[PORT-REAL][EVENT] Le Prince, le Lord et le Gouverneur
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Port-Real
Toujours habillé de manière élégante et avec une moustache parfaitement peignée, Alaric s’était assis dans les estrades réservées au lord La Nera. Il n’était pas prévu qu’il témoigne pour le moment, mais il le ferait si on lui demandait. Le nordien n'avait pas spécialement envie de choisir un camp en ce jour, il n’avait en réalité aucun grief contre le prince de Dorne ou encore la famille Hightower. Mais voir Bronn inquiété et la possibilité de voir tous les efforts que l’espion avait déployés pour l’atteindre était suffisant pour qu’il sorte de l’ombre en ce jour.
L’homme qui se faisait appeler Edward du Val écouta attentivement ce que les différents partis avaient à dire. Il s'efforça de réprimer un gloussement lorsque le prince de Dorne mentionna la missive de Bronn offerte lors de son union. Le Gargalen n’avait décidément aucun sens de l’humour, il aurait dû la prendre avec le sourire.
La journée s'annonçait comme une journée longue, parfaite pour que l’espion laisse traîner ses oreilles à droite comme à gauche.
__ Certes Lord Uller, mais cette loi s’applique quand la famille s’éteint en étant restée fidèle à la fois à son Seigneur et à son Suzerain, qu’en est-il quand la famille est exécutée pour trahison ?
Avec tout ce qu’avait fait Bronn pour lui, le nain s’en voulait de ne pas pouvoir faire grand chose pour son ami, après tout, le reître lui avait sauvé la vie maintes fois, dont une lors d’un procès aux Eyrié. Cependant, dans cette histoire, le Grand Argentier ne risquait en rien sa vie, bien heureusement, et peut-être que ce procès serait un bon avertissement pour qu'il évite de plus gros problèmes à l’avenir. L’introduction d’Aelinor avait de quoi faire pleurer dans les chaumières, mais il intervint cependant afin de rétablir un certain équilibre.
__ Lady Aelinor, ce jour-là, Lord Baelor a également traité Lord La Nera de plouc, votre père a eu de la chance de s’en sortir avec seulement une semaine dans les geôles de Hautjardin. A mon sens, cette décision montrait justement qu’il est un Gouverneur magnanime qui souhaite avant toute chose trouver un consensus au sein de ses vassaux, tout comme la création du Conseil du Bief qui a suivi la rébellion.
Tyrion Lannister écoutait avec attention les discours des uns et des autres. Il tentait de garder un regard neutre, mais ne put s'empêcher de fermer les yeux et de soupirer en entendant Bronn intervenir. Le manque de sérieux de son introduction était à la hauteur du personnage, mais il devrait plutôt prendre garde car ses adversaires semblaient maîtriser l’art du verbe bien mieux que lui et ce petit tacle mesquin risquait fort de lui porter préjudice.
__ En parlant de documents, Sire Maître des lois, il est temps à présent que les parties présentent les preuves et produisent les témoins. Que chacun se sente libre de s’exprimer en toute liberté, après avoir prêté serment sur l’étoile à Sept Branche de dire la stricte vérité.
Précisions :
A ce moment, Tyrion appelle les différents témoins à la barre, sentez vous libre d'intervenir en tant que témoin ou de fournir des preuves, et évidemment de commenter les postes des autres, toujours sur le même principe, si vous chuchotez, seul votre voisin est au courant de votre avis, si vous gueulez, tout le monde sait.
« Je crois que nous arrivons au moment le plus tendu. Les preuves et témoignages. »
Et par tous les dieux… j’étais heureuse de n’être témoin pour aucun des deux. Mais je gardais mes doigts serrer autour de Telanie et mon regard croisa brièvement celui de @Bronn La Néra . Était-il capable de jurer devant les dieux ? De ne pas mentir ? D’être sérieux une demi-seconde ? Je ne dis rien, il n’y avait rien à dire de toute manière. La parole des Hightower ferait plus de poids face aux croyants : ils possédaient Vieilleville, le plus grand septuaire encore intact et Bronn avait une sale réputation d’ivrogne se tapant des catins à même son bureau… Non, face aux croyants, et face à un trône devant respecter les Sept… il devrait être techniquement en difficulté. Mais avec Tyrion qui préférait foutre les putains que de tenir en laisse ou inculque quelques valeurs à son chien, je doutais que les dieux aient quelques importances à ses yeux. Je soufflai à nouveau à Telanie :
« Je suis bien inquiète du résultat qui sera donné et des preuves qui vont être apportés.»
Je me mordis les lèvres à sang en coulant un regard vers @Aelinor Hightower .
