telle générosité. Elle-même d’un caractère altruiste, elle ne pouvait qu’apprécier pareil geste.
— Je vous remercie de vous montrer si arrangeante à mon égard, dame Desmera. C’est un geste fort généreux de votre part.
La dame des lieux parut se surprendre de son désir de chevaucher en dépit de sa tenue. Roanne baissa les yeux sur celle-ci et décrocha l’épaisse cape qui entourait sa robe, se délivrant au moins d’un poids. Elle lança à Desmera un regard plein d’assurance, accompagné d’un large sourire.
— Merci de votre sollicitude, mais ne vous en faites pas. Aucun jupon ne m’empêchera jamais de chevaucher.
Son cousin derrière elle hocha la tête, confirmant ses dires sans qu’elle lui ait demandé : il était plus qu’au courant de son opiniâtreté mais aussi de ses talents de cavalière. L’un des hommes de La Treille descendit de cheval et Roanne s’avança pour saisir ses rênes, remerciant celui qui lui avait cédé sa monture. Roanne leva le pied, écartant ses jupons de celui-ci pour le mettre dans l’étrier, et se hissa sans peine sur le hongre.
Prenant les rênes à pleines mains, elle fit pivoter sa monture.
— Je suis prête, ma dame, je vous suis.
Un franc sourire à la bouche, et un regard plein de défi. La dame de La Treille lui plaisait déjà, alors peut-être cette aventure-ci serait plus intéressante que la valloise ne l’aurait cru.
— Hé bien, une occasion pour moi de changer mes habitudes, alors. Mon père m’emmenait très souvent à la chasse dans le Val.
La fierté au visage quand elle parlait de sa région natale, tout chez Roanne trahissait son amour profond pour le Val d’Arryn. Elle était par ailleurs plus qu’enorgueillie d’en porter le nom. Ses dents se dévoilèrent d’un grand sourire quand Desmera proposa de faire construire un perchoir. Elle inclina la tête en joignant ses mains, ravie d’une telle générosité. Elle-même d’un caractère altruiste, elle ne pouvait qu’apprécier pareil geste.
— Je vous remercie de vous montrer si arrangeante à mon égard, dame Desmera. C’est un geste fort généreux de votre part.
La dame des lieux parut se surprendre de son désir de chevaucher en dépit de sa tenue. Roanne baissa les yeux sur celle-ci et décrocha l’épaisse cape qui entourait sa robe, se délivrant au moins d’un poids. Elle lança à Desmera un regard plein d’assurance, accompagné d’un large sourire.
— Merci de votre sollicitude, mais ne vous en faites pas. Aucun jupon ne m’empêchera jamais de chevaucher.
Son cousin derrière elle hocha la tête, confirmant ses dires sans qu’elle lui ait demandé : il était plus qu’au courant de son opiniâtreté mais aussi de ses talents de cavalière. L’un des hommes de La Treille descendit de cheval et Roanne s’avança pour saisir ses rênes, remerciant celui qui lui avait cédé sa monture. Roanne leva le pied, écartant ses jupons de celui-ci pour le mettre dans l’étrier, et se hissa sans peine sur le hongre.
Prenant les rênes à pleines mains, elle fit pivoter sa monture.
— Je suis prête, ma dame, je vous suis.
Un franc sourire à la bouche, et un regard plein de défi. La dame de La Treille lui plaisait déjà, alors peut-être cette aventure-ci serait plus intéressante que la valloise ne l’aurait cru.
x achéris
Invité
Invité
Elle semblait fort déçu de ne pas pouvoir chasser. Mais je ne ferais pas introduire cerfs ou sanglier juste pour le plaisir de chasser. Mes vignes et champs étaient trop précieux et mon île pas extensible. Elle se crispa, mais je ne changeais pas d'un iota mon sourire calme et paisible. Quant à changer ses habitudes...
" La seule chasse que vous pourrez faire ici c'est la chasse au faucon. Lapins et autres oiseaux peuvent être légion ici. "
Aelinor m'avait un peu apprit, mais je n'avais jamais mis en pratique et à dire vrai cela ne m'avait jamais intéressé plus que cela. Quant à son faucon, je ferais construire pour lui un perchoir, selon ses instructions à elle. Cela semblait la ravir. Chaque émotion se lisait sur son visage. Mauvais point. Moins d'émotions moins de possibilités de se faire toucher. Je souris un peu plus malgré tout heureuse de cette joie.
" C'est la moindre des choses. Ce pauvre oiseau ne peut demeurer dans sa cage à jamais. J'espère que cela ne sera point trop long de vous construire cela. "
Et elle voulait chevaucher. Avec une telle robe. Magnifique certes, mais pas tout a fait adaptée au climat doux du bief et ensoleillé de La treille. J'eus un bref rire lorsqu'elle m'affirma que rien ne pouvait l'empêcher de chevaucher.
" Et bien soit ! Chevauchons !"
Je me hissai sans mal sur le dos de ma propre monture avant de la faire pivoter. Le carrosse servirait pour ses affaires. J'inclinai la tête vers la rouquine.
" Vous allez pouvoir admirer Port Ryam en passant. Enfin, une petite partie. "
Je talonnai mon étalon qui prit la tête du cortège d'un bon pas. Je laissai la demoiselle admirer le lieu alors que mon regard passait sur les volets colorés, les guirlandes de morceaux de tissus, les rues propres et les étals remplis de nourriture. La glycine montait sur certaines bâtisse en pierre et je me dressais sur mes étrier pour en cueillir une grappe au passage. Je nous menais jusqu'au château témoignage d'ancêtres royaux et d'une maison prospère. Je me tournais vers Roanne
" vous croiserez sans doute ma tante Denyse ainsi que ses filles, mes cousines. Elles vivent depuis peu avec moi. "
Je reviens vers la route et après une petite dizaine de minutes arrivai dans la cours où je mis pieds à terre seule, laissant ma monture à un autre avant d'inviter la rouquine à me suivre jusqu'à mon bureau ou je l'invitai à s'asseoir en nous servant deux coupes de vins.
" Bien ! Parlons franchement. Qu'attendez vous de moi ?"
Je lui tendis sa coupe.
" La seule chasse que vous pourrez faire ici c'est la chasse au faucon. Lapins et autres oiseaux peuvent être légion ici. "
Aelinor m'avait un peu apprit, mais je n'avais jamais mis en pratique et à dire vrai cela ne m'avait jamais intéressé plus que cela. Quant à son faucon, je ferais construire pour lui un perchoir, selon ses instructions à elle. Cela semblait la ravir. Chaque émotion se lisait sur son visage. Mauvais point. Moins d'émotions moins de possibilités de se faire toucher. Je souris un peu plus malgré tout heureuse de cette joie.
" C'est la moindre des choses. Ce pauvre oiseau ne peut demeurer dans sa cage à jamais. J'espère que cela ne sera point trop long de vous construire cela. "
Et elle voulait chevaucher. Avec une telle robe. Magnifique certes, mais pas tout a fait adaptée au climat doux du bief et ensoleillé de La treille. J'eus un bref rire lorsqu'elle m'affirma que rien ne pouvait l'empêcher de chevaucher.
" Et bien soit ! Chevauchons !"
Je me hissai sans mal sur le dos de ma propre monture avant de la faire pivoter. Le carrosse servirait pour ses affaires. J'inclinai la tête vers la rouquine.
