Derniers sujets
» Top-Sites
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyAujourd'hui à 15:23 par Tyldr Salfalaise

» Là où ma volonté encline ( ft. Desmera Redwyne )
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyAujourd'hui à 15:08 par Raymond Appleton

» Une escale imprévue ( ft. Megalis, Sorcha, Elia, Gerold )
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyAujourd'hui à 14:14 par Megalis Farman

» (visenya vhassar) le tombeau des lucioles
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyAujourd'hui à 13:48 par Megalis Farman

» [Event] La Bataille de Braavos
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyAujourd'hui à 13:17 par Le Multiface

» Prenons une pause ensemble
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyAujourd'hui à 7:57 par Desmera Redwyne

» Dans les roseraies de Hautjardin
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyAujourd'hui à 4:13 par Treyvir Cendregué

» [Degrés de Pierre] En pleine tempête | Jazara Saaros
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyHier à 23:29 par Jazara Saaros

» L'offre et la demande ft Treyvir Cendregué
[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon EmptyHier à 19:33 par Treyvir Cendregué

Safe Zone Occult Burrow
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

fb | an 296 - lune 3 - semaine 1 - jour 6 ❅ Lys

[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon Tumblr_inline_nlw68kWUdp1rifr4k
Car elle était son trésor secret,
Sa honte et sa béatitude.
Et rien ne valent donjon ni chaîne
Auprès d’un baiser de belle.
C'est toujours si froid
des mains d'or
et si chaud, celles d'une femme
Le Palais de la Fièvre, avaient-ils bêtement appelé ce lieu. Tandis que le propriétaire se targuait d’avoir créé un véritable temple de la luxure, la jeune femme dardait dessus un regard critique. Pourquoi enjoliver ainsi la chose ? Ce n’était qu’un bâtiment, abri de putains soi-disant luxueuses. Aerera s’y était fait sa place, sans souci : il lui avait suffi de battre des cils et la maquerelle, une quarantenaire au nom d’Inesera, l’avait embauchée. Sillonnant les couloirs aux murs recouverts de voiles rougeoyants, elle avait aperçu les autres pensionnaires. Ses yeux n’avaient pas pris la peine de s’éclairer d’un quelconque mépris, elle n’avait nul temps à accorder à ces pies stupides. Rien que des poules qui se prenaient pour des paons, voilà qui la lassait d’avance.

Ce matin-là, Vaella avait tenu à la coiffer elle-même. Par fierté que sa fille embrasse un destin de catin, ou parce que cela lui faisait plaisir de la voir s’abaisser à un si piteux établissement ? Aerera avait bien tenté les bordels de luxe, mais selon eux, sa jeunesse amenait avec elle une forme d’inexpérience – ils voulaient qu’elle fasse ses preuves.

Cantonnée au bas de l’échelle, une honte pour celle qui se drapait d’orgueil. Mais elle n’avait pas le choix : Vaella, si elle refusait de l’admettre, était devenue trop vieille et trop laide pour les entretenir. Rien d’étonnant à ce que Qassario les ait toutes deux renvoyées de chez lui, à dire vrai, Aerera ne lui en voulait pas un seul instant : elle le comprenait. Qui se serait embarrassé du poids que représentait Vaella ? Elle était maintenant ancienne, mais comme une pierre a mal vieilli, ne brillait plus de nul éclat. Du moins, aucun que sa fille n’ait capturé.

Des hommes venaient parfois à leur porte réclamer la main d’Aerera – Vaella les refusait tous, d’une part par jalousie, d’une autre part parce que sa fille refusait d’être éternellement liée à l’un d’eux. Pour quoi ? Enfanter, devenir leur bonniche ? Sans façon. Elle prostituait son corps à des étrangers qui l’aimaient le temps d’une nuit, ils revenaient souvent la voir, lui donnaient des cadeaux. Des choses que ne ferait jamais un époux – lui la penserait pleinement sienne et il s’en lasserait, la tromperait et la délaisserait avant de la jeter dehors. Comme Qassario.

Elle songeait à tout cela en poussant de longs soupirs, feignant le plaisir tandis qu’un aristocrate quelconque la prenait en agrippant ses hanches. Il eut un soufflement rauque et s’allongea contre elle. Enfin. Aerera roula un instant contre les draps, sans lui offrir un sourire, elle le rassura des mots qu’il voulait entendre : qu’il était bon amant, qu’il était beau, qu’il était grand.

Qu’il était riche, surtout.

