[Flashback] Une rencontre maritime innatendue [ft Nour]

[Flashback] AN 304, LUNE 7, JOUR 4, Quelques part sur les eaux entre Goëville et Braavos.

Le pont du Nymeria brille lorsque les rayons du soleil apparaissent derrière les nuages. Je garde la barre parallèle à ma vue et espère que le voyage du retour à Braavos dure bien septs jours. Si la mer est plaisante avec nous et si mon second ne se perd pas dans ses calculs comme la dernière fois nous devrions arriver à temps.

Mon frère se repose dans ma cabine en ce beau temps. Je crois que malgré son pied marin il a le mal de mer, ou c'est sa manière à lui de se remettre des festins et autres joyeuseté que lui a offert le port de Goëville.

Notre voyage prendra fin en rentrant au Quintes Tours, là bas je pourrais montrer à mon père que mon choix est juste et profitable pour la renommé et la confiance de notre famille. Les richesses financières mais aussi exotiques et artisanales que je transporte dans la cale du Nymeria est un trésor plus précieux que tout.

Les marins s'habituent à mon commandement et je n'ai plus à faire de remontrance pour certaines fortes tête qui n'acceptait pas d'avoir une femme à la tête de ce galion. Pourtant, je ne laisse le choix à personne sur la capitainerie de ce navire : je serais là seule à le commander. La confiance de l'équipage envers son capitaine est primordiale pour tout navire qui veut traverser les mers et voyager en sécurité.

Le marin à la vigie m'alerte qu'une silhouette s'approche de notre navire. Un autre navire qui n'affiche pas ses couleurs et qui semble de même taille que le nôtre. Je garde le gouvernail en main et dévie légèrement la trajectoire de la mire pour éviter d'heurter ce visiteur. C'est certainement un autre bateau marchand comme on en voit régulièrement et je n'ai aucune raison de m'inquièter pour notre mission. Nous somme à la moitié du chemin de retour ce n'est pas maintenant que nous devons ralentir.

- Déplier les voiles et souquez ferme. Faite de la place sur le pont et tendez les cordage. Nous devons amener cette cargaison à bon port. Le plus dur est derrière nous compagnons, voguons sur les eaux. Notre vie est sur la mer et notre maison ce navire.

Les hommes criérent en cœur à mes encouragements et je donne la barre à un marin qui prend son quart pour sortir ma longue vue et regarder en direction de l'intrus qui vogue dans notre direction. Je n'aperçois pas de voile familière. Si les voiles de mon navire sont violettes pour avertir que nous sommes de Braavos, les siennes ne portent pas de signes distinctifs que je ne connaisse.

Nous naviguons à une trentaine de miles l'un l'autre et je fais un léger écart pour m'éloigner de ce navire sans perdre notre cap. L'objectif des 80 miles par jours est toujours le même. Et si nous pouvons en faire plus avec les bonnes conditions météorologique nous le ferons.

Je reste au aguet malgré que nous dépassons à présent le navire et qu'il n'émet pas de mouvements de chasse envers notre équipage. Je laisse la surveillance au marin de la vigie et fait un tour sur le pont pour voir la propreté et l'équipage s'activer dessus. Les voiles sont déployées et nous repartons dans notre courses.

La vigie n'a peut être pas bien regardé le galion voisin car celui ci ne semble pas faire un voyage de plaisance. En a peine vingt minutes, alors que j'ai fait le tour du pont et que je suis revenue sur le pont supérieur où le gouvernail est placé, je regarde en arrière pour vérifier que le galion est loin derrière nous mais je le vois qui se dirige vers nous et à une plus grande allure que nous. Je maudit les divinités marines et me prépare à voir ce galion contre le nôtre.

Le vent n'est plus en notre faveur et les marins sont obligé de replier la voile à moitié, obligeant le navire à réduire sa voilure donc sa vitesse. Ma main sur la garde de ma lame, je regarde le galion s'approcher de nous. La rencontre est inévitable, faisons en sorte qu'elle soit rapide et le plus pacifique possible.