" Vous allez pouvoir admirer Port Ryam en passant. Enfin, une petite partie. "
Je talonnai mon étalon qui prit la tête du cortège d'un bon pas. Je laissai la demoiselle admirer le lieu alors que mon regard passait sur les volets colorés, les guirlandes de morceaux de tissus, les rues propres et les étals remplis de nourriture. La glycine montait sur certaines bâtisse en pierre et je me dressais sur mes étrier pour en cueillir une grappe au passage. Je nous menais jusqu'au château témoignage d'ancêtres royaux et d'une maison prospère. Je me tournais vers Roanne
" vous croiserez sans doute ma tante Denyse ainsi que ses filles, mes cousines. Elles vivent depuis peu avec moi. "
Je reviens vers la route et après une petite dizaine de minutes arrivai dans la cours où je mis pieds à terre seule, laissant ma monture à un autre avant d'inviter la rouquine à me suivre jusqu'à mon bureau ou je l'invitai à s'asseoir en nous servant deux coupes de vins.
" Bien ! Parlons franchement. Qu'attendez vous de moi ?"
Je lui tendis sa coupe.
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Archeris
Autres visages : Vhaesa, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3659
Honneurs : 32172
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille
Desmera Redwyne
Vigne solitaire et faucon d'or
Roanne Arryn & Desmera Redwyne
An 306 - Lune 1 - Semaine 3 - Jour 7
En apprenant qu’au moins, ici, elle trouverait des petits gibiers, lapins et oiseaux, Roanne sourit. Bien. Elle hocha la tête vivement, ravie. La fauconnerie relevait de la passion chez elle, comme les longues chevauchées dans le Val d’Arryn. Elle avait déjà fait le tour de sa région de naissance, et lui trouvait toute la beauté du monde. Rien de surprenant au fait que de nombreuses chansons en aient été inspirées. Toute enfant, elle avait même rêvé posséder un don de change-peau et pouvoir voir le Val à travers les yeux d’un faucon.
Mais Aile d’Azur n’avait jamais daigné lui prêter ses yeux, et Roanne n’était finalement rien qu’une femme – et c’était déjà suffisamment compliqué comme ça.
Observant son interlocutrice, Roanne crut remarquer toute l’attention de la dame des lieux sur elle. Sans doute tentait-elle de lire en elle ? C’était bien inutile. Roanne usait et abusait de ses immenses sourires mais ils pouvaient avoir le piquant d’un rosier et le mépris d’un homme. Elle se parait d’un et le rangeait au placard pour en enfiler un autre comme un masque. Mais pas de mensonge, jamais de mensonge, ce n’était pas utile : les Vallois étaient des êtres forts, des êtres francs.
Mais elle aurait sans doute bien à apprendre de sa bieffoise de maîtresse.
— Mon faucon saura patienter, mais je vous ferai parvenir un plan très rapidement pour le perchoir. Et évidemment, tout frais sera payé de ma poche.
Elle était riche, après tout. Cela compensait quelque peu la faiblesse de son nom…
Une fois en selle, Roanne lança son hongre à la suite de la monture de Desmera. L’écoutant, elle laissa son regard passer sur les environs. Pas non plus admirative, si habituée aux spectaculaires panoramas du Val, Roanne devait bien admettre que La Treille paraissait être une île pittoresque. Ses yeux vagabonda sur les détails de Port-Ryam, les volets diaprés, des guirlandes tout en couleurs, c’était tout à fait charmant.
— C’est très joli, affirma-t-elle.
A l’approche du château, les yeux de Roanne s’ouvrirent en grand et elle laissa éclater un sourire joyeux à ses lèvres. Elle ne vivait que dans un manoir, il fallait dire que la branche de sa maison n’était que mineure par chez elle. Et si un instant elle s’en sentit envieuse, touchée par l’injustice que vivait sa famille, elle se rappela son rôle à elle : rendre au nom Arryn, même de Goëville, sa grandeur.
— Que des femmes, ici, alors ! Ça ne me changera guère de chez moi.
Un sourire - un peu moqueur -, elle songea à son pauvre père, désespéré d’avoir perdu tous ses fils. Un simple coup du sort que lui qualifiait de malédiction… Qu’y pouvaient-ils, après tout ? Le seul potentiel héritier était finalement mort à la guerre, et ce n’était finalement peut-être pas si mal. Artys était un vrai con, il aurait fait un piètre héritier.
Arrivées à la cour, Roanne mit pied à terre seule, comme Desmera. Un jeune homme vint prendre sa monture et elle emboîta le pas à sa dame dans les couloirs. Ses yeux se baladèrent avec plaisir sur les murs, tout ici était nouveau pour elle. Elles parvinrent bientôt au cabinet de la seigneuresse, où la Arryn s’installa à l’invitation de son hôte. Elle prit la coupe et huma le vin avant d’en goûter une gorgée.
— Savoureux.
Roanne dévoila ses dents.
— Hé bien… Permettez-moi d’être honnête, ma dame. Le lord mon père a perdu six fils et un neveu avant de m’admettre enfin son héritière. J’ai déjà appris beaucoup sur la gestion des affaires, sur la gestion d’un fief, en soi, mon père n’a rien manqué à mon éducation, mais il est une chose qu’il ne peut m’apprendre…
Elle laissa un doigt courir distraitement sur le pourtour du verre alors qu’elle plantait ses grands yeux bleus dans ceux de son interlocutrice, reprenant immédiatement.
— Être une femme de poigne dans un monde d’hommes. Être une femme à la tête d’une maisonnée, d’une armée, d’un empire commercial. Vous êtes tout cela. Je me doute que nombreux seront les hommes à tenter de m’écraser, et si je ne suis pas du genre à me laisser faire, qui de mieux que vous pour me l’apprendre ?
Son petit discours fini, Roanne sourit de nouveau, espérant que la dame face à elle y soit réceptive. Après tout, elle devait savoir ce que c’était qu’être une femme dans leur monde.
— Et en échange, comme l’a convenu mon père je crois bien, vous obtiendrez une minoration conséquente de tous frais de douanes pour vos navires de passage à Goëville ainsi que sur certaines de nos marchandises. Je ne me trompe pas ?
Roanne, bien que jeune, parlait avec l’aplomb d’un homme : la voix claire, le débit de paroles rapides et aucune hésitation dans ses mots. Elle n’avait pas besoin de se parer de délicatesse quand ce qui importait était d’être efficace et respecté, après tout.
Mais Aile d’Azur n’avait jamais daigné lui prêter ses yeux, et Roanne n’était finalement rien qu’une femme – et c’était déjà suffisamment compliqué comme ça.
Observant son interlocutrice, Roanne crut remarquer toute l’attention de la dame des lieux sur elle. Sans doute tentait-elle de lire en elle ? C’était bien inutile. Roanne usait et abusait de ses immenses sourires mais ils pouvaient avoir le piquant d’un rosier et le mépris d’un homme. Elle se parait d’un et le rangeait au placard pour en enfiler un autre comme un masque. Mais pas de mensonge, jamais de mensonge, ce n’était pas utile : les Vallois étaient des êtres forts, des êtres francs.
Mais elle aurait sans doute bien à apprendre de sa bieffoise de maîtresse.
— Mon faucon saura patienter, mais je vous ferai parvenir un plan très rapidement pour le perchoir. Et évidemment, tout frais sera payé de ma poche.