Event
A l’évocation de l’insulte qu’il avait fini par proférer à l’encontre de son suzerain suite à ses incessantes piques et à sa demande délirante, Baelor s’agita quelque peu sur sa chaise. Aelinor saisit la main de son père et la serra un instant avant de prendre la parole en se levant.
__ Lord Main, je souhaiterais répondre au Lord La Nera.
Elle jeta un rapide coup d'œil à Bronn en montant à la tribune et s’adressa au juge et aux assesseurs.
__ Oui Lord La Nera, vous me faites infiniment peur. Ais-je raison de vous craindre, de craindre votre tyrannie ? Quand on sait que votre intervention à Dorne a provoqué la mort de Myrcella et l’extinction de la Maison Martell. Quand on sait que vous étiez avec la Reine Cersei lorsqu'elle a fait exploser le Grand Septuaire, entraînant l’extinction de la Maison Tyrell. Quand on sait que de ses fidèles vous êtes les seuls à avoir été très largement récompensé pour vos faits d’arme par Lord Tyrion, pour des raisons qui d’ailleurs, m'échappent. Quand on sait que vous avez fait empoisonner l’eau pour reprendre Hautjardin. Quand on sait qu’une fois la reddition des rebelles obtenue vous les avez tous exécutés, femmes, enfants et nourrissons compris. Quand on sait que vous avez vendu Lady Tarly Talla en mariage à votre homme de main tout juste anobli sans même en parler à son frère, pourtant membre, avec vous, du Conseil Restreint. Quand on sait que vous ne lui avez pas demandé son accord à elle alors qu’en tant que Dame de sa Maison, elle était souveraine selon la loi. Quand on sait que, non content de nous avoir volé deux fiefs, vous en avez donné un à Lady Redwyne pour créer un conflit entre nos deux maisons. Quand on sait que suite à ce choix discutable, vous avez augmenté les impôts de tous les seigneurs Bieffois pour financer le chantier naval qu’elle y a installé. Peut-être pour monter le Bief entier contre la Treille qui est exonérée d’impôts ? Quand on sait que les impôts payés par les nobles se répercutent inexorablement sur les revenus du peuple ainsi que sur la capacité des seigneurs à protéger leurs gens. Quand on sait que cette décision risque d’impacter la distribution quotidienne de pain à Villevielle, qui permet aux plus démunis de moins souffrir de la faim et aux boulangers de s’assurer d’un revenu fixe. Quand on sait tout cela Sire, quand on regarde seulement les faits, vos actions, vos choix, votre façon de gouverner, alors on peut craindre le pire pour le Bief, mais également pour les Six Couronnes. Et alors, on peut légitimement se demander jusqu’où vous êtes capables d’aller pour asseoir votre pouvoir. Alors, est-ce un délire de persécution ou une persécution bien réelle dont nous faisons l’objet depuis que mon père a refusé de vous donner ma main et de vous laisser choisir l’épouse d’Humfrey ?
La brune aux yeux céruléens laissa passer un silence avant de reprendre, se tournant vers Bronn avec un regard inquisiteur.
__ Êtes vous seulement conscient des dangers que vous faites peser sur le Bief et sur la Paix des Six Couronnes ? Etes vous conscient de vos devoirs envers vos vassaux et vos gens ? Enfin, pourquoi est-ce le Lord mon père qui a levé ses troupes et sa flotte à grand frais pour protéger le Bief des raids Fer-Nés et non vous qui avez organisé sa défense ?
Reposant ses yeux azur sur la Main du Roi elle continua.
__ Pour appuyer mes dires, j’appelle à la barre Lady Desmera Redwyne afin qu’elle nous explique comment, pourquoi et en échange de quoi le Sire de Hautjardin lui a donné Solfoyer.
et le gouverneur
Malgré mes manques de discrétion et en tant qu'amie de Desmera, j’étais là pour lui tenir la main, ou plutôt, elle tenait la mienne. En tous cas j’étais là pour la soutenir moralement. Je savais que cette histoire lui tirailler les nerfs depuis des nuits, peut-être même des mois. Les discussions dans la salle me dépassaient totalement, et quand dame Aelinor Hightower prit la parole pour exposer son ressenti sur cette affaire, ce qui ne m’interessait en prélude que très peu commença à me captiver. Peut être parce que pour la première fois je voyais l’inquiétude de mes amies et connaissances exposés pour de vrai au monde. La vérité venait de se révéler à mes yeux. Comme si ce qui leur arrivait pouvait également m’arriver à moi. Elles qui sont pourtant de naissance bien plus noble que moi même. Je ne pouvais dire avec certitude que tout ce que disait dame Aelinor était vrai, mais en tout cas, cela me glaça le sang.
Il faut dire aussi que Desmera me serrait la main de plus en plus et que je sentais la pression en elle grandir. Ses maigres murmures ne faisaient que confirmer mes craintes. Elle paniquait et moi je ne pouvais rien faire. D’ailleurs, il valait mieux que je ne fasse rien car j’étais capable avec ma maladresse de créer un vice de procédure.
