Treyvir - Maison Cendregué

Le moins que l’on puisse dire, c’est que son caractère et son allure physique se ressemblent et s’assemblent à la perfection. Tel l’ours qu’il semble physiquement être, Treyvir est un prédateur qui sait se faire discret. S’il est aisé de le remarquer par son physique, il est nettement moins facile de le remarquer par son attitude, surtout s’il souhaite rester en retrait. Une attitude de prédateur, en sorte. Toutefois, cette discrétion fond comme neige au soleil dès lors qu’il s’emporte, s’énerve, ou qu’il doit faire montre de force et de sévérité.

Aussi, c’est un râleur invétéré. D’aucun qui ne le connaîtrait point pourrait penser qu’il s’agit là d’un être impulsif et sanguin, mais il n’en est rien. Râler est pour Treyvir, un moyen de faire face à ses frustrations, ses errements, ses erreurs et celles des autres. Outre le fait qu’il aura toujours été un râleur depuis son plus jeune âge, c’est sa manière à lui de demeurer concentrer, évacuant presque immédiatement les émotions négatives qui s’imposent à lui – car ainsi allait la vie. Entre son physique et son caractère, on comprend mieux pourquoi certains l’appellent « l’Ours du Sud ».

Toujours dans le domaine du prédateur territorial, il est extrêmement attaché à sa maison et sa famille, et déplacerait des montagnes pour eux. Véritablement intéressé par la stratégie, la guerre et l’art du combat, il réfléchira toujours de manière à ce que sa famille, sa maison – et lui-même – soient les grands gagnants des combats et des défis à venir. Pour ce faire, il n’hésite point à user de lames et se montre très adroit avec elles ; mais il sait aussi faire preuve de sournoiserie… Et de stratégie. Manœuvres politiques et militaires sont comme une seconde nature, une habitude de réflexion pour lui.

Toutefois, il reste quelqu’un de prudent. Surtout après les dernières années de guerres qui manquèrent d’anéantir presque tout le continent. Que ce soient les marcheurs blancs, ou les alliances foireuses qui furent légion entre le Nord, le Sud ; l’Est et l’Ouest, la prudence est un de ses maîtres mots. Il préfèrera donc attaquer lorsque les chances sont de son côté ; défendre avec acharnement ; manœuvrer avec tactique.

C’est également quelqu’un de rancunier. Et cette rancune ne connaît ni limite temporelle ni possible pardon… Pour l’instant, cela ne l’aura point inquiété, ni handicapé… Mais à l’avenir ? Allez-savoir… Bronn La Néra le saura sans doute bientôt.

Il est aussi autoritaire, surtout depuis les évènements vécus lors de la guerre, aux côtés des Lannister. Voir autant de gens mourir sous les assauts des Dothrakis, des dragons et des Nordiens, l’aura sans aucun doute changé. Il aura aussi compris l’importance de l’autorité lors de décisions martiales, politiques ou stratégiques d’importance… Cela, il compte l’appliquer à la lettre.

• Tactique militaire : grâce à son expérience d’écuyer auprès d’un chef de guerre durant la guerre opposant les Lannister aux troupes commandées par le Nord et la Mère des Dragons, son éducation martiale et son attrait pour ce qu’il considère comme un art, Treyvir a su développer un sens de la tactique militaire plutôt développé pour son jeune âge. Il lui reste, bien-sûr, des choses à apprendre, à voir, à comprendre… Mais il est doué ! Et son intérêt presque passionnel pour cette approche militaire l’aide à apprendre rapidement.
  
• Epéiste : s’il ne souhaitait pas devenir chevalier – principalement pour amadouer ses adversaires – il est très bon combattant. Entouré par quelques maîtres d’armes, et endurci par la guerre, il est une sérieuse menace une fois l’épée en main.
  
• Physique : il n’est pas un gringalet ! Ah ça non ! Et il mange au moins pour 3 hommes à lui tout seul !
  
• Râleur : cela le rend plutôt insupportable lorsqu’il se lance et qu’il n’entends point raison. Si certains cherchent donc à ne point l’énerver ou le frustrer, d’autres l’évitent lui afin d’esquiver une situation conflictuelle. Il est également admis que, de bon matin, il vaut mieux ne point lui parler tant qu’il n’aura pas avaler sa boisson matinale.
  
• Connaissances nobiliaires : cela va de soi. Administrer un domaine, gérer des finances, connaître les avantages et les inconvénients de ses terres ; leurs forces et leurs faiblesses. Bref, tout pour faire un seigneur.
  