Elle était riche, après tout. Cela compensait quelque peu la faiblesse de son nom…
Une fois en selle, Roanne lança son hongre à la suite de la monture de Desmera. L’écoutant, elle laissa son regard passer sur les environs. Pas non plus admirative, si habituée aux spectaculaires panoramas du Val, Roanne devait bien admettre que La Treille paraissait être une île pittoresque. Ses yeux vagabonda sur les détails de Port-Ryam, les volets diaprés, des guirlandes tout en couleurs, c’était tout à fait charmant.
— C’est très joli, affirma-t-elle.
A l’approche du château, les yeux de Roanne s’ouvrirent en grand et elle laissa éclater un sourire joyeux à ses lèvres. Elle ne vivait que dans un manoir, il fallait dire que la branche de sa maison n’était que mineure par chez elle. Et si un instant elle s’en sentit envieuse, touchée par l’injustice que vivait sa famille, elle se rappela son rôle à elle : rendre au nom Arryn, même de Goëville, sa grandeur.
— Que des femmes, ici, alors ! Ça ne me changera guère de chez moi.
Un sourire - un peu moqueur -, elle songea à son pauvre père, désespéré d’avoir perdu tous ses fils. Un simple coup du sort que lui qualifiait de malédiction… Qu’y pouvaient-ils, après tout ? Le seul potentiel héritier était finalement mort à la guerre, et ce n’était finalement peut-être pas si mal. Artys était un vrai con, il aurait fait un piètre héritier.
Arrivées à la cour, Roanne mit pied à terre seule, comme Desmera. Un jeune homme vint prendre sa monture et elle emboîta le pas à sa dame dans les couloirs. Ses yeux se baladèrent avec plaisir sur les murs, tout ici était nouveau pour elle. Elles parvinrent bientôt au cabinet de la seigneuresse, où la Arryn s’installa à l’invitation de son hôte. Elle prit la coupe et huma le vin avant d’en goûter une gorgée.
— Savoureux.
Roanne dévoila ses dents.
— Hé bien… Permettez-moi d’être honnête, ma dame. Le lord mon père a perdu six fils et un neveu avant de m’admettre enfin son héritière. J’ai déjà appris beaucoup sur la gestion des affaires, sur la gestion d’un fief, en soi, mon père n’a rien manqué à mon éducation, mais il est une chose qu’il ne peut m’apprendre…
Elle laissa un doigt courir distraitement sur le pourtour du verre alors qu’elle plantait ses grands yeux bleus dans ceux de son interlocutrice, reprenant immédiatement.
— Être une femme de poigne dans un monde d’hommes. Être une femme à la tête d’une maisonnée, d’une armée, d’un empire commercial. Vous êtes tout cela. Je me doute que nombreux seront les hommes à tenter de m’écraser, et si je ne suis pas du genre à me laisser faire, qui de mieux que vous pour me l’apprendre ?
Son petit discours fini, Roanne sourit de nouveau, espérant que la dame face à elle y soit réceptive. Après tout, elle devait savoir ce que c’était qu’être une femme dans leur monde.
— Et en échange, comme l’a convenu mon père je crois bien, vous obtiendrez une minoration conséquente de tous frais de douanes pour vos navires de passage à Goëville ainsi que sur certaines de nos marchandises. Je ne me trompe pas ?
Roanne, bien que jeune, parlait avec l’aplomb d’un homme : la voix claire, le débit de paroles rapides et aucune hésitation dans ses mots. Elle n’avait pas besoin de se parer de délicatesse quand ce qui importait était d’être efficace et respecté, après tout.
x achéris
Invité
Invité
Vigne solitaire et faucon d'or
De toute manière, son faucon n’aurait pas le choix de patienter ! Je ne pouvais pas faire construire un perchoir du jour au lendemain. J’espère que cela ne mettrait pas très longtemps… Mais si en plus elle le payait, c’était parfait. J’inclinai légèrement la tête, satisfaite de ses mots. C’était parfait. Pas que j’étais pingre, mais actuellement, j’avais pas tout à fait la tête à m’occuper de caprices trop important. UN perchoir ce n'était pas un caprice.
« Très bien, c’est parfait ainsi. »
En scelle. Elle put ainsi admirer en partie la ville colorée et dynamique, j’adorais La Treille et Port Ryam, chaque endroit de cette île avait tout mon amour. Et c’était bien différent du Val, mais elle sembla aimer ce qu’elle voyait. J’eus un sourire, malgré tout contente qu’elle puisse apprécier cet endroit, même si ce n’était pas autant que moi, il fallait l’avouer, on pouvait difficilement trouver La Treille moche. Ou alors en étant de mauvaise foi absolu. En arrivant au château elle en sembla ravie et surprise, riant même, les yeux brillant. Mon regard caressa la bâtisse avec amour, je me sentais bien entre ces murs…
« Presque que des femmes, vous croiserez aussi Ser Humfrey qui escorte sa tante. Mes cousines se nomment Deana, Dahlia et Dorea. Deana est la plus âgée, elle a seize ans. Vous la croiserez sans aucun doute, il est fort possible qu’elle travaille parfois avec nous. »
Je lui ferais visiter l’endroit après que nous eûmes discuté. J’ôtais machinalement mes gants pour les glisser à ma ceinture en parcourant à grands pas les couloirs aux tapis colorés et aux bouquets de fleurs que Tante Denyse avait fait mettre un peu partout. Je ne prenais pas le temps de m’occuper de la décoration, même si je le devrais. Mon cabinet de travail avait de grandes fenêtres, donnant sur les terres de La Treille, ses champs et ses forêts. On pouvait même entendre quelques oiseaux chanter, il y avait un grand tapis brodés au sol représentant des vrilles de vignes, mon bureau en bois vernis trônait avec trois fauteuils en velours vert posé autour. Il y avait un guéridon avec une cruche de vin et des coupes tout autour. Il y avait au mur quelques tableaux de ma famille ou des paysages. Il y avait un bouquet de fleurs sur un autre guéridon. Mon bureau était net, aucun parchemin ne traînant de manière désordonnée. Je lui servis donc une coupe de vin alors qu’elle s’installait dans un des fauteuils avant de m’installer également, croisant les jambes. Savoureux.
« J’espère, c’est un vin de La Treille. »
J’écoutai donc avec grande attention ce qu’elle me disait. Son père avait donc perdu six fils et un neveu. Six frères… Je fronçai légèrement les sourcils, sans rien dire. Elle connaissait donc la théorie, il lui manquait que la pratique en quelque sorte. Être une femme de poigne, être une femme à la tête d’ne maison. De lui apprendre. Je restai silencieuse, elle n’avait pas fini de parler. Elle avait tout à fait raison, il y avait un accord entre avec le frais de douane.
« J’entends bien ce que vous dîtes, vous souhaitez vous faire respecter dans ce monde d’homme. Partez dans ce cas immédiatement du principe que votre moindre faille sera attaqué par les hommes, vous aimez les vêtements ? Vous serez épinglé comme une femme superficielle. Vous n’aimez pas cela ? Vous serez une femme négligée… Considérez que vous n’aurez jamais l’approbation de tous les hommes, c’est impossible. Cependant, l’important c’est de n’en avoir rien à foutre. Vous serez également obligée de faire le triple pour qu’on vous considère. Encore et encore. »
Une femme vaudrait toujours moins qu’un homme selon eux.
.
