On ne voit bien qu'avec le coeur ⊹ Aloyse Kenning
Game Of Thrones : After the Great War :: Alliances & trahisons :: Recensement des civils :: Fiches archivées
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When you play the game of thrones, you win or you die, there is no middle ground
Surnom.s Alo │ Alie
Âge21 ans
Statut civil Célibataire (fiançailles en cours de négociation)
Statut socialNoble
Métier/titre.sDame de Compagnie
FaceclaimRachel Hurd-Wood
Copyrightmelu !
Yet I still can feel
BLIND BUT KIND
Ton pseudo est...Melu
Invité
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CIARAN
La pluie tombe en trombe sur le château de Kayce. Les hurlements incessants de la dame sont rythmée par les cents pas angoissé de lors Terrence Kenning. Voilà moins d'un an qu'il avait convolé en noces, et aujourd'hui semble le plus important des jours pour le couple. Aujourd'hui, Sanya Kenning met au monde son tout premier enfant. L'accouchement est long, douloureux, plein de cris et d'angoisse qui résonnent à travers le palais. Personne n'ose piper mot, seul Sanya brise le silence solennel. On attend le verdict : fille ou garçon ?
A la grande deception de Terrence, Sanya met au monde une petite fille. Il est, cependant, rassuré en voyant l'éclat de flamme des quelques cheveux sur le crâne de sa fille. Aloyse, son aînée, sa première fille, sera son héritière parfaite.
Terrence n'aurait pas pu avoir plus raison. Douce, studieuse, c'est une enfant sage, docile et aimant apprendre. Si elle n'est bien souvent fourrée dans les jupons de sa mère, c'est parce qu'elle passe une grande partie de son temps avec ses jeunes frères, qui la suivront un an, puis quatre et six ans après sa propre naissance. C'est avec Zakar, le puîné, qu'Aloyse est le plus proche. Mais les deux compères prendront très vite soin de leur deux frères, Lerys et Cyrus. Grande soeur modèle, elle prend soin des plus jeunes, aimant s'occuper d'eux et leur enseigner tout ce qu'elle apprend dans ses leçons. Très souvent, Aloyse supplie presque ses preceptrices de la laisser à l'extérieur, pour regarder l'entraînement de ses frères à l'épée. Si c'est avec l'aiguille à broder dans les mains qu'elle les observe, Aloyse n'ose pas dire qu'elle aimerait apprendre, elle aussi. Car elle sait où est sa place, et ce n'est pas avec l'épée à la main. Alors, Aloyse apprend à se battre avec les armes à sa disposition.
Maline, elle aime lire pour affuter son esprit comme ses frères affutent leur épées. Si elle paraît très sage, notamment devant ses parents, la petite est rêveuse et s'imagine plein d'histoire comme dans les quelques romans qu'elle lit entre ses livres d'histoire. Bien loin des considérations politiques, Aloyse a ses propres ambitions, dans la vie. Si elle se voit mère, elle n'envie pas la sienne, qui lui paraît très triste et très fermée. Sanya ne semble même pas tant apprécier ses enfants, elle, comme son père, ne voit en la fratrie, que des héritiers qui asseyent leur position. Lorsqu'elle donnera naissance à une seconde fille, alors qu'Aloyse a 8 ans, Sanya s'en désinteressera, car "ce n'est qu'une fille, et elle n'est même pas rousse". Ah, ces cheveux de feu qui sont aussi présent chez Aloyse qu'absent chez sa soeur, blonde comme leur mère. Pourtant, c'est bien pour la chevelure de feu de ses éminents membres qu'est reconnu la famille. On sait, lorsque l'on voit ces cheveux roux, à qui appartiennent les personnages devant nous. Pourtant, si les garçons ont quelques reflets auburn, ce n'est pas le cas de Brealla, la petite dernière. Alors, c'est Aloyse qui prend soin de l'enfant. Si elle ne peut guère la nourrir, elle la change, joue avec elle, lui apprend à marcher et à parler.
Mais alors que la vie bat son plein dans la belle famille parfaite de Kayce, un malheur s'abat sur la famille. Pour son onzième anniversaire, Aloyse avait souhaité recevoir un étalon. Et elle l'avait eu ! Aujourd'hui encore, elle pouvait décrire la couleur brune du cheval, la douceur de sa robe, le noir brillant de sa crinière. Elle voyait encore le paysage défiler pendant qu'elle galopait, autour du domaine, encouragée par ses frères, dans le dos de ses parents. Elle criait, riait, galopait à vive allure. Pleine de confiance en l'animal et en elle, Aloyse lâche les rênes, tends les bras au ciel. Un ciel d'un bleu éclatant, brillant.