Theoden Cendregué (†) & Andeline Cendregué, née Noirmont (†)

• Duncan Flowers (27 ans)
  
• Jansen Cendregué (†)
  
• Trevyr Cendregué
  
• Ombeline Cendregué (19 ans) – Jumelle
  

Morren Cendregué (57 ans) & Vevienne Cendregué, née Ambrose (†)

• Meryan Flowers (23 ans)
  
• Anthon Cendregué (†)
  
• Bryen Cendregué (13 ans)
  

An 287, Lune 8 : naissance le 10ème jour, quelques minutes après sa jumelle, Ombeline. Durant leur enfance, les deux jumeaux passent énormément de temps ensemble, ne restant séparés que quelques heures chaque jour. Leur lien est fort, indescriptible, propre à ceux qu’entretiennent les jumeaux entre eux. L’ainé, Duncan, sert également de modèle à Treyvir.

An 298, Lune 2 : enterrement de son père, Theoden, tué à la bataille de la Nera. Treyvir était proche de son père, et est dévasté par la nouvelle. Cela déclenche en lui une volonté impétueuse : il voulait apprendre à se battre comme savait le faire son père.

An 299, Lune 11 : décès et enterrement de Jansen, son grand-frère, au cours des conflits qui déchirent Westeros. A nouveau, Treyvir est fortement atteint, mais il comprend que l’instabilité environnante et les conflits seront source de nombreux malheurs à l’avenir. Il redouble d’intensité dans ses entraînements, et développe un caractère fort.

An 302 à l’an 303 : le soutien des maisons du Bief emmène Treyvir jusqu’à Port-Réal, lieu d’exercice du pouvoir des six couronnes. Il est alors nommé écuyer d’un chevalier et chef de guerre à la tête d’une troupe, sous les ordres des Lannister. A ses côtés, il apprend la rigueur militaire et la l’âpreté d’une vie martiale. Il assiste à des exécutions sommaires d’espions supposés – ou avérés – ainsi qu’aux manœuvres militaires. Intrigué, avant de se montrer passionné par la tactique militaire, il est formé par le chevalier en personne, qui lui octroie le droit d’assister à plusieurs conseils de guerre. Il est également présent lors des attaques des troupes du Nord et de Daenerys, manquant d’être tué et blessé à de nombreuses reprises. A force de venir en aide aux blessés, d’assister à la mort de centaines de soldats, de blessés et d’innocents, il s’endurcit et accorde une valeur grandissante à la notion de liberté.

An 303, Lune 2, Semaine 1, Jour 4 : Treyvir est présent à Port-Réal lors de l’attaque par Daenerys Targaryen. Le chevalier qu’il sert est tué durant les combats, et Treyvir est alors envoyé dans les rues de la ville pour défendre la capitale. Il combat avec bravoure et férocité malgré son jeune âge, mais est blessé au détour d’une ruelle par l’attaque des dragons. Il manque de mourir brûler vif, mais est sauvé par la colonne qui s’effondre sur lui. Il est ensuite fait prisonnier par les immaculés, qui le sortent des décombres.

An 303 : Bronn La Nera devient le nouveau Seigneur du Bief. C’est Treyvir qui est envoyé pour prêter allégeance au nom de la maison Cendregué, sa mère lui déléguant de plus en plus de tâches. Il apprend ainsi à gouverner.

An 303, Lune 10 : décès et enterrement de sa mère, Andeline. Treyvir prend donc les rênes de la maison Cendregué.

An 303, Lune 11 : son oncle Morren torture Ombeline devant ses yeux, pour le faire plier à sa volonté. Les temps difficiles – la mort récente de sa mère étant suspecte – fait que Treyvir ne sait plus vers qui se tourner, et il accepte alors d’obéir à son oncle. Mais Ombeline s’enferme alors dans sa chambre, se laissant dépérir. Treyvir nourrit alors une rancœur incommensurable envers son oncle.

An 305, Lune 3 : au terme de rencontres secrètes et d’accord noués dans le dos de son oncle, Treyvir envoie Ombeline loin de chez eux, aux côtés de Duncan et de Meryan. Enfin libéré de la crainte de voir ses frères et sa sœur jumelle atteinte par la violence et la cruauté de son oncle, Treyvir se prépare à reprendre entièrement la main sur sa maison et à évincer son oncle.