« Très bien, c’est parfait ainsi. »
En scelle. Elle put ainsi admirer en partie la ville colorée et dynamique, j’adorais La Treille et Port Ryam, chaque endroit de cette île avait tout mon amour. Et c’était bien différent du Val, mais elle sembla aimer ce qu’elle voyait. J’eus un sourire, malgré tout contente qu’elle puisse apprécier cet endroit, même si ce n’était pas autant que moi, il fallait l’avouer, on pouvait difficilement trouver La Treille moche. Ou alors en étant de mauvaise foi absolu. En arrivant au château elle en sembla ravie et surprise, riant même, les yeux brillant. Mon regard caressa la bâtisse avec amour, je me sentais bien entre ces murs…
« Presque que des femmes, vous croiserez aussi Ser Humfrey qui escorte sa tante. Mes cousines se nomment Deana, Dahlia et Dorea. Deana est la plus âgée, elle a seize ans. Vous la croiserez sans aucun doute, il est fort possible qu’elle travaille parfois avec nous. »
Je lui ferais visiter l’endroit après que nous eûmes discuté. J’ôtais machinalement mes gants pour les glisser à ma ceinture en parcourant à grands pas les couloirs aux tapis colorés et aux bouquets de fleurs que Tante Denyse avait fait mettre un peu partout. Je ne prenais pas le temps de m’occuper de la décoration, même si je le devrais. Mon cabinet de travail avait de grandes fenêtres, donnant sur les terres de La Treille, ses champs et ses forêts. On pouvait même entendre quelques oiseaux chanter, il y avait un grand tapis brodés au sol représentant des vrilles de vignes, mon bureau en bois vernis trônait avec trois fauteuils en velours vert posé autour. Il y avait un guéridon avec une cruche de vin et des coupes tout autour. Il y avait au mur quelques tableaux de ma famille ou des paysages. Il y avait un bouquet de fleurs sur un autre guéridon. Mon bureau était net, aucun parchemin ne traînant de manière désordonnée. Je lui servis donc une coupe de vin alors qu’elle s’installait dans un des fauteuils avant de m’installer également, croisant les jambes. Savoureux.
« J’espère, c’est un vin de La Treille. »
J’écoutai donc avec grande attention ce qu’elle me disait. Son père avait donc perdu six fils et un neveu. Six frères… Je fronçai légèrement les sourcils, sans rien dire. Elle connaissait donc la théorie, il lui manquait que la pratique en quelque sorte. Être une femme de poigne, être une femme à la tête d’ne maison. De lui apprendre. Je restai silencieuse, elle n’avait pas fini de parler. Elle avait tout à fait raison, il y avait un accord entre avec le frais de douane.
« J’entends bien ce que vous dîtes, vous souhaitez vous faire respecter dans ce monde d’homme. Partez dans ce cas immédiatement du principe que votre moindre faille sera attaqué par les hommes, vous aimez les vêtements ? Vous serez épinglé comme une femme superficielle. Vous n’aimez pas cela ? Vous serez une femme négligée… Considérez que vous n’aurez jamais l’approbation de tous les hommes, c’est impossible. Cependant, l’important c’est de n’en avoir rien à foutre. Vous serez également obligée de faire le triple pour qu’on vous considère. Encore et encore. »
Une femme vaudrait toujours moins qu’un homme selon eux.
.
x achéris
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Archeris
Autres visages : Vhaesa, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3659
Honneurs : 32172
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille
Desmera Redwyne
Vigne solitaire et faucon d'or
Roanne Arryn & Desmera Redwyne
An 306 - Lune 1 - Semaine 3 - Jour 7
En suivant Desmera dans les couloirs, Roanne observait les lieux avec un grand plaisir. Si elle n’avait pas vraiment à pâlir de la richesse de La Treille, elle pouvait bien lui envier ses titres, son prestige et sa grandeur. Les Arryn de Goëville étaient fortunés, mais se contentaient d’un manoir pour fief et d’une puissance moindre. Ils n’avaient en commun avec le seigneur des Eyrié qu’un nom qui ne signifiait plus grand-chose : ils avaient été éjectés de l’ordre de succession du Val, c’était dire.
Qu’arriverait-il si Robin Arryn mourait ? Le Val d’Arryn deviendrait le Val d’Hardyng ? Une catastrophe pour la fière valloise.
Elle écouta avec attention les mots de sa nouvelle dame et ouvrit la bouche en grand en entendant le nom de Humfrey : elle qui se pâmait toujours devant les chevaliers l’avait trouvé si doué et si charmant au Tournoi du Donjon Rouge !
— Ser Humfrey Hightower ? Quel homme charmant !
Un peu de candeur dans son sourire, à son évocation. Même si elle lui préférait largement ser Andar Royce, qu’elle trouvait toujours éblouissant de sa prestance et pour lequel elle avait par le passé eu un petit faible, elle devait admettre que le bieffois était le genre d’homme devant lequel elle rougissait aisément – derrière son caractère bien affirmé, elle avait bien quelques manières de midinette parfois.
En pénétrant dans le bureau, Roanne passa un regard appréciateur sur les lieux. Tout était charmant, bien rangé et appréciable. Elle s’installa et toutes deux purent discuter.
Une fois que la Arryn eut exposé les raisons exactes de sa présence, ce fut au tour de la dame des lieux. Elle l’écouta attentivement, comme toujours bonne élève quand il était question d’affaires et de politique – c’était ainsi qu’elle avait contraint son père à accepter la réalité, au final, par la force. Si son visage se ferma sous son écoute, trahissant toute sa concentration, elle eut un sourire face aux mots vulgaires que n’hésitait pas à employer la dame.
Comme quoi, Roanne n’était pas la seule à passer trop de temps au port.
En écho aux mots de Desmera, elle lissa d’une main sa robe bleu ciel. Sur la poitrine se déployait un faucon doré, les ailes ouvertes remontant au-dessus de ses épaules. De fines épaulettes en dentelle retombaient presque au milieu de son bras, les fins lacis imitant des semblants de plumes.
— Je comprends parfaitement où vous voulez en venir. De son vivant, mon cousin Artys se targuait d’être meilleur que moi en toute discipline, même lorsque c’était faux. Croyez bien que j’ai été plus qu’habituée à être ramenée à ma condition de pauvre femme, et à ceux qui me pensent moins bien qu’un homme parce que je suis dépourvue de couilles, je compte bien leur prouver ô combien ils ont tort.
Elle ponctua sa phrase d’un sourire plein d’assurance. C’était au moins une chose réelle la concernant : Roanne avait confiance en elle. Elle reprit alors, après une petite gorgée de vin.
— Si je puis être honnête quant à mes ambitions futures, ma dame… La maison Arryn de Goëville ne brille bien que par sa richesse. Pour tout dire, nous avons même été éjectés de la lignée de succession des Eyrié au profit d’un Hardyng. Sans viser la suzeraineté du Val, je veux redonner à mon nom son prestige. Qu’on ne nous voit plus comme de simples marchands mais pour ce que nous sommes et ce que nous valons, des Arryn, des vallois. C’est pour cela que vous serez j’en suis sûre la meilleure guide possible.
Qu’arriverait-il si Robin Arryn mourait ? Le Val d’Arryn deviendrait le Val d’Hardyng ? Une catastrophe pour la fière valloise.
Elle écouta avec attention les mots de sa nouvelle dame et ouvrit la bouche en grand en entendant le nom de Humfrey : elle qui se pâmait toujours devant les chevaliers l’avait trouvé si doué et si charmant au Tournoi du Donjon Rouge !
— Ser Humfrey Hightower ? Quel homme charmant !