Par chance, leur temps ensemble s’acheva. Aerera ne lui jeta pas un regard de plus – il lui avait offert un collier de perles en pourboire, elle avait ce qu’elle voulait – et partit se laver. Débarrassée de la crasse de cet homme qui ne lui inspirait rien, celle qui déjà se faisait appeler Rōvakeli, Tigresse, pour ses regards fauves, reprit place dans l’entrée du bordel. Elle n’alla pas se mêler aux autres filles – espérant appâter le chaland, elles se partageaient un siège et s’adonnaient à quelques jeux feints. Leurs sourires sonnaient faux comme les soupirs exhalés l’ennuyaient.

Aerera préféra s’installer seule : sur un large divan, installée sur le ventre dans une robe de soie rouge qui laissait transparaître ses courbes, elle prit un livre et se mit à lire. Elle n’avait pas besoin de chasser. Les proies tombaient toujours seules entre ses griffes, bêtement attirées par son désintérêt que tous pensaient artificiel – oh s’ils savaient.

aerera
ft. Kamaro Dagareon
elirose
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas






► An 296 – Lune 3 – Semaine 1 – Jour 6 | Lys
C’est toujours si froid, des mains d’or
Kamaro & @Aerera
Lys, la cité du plaisir et de la luxure. A tout juste 18 ans, Kamaro avait déjà une certaine réputation dans les rues de la Cité et pourtant, peu connaissait son nom de famille. Il faut dire que le Maître de la famille Dagareon avait enfanté tellement de mioches qu’il était difficile de tous les retenir. Cela faisait maintenant que Trebalt, Tia, Mia et lui proposaient un spectacle de magie sur l’une des places de la ville. Dérobant les bourses des spectateurs et des simples badauds, cela n’en restait pas pour autant un des meilleurs spectacles de Lys. Par cet intermédiaire, le jeune Dagareon avait eu droit à être invité dans la demeure de certains notables de la Cité Libre, divertissant les invités de ses tours d’alchimiste et d’illusionniste. Il faut dire qu’avec les deux jumelles, il était facile de faire croire à une disparition et une réapparition à l’autre bout de la salle. A chaque fois, le public était émerveillé et délesté de quelques pièces.

Toutefois, c’était également un moyen pour s’approcher des notables et d’avoir les connections nécessaires pour accroitre ses affaires. Après deux années, il était parvenu à obtenir la confiance de différentes familles de Lys et notamment de Tregar Ormollen. Le marchand lui demandait régulièrement quelques services comme protéger ses marchandises, voire même lui rapporter l’un ou l’autre de ses gars en fuite après un vol. Aujourd’hui, c’était une affaire de famille car c’était le cousin de Tregar qui manquait à l’appel. Pyrus n’avait plus donné signe de vie depuis quelques jours et par conséquent, c’était désormais à Kamaro de le retrouver. Immédiatement, il mit le réseau du Lys d’Or à contribution. Dans une cité comme Lys, les prostituées étaient bien souvent celles qui étaient au courant de tout. D’ailleurs, il ne fallut que deux heures pour connaître le nom de la maison close qu’il avait l’habitude de fréquenter et une de plus pour connaître le nom de l’élue de ses bras, une certaine Rōvakeli. Selon les filles d’une des maisons closes des Dagareon, il s’agissait d’une nouvelle très jolie dont les clients raffolaient.

Sur base de ces informations, Kamaro se rendit donc au Palais de la Fièvre pour voir si Pyrus y était. Accompagné de Trebalt, il ouvrit la porte de l’établissement avec une grande assurance. Il faut dire que depuis son plus jeune âge, il était habitué à ce genre d’endroit. Tout le contraire de Trebalt qui ne manquait pas de reluquer dans tous les recoins, cherchant la fille la plus belle du lieu comme un chien en rut. Malheureusement pour lui, il avait perdu un pari avec le jeune Dagareon et donc, il ne pouvait que visiter le Lys d’Or. C’était donc une occasion rêvée pour voir ce qu’il pouvait manquer de plus exotique. Immédiatement, une jeune femme vient embrasser le beau brun qui se fit une joie de répondre à son baiser. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle resta dans ses bras, affichant un large sourire.

« Cela faisait longtemps que je ne t’avais pas vu. Tu m’as déjà oublié ? »

Trebalt ne manqua pas de réagir immédiatement en comprenant que son patron faisait des infidélités au Lys d’Or.