Et puis, c'est le noir. Aloyse ne se souvient que du hurlement de ses frères et des nourrices, et du bruit sourd qu'a fait sa tête en rencontrant le sol. On lui raconta plus tard qu'une lavandière avait ouvert une porte un peu brusquement à quelques mètres seulement de l'endroit où elle se trouvait. Lancé à une grande vitesse, le cheval avait fait un écart, et l'enfant, n'ayant pas anticipé, les bras vers le ciel, riant à gorge déployé, tomba sur le sol, inconsciente.
On pria les anciens et les nouveaux dieux pendant les quatre jours où l'enfant n'ouvrit pas les yeux. Et puis, à l'aube du cinquième jour, Aloyse ouvrit ses beaux yeux bleus sur le monde. Mais elle avait beau les ouvrir, tout était noir. D'abord, ce fut la panique. Aloyse pleura, beaucoup. Elle avait tant de choses à voir dans ce monde, tant de livres à lire, tant de paysage à découvrir. Mais désormais, son monde était noir, vide de couleur.
D'abord dépitée, Aloyse avait repris des forces, soutenus par ses trois petits frères, qui vinrent très régulièrement la voir tant qu'elle était allongée. Ils l'aidèrent ensuite à vivre, privée de la vue. Ce n'était pas facile, il avait fallu des mois à la jeune femme pour apprendre à connaître par coeur le château, la disposition des meubles et éviter de ses cogner. De plus en plus, Aloyse apprit à se fier à ses autres sens : son ouïe et son odorat se développèrent de façon conséquente, et sa grande mémoire lui fut très utile. ELle comptait sans cesse ses pas, se référait aux sons et à son toucher pour se diriger.
Mais ce qui fut sûrement le plus dur fut de sentir le changement dans la façon dont ses parents la traitait. Elle était passé de fille idéale, présentée comme une grande fierté, presque montré comme une poupée que l'ont brandit fièrement, à infirme. Un boulet, une honte pour la famille. Si le nom d'Aloyse n'était pas déjà connu et que ses frères n'avaient pas tant d'attache envers leur aînée, les parents, eux, aurait surement manqué de beaucoup d'empathie et délaissée leur enfant à son sort.
D'abord blessée par ce comportement, Aloyse choisira de ne se préoccuper que de ses frères, qui l'entourent, la protègent et l'aiment sincèrement. Zakar est particulièrement proche de la jolie rouquine, et s'ils passaient déjà beaucoup de temps ensemble, les voilà toujours fourrés tous les deux. A tel point que des rumeurs naîtront, au sein du palais, d'un amour horrible, d'un amour incestueux. Une rumeur rapidement étouffé dans l'oeuf, car il n'y entre Aloyse et ses frères qu'une pure tendresse fraternelle.
Lorsqu'elle est seule, c'est dans la musique qu'Aloyse trouve refuge. Elle qui aimait déjà tant jouer du psalterion, de la harpe, du luth ou du hautbois, n'a pas besoin de sa vue pour jouer. Elle composera même quelques morceaux, très modestement, qu'elle ne joue qu'à ses frères.
La jeune adolescente s'habitude à cette vie plongée dans le noir. Son seul regret désormais est la perte de la proximité avec sa petite soeur, Brealla, qui n'avait guère que 3 ans lors de son accident. Dès lors, elle est devenue l'héritière de la famille, celle qui devrait prendre sa place. La pauvre enfant se vit submergée de demande et d'exigence par ses parents, pour égaler sa soeur avant elle. Mais le caractère de Brealla s'y prête bien moins que le sien, et la petite fille a beaucoup de mal à supporter ces nouvelles responsabilités qui lui tombe dessus. Il lui faut une personne à blâmer, et elle est toute trouvée : sa soeur. Avant même ses 10 ans, Brealla clamera à Aloyse qu'elle la hait, que tout est de sa faute, qu'il aurait été mieux qu'elle meurt plutôt que de devenir aveugle. Et si les mots méchants et les coups bas de sa mère ne l'atteignent plus, ceux de sa soeur, eux, lui brisent le coeur. Elle qui l'avait vu grandir, apprendre à marcher, à parler, se retrouvait haï par ce même enfant. La vie est injuste, et Aloyse le sait alors mieux que quiconque.