Un peu de candeur dans son sourire, à son évocation. Même si elle lui préférait largement ser Andar Royce, qu’elle trouvait toujours éblouissant de sa prestance et pour lequel elle avait par le passé eu un petit faible, elle devait admettre que le bieffois était le genre d’homme devant lequel elle rougissait aisément – derrière son caractère bien affirmé, elle avait bien quelques manières de midinette parfois.
En pénétrant dans le bureau, Roanne passa un regard appréciateur sur les lieux. Tout était charmant, bien rangé et appréciable. Elle s’installa et toutes deux purent discuter.
Une fois que la Arryn eut exposé les raisons exactes de sa présence, ce fut au tour de la dame des lieux. Elle l’écouta attentivement, comme toujours bonne élève quand il était question d’affaires et de politique – c’était ainsi qu’elle avait contraint son père à accepter la réalité, au final, par la force. Si son visage se ferma sous son écoute, trahissant toute sa concentration, elle eut un sourire face aux mots vulgaires que n’hésitait pas à employer la dame.
Comme quoi, Roanne n’était pas la seule à passer trop de temps au port.
En écho aux mots de Desmera, elle lissa d’une main sa robe bleu ciel. Sur la poitrine se déployait un faucon doré, les ailes ouvertes remontant au-dessus de ses épaules. De fines épaulettes en dentelle retombaient presque au milieu de son bras, les fins lacis imitant des semblants de plumes.
— Je comprends parfaitement où vous voulez en venir. De son vivant, mon cousin Artys se targuait d’être meilleur que moi en toute discipline, même lorsque c’était faux. Croyez bien que j’ai été plus qu’habituée à être ramenée à ma condition de pauvre femme, et à ceux qui me pensent moins bien qu’un homme parce que je suis dépourvue de couilles, je compte bien leur prouver ô combien ils ont tort.
Elle ponctua sa phrase d’un sourire plein d’assurance. C’était au moins une chose réelle la concernant : Roanne avait confiance en elle. Elle reprit alors, après une petite gorgée de vin.
— Si je puis être honnête quant à mes ambitions futures, ma dame… La maison Arryn de Goëville ne brille bien que par sa richesse. Pour tout dire, nous avons même été éjectés de la lignée de succession des Eyrié au profit d’un Hardyng. Sans viser la suzeraineté du Val, je veux redonner à mon nom son prestige. Qu’on ne nous voit plus comme de simples marchands mais pour ce que nous sommes et ce que nous valons, des Arryn, des vallois. C’est pour cela que vous serez j’en suis sûre la meilleure guide possible.
x achéris
Invité
Invité
Vigne solitaire et faucon d'or
C’était moi ou elle rougissait lorsqu’elle évoqua ser Humfrey. Je l’observais avec attention avant de faire un fin sourire en inclinant légèrement la tête à ses mots.
« Oui, c’est un homme très agréable. »
Et bien plus encore, charmant, doux, séducteur. Mais qu’importe. Ce n’était pas le moment de penser à cela, n’est-ce pas ? Vraiment pas la peine. Je m’assis à mon bureau en déplaçant juste un peu quelques pages de parchemin tout en l’écoutant soigneusement. Allons ! Parlons à cœur ouvert. Elle voulait être formée pour ensuite diriger sa famille et survivre dans ce monde d’homme. Je pouvais comprendre, je n’avais pas été réellement formée… Enfin, si pendant plus de deux ans, mais cela n’avait pas été volontaire de la part de mon père… Qu’importe, elle n’avait pas besoin de le savoir. Visiblement elle avait déjà une bonne idée de ce que c’était. Une paire de couille… ah ça…
« Je pense que cela va être pire, car vous comme moi sommes retrouvées dans cette position par pur hasard de la guerre. Ils vous rabaisseront, jugeront que vous n’avez pas les épaules et qu’il vous faudra rapidement trouver un époux parce que vous êtes une pauvre femme. Et vous avez de la chance, vous avez je crois des sœurs. Imaginez-vous que je suis la dernière Redwyne de la branche principale. Et même si vous êtes meilleure qu’eux, ils vous diront que c’est de la chance, ce genre de chose. »
J’avais beaucoup de chance, le seigneur Baelor était un homme ouvert d’esprit, avec sa fille il n’avait pas le choix. Bronn, je ne savais pas, il devait sans doute me considérer comme une donzelle ayant eu beaucoup de chance. Quant aux autres… Qu’importe. Ce n’était pas réellement de trop lui en parler. Elle n’avait pas besoin de savoir tout cela. Elle voulait redonner la gloire à la maison Arryn de Goëville. Je voulais bien la comprendre. J’inclinai légèrement la tête à sa remarque.
« Vous avez comme moi la responsabilité d’un empire commercial. L’avantage quand on commerce avec Essos, c’est que parfois là-bas les mœurs pour les femmes sont un peu plus libres. Mais en tout cas, l’important est aussi de vous entourer de personnes compétentes, en qui vous avez confiance. À mes côtés, j’ai mon mestre, et mon intendant pour me soutenir, j’ai confiance en eux. »
Et bien sûr il y avait Guilhem… Mais c’était autre chose.
« Ah et vous croiserez également Guilhem. Mon bouclier lige. Vous pouvez lui faire une confiance également. Il ne vous fera jamais aucun mal. »
Sauf si elle m’en faisait, mais là… elle ne le ferait pas, n’est-ce pas ? Je soutiens son regard pendant quelques secondes.
« J’ai bien compris vos besoins et vos attentes. Mais vous, avez-vous des questions sur la situation ? Sur votre avenir ici ? Tout cela. »
Elle devait en avoir également, elle avait besoin d’exprimer ses besoins et ses envies. Mais aussi ses inquiétudes…
.
« Oui, c’est un homme très agréable. »
Et bien plus encore, charmant, doux, séducteur. Mais qu’importe. Ce n’était pas le moment de penser à cela, n’est-ce pas ? Vraiment pas la peine. Je m’assis à mon bureau en déplaçant juste un peu quelques pages de parchemin tout en l’écoutant soigneusement. Allons ! Parlons à cœur ouvert. Elle voulait être formée pour ensuite diriger sa famille et survivre dans ce monde d’homme. Je pouvais comprendre, je n’avais pas été réellement formée… Enfin, si pendant plus de deux ans, mais cela n’avait pas été volontaire de la part de mon père… Qu’importe, elle n’avait pas besoin de le savoir. Visiblement elle avait déjà une bonne idée de ce que c’était. Une paire de couille… ah ça…
« Je pense que cela va être pire, car vous comme moi sommes retrouvées dans cette position par pur hasard de la guerre. Ils vous rabaisseront, jugeront que vous n’avez pas les épaules et qu’il vous faudra rapidement trouver un époux parce que vous êtes une pauvre femme. Et vous avez de la chance, vous avez je crois des sœurs. Imaginez-vous que je suis la dernière Redwyne de la branche principale. Et même si vous êtes meilleure qu’eux, ils vous diront que c’est de la chance, ce genre de chose. »
J’avais beaucoup de chance, le seigneur Baelor était un homme ouvert d’esprit, avec sa fille il n’avait pas le choix. Bronn, je ne savais pas, il devait sans doute me considérer comme une donzelle ayant eu beaucoup de chance. Quant aux autres… Qu’importe. Ce n’était pas réellement de trop lui en parler. Elle n’avait pas besoin de savoir tout cela. Elle voulait redonner la gloire à la maison Arryn de Goëville. Je voulais bien la comprendre. J’inclinai légèrement la tête à sa remarque.