[Flashback] AN 304, LUNE 7, jour 4, Quelques part sur les eaux entre Goëville et Braavos.

Les minutes défilent comme des secondes lorsque le navire nous rattrape. Le vent est en leur faveur, quand à nous, nous sommes bloqués dans nos retranchement. Je regarde un à un mes marins alors qu'ils ont pris à pied d'œuvre leur ordres. Tous sont important à mes yeux. Nous formons une machinerie qui a besoin de chaque éléments pour faire fonctionner notre navire et arriver à bon port. Chacun des membres de mon équipage compte à mes yeux, je ne laisserais pas un abordage se faire pour les laisser en pâture.


Le navire nous rejoins et je fais signe à mon équipage de rester serein et ne pas faire de vague. Ce ne sont peut être que des marchands qui veulent eux aussi vendre leur butin.
En moins de temps qu'il n'en faut, une passerelle est monté entre nos deux navires et l'équipage aborde sur notre pont. Tous les armes à la mains, ils nous montrent leur volonté et c'est clair pour moi : des pirates !


Je regarde chaque homme en gardant les grimaces pour moi. Un homme arrive, passe devant moi et regarde le pont. Une silhouette plus fine et moins carré qu'un homme entre à son tour et se poste devant moi en me regardant. Sa voix est douce alors qu'elle laisse seulement ses yeux visible derrière son foulard. La main sur la garde de mon épée, je jauge cette femme qui me demande de me donner mon arme.


L'homme ne se présente pas mais nous donne la raison de sa venue sur le navire. Je serre les dents en comprenant que je n'ai pas de moyen pacifiste pour le moment avc'ec eux. Peut être que si je me laisse prendre et que je réussie à discuter avec le capitaine, plus tôt la femme qui semble plus à même d'écouter que ce lourdeau d'homme, mon équipage et moi même pourront repartir sans dégât.
Je défait mon épée de son fourreau et la tends à la femme en déclarant à haute voix.


  - Nous ne sommes pas des pirates mais de simple marchands. Nous naviguons sous les couleurs et la protection du Royaume de Braavos. C'est une expédition importantes aux yeux du roi d'Essos et vous ne gagnerez rien à nous capturer si ce n'est des problème par la suite.


Je regarde l'homme du coin de l'œil mais mon attention se pose sur les yeux de la femme devant moi. Ma voix ne perd pas de sa tonalité alors que j'annonce.


 - Nous pouvons vous donner une partie de notre cargaison si en contre partie vous nous laisser partir. Nous n'avons que des marchandises qui ne valent pas grand chose : soierie, met exotiques et divers babioles .


Je cache volontairement le fait que nous avons nos réserves d'armes et de poudre ainsi qu'un trésor d'or. Chaque marin sait où sont chaques armes sur le bateau et leur cachette. Au moindres geste de ma part ils sont prés à attaquer au besoin. Même si ce ne sont pas de bon bretteur comme moi.


Je ne quitte pas le regard de la femme et lui dit en parlant moins fort pour qu'elle seule l'entende.


- Vous ne gagner rien à nous attaquer. Partez tant qu'il en est encore temps pour vous.


Je garde en main mon épée même si la femme l'a prend, tenant ainsi ma position offensive.

[Flashback] AN 304, LUNE 7, jour 4, Quelques part sur les eaux entre Goëville et Braavos.

Les choses vont très vite en peu de temps. Un homme monte sur le bateau et s'approprie d'une voix sûre mon navire et mon équipage. Je le regarde sans rien dire et vois autour de moi mes hommes qui attendent mon signal. Mes yeux se posent sur la femme. Sans prévenir celle ci récupère mon sabre et joue avec.

L'homme annonce que le navire est à lui avec ses marchandises et que mes hommes seront emprisonné. Je me doute qu'il va les tués au fur et à mesure du temps. Un des jeunes moussaillons que j'ai recruté à Goëville cours vers un de leur homme pour le désarmer mais ce dernier le tue de sang froid d'un coup d'épée. Je soupire en voyant l'idiotie de la jeunesse qui s'effondre avec le corps mort du jeune matelot.