An 305 : bien que nourrissant une rancœur grandissante contre Bronn et son règne que d'aucun qualifierait de despotique empli d'incompétences, Treyvir négocie une les fiançailles entre Bronn La Nera et Ombeline Cendregué. Le but ? La protéger un peu plus, bien évidemment, mais se servir aussi de sa future nouvelle position dans la politique du Bief pour prendre l'ascendant sur Bronn et l'évincer à la première occasion.

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De sa petite enfance, Treyvir ne garde que très peu de souvenirs, sinon l’importance quasiment vitale de sa sœur jumelle Ombeline. Point de traumatisme, point non plus de moments marquants d’aucune sorte… Uniquement ses parents, son frère ainé, son demi-frère… Et sa sœur. Des heures de jeux ; des heures à courir dans les couloirs du château, dans les buissons, les jardins, les vergers et les terres de la famille ; les chevauchées, en grandissant. Des souvenirs positifs, que Treyvir garde et chéri précieusement, conscient – au fil du temps – qu’il était parmi les plus chanceux de ce monde de ne point compter un parent violent ou mauvais, de ne point être né dans une porcherie, de ne point avoir vécu d’évènement traumatisant.

Mais un souvenir éclipse tout ceux qu’il put avoir avant : la mort de son paternel. Envoyé combattre aux côtés des Tyrell, le voir partir avait déjà été difficile pour le jeune Treyvir… Mais apprendre sa mort, et voir ainsi ce corps froid, livide et pâle que l’on met en bière, fut un véritable traumatisme. Pourtant, il n’en jeta point la responsabilité sur ses suzerains, ou sur la guerre. On lui avait prit son père qui, pourtant, avait combattu avec honneur pour respecter ses serments… Mais ainsi allaient les devoirs et les obligations nobiliaires. Treyvir l’avait bien rapidement compris, grâce à sa mère.

Puis, un nouvel évènement vint rajouter de la peine à la peine. La mort de Theoden, son frère ainé, qu’il appréciait tant. A peine âgé de douze ans, et le voilà déjà orphelin d’un père et privé d’un frère qui, lui aussi, n’avait rien demandé. Les conflits qui déchirent Westeros apportèrent alors leurs lots de tristesses et de malheurs sur la famille Cendregué. A nouveau, Treyvir vit la mise en bière d’un membre de sa famille. Si, déjà, il avait ressenti le besoin et l’envie d’apprendre à son tour à se battre, le fait d’être dorénavant l’ainé et héritier de la famille le poussèrent plus encore dans cette réflexion et cet engagement : il allait devoir apprendre à se battre, et à bien se battre.

Les guerres successives apparurent alors comme bien lointaines, jusqu’à-ce qu’arrive celle connue dorénavant sous le nom de « Guerre des deux reines ». Engagé aux côtés des Lannister, les maisons du Bief furent mises à contribution en levant des bans et en mettant certaines de leurs troupes à disposition de la couronne. Désireux d’apprendre à se battre, et soutenu par sa mère – qui avait commencé à l’informer et le préparer à prendre le pouvoir sur les terres de la maison – Treyvir fut emmené à Port-Real pour servir d’écuyer à un des Lannister, alors chevalier et chef de guerre. Durant plus d’un an, Treyvir le suivra comme son ombre. Lors des mouvements des Lannister aux côtés du seigneur Clegan, il assiste aux tortures de ceux soupçonnés de rébellion et est chargé de prendre en note les confessions et d’éponger le sang des suppliciés. Les exactions dont il fut témoin en ces lieux et en ces temps, le marquèrent profondément… Mais ainsi allaient les guerres, lui dit alors le chevalier. Il fallait parfois accepter de faire les plus basses besognes ; faire preuve de cruauté pour que restent éloignées les menaces qui pourraient alors s’en prendre aux familles du Sud, notamment la sienne.

Son courage et son dévouement poussent le chevalier qu’il servait à le faire participer aux différents conseils de guerre. Il sert la boisson, la nourriture et fait ce qu’on lui demande, mais il profite aussi directement des discussions qui se nouent dans ces moments décisifs, et apprend alors l’art de la stratégie : maîtriser le terrain ; faire preuve d’initiative ; les positions des troupes en fonction de leurs armes, de leurs usages, de leurs avantages… Persuadé que cela l’aiderait tôt ou tard, Treyvir s’applique et s’implique considérablement.