Tout du long de la longue tirade de Aelinor je réconfortes de ma simple présence mon ami Desmera et quand cette première finit ses paroles en appelant à la barre mon ami. Mon cœur se retourne dans sa cage thoracique comme si c'était moi qui était soudainement appelé.
Je lui serre une dernière fois la main en signe de réconfort, la fixe dans les yeux et lui balance tout le courage dont je dispose puis la relâche tendrement. Il ne m’appartient plus de la retarder dans ces devoirs au yeux des septs.
Je murmure alors un petit mot afin de lui donner un peu de baume au cœur, mais en réalité, je suis bouleversé pour elle, et je suis inquiète pour son avenir. Peut être que c’est d'ailleurs la première fois que je me ronge les sangs autant pour elle.
“Ça va aller, il te suffit de dire la vérité…” Un conseil facile à dire dans un contexte des plus compliqués… Est-ce que cette gentillesse de ma part l’avait aidé ou stressé encore plus ? Seule Desmera pourra le dire. Je n’avais pas réellement conscience de la portée de mes mots en cet instant. En tout cas, c'était ma façon à moi d’être là pour elle.
— Depuis quand les puissants sont jugés pour leur décisions ?
Private something
« Moi, Desmera Redwyne, m’engage à cet instant, devant les sept à ne dire la vérité, rien que la vérité, qu’importent mes relations avec chacun des partis. Seule la vérité sortira de ma bouche. »
Bien, ça c’était fait… Je plaçai mes mains sur la barre, détendue en apparence alors que je m’y cramponnai de toutes mes forces avant de plonger mon regard vairon dans celui de la main.
« J’ai parlé avec le Seigneur La Nera dans les jardins de Donjon Rouge peu avant le tournoi, et cela en présence également de mon épée-lige. Le Seigneur La Nera est venu se joindre à moi pour une petite marche dans les jardins. Nous discutions de la mort de mon père ainsi que des dommages occasionnés par les fernés à mon fief, lorsqu’il a évoqué Solfoyer, ainsi que l’idée de m’offrir Solfoyer, en le disant à l’abandon depuis la disparition des Cuy. »
Je parlais calmement, sans bouger d’un poil, sans regarder le moindre des partis. Aucun mensonge. Aucun mensonge. Je poursuivis d’une voix toujours très calme et forte.
« Il a dit, si ma mémoire est exacte et je pense qu’elle l’est « C’est pourquoi je tiens à vous offrir Solfoyer. En gage de ma sympathie, et du respect que j’ai pour votre maisonnée. ». Lorsque j’ai demandé ce qu’il voulait en échange, bien qu’il m’en fasse simplement cadeau sans rien demander en échange en retour bien qu’il s’agissait d’un acte, à mes yeux, d’alliance entre nos maisons ainsi que de renforcer la puissance du Bief. Je voulais également savoir pourquoi ce fief plus qu’un autre, il disait avoir d’autres plans pour Noircouronne et qu’il ne pouvait pas me le céder. Nous avions convenu de signer ces papiers après le tournoi. »
Je serrais la barre de toutes mes forces lorsque je repris la parole. Aelinor, si ma tête tombait, je te jugerais que mon sang serait aussi sur tes mains.
« Lorsque je suis venue, il y avait Le Grand Septon en personne, et bien que j‘avais prêté serment déjà à la mort de mon père, ainsi qu’à nouveau dans les jardins, j’ai juré loyauté à nouveau une troisième fois devant les sept sans aucune hésitation aucune. »
Faire s’agenouiller trois fois une vassale pour aucune raison sinon son plaisir personnel… Surtout quand la vassale en question n’avait absolument rien fait pour provoquer le moindre soupçon de rébellion.
« L’acte a été signé le quatrième jour de la huitième lune de l’an 305, en trois exemplaires. J’en possède un. Le Seigneur La Nera m’octroie par ce document la cession de l’usufruit de Solfoyer pour une durée de vingt-cinq années. La nue-propriété demeure le bien du Seigneur La Nera et est, comme mon propre domaine, son féal. Si le Seigneur La Nera venait à déceder, c’est son héritier Bennard Romberd qui déciderait de ce que deviendrait de son Usufruit. En cas de ma propre mort… c’est mon héritier direct qui aurait l’usufruit. »
À savoir, mais cela était secret et personne était au courant à part mon mestre, ma tante Denyse et mes cousines.