« Vous avez comme moi la responsabilité d’un empire commercial. L’avantage quand on commerce avec Essos, c’est que parfois là-bas les mœurs pour les femmes sont un peu plus libres. Mais en tout cas, l’important est aussi de vous entourer de personnes compétentes, en qui vous avez confiance. À mes côtés, j’ai mon mestre, et mon intendant pour me soutenir, j’ai confiance en eux. »
Et bien sûr il y avait Guilhem… Mais c’était autre chose.
« Ah et vous croiserez également Guilhem. Mon bouclier lige. Vous pouvez lui faire une confiance également. Il ne vous fera jamais aucun mal. »
Sauf si elle m’en faisait, mais là… elle ne le ferait pas, n’est-ce pas ? Je soutiens son regard pendant quelques secondes.
« J’ai bien compris vos besoins et vos attentes. Mais vous, avez-vous des questions sur la situation ? Sur votre avenir ici ? Tout cela. »
Elle devait en avoir également, elle avait besoin d’exprimer ses besoins et ses envies. Mais aussi ses inquiétudes…
.
x achéris
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Archeris
Autres visages : Vhaesa, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3659
Honneurs : 32172
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille
Desmera Redwyne
Vigne solitaire et faucon d'or
Roanne Arryn & Desmera Redwyne
An 306 - Lune 1 - Semaine 3 - Jour 7
Desmera confirma qu’il était quelqu’un de bien et Roanne s’accorda encore une seconde de rêverie, de naïveté, avant de retrouver sa mine franche de Dame Harpie – un surnom qu’elle ne déméritait pas apparemment, du moins d’après ce que pensaient les Goëvillais. Surprenamment, c’étaient toujours des hommes qui se plaignaient d’elle ! Une femme qui parlait trop haut, trop fort, trop librement, avec trop d’aplomb, et qui mettait en péril leur précieuse virilité.
Elles s’installèrent au bureau et purent discuter enfin. Desmera approuva ses craintes : les hommes ne croiraient jamais en elle, et en plus de la presser de se marier, ils jugeraient ses réussites comme étant de simples chances. Mais Roanne ne perdit pas son sourire, bien qu’il se crispa dans une sincère frustration. Parce que de son jeune âge elle était déjà lasse des regards masculins qui la jugeaient continuellement.
Roanne écouta attentivement les mots de la dame de La Treille, inclinant régulièrement la tête durant le discours de celle qu’elle servirait désormais. Vint le moment des questions, la Arryn réfléchit pendant de longues secondes avant de répondre posément.
— Hé bien, je pense que nous avons abordé le principal. Mais oui, je me demandais s’il vous arrivait de vous déplacer directement chez vos partenaires commerciaux ? Simple curiosité, j’apprécie voyager. Mon père m’a déjà emmenée à Pentos, Braavos et Myr il y a deux ans, des voyages très instructifs et fort plaisants.
Un sourire ravi en se rappelant ces beaux souvenirs, et elle reprit.
— Aussi, pourrez-vous m’indiquer le septuaire ? J’ai tendance à y passer un temps de prière quotidienne. De la même manière, si vous avez un orphelinat ou une matristère ici à Port-Ryam, je me ferais un plaisir de contribuer à l’instruction des jeunes filles.
Elle pouvait avoir ses mauvais côtés, mais même dans ce changement de vie, Roanne ne comptait pas abandonner ses habitudes les plus précieuses, à savoir prendre régulièrement soin des jeunes orphelines et bâtardes mais aussi prier au moins une heure par jour.
Elles s’installèrent au bureau et purent discuter enfin. Desmera approuva ses craintes : les hommes ne croiraient jamais en elle, et en plus de la presser de se marier, ils jugeraient ses réussites comme étant de simples chances. Mais Roanne ne perdit pas son sourire, bien qu’il se crispa dans une sincère frustration. Parce que de son jeune âge elle était déjà lasse des regards masculins qui la jugeaient continuellement.
Roanne écouta attentivement les mots de la dame de La Treille, inclinant régulièrement la tête durant le discours de celle qu’elle servirait désormais. Vint le moment des questions, la Arryn réfléchit pendant de longues secondes avant de répondre posément.
— Hé bien, je pense que nous avons abordé le principal. Mais oui, je me demandais s’il vous arrivait de vous déplacer directement chez vos partenaires commerciaux ? Simple curiosité, j’apprécie voyager. Mon père m’a déjà emmenée à Pentos, Braavos et Myr il y a deux ans, des voyages très instructifs et fort plaisants.
Un sourire ravi en se rappelant ces beaux souvenirs, et elle reprit.
— Aussi, pourrez-vous m’indiquer le septuaire ? J’ai tendance à y passer un temps de prière quotidienne. De la même manière, si vous avez un orphelinat ou une matristère ici à Port-Ryam, je me ferais un plaisir de contribuer à l’instruction des jeunes filles.
Elle pouvait avoir ses mauvais côtés, mais même dans ce changement de vie, Roanne ne comptait pas abandonner ses habitudes les plus précieuses, à savoir prendre régulièrement soin des jeunes orphelines et bâtardes mais aussi prier au moins une heure par jour.
x achéris
Invité
Invité
Vigne solitaire et faucon d'or
Je bus une petite gorgée de vin en finissant de parler. Je savais très bien qu’elle n’aimait pas ce que je disais au sujet des hommes. Malheureusement, c’était la stricte vérité. Les hommes nous jugeraient toujours moins capable, plus faible… Ils chercheraient toujours à minimiser nos succès et amplifier la moindre de nos difficultés. Qu’importe. Il fallait être honnête et qu’elle soit parfaitement au courant de ce qui l’attendait dans ce milieu : beaucoup de difficulté, de jugement et de devoir serrer les dents encore et encore. Heureusement que certains sortaient du lot en comprenant que nous étions tous les mêmes. Mais rares étaient les hommes ainsi. Alors je lui demandais à la jeune rouquine si elle avait des questions sur la suite. Me déplacer directement ? Je secouais la tête avec tristesse.
« Je… n’ai eu la responsabilité de La Treille qu’après les guerres, il y a un peu plus de deux ans. C’était mes frères qui faisaient avant des trajets jusqu’en Essos. Et lorsque j’ai pris ma place d’héritière, il y avait tant à faire sur La Treille et les îlots qu’il y a autour, que je ne suis jamais allée là-bas. Certains viennent jusqu’ici et ainsi je parle directement avec eux. Et au vu des évènements du Bief, je ne pourrais pas m’y rendre avant quelque temps. »
Autour de La Treille, il y avait d’autres petites îlots rocheux comme Roche-aux-crabes, l’île des cochons, où il y avait justement un élevage de porcs !, de Palais de la Sirène, Fer-à-cheval Roc ou le Berceau du Bâtard. Autant d’îlots qui étaient occupés et qui avaient été occupé par les Fernés. Mais bon, aujourd’hui le calme était revenu sur ces îles, c’était le plus important. Le septuaire ? J’inclinai la tête.
« Je vais tous les jours au septuaire, vous pourrez ainsi prier tranquillement. Il y a un Matristère à Bourg-les-Vignes et un orphelinat ou à Port Ryam. Il n’y a que très peu d’orphelins… heureusement. Quand bien même il y eut des saccages par les Fernés, ces lieux sont largement retournés à la paix. Ces lieux sont déjà financés par ma maison, mais je serais heureuse de vous voir impliqué au près des jeunes filles. »
Plus mes sujets étaient éduqués, plus ils pouvaient fournir et créer de l’artisanat de haute qualité que nous pouvions commercer à plus haut prix. Je fis tourner la plume un instant.