En grandissant, l'enfant n'a rien perdu de son intellect, et si elle ne peut plus lire d'elle même, elle tente de continuer à cultiver son esprit. Zakar lui fait profiter de ses lectures, et même Lerys et Cyrus viennent parfois lui faire la lecture. Aloyse vit en retrait de la société pendant des années. Si elle entend parler de la guerre, où son père doit aller, ses frères sont encore trop jeune pour cela, bénis soient les Dieux. Pourtant, Aloyse est curieuse. Elle aime savoir ce qui se passe dans le monde, et qui de mieux placée pour cela que les domestiques, celles qui se rendent au marché entendent des nouvelles du monde entier. La jeune aveugle aime écouter les histoires, et essaie de comprendre la situation actuelle. Sa famille ne se mêle pas vraiment de la guerre, et Aloyse en est plutôt rassurée : elle ne tenait pas à voir sa maison décimée, notamment sa fratrie. Un jour, tout de même, un dragon est passé au dessus de Kayce. Elle s'en souviendra toute sa vie, même si elle n'avait pas pu le voir, elle avait entendu, et senti le courant d'air provoqué par des ailes que la jeune femme ne put que s'imaginer à partir du descriptif de Zakar.
Les années ont passées, Aloyse est désormais une jeune femme. Si elle est en âge de se marier depuis fort longtemps, son père ne semble pas trouver où il pourra se débarrasser de sa fille infirme. Alors, il y a peu, Aloyse fut envoyer chez sa cousine Farman, Megalis, qu'elle avait fréquenté autrefois, avant son départ pour la capitale du Royaume. Megalis, peut être en souvenir de leur jeu d'enfant ou par intelligence politique, se montre bienveillante à l'égard de sa cousine malgré sa cécité, et il semblerait qu'une bonne entente, peut être plus que cordiale, oserait-on dire allant jusqu'à l'amitié, s'installe petit à petit entre les deux femmes d'un âge très proche.
Aloyse doit désormais se réhabituer à son tout nouvel environnement, qui change souvent. Elle n'a plus ses petits frères sur qui compter pour la guider et l'assister, même si Zakar tâche d'être aussi présent que possible là où sa soeur travaille.
Maintenant clairement au milieu de la sphère politique, Aloyse se fait toute petite, faisant en sorte de paraître plus frêle, fragile et moins intelligente qu'elle ne l'est réellement. Ainsi, personne ne lui cherche des noises, personne ne la voit comme une potentielle rivale et ce, malgré le fait qu'elle soit une célibataire d'une grande beauté et à la dot conséquente. Qui, de toute façon, voudrait épouser une aveugle ?
Aloyse a maintenant la réponse à sa question : une personne ne souhaitant se marier que par avantage politique. En effet, récemment, elle a appris que, dans l'ombre, sa dame et ses parents intriguent pour la marier à un Seigneur Fer-nés. Qui sait, ce serait peut être pour elle l'occasion de vivre tranquillement, à l'abri de tout danger. Car même si les Fer-nés n'ont pas la réputation d'être tendre, ils ont en revanche celle de mieux considérer les femmes que leur voisin Ouestien. Qui sait, peut être qu'un avenir meilleur attend la rouquine là-bas, sur ces îles ? En tout cas, elle ne peut que l'espérer dans tout l'optimisme dont elle s'oblige toujours à faire preuve.
A la grande deception de Terrence, Sanya met au monde une petite fille. Il est, cependant, rassuré en voyant l'éclat de flamme des quelques cheveux sur le crâne de sa fille. Aloyse, son aînée, sa première fille, sera son héritière parfaite.
Terrence n'aurait pas pu avoir plus raison. Douce, studieuse, c'est une enfant sage, docile et aimant apprendre. Si elle n'est bien souvent fourrée dans les jupons de sa mère, c'est parce qu'elle passe une grande partie de son temps avec ses jeunes frères, qui la suivront un an, puis quatre et six ans après sa propre naissance. C'est avec Zakar, le puîné, qu'Aloyse est le plus proche. Mais les deux compères prendront très vite soin de leur deux frères, Lerys et Cyrus. Grande soeur modèle, elle prend soin des plus jeunes, aimant s'occuper d'eux et leur enseigner tout ce qu'elle apprend dans ses leçons. Très souvent, Aloyse supplie presque ses preceptrices de la laisser à l'extérieur, pour regarder l'entraînement de ses frères à l'épée. Si c'est avec l'aiguille à broder dans les mains qu'elle les observe, Aloyse n'ose pas dire qu'elle aimerait apprendre, elle aussi. Car elle sait où est sa place, et ce n'est pas avec l'épée à la main. Alors, Aloyse apprend à se battre avec les armes à sa disposition.