« Il avait été question de construire un port, seulement, après ma visite à Solfoyer, la démarche a été différente, et avec l’accord du seigneur, la construction de deux chantiers navale ainsi que la plantation de plusieurs hectares de forêts ont débuté. »
Qu’étais-je censée dire maintenant… J’avais l’impression que j’allais m’effondrer sur le sol si je ne me tenais pas à la barre, mais en dehors de cela, mon corps entier semblait paisible et ma voix claire et forte. Je me sentais comme-ci j’allais passer entre les couteaux d’un Bolton.
EVENT |
Le pas discret, Mezzara referma aussi doucement que possible la lourde porte tandis qu'elle arrivait, en retard, au procès auquel Megalis devait participer. Une sombre histoire de fiançailles qui ne seraient pas menées à terme. Elle n'en savait pas beaucoup plus, mis à part que sa maîtresse devait témoigner et que Edmund était le plaignant. Deux solides raisons pour au moins assister à ce qui allait se passer en priant pour que nul n'ait l'idée stupide de réclamer un duel judiciaire. Son regard traversa un instant la foule, reconnaissant quelques visages qu'elle aurait préféré ne pas voir, puis son regard rencontra celui de @Megalis Farman à qui elle sourit avec un petit hochement de tête de soutien. Elle ne pouvait pas s'approcher plus que ça, sa place n'était pas auprès d'elle aujourd'hui, mais elle n'était pas bien loin et la camériste serait là si sa fille avait besoin de quoi que ce soit. Silencieuse et discrète, elle se faufila à travers la petite foule de spectateurs pour se ranger en première ligne malgré les regards un peu grognons des gens devant qui elle avait forcé le passage. Elle s'intéressa à Edmund, quelques secondes, puis posa le regard sur le nain, suivant ce qui se disait.
et le Gouverneur
« Bronn & Event
An 305 | Lune 11 | Semaine 4 | Jour 3
Port-Réal
— Lady Aelinor craint que je la force à l’épouser… Soit. Elle craint que je la déshonore… Admettons. Sauf que ses craintes sont parfaitement infondées. Je ne l’ai jamais touchée et l’ai toujours traitée avec respect. En revanche, j’ai une question à lui poser…
Il se tourna pleinement vers Aelinor.
— Ma dame, si je vous effraie à ce point, que faisiez-vous dans mes pattes, ces deux dernières années ? Vous n’étiez pas à mon service, pas de ma famille, pas même une proche… Alors imaginez ma surprise quand aujourd’hui, vous venez me parler de vos craintes.
Il appuya bien ce dernier mot avant de reprendre.
— Quant aux arguments que vous avancez… Je n’ai pas provoqué la mort de la princesse Myrcella, j’ai été envoyé en mission pour la ramener ici, à Port-Réal, mission qui a échoué et dont je n’avais même pas le commandement. Je n’étais pas présent à Port-Réal lors de l’explosion du Grand Septuaire, je suis revenu à la cour juste à temps pour assister au couronnement de la reine Cersei, je me trouvais juste avant à Vivesaigues en compagnie de Jaime Lannister. L’extinction des maisons Tyrell et Martell n’ont rien à voir avec moi. Il regarda fixement la jeune femme. Quant au fait d’offrir l’usufruit de Solfoyer à lady Redwyne, à quel moment ai-je voulu créer un conflit entre vos maisons ? L’ai-je dit ? L’ai-je écrit ? Ou ne sont-ce que des accusations basées uniquement sur votre paranoïa ?
Il sourit légèrement, amer.
— Emprisonner votre père une semaine durant, pour m’avoir insulté et avoir fait preuve d’insolence, était une preuve de clémence ; le sort réservé aux vassaux insolents et habituellement de voir sa langue coupée. Et quant à votre main, lady Aelinor, je crains que vous ne soyez en train de délirer. Je l’ai demandée, une fois, il y a deux ans, à votre père. Et plus jamais je ne l’ai évoquée après ça. De plus, pourquoi vous harcèlerais-je en vue d’un mariage puisque je suis déjà promis à une autre et ce depuis six lunes ?
Puis il tira les deux missives qu’il gardait avec lui pour les présenter en direction des assesseurs.
— Ce qui me dérange le plus, c’est d’avoir été publiquement calomnié dans cette missive adressée, je cite, « à tous les nobles et chevaliers des Six Couronnes », et envoyée par lord Baelor.
Puis Bronn se tourna vers Aelinor et chercha à la regarder droit dans les yeux.
— Alors je me pose une question qui me paraît légitime : qui porte atteinte à l’honneur de qui, ma dame ?
Bronn le surprenait. Il ne s'était pas attendu à le voir discourir avec autant de facilité – et de ce qu'il pouvait juger – d'efficacité. S'il n'était aussi fin politique qu'il était fine lame, il avait au moins de solides bases en matière d'argumentation. Duncan se demandait combien de ces affirmations avaient été proposées par le Lannister avant procès, pour aider son ancien bras armé, et combien venait de Bronn lui-même. Mais peu importait, tant qu'Ombeline restait sauve.