« Nous les poussons aux métiers d’arts et d’artisanat. Comme vous vous en doutez… la guerre nous a privé de beaucoup d’hommes, alors il y a bien des endroits où nous avons besoin de personnes capables de les remplacer, dans tous les domaines. Elles sont aussi encouragées à étudier auprès de mestre. »
Peut-être parce que j’étais une femme et que c’était pour cela que j’insistais pour que les femmes et les enfants soient particulièrement bien éduqués.
.
« Je… n’ai eu la responsabilité de La Treille qu’après les guerres, il y a un peu plus de deux ans. C’était mes frères qui faisaient avant des trajets jusqu’en Essos. Et lorsque j’ai pris ma place d’héritière, il y avait tant à faire sur La Treille et les îlots qu’il y a autour, que je ne suis jamais allée là-bas. Certains viennent jusqu’ici et ainsi je parle directement avec eux. Et au vu des évènements du Bief, je ne pourrais pas m’y rendre avant quelque temps. »
Autour de La Treille, il y avait d’autres petites îlots rocheux comme Roche-aux-crabes, l’île des cochons, où il y avait justement un élevage de porcs !, de Palais de la Sirène, Fer-à-cheval Roc ou le Berceau du Bâtard. Autant d’îlots qui étaient occupés et qui avaient été occupé par les Fernés. Mais bon, aujourd’hui le calme était revenu sur ces îles, c’était le plus important. Le septuaire ? J’inclinai la tête.
« Je vais tous les jours au septuaire, vous pourrez ainsi prier tranquillement. Il y a un Matristère à Bourg-les-Vignes et un orphelinat ou à Port Ryam. Il n’y a que très peu d’orphelins… heureusement. Quand bien même il y eut des saccages par les Fernés, ces lieux sont largement retournés à la paix. Ces lieux sont déjà financés par ma maison, mais je serais heureuse de vous voir impliqué au près des jeunes filles. »
Plus mes sujets étaient éduqués, plus ils pouvaient fournir et créer de l’artisanat de haute qualité que nous pouvions commercer à plus haut prix. Je fis tourner la plume un instant.
« Nous les poussons aux métiers d’arts et d’artisanat. Comme vous vous en doutez… la guerre nous a privé de beaucoup d’hommes, alors il y a bien des endroits où nous avons besoin de personnes capables de les remplacer, dans tous les domaines. Elles sont aussi encouragées à étudier auprès de mestre. »
Peut-être parce que j’étais une femme et que c’était pour cela que j’insistais pour que les femmes et les enfants soient particulièrement bien éduqués.
.
x achéris
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Archeris
Autres visages : Vhaesa, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3659
Honneurs : 32172
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille
Desmera Redwyne
Vigne solitaire et faucon d'or
Roanne Arryn & Desmera Redwyne
An 306 - Lune 1 - Semaine 3 - Jour 7
Aux mots de Desmera, Roanne se contenta d’acquiescer. Elle comprenait tout à fait que la dame des lieux n’ait pu se déplacer pour ses affaires, d’autant plus vu sa situation. Une situation que Roanne ne pouvait que comprendre : elle-même avait été faite héritière par dépit, quand son cousin Artys était mort. Et les Arryn de Goëville avait beau être nombreux, les derniers mariages de la famille tout à fait fructueux, ils avaient le malheur de ne donner que des filles – ou des fils trop faibles pour survivre.
Les dernières guerres avaient rompu le monde, l’avaient fait plonger dans un désordre grisâtre, et le temps était venu à la reconstruction. Celle-ci prendrait pour sûr un certain temps, et la vigne solitaire avait raison de rester chez elle le temps de lécher ses plaies. La Arryn ne l’aurait pas jugée pour cela.
Roanne s’enquit des orphelines des matristères et écouta avec attention ce que Desmera avait à lui apprendre à ce sujet. La jeune femme hocha la tête, sincèrement impliquée par les questions d’éducation des jeunes filles. Elle-même aurait aimé, même si elle était née de la roture, qu’on lui apprenne tout ce qu’elle savait à ce jour.
— Très bien. Je suis ravie que vous ayez un mode de pensée si moderne. Je vous accompagnerai donc quotidiennement au septuaire. Et je me rendrai régulièrement à Bourg-les-Vignes et Port-Ryam afin d’y dispenser des leçons de lecture et de couture, si vous y consentez bien sûr. Il est essentiel pour moi de m’impliquer dans ces causes-ci.
Religieusement, comme pour appuyer ses propos, Roanne fit le signe de l’étoile – remerciant en silence les Sept pour ce qu’ils lui avaient apporté tout en implorant leur clémence pour son existence, à elle, à sa famille, et à tous ces enfants de rien qu’elle s’affairerait à protéger.
Les dernières guerres avaient rompu le monde, l’avaient fait plonger dans un désordre grisâtre, et le temps était venu à la reconstruction. Celle-ci prendrait pour sûr un certain temps, et la vigne solitaire avait raison de rester chez elle le temps de lécher ses plaies. La Arryn ne l’aurait pas jugée pour cela.
Roanne s’enquit des orphelines des matristères et écouta avec attention ce que Desmera avait à lui apprendre à ce sujet. La jeune femme hocha la tête, sincèrement impliquée par les questions d’éducation des jeunes filles. Elle-même aurait aimé, même si elle était née de la roture, qu’on lui apprenne tout ce qu’elle savait à ce jour.
— Très bien. Je suis ravie que vous ayez un mode de pensée si moderne. Je vous accompagnerai donc quotidiennement au septuaire. Et je me rendrai régulièrement à Bourg-les-Vignes et Port-Ryam afin d’y dispenser des leçons de lecture et de couture, si vous y consentez bien sûr. Il est essentiel pour moi de m’impliquer dans ces causes-ci.
Religieusement, comme pour appuyer ses propos, Roanne fit le signe de l’étoile – remerciant en silence les Sept pour ce qu’ils lui avaient apporté tout en implorant leur clémence pour son existence, à elle, à sa famille, et à tous ces enfants de rien qu’elle s’affairerait à protéger.
x achéris
Invité
Invité
Vigne solitaire et faucon d'or
Moderne ? Hé bien… Pas réellement, pas par choix. Pas autant que j’aurais aimé. Par obligation. J’inclinai légèrement la tête à ses mots. Elle était pieuse. J’imitai son geste avec la même dévotion. J’aurais aimé pouvoir… juste… avoir le temps de faire cela… mais je ne pouvais pas. J’avais bien des choses à faire. Je hochais la tête.
« Vous pourrez y aller deux après-midi par semaine. Du moins à Port Ryam. Bourg-les-vignes… nous irons, lorsque je ferais le tour de l’île. On est à une journée et demie de cheval. Vous aurez également une escorte, on ne sait jamais. J’ignore si je suis moderne, je fais… ce que j’estime le mieux pour mon peuple, mon île, et ma maison. »
Je me redressai légèrement sur ma chaise en silence avant de poire une gorgée de vin.
« J’adorerais vous accompagner. Cependant, je n’ai malheureusement pas toujours le temps. Je tenterais cependant, cela me fera sans doute un peu de bien. Mais je compte sur vous pour m’avertir s’il y a des besoins dans ces lieux. »
Quant à y aller… Quand ? Aucune idée ! J’aimerais beaucoup, bientôt.