Maline, elle aime lire pour affuter son esprit comme ses frères affutent leur épées. Si elle paraît très sage, notamment devant ses parents, la petite est rêveuse et s'imagine plein d'histoire comme dans les quelques romans qu'elle lit entre ses livres d'histoire. Bien loin des considérations politiques, Aloyse a ses propres ambitions, dans la vie. Si elle se voit mère, elle n'envie pas la sienne, qui lui paraît très triste et très fermée. Sanya ne semble même pas tant apprécier ses enfants, elle, comme son père, ne voit en la fratrie, que des héritiers qui asseyent leur position. Lorsqu'elle donnera naissance à une seconde fille, alors qu'Aloyse a 8 ans, Sanya s'en désinteressera, car "ce n'est qu'une fille, et elle n'est même pas rousse". Ah, ces cheveux de feu qui sont aussi présent chez Aloyse qu'absent chez sa soeur, blonde comme leur mère. Pourtant, c'est bien pour la chevelure de feu de ses éminents membres qu'est reconnu la famille. On sait, lorsque l'on voit ces cheveux roux, à qui appartiennent les personnages devant nous. Pourtant, si les garçons ont quelques reflets auburn, ce n'est pas le cas de Brealla, la petite dernière. Alors, c'est Aloyse qui prend soin de l'enfant. Si elle ne peut guère la nourrir, elle la change, joue avec elle, lui apprend à marcher et à parler.
Mais alors que la vie bat son plein dans la belle famille parfaite de Kayce, un malheur s'abat sur la famille. Pour son onzième anniversaire, Aloyse avait souhaité recevoir un étalon. Et elle l'avait eu ! Aujourd'hui encore, elle pouvait décrire la couleur brune du cheval, la douceur de sa robe, le noir brillant de sa crinière. Elle voyait encore le paysage défiler pendant qu'elle galopait, autour du domaine, encouragée par ses frères, dans le dos de ses parents. Elle criait, riait, galopait à vive allure. Pleine de confiance en l'animal et en elle, Aloyse lâche les rênes, tends les bras au ciel. Un ciel d'un bleu éclatant, brillant.
Et puis, c'est le noir. Aloyse ne se souvient que du hurlement de ses frères et des nourrices, et du bruit sourd qu'a fait sa tête en rencontrant le sol. On lui raconta plus tard qu'une lavandière avait ouvert une porte un peu brusquement à quelques mètres seulement de l'endroit où elle se trouvait. Lancé à une grande vitesse, le cheval avait fait un écart, et l'enfant, n'ayant pas anticipé, les bras vers le ciel, riant à gorge déployé, tomba sur le sol, inconsciente.
On pria les anciens et les nouveaux dieux pendant les quatre jours où l'enfant n'ouvrit pas les yeux. Et puis, à l'aube du cinquième jour, Aloyse ouvrit ses beaux yeux bleus sur le monde. Mais elle avait beau les ouvrir, tout était noir. D'abord, ce fut la panique. Aloyse pleura, beaucoup. Elle avait tant de choses à voir dans ce monde, tant de livres à lire, tant de paysage à découvrir. Mais désormais, son monde était noir, vide de couleur.
D'abord dépitée, Aloyse avait repris des forces, soutenus par ses trois petits frères, qui vinrent très régulièrement la voir tant qu'elle était allongée. Ils l'aidèrent ensuite à vivre, privée de la vue. Ce n'était pas facile, il avait fallu des mois à la jeune femme pour apprendre à connaître par coeur le château, la disposition des meubles et éviter de ses cogner. De plus en plus, Aloyse apprit à se fier à ses autres sens : son ouïe et son odorat se développèrent de façon conséquente, et sa grande mémoire lui fut très utile. ELle comptait sans cesse ses pas, se référait aux sons et à son toucher pour se diriger.