« Quoi ? Donc toi tu peux venir ici et pas moi ? »

« On se calme. Le pari ne concerne que toi. Et non Feesis, je ne t’ai pas oublié. Comment pourrais-je oublier une aussi belle femme ? C’est juste qu’avec des hommes comme ce type, j’ai beaucoup à faire … »

La belle blonde ne put s’empêcher de rire en regardant la tête du compagnon de son amant.

« Et donc, qu’est-ce qui t’amène ici alors si ce n’est pas le plaisir ? »

« Je cherche Pyrus Ormollen. On m’a dit qu’il venait régulièrement ici rendre visite à une dénommée Rōvakeli. Tu la connais ? »

Un soupir d’exaspération ne manqua pas de s’échapper de la bouche de la belle, avant de finalement indiquer la direction de la créature délicate qui était étendue sur le canapé.

« C’est elle que tu cherches mais n’oublie pas que je serai toujours capable de te faire oublier tous tes soucis ! »

En parfaite femme jalouse, elle quitta les bras de Kamaro, lui lançant un dernier baiser avant d’aller vers un autre client. De son côté, le lysien s’avança vers la brunette, Trebalt profitant de l’occasion pour discutailler avec l’une ou l’autre fille. En inspectant la damoiselle des pieds à la tête, le jeune homme put facilement se faire une idée du genre de vie qu’elle avait eu. C’était le cas classique de fille de prostituée qui continuait dans la même lignée.

« La lecture est intéressante ou c’est juste un moyen de susciter l’intérêt des pseudo-intellectuels ? »

Tout naturellement, Kamaro s’installa sur le divan, poussant les pieds de la belle pour s’asseoir et admirer son fessier à travers la nuisette de soie transparente.

« Si je te dis que je n’aime que les pipelettes, tu rangeras ton livre pour me raconter ta vie ? Pour être déjà surnommée Rōvakeli, tu dois avoir eu une vie déjà palpitante et surtout être particulièrement sauvage. Reste à voir si c’est tout le temps ou juste au lit … »

Il était préférable de tâter le terrain avant de demander des renseignements car il était courant que les prostituées ne donnent pas facilement d’infos sur leurs bons clients. Il cherchait donc à la provoquer pour voir un peu comment elle allait réagir.





avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

fb | an 296 - lune 3 - semaine 1 - jour 6 ❅ Lys

[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon Tumblr_inline_nlw68kWUdp1rifr4k
Car elle était son trésor secret,
Sa honte et sa béatitude.
Et rien ne valent donjon ni chaîne
Auprès d’un baiser de belle.
C'est toujours si froid
des mains d'or
et si chaud, celles d'une femme
La porte du bordel s’ouvrit franchement. Sans doute un habitué, ou alors un homme ivre. Aerera ne leva pas les yeux de sa lecture, du coin de l’œil, elle aperçut une autre catin s’approcher du nouveau venu. Quel était son nom déjà ? Fesis, Fessis ? Peu importait. Elle l’indifférait parfaitement. La lysienne replongea aussitôt dans les lignes de son livre.

Dans Des miasmes, Harmon écrivait des choses qui lui faisaient songer que les abords du Cendre devaient être des lieux bien paisibles. Le fleuve qui traversait la vallée des Ombres, à l’eau noire et sale, la passionnait à cet instant – car elle s’imaginait bien y faire un tour et croiser le moins d’âmes possibles. Hélas, troublant sa sainte solitude, quelqu’un s’installa sur son divan, poussant ses pieds sans vergogne. Quel éhonté osait bien la pousser, elle ? Elle leva les yeux de son livre, sa main gardant précieusement la page tandis qu’elle haussait les sourcils avec lenteur. Sur son visage glissa tout le désintérêt dont elle était capable. L’homme parla. Une provocation franche. Si elle avait été une autre, peut-être aurait-elle affiché un rictus face à son comportement. Hélas, ses sourires coûtaient trop cher pour le commun des hommes.

Je doute que mes passions t’intéressent. Ou alors, c’est que tu t’es trompé de lieu.

Elle leva un peu plus les sourcils tandis qu’il évoquait sa vie palpitante. Oh, par la déesse de l’Amour, oui, bien sûr – chassée par son paternel parce que sa mère avait flétri avec l’âge, comme c’était trépidant. Aerera plongée dans les yeux de l’étranger, sa main caressa la page qu’elle lisait avec langueur et elle inclina un peu la tête.

Palpitante, ça oui, souffla-t-elle. Sa voix ronronnait mais son visage restait figé dans sa constante apathie. Si je te disais que j’étais issue des Maegyr de Volantis, les fiers tigres de l’Antique Valyria, et que j’ai fui une vie ennuyeuse et toute tracée, me croirais-tu ?