Dame @Desmera Redwyne semblait nerveuse, et il comprit rapidement pourquoi quand elle fut appelée comme témoin par la Hightower. Il lui adressa un regard encourageant alors qu'elle s'approchait du jury. Il nota aussi la présence de @Telanie de la Nouë et sa proximité avec la Dame de La Treille. Il la salua d'un imperceptible mouvement de tête suivi d'un regard reconnaissant. Elle soutenait la dame pour qui le coeur du chevalier battait et il lui en était reconnaissant. Il espérait que personne n'était au courant de son escapade plus tôt dans la journée et de ce qui s'était passé durant leur promenade. Sans doute que non, sinon, elle se serait trouvée enfermée à double tour dans sa chambre avec un garde posté devant pour l'empêcher de recommencer.
Les paroles de la dame de La Treille ne montraient pas clairement de quel côté elle se trouvait, mais elle avait été appelée par les accusateurs. Heureusement, Bronn paraissait maître de la situation, et il réfuta les arguments d'Aelinor avec facilité. Duncan réprima un soupir de soulagement, pour l'instant tout se passait bien. Mais à qui donc pouvait-il donc bien être promis ? Duncan espérait que c'était à une dame du Bief, afin d'atténuer les tensions dans la région et au moins se faire quelques alliés supplémentaires dans la région. Si les Hightower perdaient le procès et avec un mariage, peut-être parmi les alliés de ces derniers cela calmerait les esprits échauffés... Mais pour sa part, le chevalier ne pouvait qu'observer en silence.
An 305, Lune 11, Semaine 4, Jour 3
Donjon Rouge, Port-Réal
Foutredieu. Ulwyck commence à comprendre comment il a réussi à survivre aussi longtemps et ce n’est pas pour lui faire plaisir.
— Permettez-moi donc de résumer.
Une respiration. Ulwyck sait qu’il ne se fera pas que des amis dans cette salle d’audience. Sembler impartial est à ce prix. Il doit se montrer digne de confiance pour les Six Couronnes, ou alors il peut déjà creuser sa tombe.
— Il est vrai qu’il n’y a pas de jurisprudence en cas de rébellion. Mais les mœurs indiueraient que dans l’optique où le seigneur direct n’ait pas été partie prenante de la révolte, il récupérerait les terres. La punition aurait dû être convenue entre les deux parties. Cependant, considérant les différents entre Lord Hightower et Lord la Néra, il est compréhensible qu’une telle entente n’ait pas été atteinte, de part les actes et les paroles des deux parties.
Est-ce qu’Ulwyck se mouille seulement un minimum ? Tout à fait et il est certain que cela ne plaira pas à grand monde, mais il n’est pas là pour prendre parti. Seulement pour exposer des faits et la législation qui fait tourner le royaume.
— Je tiens aussi à préciser que Lord La Nera a bien été envoyé à Dorne à l’époque pour chercher la Princesse Myrcella. La mort de cette dernière n’est pas de son fait, mais celle de feu ma nièce Ellaria Sand, tout comme la disparition de la maison Martell. Personne à Dorne n’est ignorant de ce fait.
Ulwyck déteste devoir amener ce fait sur la table, mais il est presque certain que Bronn l’aurait forcé à témoigner s’il s’était contenté de rester silencieux. Il n’a pas d’autres choix que de rétablir la vérité de lui-même quoi qu’il arrive s’il veut assoir son pouvoir. Et si cela passe par le discrédit de Dame Aelinor, il s’en excuse, mais il ne se montrera pas ouvertement complice d’un des deux partis.
Il n’a rien à dire sur le reste, même s’il comprend l’acte de Bronn envers la famille des rebelles. Il n’aurait sans doute pas fait mieux, voire pire. Tous les seigneurs de cette salle le savent : laisser des enfants survivre, c’est nourrir le cercle de la vengeance. Mieux valait que cela en reste là, même si la mort d’aussi jeunes âmes est à déplorer.
Un soupir ; Dame Aelinor et sa famille viennent de s’exposer devant la cour avec leurs attaques dont une partie est mensongère, ce qui remet en doute le reste. Elle aurait mieux fait de s’abstenir. Il se saisit des preuves fournies par la Nera, les déposant devant l’ensemble des assesseurs. Son regard tombe sur l’auteur de la proposition de fiançailles. Trevyr Cendregué. Ce nom de famille lui est familier, mais où l’a-t-il entendu ?
Le tournoi. La demoiselle du Bief au concours de tir à l’arc. Oh, ce sale petit malin de Bronn.
— Merci pour votre témoignage, Dame Desmera, vous pouvez vous rassoir, nous vous rappellerons à la barre au besoin. Je vous prie de répondre aux accusations de Lord La Nera, Dame Aelinor.