Mais ce qui fut sûrement le plus dur fut de sentir le changement dans la façon dont ses parents la traitait. Elle était passé de fille idéale, présentée comme une grande fierté, presque montré comme une poupée que l'ont brandit fièrement, à infirme. Un boulet, une honte pour la famille. Si le nom d'Aloyse n'était pas déjà connu et que ses frères n'avaient pas tant d'attache envers leur aînée, les parents, eux, aurait surement manqué de beaucoup d'empathie et délaissée leur enfant à son sort.
D'abord blessée par ce comportement, Aloyse choisira de ne se préoccuper que de ses frères, qui l'entourent, la protègent et l'aiment sincèrement. Zakar est particulièrement proche de la jolie rouquine, et s'ils passaient déjà beaucoup de temps ensemble, les voilà toujours fourrés tous les deux. A tel point que des rumeurs naîtront, au sein du palais, d'un amour horrible, d'un amour incestueux. Une rumeur rapidement étouffé dans l'oeuf, car il n'y entre Aloyse et ses frères qu'une pure tendresse fraternelle.
Lorsqu'elle est seule, c'est dans la musique qu'Aloyse trouve refuge. Elle qui aimait déjà tant jouer du psalterion, de la harpe, du luth ou du hautbois, n'a pas besoin de sa vue pour jouer. Elle composera même quelques morceaux, très modestement, qu'elle ne joue qu'à ses frères.
La jeune adolescente s'habitude à cette vie plongée dans le noir. Son seul regret désormais est la perte de la proximité avec sa petite soeur, Brealla, qui n'avait guère que 3 ans lors de son accident. Dès lors, elle est devenue l'héritière de la famille, celle qui devrait prendre sa place. La pauvre enfant se vit submergée de demande et d'exigence par ses parents, pour égaler sa soeur avant elle. Mais le caractère de Brealla s'y prête bien moins que le sien, et la petite fille a beaucoup de mal à supporter ces nouvelles responsabilités qui lui tombe dessus. Il lui faut une personne à blâmer, et elle est toute trouvée : sa soeur. Avant même ses 10 ans, Brealla clamera à Aloyse qu'elle la hait, que tout est de sa faute, qu'il aurait été mieux qu'elle meurt plutôt que de devenir aveugle. Et si les mots méchants et les coups bas de sa mère ne l'atteignent plus, ceux de sa soeur, eux, lui brisent le coeur. Elle qui l'avait vu grandir, apprendre à marcher, à parler, se retrouvait haï par ce même enfant. La vie est injuste, et Aloyse le sait alors mieux que quiconque.
En grandissant, l'enfant n'a rien perdu de son intellect, et si elle ne peut plus lire d'elle même, elle tente de continuer à cultiver son esprit. Zakar lui fait profiter de ses lectures, et même Lerys et Cyrus viennent parfois lui faire la lecture. Aloyse vit en retrait de la société pendant des années. Si elle entend parler de la guerre, où son père doit aller, ses frères sont encore trop jeune pour cela, bénis soient les Dieux. Pourtant, Aloyse est curieuse. Elle aime savoir ce qui se passe dans le monde, et qui de mieux placée pour cela que les domestiques, celles qui se rendent au marché entendent des nouvelles du monde entier. La jeune aveugle aime écouter les histoires, et essaie de comprendre la situation actuelle. Sa famille ne se mêle pas vraiment de la guerre, et Aloyse en est plutôt rassurée : elle ne tenait pas à voir sa maison décimée, notamment sa fratrie. Un jour, tout de même, un dragon est passé au dessus de Kayce. Elle s'en souviendra toute sa vie, même si elle n'avait pas pu le voir, elle avait entendu, et senti le courant d'air provoqué par des ailes que la jeune femme ne put que s'imaginer à partir du descriptif de Zakar.
Les années ont passées, Aloyse est désormais une jeune femme. Si elle est en âge de se marier depuis fort longtemps, son père ne semble pas trouver où il pourra se débarrasser de sa fille infirme. Alors, il y a peu, Aloyse fut envoyer chez sa cousine Farman, Megalis, qu'elle avait fréquenté autrefois, avant son départ pour la capitale du Royaume. Megalis, peut être en souvenir de leur jeu d'enfant ou par intelligence politique, se montre bienveillante à l'égard de sa cousine malgré sa cécité, et il semblerait qu'une bonne entente, peut être plus que cordiale, oserait-on dire allant jusqu'à l'amitié, s'installe petit à petit entre les deux femmes d'un âge très proche.