Elle cilla, sa voix chaude et rauque emplie du soleil dont son visage était dénué. Elle appuya le regard du lysien et se redressa lentement.

Mais tu n’es pas venu ici pour m’entendre te raconter ma vie, n’est-ce pas ?

S’installant auprès de lui, ses doigts coururent contre l’épaule de l’inconnu tandis qu’elle maintenait son regard. Elle se pencha un peu sur lui, plongée dans ses yeux, attendant une réponse claire tout en prenant garde à ne pas lui offrir trop de contact – qu’il l’achète d’abord.

aerera
ft. Kamaro Dagareon
elirose
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas






► An 296 – Lune 3 – Semaine 1 – Jour 6 | Lys
C’est toujours si froid, des mains d’or
Kamaro & @Aerera
Alors que Trebalt continuait son petit tour d’inspection de la marchandise, Kamaro avait fini par prendre contact avec la jeune prostituée qui avait apparemment les faveurs de Pyrus. Suite à ce premier contact, il était assez clair qu’elle misait énormément sur son physique et son visage d’ange pour charmer les clients. Ce n’était clairement pas le genre à faire des efforts pour augmenter sa rentabilité. Toutefois en tant que fils de la famille Dagareon, il avait grandi en parcourant ce genre de lieux et connaissaient parfaitement les filles y travaillant. Il fut donc amusé par sa nonchalance et ne manqua pas de répondre à sa première remarque d’une façon qui pourrait la surprendre.

« C’est peut-être toi qui t’es trompée de lieu en fin de compte. Les clients qui viennent à Lys cherchent une qualité qu’ils n’ont nulle part ailleurs. Ils veulent croire que vous êtes proches et donc, ils s’intéresseront à tes passions. Ca sera peut-être juste pour leur donner l’illusion d’un lien entre vous mais voilà, c’est ce qui différencie les maisons de plaisir lysiennes des simples bordels des autres Cités Libres. »

Si Lys était réputée pour la luxure et les filles de joie, ce n’était certainement pas parce que les filles ici étaient seulement plus jolies. C’était également pour le service et l’illusion d’un moment hors du temps où tout était possible. La décoration, la musique, les tenues des filles, tout n’était que volupté. En tout cas au Lys d’Or car bon, ce trou à rats était loin d’égaler la prestigieuse maison dirigée par la famille Dagareon. En fin de compte, Trebalt pouvait s’estimer heureux que Kamaro le force à aller au Lys d’Or, cela lui aura au moins évité pas mal de maladie. Quoi qu’il en soit, la belle entra dans son personnage et poursuivit la conversation en s’inventant une vie. C’était de bon ton vu ce qu’il lui avait dit et c’était assez convaincant, même si son visage figé rendait cela un peu trop plat. Elle n’était clairement pas encore à pleine capacité, ne cherchant pas à faire beaucoup d’effort pour séduire et s’était dommage. Avec son visage et son corps, il y avait à parier qu’elle pourrait obtenir les faveurs de nombreux notables qui l’entretiendraient sans le moindre problème. Le jeune homme esquissa un sourire, glissant son doigt sur sa cuisse pour en apprécier la douceur.

« Je suis prêt à croire beaucoup de choses. Il suffit simplement de me le raconter avec la conviction de la vérité. »

Sa voix et son corps contrastaient grandement avec l’expression inerte de son visage. Sans doute que cela aurait suffit pour bien des hommes mais pour Kamaro, elle n’était qu’une fille sans chaleur qui cherchait à pêcher un trop gros poisson sans le bon appât. Comme il pouvait s’y attendre, le moment conclusion arriva assez rapidement, la belle ne cherchant même pas à créer un quelconque lien avec son client potentiel pour lui en soutirer davantage. C’était sans doute sa jeunesse qui l’empêchait de voir sur le long terme mais bon, il se laissa faire, appréciant le contact de son corps contre le sien.

« Comme je te l’ai dit, j’aime les pipelettes et avec ma queue en bouche, tu auras plus de mal à parler. »

Franc et direct, Kamora lança sa réplique avec le sourire, jusqu’à ce qu’une main vienne lui claquer l’arrière du crâne. C’était Trebalt qui venait de lui mettre une claque bien sentie.