Ulwyck lui aurait offert un regard désolé, s’il n’était pas censé être impartial au sein de ce tribunal.
Baelor Hightower
__ Lady Aelinor était missionnée par moi-même pour représenter la Maison Hightower à la capitale. Si elle gênait tant que ça Lord La Néra, il aurait pu la renvoyer à Villevieille.
Il fit une courte pause.
__ Votre clémence n’a d’égale que votre irrespect envers ma famille ce jour-là. Ma soeur, mes neveux et ma nièce ont perdu la vie dans l’explosion du Grand Septuaire, ma fille a failli périr également. Vous n’avez rien trouvé de mieux que de me rappeler ce triste événement et de me dire que nous avions perdu beaucoup de quoi ? De notre superbe ? Non, Sire, nous avons perdu une partie de notre famille. Qu’en serait-il de Lord Tyrion si vous lui rappeliez ses lourdes pertes en prenant cet air narquois qui vous est familier ? Qu’en serait-il des Dorniens si vous vous moquiez d’eux en évoquant l’extinction des Martell ? Alors, qui s’est montré insolent envers qui, Lord La Néra ?
Le Hightower se tourna vers Lord Uller.
__ Lord Uller, il n’y avait aucun différend entre Lord La Nera et moi même ou n’importe quel membre de ma famille avant que je finisse dans les geôles de Hautjardin et ce différend est dû à l’irrespect notoire dont Lord La Néra a fait preuve ce jour-là. Croyez vous que s’il y avait eut le moindre différent ou si j'avais pensé qu'il y avait le moindre risque que cela crée un conflit je serais venu à Hautjardin pour discuter de l'avenir de ses fiefs plutôt que de saisir la justice du roi ? Tout comme moi, j'imagine que le Prince en l'invitant naturellement à son mariage était loin de s'imaginer ce qui l'attendait. Sans son insolence, nous ne serions pas là aujourd’hui et vous pourriez profiter de votre lune de miel.
KoalaVolant
__ An 305 - Lune 9 - Semaine 1 - Jour 5 à Lancehélion. La Maison Hightower a le regret de vous annoncer l'annulation de l’anniversaire de Lady Aelinor, bla bla bla bla. En effet, la mort de Lord Leyton Hightower, le Sire mon père, et la tenue du procès contre Bronn la Néra à Port-Réal m'oblige à renoncer à toutes festivités en l'honneur de ma fille. Ce dernier a ébranlé la paix du Roi en s'opposant aux fiançailles, etcetera. En reniant au Prince le droit de conclure cette alliance qui a vocation à contribuer à la paix et au commerce entre la Principauté et le Bief, il remet en question les attributions de tous les suzerains des Six Couronnes sur leurs propres terres. Gnagnagnagna.
Il releva la tête et, s’adressant à Bronn, il dit :
__ Il n’a pas tort sur ce point. Vous avez sévèrement dérapé, Sire.
Il hocha la tête et reprit.
__ De plus, si un suzerain a le droit de s'opposer au mariage d'un de ses vassaux, il ne peut pas forcer qui que ce soit à l'épouser lui et imposer ainsi un mariage non consenti par le père de la mariée. Bla bla bla bla, le délire des Hightower avec ce mariage forcé qui n'existe que dans leurs têtes. Puissent les Sept préserver la paix du Roi. Etcetera.
Il prit l’autre missive.
__ Cendregué - An 305, Lune 5, Semaine 4, Jour 3. À l’attention de Lord Bronn La Néra. Je vous écris en ce jour pour porter à votre connaissance une affaire qui je l’espère suscitera votre attention. Vous n’êtes pas sans savoir le lourd tribut gnagnagnagna. Cela rend difficile au sein de la région le mariage de ma sœur, etcetera. C’est pourquoi je souhaite vous proposer sa main… dot … rente annuelle … le support de la maison Cendregué. Bla bla bla bla Sire Trevyr Cendregué
Il demanda au Prince @Edmund Gargalen de produire la missive de Bronn qui était à l’origine de toute cette affaire.
Précisions :
Sentez vous libre d'intervenir en tant que témoin ou de fournir des preuves, et évidemment de commenter les postes des autres, toujours sur le même principe, si vous chuchotez, seul votre voisin est au courant de votre avis, si vous gueulez, tout le monde sait.
