Il s'appelait Guilhem

Guilhem est un homme d'un tempérament très calme de prime abord. Parfois on le qualifierait même de distant ou d'impassible. Il ne montre ni ne dévoile réellement son opinion ni ses sentiments. Dans une forme de loyauté suffisamment forte envers Desmera et la maison Redwyne il préfère le silence de sa parole ne prenant jamais position et n'interfère pas dans les affaires publiques. Il contient souvent beaucoup de questions et de réponses en lui, ce qui peut créer chez lui une forme de bouillonnement interne face au monde qui se montrerait menaçant envers sa protégée. Il est capable d'altruisme et de respect envers les différents interlocuteurs avec qui il doit transiger et parler. Il réfléchit méthodiquement et avec un certain détail à ce qu'il doit dire avant de parler. Guilhem par sa situation est quelqu'un de discret, ne parlant jamais de sa propre petite personne car tout le monde s'en fou en vérité. Il exige beaucoup de lui même et reste concentré sur son devoir, servir Desmera Redwyne.

- Son homosexualité n'est connue que de sa maîtresse Desmera Redwyne. Il arbore sur son armure des fleurs jaunes qui lui valent son surnom de Dandelion.

Sous cette armure le roturier devenu chevalier a plusieurs cicatrices. L'une d'elle lui a été infligé face à une bête sauvage, un lynx plus particulièrement. C'est une vilaine cicatrice qui lui rappelle le danger perpétuel qui peut régner en dehors des murs ou il doit protéger la Dame de la Treille. Pour ce qui est des autres elles lui viennent d'Essos et des péripéties qu'il y a vécu.

Guilhem ne vient pas d'une grande famille, ses parents étaient au service de la maison Redwyne en tant que roturier au statut social moindre et sans importance.

Filbert : Père (✟)
Estelle : Mère (✟)



- Il est né à La Treille en 275, ses parents sont des serviteurs de la maison Redwyne.

- En 287 il voyage en Essos aux côtés de son père. Les navires marchands de la maison Redwyne comptaient le jeune Guilhem et sa famille pour accomplir leur devoir et servir les intérêts Redwyne. C'est lors de ce voyage que Guilhem souhaita emprunter le chemin des armes. Après avoir survécu à l'attaque d'un lynx sauvage la bête chassé par des soldats venant à sa rescousse. La vilaine cicatrice qu'il obtient en retour le marqua profondément à vie.

- Durant la guerre des cinq rois, il suivi Patreck Redwyne pou entrer dans l'ost seigneuriale et faire ses preuves dans l'avant-garde.

- Il est adoubé lors d'un acte de bravoure par Patreck Redwyne lui même.

- Lorsqu'il revient à la Treille il trouve l'endroit en partie dévasté par les Fer-nés. Il aide la maison Redwyne à reconstruire tandis que le Seigneur Redwyne  plonge lentement dans l'alcool. Dame Desmera travaille d’arrache-pied pour prendre sa place. Le seigneur le place aux côtés de Desmera pour protéger la prunelle de ses yeux.

- Lune 4 an 305 : le père de Desmera décède. Guilhem est aux côtés  de la nouvelle suzeraine de la Treille. Desmera Redwyne se retrouve seule, isolée dans une profonde tristesse. Lentement Guilhem observe chez elle le basculement d'un tempérament joyeux à celui de la réserve et de la froideur. Guilhem peut entendre la jeune femme pleurer la nuit dans son lit.

-Il escorte Dame Desmera à Port Réal pour le tournoi du Donjon Rouge. Il ne joute pas, mais veille sur elle tout le long. Si il trouve que Archibald joute bien, son cœur bieffois, entre autre, il lui préfère Humfrey Hightower.

- Il a été soulagé d'apprendre que Ser Archibald et les Ferboys préfèrent rompre les fiançailles avec Desmera qui s'est retrouvée libre de choisir.

- Il a accompagné sa dame sur le voyage de retour jusqu'à Villevieille puis jusqu'au domaine de Solfoyer dont Bronn a donné la gestion pour vingt-cinq années à sa maîtresse.

- Ils sont de retour à La Treille durant l'an 305, lune 10 semaine 3 juste pour quelques jours.

- Il est présent durant la lune 10, an 305, semaine 3, jour 5 durant la demande de Desmera envers Humfrey pour qu'il l'épouse.

- An 305, lune 11, semaine 4, jour 1: arrivée à Port Réal pour le procès.