Cette diversion a permis à la femme de se rapprocher de moi et de me tenir contre elle plus fermement, sa lame sous la gorge. Je sens sa poigne me tirer les cheveux en arrière et je grimace alors qu'elle m'annonce que notre destination est Volantis à présent. Son compliment pourrais me charmer dans un moment moins brutal que celui ci et je lui offre un sourire charmeur en la regardant sans bouger.

- C'est fort aimable à vous. Je vous suis dans votre cabine, nous avons des choses à nous dire je pense.

J'attends d'être seule avec la femme et lui murmure alors que l'homme qui se balançait au cordage fait maintenant le tour du pont, s'éloignant de nous. Mes hommes quittent un à un le navire et d'autres descendent dans le ventre du navire pour se servir en marchandise.

- Vous ne trouverez que des marchandises pour la Banque de Fer ici. Ces hommes ne sont pas des pirates et encore moins des marins. Notre bateau doit arriver au port de Braavos dans les temps sinon la flotte entière Bravienne sera à vos trousses. Nous pouvons trouver des arrangements.

Les hommes disparaissent un à un de ma vue et je regarde la femme qui a un teint blanchâtre sous son foulard. La lame de son arme est aiguisée et je sens du sang couler sous mon menton. Je reste calme et lève les mains pour montrer que je ne résisterais pas. Je sens son regard me reluquer et me détailler et je suis certaines qu'elle m'a choisie pour faire plus que parler.

- Je peut me rendre utile de bien des manières. Mais en privé si vous voyez ce que je veux dire.

Je lui fais un clin d'œil en papillonnant des yeux, une manière de séduire. Même si ça marche mieux sur les hommes, peut être qu'elle s'accordera mes faveurs et succombera à mes charmes.

An 304 ~ Lune 7 ~Jour 4 ~ Quelques part entre Goëville et Braavos

J'entends autour de moi les hommes de mon équipage crier, les sabres claquer contre certains d'entre eux et des bruit sourd tomber en vibrant le sol. Je suis impuissante ainsi dans cette position, une lame sous le menton et une poigne dans mes cheveux.

La pirate me regarde et me rappel que je ne suis rien pour personne. Ma garde n'est plus défensive. Je me laisse amener sur le pont mais à mon étonnement elle ne se dirige pas vers son bateau mais au milieu du miens. Mes hommes sont agenouillés, certains ensanglanté alors que d'autres son apeuré.

Elle me stop, me lâche et me fait m'agenouiller à sa manière en appuyant sur l'arrière de mon genou. Je reste immobile, le teint blême en voyant la moitié de mon équipage décimé en quelques secondes.

Le pirate parle d'une mutinerie en leur proposant une meilleure vie que d'être sur mon bateau. Mes hommes ne disent rien et je sais qu'il ne partiront pas si on ne leur dit pas. La pirate reviens vers moi et déchire de sa lame ma chemise et une partie de mon bas, offrant à la vue de tous mes courbes et ma poitrine. Certains de mes hommes tourne la tête ou ferme les yeux.

Sa voix me fait frémir contre mon oreille et ses mots me font froid dans le dos. Je frissonne et tourne mon regard vers elle en lui offrant un regard sans résistance.

- Vous avez raison, mon équipage n'est plus. Braavos a beaucoup de Capitaine Marchand un de moins ce n'est pas grave.

Je me résonne à garder le morale et surtout à trouver une solution pour me sortir de ce pétrin. Pour le moment l'attente est le seul moyen de gagner du temps. Je lève la tête pour offrir à la vue de celle qui me tiens ma poitrine et une partie de mon corps nue. Je sens une larme couler le long de ma joue et je la regarde en lui montrant que d'une certaine façon j'accepte mon sort.

- Laisser moi dire à mes hommes de vous rejoindre ils ne méritent pas la mort. Ensuite je vous suivrez où bon vous semble.

Faible et fragile, telle est l'image que je veux offrir à cet équipage. Ils nous ont surpassés par la surprise et le nombre, nous ne pouvons rien faire pour contrer cette attaque. Si je dois m'offrir pour gagner du temps il en sera ainsi.