Event
Desmera était terrifié. Aelinor aurait préféré ne pas avoir à l’appeler, mais après les accusations de paranoïa de Bronn, elle ne pouvait pas faire autrement. Pire, elle ne pouvait même pas lui offrir le moindre geste de soutien, le moindre regard bienveillant. Quelle horreur que de torturer son amie ainsi. Et alors qu’Ulwyck lui disait de retourner à sa place, la brune aux yeux céruléens demanda à la volé :
__ Dame Redwyne, de quoi avez-vous peur ?
Aelinor allait retourner à sa place quand Bronn prit la parole en la regardant. Elle s’arrêta donc, entre la barre et son siège, croisa les mains devant elle et à son tour le fixa, soutenant ses regards sans ciller. Elle ne répondit pas, l’intervention de Bronn était sans surprise pour elle. Elle s’en voulait d’avoir commis des erreurs sur l'historique de ses actions nauséabondes. Mais il était loin de réfuter tous les faits évoqués, La Hightower resta plantée là et tout au long de l’intervention de son père, elle fixa le Grand Argentier avec un léger sourire. Elle prit une mine plus neutre pendant l’intervention de Lord Uller et celle de Lord Lannister, puis quand le silence regagna la salle, elle répondit à Ulwyck.
__ De quelles accusations parlez-vous Lord Uller ? Faisons-nous mon procès ce jour ? Les accusations doivent être factuelles et caractérisées. Si en établissant des faits sur les actions de Lord La Nera, je porte atteinte à son honneur, c’est que ses actions ne sont pas très reluisantes. N’est-ce pas ?
Elle hocha la tête.
__ Tout le monde sait qu’il n’a pas tué le moindre Martell, ce n’est pas ce que je dis. Je dis juste que sa venue a précipité un conflit latent et que s’il avait fait un autre choix, il aurait peut-être pu éviter ce drame. Je sais aussi que c’était un ordre de la Reine Cersei et que donc ses choix étaient limités, mais c’est ce qui fait la différence entre un reître et un gouverneur, être capable de faire des choix qui préservent la paix et de donner des ordres qui la maintiennent. Il a désormais le titre et toutes les cartes en main pour faire les bons choix et donner les bons ordres. L’a-t-il fait ? C’est-il montré à la hauteur de sa tâche ? A-t-il seulement essayé de l'être avant de devoir comparaitre devant la cour ?
Se tournant vers Bronn, elle reprit.
__ Qui porte atteinte à l’honneur de qui ? Lord Tyrion en jugera Sire. Mais dites moi, qui calomnie publiquement qui quand vous parlez de ma paranoïa et dites que je suis en train de délirer ? Quant aux prétendues insultes de Lord Baelor à votre égard, il faudrait en apporter la preuve. La missive que vous avez présentée ne fait qu’établir des faits et montre que l’importance de cette affaire va bien au-delà d’un simple contentieux entre un seigneur et son suzerain car elle met en danger les droits et les devoirs des seigneurs et des vassaux, tout ce sur quoi la société féodale est établie, en un mot, nos valeurs. Elle repose sur le fait que vous outrepassez vos droits, et ne remplissez pas vos devoirs. Elle repose sur nos craintes de vous voir me forcer à vous épouser. Craintes que je partage avec le Sire mon père depuis plusieurs lunes à présent. Mon père serait-il également un paranoïaque en train de délirer ? Il me semble que vous n’êtes pas Mestre pour en juger, mais à moins d’un délire collectif, cela fait deux personnes qui sont d'accord pour avoir peur de ce que vous pourriez entreprendre pour humilier la Maison Hightower.
Regardant cette fois le juge et ses assesseurs, elle dit :
__ Alors revenons aux faits établis qui concernent notre affaire. Lord La Néra a emprisonné mon père. Lord La Nera a fait main basse sur deux de nos fiefs, bafouant les lois établies. Lord La Nera a offert l’usufruit de Sofoyer à Dame Redwyne en gage de son respect et de sa sympathie. Il lui a demandé de prêter allégeance trois fois en tout, dont une devant le Grand Septon. Lord La Nera a demandé ma main il y a deux ans et n’est pas revenu sur le sujet depuis. Lord La Néra n’a pas organisé la défense des côtes du Bief contre les raids Fer-Nés alors qu’il est de son devoir de protéger ses vassaux. Lord La Nera s’est rendu à Lancehélion pour donner une missive d’annulation des fiançailles entre Lord Gargalen et moi même pendant le mariage du Prince. Lord La Nera a l’habitude de fréquenter des prostituées.
La brune aux yeux azur fit une pause, s’approchant lentement de la barre.
__ Vous avez beaucoup à dire Lord La Néra, venez donc les dire à la barre après avoir prêté serment sur l’Etoile à Sept Branches.
Aelinor tapota la barre et attendit que le Sire de Hautjardin y monte et prête serment avant de poser ses questions.