- An 305, Lune 11, Semaine 4, Jour 3 : il assiste avec sa maîtresse au procès de Bronn

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C'est une histoire peu commune que voici. Guilhem ne naquit sans aucun titre, aucun prestige, aucune gloire. Il n'était que le fils d'une famille issue du peuple. Sa famille au service des Redwyne se chargeait de veiller sur celle qui leur assurait pitance, gîte et protection. Son père le mit très jeune à contribution, un homme aimant, respectable qui connaissait la valeur du travail et du dévouement. Ce même dévouement fut transmis à Guilhem par l'amour d'une mère pour son fils. Loin de s'imaginer devenir quelqu'un de plus important que ses propres parents, Guilhem n'était un ambitieux. Humble il grandit non sans mal en respectant les consignes et les conseils qu'on lui donnait. Une enfance pas tout à fait comme les autres, car au service de la Treille on en obtient tout de même quelques privilèges. C'est ainsi qu'il put grandir à l'abri du besoin mais avec aussi la chance d'entrevoir bien plus de possibilités que le reste du commun. Observer les entraînements des soldats, s'occuper des chevaux, goûter en cachette les plats préparés dans les cuisines du château.

Son père l'emmena en Essos, ses nombreux allés et retours servaient à affréter marchandises dans les ports de commerce. Une vie maritime bien éloignée de la terre ferme. Des moments privilégiés ou l'ouverture sur le monde semblait offrir une voie toute tracée pour Guilhem. Pourtant c'est bien tout le contraire. Essos fut la scène tragique d'un accident qui aurait pu lui coûter la vie. Le lynx qui lui infligea sa première cicatrice aurait bien pu le tuer, les soldats de la Treille le secouraient in-extremis d'une mort bien bête. Pour autant elle amena Guilhem à choisir ce qu'il deviendrait plus tard. Le soldat qui lui avait porté secours avait fait prendre conscience au jeune garçon ce qu'il voudrait devenir. Servir, par les armes, protéger sa famille. Comme son père il serait loyal à la maison Redwyne, elle était une partie de lui, des proches, une famille. Même si aucun lien de parenté n'existait entre Desmera et lui, la jeune femme suzeraine de la Treille aujourd'hui était une seconde raison de vivre.

En entrant au service du seigneur de la Treille le jeune homme parcouru Westeros, prenant les armes, tuant si il le faut. Les cicatrices et balafres s'ajoutaient à une vie martiale épuisante forgeant une épée, un homme prêt à mourir pour ce qu'il voulait croire juste et protéger. La bravoure, une qualité qu'il ne manquait pas car c'est corps et âme qu'il était prêt à se sacrifier pour son seigneur. C'est à la fin du jour d'une bataille qui aurait pu coûter la vie au suzerain de la maison Redwyne qu'il fut adoubé. Guilhem devenait un chevalier, un exploit hors du commun des gens comme lui. La reconstruction de la Treille par le saccage des fer-nés n'était qu'une raison de plus de prouver une nouvelle fois son dévouement à la maison Redwyne. Jamais bien loin des écuries, se baladant dans cet endroit qui l'avait vu grandir. La guerre et les conflits avaient laissés place à l'apaisement et à suffisamment de tranquillité pour vivre, un jour de plus et aimer. Car sans l'amour de sa mère qui aujourd'hui comme son père avait disparue rien ne valait la peine d'être vécu. Ce même amour il le partage avec quelqu'un, qu'il aime en secret, un homme avec qui il se plait parfois à discuter de tout dans une attache discrète, secrète aux yeux de tous mais pas de sa maîtresse. La loyauté est récompensée mais arrive aussi parfois pour des raisons que seul sans doute les Sept savent. Le chevalier devint l'épée lige de Desmera sous l'impulsion et la persuasion de la jeune lady. La perte de son père fut un tournent profondément triste et tragique pour celle-ci. La peine qu'elle contenait en elle le jour Guilhem pouvait la ressentir et l'entendre la nuit.

Desmera était sa confidente silencieuse, il la connaissait depuis tout jeune et en un regard elle pouvait lire en lui l'affection qu'il portait envers elle mais aussi pour celui qui partageait sa vie. Apprécier les choses simple de la vie, pouvoir agir et compter aux yeux d'une personne en qui vous voué une confiance indéfectible. Voilà quel genre d'homme était Guilhem.