« J’ai tendance à me lever très tôt pour travailler, je mange à l’aube avant de retourner au travail. Vous pourrez me rejoindre à ce moment-là. Et ensuite… Hé bien la journée dépend de ce que je dois faire. J’essaie d’aller au port une à deux fois dans la semaine. J’imagine que vous maîtrisez la langue du commerce au vu de votre position ? »
Qu’est-ce que je pouvais lui dire d’autre ? Aucune idée.
« Devrais-je savoir quelque chose d’autre ? Est-ce que vous avez des talents que je dois connaître ? Des envies de voir quelque chose d’autre ? »
Première fois que j’avais une dame de compagnie… enfin. Une apprentie surtout…
.
« Vous pourrez y aller deux après-midi par semaine. Du moins à Port Ryam. Bourg-les-vignes… nous irons, lorsque je ferais le tour de l’île. On est à une journée et demie de cheval. Vous aurez également une escorte, on ne sait jamais. J’ignore si je suis moderne, je fais… ce que j’estime le mieux pour mon peuple, mon île, et ma maison. »
Je me redressai légèrement sur ma chaise en silence avant de poire une gorgée de vin.
« J’adorerais vous accompagner. Cependant, je n’ai malheureusement pas toujours le temps. Je tenterais cependant, cela me fera sans doute un peu de bien. Mais je compte sur vous pour m’avertir s’il y a des besoins dans ces lieux. »
Quant à y aller… Quand ? Aucune idée ! J’aimerais beaucoup, bientôt.
« J’ai tendance à me lever très tôt pour travailler, je mange à l’aube avant de retourner au travail. Vous pourrez me rejoindre à ce moment-là. Et ensuite… Hé bien la journée dépend de ce que je dois faire. J’essaie d’aller au port une à deux fois dans la semaine. J’imagine que vous maîtrisez la langue du commerce au vu de votre position ? »
Qu’est-ce que je pouvais lui dire d’autre ? Aucune idée.
« Devrais-je savoir quelque chose d’autre ? Est-ce que vous avez des talents que je dois connaître ? Des envies de voir quelque chose d’autre ? »
Première fois que j’avais une dame de compagnie… enfin. Une apprentie surtout…
.
x achéris
Faceclaim : Daisy Head
Crédits : Archeris
Autres visages : Vhaesa, Sorcha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 3659
Honneurs : 32172
Titres : Dame de La Treille
Âge : 23 ans
Situation maritale : Elle est officiellement fiancée avec Humfrey Hightower
Localisation : La Treille
Desmera Redwyne
Vigne solitaire et faucon d'or
Roanne Arryn & Desmera Redwyne
An 306 - Lune 1 - Semaine 3 - Jour 7
La dame de la Treille lui donna ses instructions. Deux après-midis par semaines, c’était peu mais cela lui suffirait. Roanne hocha la tête. Apparemment, elle allait devoir commencer à obéir à quelqu’un d’autre qu’elle-même, quand bien même cela faisait naître une pointe d’agacement en elle. Après tout, elle menait tout son petit monde à la baguette et tout à coup, elle était arrachée à sa terre pour apprendre auprès d’une nouvelle figure d’autorité – de son âge qui plus est.
Pourtant, Roanne ne se départait pas de son sourire. Elle allait devoir s’y faire. Obéir. Se plier. Quand bien même le faucon de son blason ne faisait pas ce genre de choses.
— Très bien, je vous avertirai si besoin est.
Elle ne s’étendit pas plus, n’ayant pas grand-chose à ajouter concernant les matristères et orphelinats.
— La langue du commerce est essentielle pour les affaires, et au besoin, je sais également converser en Braavien et en Pentoshi.
Encore un sourire, elle n’en était pas avare. Et surtout, elle aimait bien étaler ses compétences et se montrait très fière de son éducation – les Arryn de Goëville souffraient d’une mauvaise réputation et ils étaient au bas de l’échelle de la noblesse, mais Roanne comptait bien redorer leur blason et leur rendre un peu de gloire. Alors elle était fière, oui, de s’être élevée au-delà de ce que d’aucuns qualifiaient de maigre statut, ou pire, de son sexe qui lui collerait à jamais à la peau.
— Hé bien je pense avoir tout dit, ma dame. Puis-je faire quelque chose pour vous maintenant ?
Elle était une bonne élève. Le prouvait encore maintenant, que Desmera la défie pour qu’elle fasse ses preuves, elle était prête et voulait le lui prouver : elle ne serait pas un poids mort qu’elle devrait balader à son pied mais une apprentie studieuse, dévouée et talentueuse.
Pourtant, Roanne ne se départait pas de son sourire. Elle allait devoir s’y faire. Obéir. Se plier. Quand bien même le faucon de son blason ne faisait pas ce genre de choses.
— Très bien, je vous avertirai si besoin est.
Elle ne s’étendit pas plus, n’ayant pas grand-chose à ajouter concernant les matristères et orphelinats.
— La langue du commerce est essentielle pour les affaires, et au besoin, je sais également converser en Braavien et en Pentoshi.
Encore un sourire, elle n’en était pas avare. Et surtout, elle aimait bien étaler ses compétences et se montrait très fière de son éducation – les Arryn de Goëville souffraient d’une mauvaise réputation et ils étaient au bas de l’échelle de la noblesse, mais Roanne comptait bien redorer leur blason et leur rendre un peu de gloire. Alors elle était fière, oui, de s’être élevée au-delà de ce que d’aucuns qualifiaient de maigre statut, ou pire, de son sexe qui lui collerait à jamais à la peau.
— Hé bien je pense avoir tout dit, ma dame. Puis-je faire quelque chose pour vous maintenant ?
Elle était une bonne élève. Le prouvait encore maintenant, que Desmera la défie pour qu’elle fasse ses preuves, elle était prête et voulait le lui prouver : elle ne serait pas un poids mort qu’elle devrait balader à son pied mais une apprentie studieuse, dévouée et talentueuse.
x achéris
Invité
Invité
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Les liens de la Vigne Solitaire + Desmera Redwyne
» [Donjon Rouge] Les fleurs de la vigne ft. Desmera
» [LA TREILLE] Un soutien indéfectible ( pv Desmera )
» [LA TREILLE] Plutôt mourir que de te voir souffrir | Desmera
» [LA TREILLE] Les bons vins font les bons amis [Desmera Redwyne]
» [Donjon Rouge] Les fleurs de la vigne ft. Desmera
» [LA TREILLE] Un soutien indéfectible ( pv Desmera )
» [LA TREILLE] Plutôt mourir que de te voir souffrir | Desmera
» [LA TREILLE] Les bons vins font les bons amis [Desmera Redwyne]
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lun 23 Sep - 14:06 par Invité
» Fermeture
Sam 20 Juil - 11:17 par Le Multiface
» Pour vivre heureux, vivons cachés | Hector
Sam 13 Juil - 18:30 par Aelinor Hightower
» Un grand mariage pour le chevalier blanc
Sam 13 Juil - 18:28 par Aelinor Hightower
» Safe Zone
Sam 13 Juil - 15:33 par Invité
» [Event] Un gouverneur pour le Sud
Mer 10 Juil - 6:27 par Lorent Caswell
» Les liens de Melchior Zalyne
Lun 8 Juil - 22:24 par Vhaesa Riahenor
» Top-Sites
Lun 8 Juil - 21:17 par Nyessos Vhassar
» Myrielle Lannister, bébé lion ou petit chat (UC)
Lun 8 Juil - 18:08 par Tyldr Salfalaise