Mais voilà : les Lannister refusant de rejoindre les troupes du Nord et de Daenerys pour combattre les Marcheurs Blancs, deviennent soudainement une cible, une fois ces derniers exterminés. S’il n’avait jamais vu un marcheur blanc, Treyvir avait entendu les rumeurs et les témoignages d’un gars, qui connaissait un gars, qui connaissait lui-même un gars, qui avait vu un marcheur blanc… Ou un cousin, qui avait en avait vu un, lui. Et sans être capable de réellement prendre un avis tranché sur la question, c’est avec horreur qu’il apprit que ces mêmes troupes coalisées fonçaient vers le Sud, en direction de Port-Réal… Avec des dragons ! Il vit alors les terribles dégâts provoqués par ces créatures infernales… Retraite après retraite, il vécut le summum de l’apocalypse lors de la bataille de Port-Réal, où les immaculés, les troupes du Nord et les dragons, s’employèrent à détruire la ville sans aucune forme de pitié. Treyvir voit alors son mentor mourir dans les flammes, et c’est alors à son tour de prendre les armes pour défendre la ville. Il se bat, avec férocité, venant à bout de plusieurs Immaculés et autres Dotharkis, mais fini rattrapé par la puissance des dragons. Une colonne d’une maison à cheminée s’effondre en partie sur lui. Dans son malheur, il a de la chance : les innombrables pierres le lacèrent, le rendent inconscient… Mais il est protégé des flammes et parviendra à survivre suffisamment longtemps pour qu’une troupe des Immaculés le sorte des décombres et le fasse prisonnier.

La fin de cette guerre cruelle approche enfin, et Treyvir est renvoyé chez lui. Endurci par la guerre, les combats, les morts et tout ce qu’il avait pu voir et apprendre, il rentre dans un pays lui aussi martyrisé. Bronn La Nera est nommé à la tête du Bief, au grand dam des grandes familles qui se liguent contre lui. La maison Cendregué, dirigée par Andeline – sa mère – parvient à rester loin de cette guerre intestine, et Treyvir est envoyé pour prêter serment au nom de la maison, auprès de Bronn lui-même. S’il n’a rien contre Bronn dans les premiers temps, le règne de l’ancien Reitre aura tôt fait de faire changer Treyvir d’avis.

Mais voilà : la disparition de Bronn et la situation du Bief ne sont rien comparées aux drames qui se jouent au sein de la maison Cendregué. La mort de sa mère – assassinée par son oncle, Morren – le propulse à la tête de la maison, et Treyvir devient seigneur de Cendregué en l’an 303. Il n’a alors 16 ans… Et n’est absolument pas prêt à faire face à son oncle cruel, vicieux et mauvais. Ce dernier ne perd pas un instant et tente de faire de Treyvir sa marionnette dévouée. Il torture Ombeline, obligeant alors Treyvir à céder aux caprices de Morren pour sauver sa sœur, qui, choquée, s’enfermera dans sa chambre les deux années suivantes.

Durant ces deux années, Morren exerce une pression psychologique et une main de fer sur Treyvir, lui permettant alors d’user du jeune homme comme on use d’une marionnette. Fort heureusement, la bienveillance de Duncan – son demi-frère – et sa persévérance, permirent à Treyvir de sortir peu à peu de ces schémas d’emprise. Alors que sa jumelle dépérit seule dans sa chambre, Duncan fini par lui parler de Meryan – cousine du demi-frère – et, ensemble, ils évacuent Ombeline, l’éloignant de la menace de l’oncle Morren.

Cet éloignement – bien que douloureux pour Treyvir – est également un moyen de libérer les mains et l’esprit du jeune seigneur afin qu’il puisse faire face à Morren. Seul contre tous, Treyvir n’est point effrayé : au contraire, il se sent enfin lui-même, et prêt à faire ce qu’il lui fallait pour pouvoir raffermir son pouvoir, être le seigneur de sa maison et de ses terres. De plus, ses ambitions concernant le Bief se concrétisent dans la négociation des fiançailles de sa sœur avec Bronn La Nera. Ce dernier mettra six mois à les accepter... Mais ainsi, Treyvir s'octroie une place particulière dans la politique Biefoise, laquelle pourrait lui permettre d'évincer Bronn à la première occasion. Mais voilà : peu de temps après l'acceptation des fiançailles, Bronn disparaît, avant son procès.

Âgé de 19 ans en l’an 305, Treyvir est plus que décidé à reprendre le contrôle de sa maison, se faire justice et venger sa sœur, et combattre pour l’indépendance du Bief vis-à-vis du pouvoir central qui aura placé Bronn, pire calaminé pour les Biefois.