« Chef ! Tu peux pas dire ça à une si jolie fille !!! Excusez-le Mademoiselle. C’est un homme sans le moindre goût pour les femmes ! »

C’était l’idiot qui se tapait tout ce qui voulait bien de lui qui venait faire la leçon dans un cas pareil. Enfin bon, c’était certainement pour se faire bien voir aux yeux de la Rōvakeli dans l’espoir d’avoir une ristourne lors de sa prochaine visite. Cet espoir était vain et Kamaro ne manqua pas de le lui signifier clairement.

« N’oublie pas le pari ! Le Lys d’Or et rien d’autre. »

« Fais chier !!! Tu peux pas faire une exception pour une fois ! Regarde cette fille, elle est sublime ! »

Le grand barbu semblait très contrarié et se laissa tomber dans le fauteuil en face du divan. Il croisa les bras sur son torse en boudant, reluquant la jeune fille du coin de l’œil en laissant son patron continuer sa conversation.

« On en était où ? Ah oui, je suis là pour avoir des informations sur Pyrus. Apparemment, c’est un de tes clients réguliers et il a disparu. Tu n’aurais pas une idée où il peut se trouver par hasard ? »







avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

fb | an 296 - lune 3 - semaine 1 - jour 6 ❅ Lys

[Lys][FB] C'est toujours si froid, des mains d'or ❅ pv Kamaro Dagareon Tumblr_inline_nlw68kWUdp1rifr4k
Car elle était son trésor secret,
Sa honte et sa béatitude.
Et rien ne valent donjon ni chaîne
Auprès d’un baiser de belle.
C'est toujours si froid
des mains d'or
et si chaud, celles d'une femme
Aerera leva lentement les sourcils en écoutant l’étranger qui lui expliquait les tenants et aboutissants des plaisirs lysiens. Elle le dévisagea de son air las, sourde à ses leçons. Voulait-il lui apprendre son métier ? Elle se ne froissa pas, lui trouvant le ton paternaliste, elle le trouva plutôt ridicule. S’il cherchait une qualité qu’apparemment, elle n’était pas capable de lui offrir, il n’avait qu’à aller voir ailleurs. Les putains, ce n’était pas ce qui manquait par ici.

Tu as sans doute raison, souffla-t-elle. Tu en sais tellement que c’est à se demander qui de nous deux est la putain.

Il glissa un doigt contre sa cuisse tout en continuant ses critiques. Aerera écrasa un bâillement las. Elle voulut répondre, lui offrir une autre histoire tout aussi fausse, mais il reprit avant. La lysienne ne s’offusqua pas de ses mots, bien qu’ils soient bien vulgaires, elle voyait tous les jours des hommes stupides parler ainsi aux femmes. Elle voulut répondre, armée de son flegme naturel, mais une main claqua l’arrière du crâne de l’étranger.

Aerera leva lentement les yeux vers le grand barbu qui venait tenter de sauver son honneur. Mais quel honneur y avait-il à être une putain ? Aerera le savait : aucun. Et s’en fichait. Elle gagnait son pain et c’était suffisant, pour l’instant. Bientôt, elle ne se satisferait plus de cette vie et voudrait plus – toujours plus. Mais cet homme qui se prenait pour un chevalier blanc la lassait plus qu’autre chose : elle n’avait pas besoin d’être sauvée. Elle reposa ses yeux sur celui qui, apparemment, était le supérieur de l’autre.

Elle sut enfin la raison de sa venue : Pyrus. La prostituée mit quelques secondes à remettre celui-ci, puis elle se rappela. Il payait bien. Très bien, même. Elle l’avait vu la veille au soir, avait même une idée d’où il pouvait bien se trouver. Elle se laissa couler contre le divan, reprenant son livre seulement pour en caresser la couverture du bout des doigts. Elle lança un regard oblique à l’homme qui la questionnait.

Oh, j’ai bien mon idée… Mais je suis presque sûre qu’il ne voudrait pas que je le dise à n’importe qui.

Elle haussa les épaules.

Quel dommage que je ne sache pas qui le demande.

aerera
ft. Kamaro Dagareon
elirose
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
After the Great War a ouvert le 10.03.2023. L'univers de ASOIAF est l'entière propriété de George R. R. Martin. Le forum est l'entière propriété de ses fondatrices, Achéris et Mémoriae.
Un grand merci à Ross pour son skin Win Or Die, incluant CSS, templates et javascript. Catégories par Gekigami. Design V4, Images & couleurs, par Achéris.
Merci à Selli, Jul pour les dons d'annexes, à La Garde de Nuit pour les informations sur l'univers. Merci à Shaakyo pour l'aide apportée à la création du forum.
Voir l'intégralité de nos crédits -