__ Pourquoi avoir évoqué la perte des Tyrell lors de votre entrevue avec mon père ? Cherchiez-vous à le faire sortir de ses gonds pour trouver une bonne raison de l’emprisonner ou aviez-vous une autre raison de lui manquer de respect ? Pourquoi avoir exigé ma main et le droit de choisir l’épouse de Ser Humfrey et avoir refusé toutes les autres propositions que vous a faites mon père, notamment un soutien militaire pour pacifier Peake et le soutien politique de la Maison Hightower, de ses vassaux et alliés ? Pourquoi montrer si peu de respect et d'égard envers votre plus puissant vassal alors que vous aviez une belle occasion de vous le mettre dans la poche ?
Finissant les questions sur cette entrevue, elle partit sur le sujet du mariage.
__ Si vous êtes fiancé depuis plus de 6 mois, pourquoi ne pas l’avoir annoncé avant ce procès ? Pourquoi être venu jusqu’à Lancehélion sans votre fiancée ? La missive que vous lui avez remise en bousculant les invités n’aurait-elle pas pu être envoyée par corbeau ? Si votre objectif était d’éviter qu’un vassal n’épouse un Lord d’une autre contrée, n’aurait-il pas été plus correct d’en parler directement avec Son Altesse tandis qu’il était à Port-Real ? Pourquoi ne pas parlementer d’égal à égal avec votre homologue plutôt que de risquer un conflit en gâchant son mariage et en annulant les fiançailles de son frère sans l’avoir consulté ? Pourquoi dans la missive remise au Prince n‘y-a-t-il aucune raison mentionnée justifiant votre décision ?
Elle termina avec la question suivante :
__ Pourquoi n’avez vous pas présenté la réponse que vous avez faite à Lord Cendregué suite à cette proposition ainsi que votre contrat de fiançailles ?
« De faire honte à ma famille, à mes obligations… De biens des choses, Dame Hightower. »
Fis-je lentement avant de faire une révérence pour ensuite quitter cette maudite barre pour retourner m’asseoir. Je ne me sentais pas bien du tout. Je pris la main de Telanie pour la serrer de toutes mes forces alors que j’avais l’impression de trembler de tout mon corps. Je voulais juste… Je me penchais vers Telanie :
« Dès que cette histoire est finie… nous retournerons à La Treille. Promis. »
Et je n’en ressortirais pas avant quelques siècles ! Je ne voulais plus jamais revivre ça avant un petit moment. Je détestais ce moment là. Je voulais juste me recroqueviller dans un coin et qu’on me laisse en paix maintenant.
et le gouverneur
En vérité je me sentais entre deux feux dans cette histoire sans pour autant prendre le partie de l’un ou l’autre, présente pour mon amie terrifié à l’idée de parler aujourd’hui, dame Redwynn, mais aussi pour l’autre parti. Étonnamment cet autre parti n’était pas celui que l’on pourrait croire. Il ne s’agissait pas de lord de la Néra mais de celui de l’accusation tenu en grande tête d’affiche par une autre amie à moi, Lady Higthower.
Je pouvais voir la pression sur les épaules de la première exercée par la seconde, pourtant je les croyais toutes deux amies. Non ? Je réalise alors que la seconde à besoin du témoignage de la première mais que celle-ci garde une neutralité totale en avouant la vérité, rien que la vérité sur des choses qui ne sont pas mises en cause ici. Des faits, voilà ce qu’elle a avancé mais elle n’a pas parlé de ce mal être qui l’habite et qu’elle m’a confié en secret et qui je suis sûre jouerait dans la balance de ce procès.
Quand Desmera revient à mes côtés et me serre la main, je me dis en mon fort intérieur à sa remarque que je ne la suivrais peut être pas cette fois et que je prendrais peut être une autre direction que celle de la Treille. Le puis-je seulement ? Sans son appuie, je n’ai aucune alliée ici à part les maigres connaissances que je me suis faite.
En tout cas, je n’ai pas ma langue dans ma poche et lui murmure à l’oreille en retour.
“Cela va continuer à te hanter malheureusement…” Elle voulait être neutre, je le devenais aussi à ses côtés et je lui lâcha la main après quelques secondes, car j’étais pour Lady Hightower dans ce procès contre Lord de la Néra. Mon amie avait eu l’occasion de combattre ses démons, et je ne manquerais pas l’occasion de lui dire en privée que je l’ai trouvé particulièrement lâche lors de ce procès et que à cause d’elle, mon autre ami, en première ligne elle, prenait tous les risques et qu’elle pouvait tout perdre car Desmera n’avait à mes yeux pas dit l’essentiel.
Je n’en savais malheureusement pas assez sur cette affaire pour intervenir. Je ne connaissais pas Lord de la Néra sinon par des ragots et des bruits de couloir. Ce n’était pas à moi de parler de ces choses qui la hantaient.
Dorénavant, je ne m'inquiète plus que pour une seule personne dans cette salle. Lady Hightower.
— Depuis quand les puissants sont jugés pour leur décisions ?
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