Aloyse doit désormais se réhabituer à son tout nouvel environnement, qui change souvent. Elle n'a plus ses petits frères sur qui compter pour la guider et l'assister, même si Zakar tâche d'être aussi présent que possible là où sa soeur travaille.
Maintenant clairement au milieu de la sphère politique, Aloyse se fait toute petite, faisant en sorte de paraître plus frêle, fragile et moins intelligente qu'elle ne l'est réellement. Ainsi, personne ne lui cherche des noises, personne ne la voit comme une potentielle rivale et ce, malgré le fait qu'elle soit une célibataire d'une grande beauté et à la dot conséquente. Qui, de toute façon, voudrait épouser une aveugle ?
Aloyse a maintenant la réponse à sa question : une personne ne souhaitant se marier que par avantage politique. En effet, récemment, elle a appris que, dans l'ombre, sa dame et ses parents intriguent pour la marier à un Seigneur Fer-nés. Qui sait, ce serait peut être pour elle l'occasion de vivre tranquillement, à l'abri de tout danger. Car même si les Fer-nés n'ont pas la réputation d'être tendre, ils ont en revanche celle de mieux considérer les femmes que leur voisin Ouestien. Qui sait, peut être qu'un avenir meilleur attend la rouquine là-bas, sur ces îles ? En tout cas, elle ne peut que l'espérer dans tout l'optimisme dont elle s'oblige toujours à faire preuve.
Dans l'ombre du passé,
point de remous.
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Prince de Dorne
Officiellement bienvenue à toi ! Bon courage pour ta fiche, et n'hésite pas si tu as des questions
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Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp) @JustApolo (signa)
Autres visages : Nymeros Antaryon & Bronn La Néra & Arianne Sand & Brynden Nerbosc & Aerera
Pseudo : Achéris
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Titres : Lady de Belcastel & dame de cour, Dame de Denfert
Âge : 21 ans
Situation maritale : Mariée à Ulwyck Uller
Localisation : Parmi les vipères de la cour
Megalis Farman
♆ Un lion a toujours des griffes
Bienvenue sur le forum !!! SA fait plaisir j'ai hâte de rp avec toi je te souhaites une excellente rédaction de fiche ! à très vite !!!
Faceclaim : îles de fer
Crédits : Vanka / Wiver
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Gif :
Titres : Seigneur de Salfalaise
Âge : 30
Situation maritale : célibataire
Tyldr Salfalaise
Aloyse Kenning a écrit:Merci à vous trois
N'ayant pas une expérience démesurée dans les forum (mais pas d'inquiétude, on est à plus de 10 ans de rp haha), j'admets que j'apprécierais bien d'avoir un parrain !
Merci d'avance
Pas de soucis !
Je suis donc ta marraine à partir d'aujourd'hui, n'hésite pas à venir me chercher par MP ou sur notre discord Je suis là pour répondre à toutes tes questions donc vraiment, n'hésite pas
Invité
Invité
Te voilà validé !
soit on gagne, soit on meurt
Félicitations ! Ta fiche a été validée, et nous sommes très heureux de te compter parmi nous ! Tu seras rapidement ajouté au groupe correspondant à ta région, ce qui te donnera accès à l'entièreté du forum : tu vas pouvoir poster dans les zones RP mais tu vas aussi voir apparaître une nouvelle catégorie : le Passage Secret. Tu vas avoir accès à la zone secrète de ta région et comploter avec tes voisins !
N'hésite surtout pas à nous rejoindre sur notre Discord pour papoter ! Il te suffit de cliquer ici !
Tout d'abord, très important : il faut que tu recenses ton avatar ici, et si tu n'en es pas à ton premier personnage, tu dois aussi recenser ton DC.
Il t'est aussi demandé de Créer ta fiche de liens et ta Fiche RP/Chrono. Facultatif, mais tu peux aussi ouvrir un Journal de bord : zone semi-RP, tu peux y écrire des tranches de vie de ton personnage, son journal intime, ses pensées... Ce que tu veux !
Tu peux aussi Créer des prédéfinis et des Pré-liens si tu le souhaites !
N'hésite pas aussi à faire un tour au niveau des Evenements pour te tenir au courant de tout ce qu'il se passe à Westeros !
N'hésite pas à contacter le staff, ou à poser ta question dans la section Invités du forum. Tu peux aussi poser une question sur le Discord, dans tous les cas, le staff ou les autres joueurs se feront un plaisir de te répondre.
On espère que tu te plairas par ici !
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