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Bethany Nerbosc ft. Aenar

An 306, lune 3, semaine 4, jour 5
Près de Corneilla
 
 Les premières lueurs du jour se montraient au loin et déjà la jeune Nerbosc était dans les écuries à finir de préparer sa monture. Bethany ne partait pas bien loin et allait seulement explorer les environs de Corneilla. La brune ne  rentrerait cependant pas avant la nuit tombée. Son cheval, nommé Cassopeia après son attrait pour les astres, enfin prêt elle prit la direction de l’entrée principale. « Dites à Lord Nerbosc que je serais de retour avant la nuit » avait-elle transmit à un écuyer pour ne pas inquiéter Brynden de sa disparition.
 
Avec son fidèle ami, la jeune femme prit la direction nord-ouest en direction des montagnes. Elle ne s’aventurerait pas dans des endroits dangereux mais changer d’air et un peu de solitude pour la journée ne lui ferait pas de mal après tout. Bethany parcourait les Conflans depuis plusieurs heures maintenant le soleil indiquait que midi était déjà passé. La brune stoppa sa monture et descendit pour se mettre à l’ombre d’un arbre. La jeune Nerbosc sortit son journal et commença à dessiner le paysage puis sur la page d’en face libéra ses pensées les plus intimes.
 
Tout bouscula lorsqu’elle entendit des voix et des pas s’approcher d’elle. Qui cela pouvait-il être à cet endroit isolé et peu fréquenté. La brune cacha rapidement son journal dans le sac qu’elle avait amené avec elle et se releva rapidement en s’appuyant contre l’arbre. Elle vue les trois hommes arriver en sa direction. Des physiques peu avantageux, des vêtements sales et une peau qui avait vécu plusieurs printemps déjà il ne s’agissait pas de nobles ou de soldats, c’était une certitude pour Bethany.
 
-Tiens mais qu’est-ce que nous avons là ? Tu t’es perdu ma jolie ? Avait lancé celui qu’elle présentait comme chef de la bande avec un petit sourire en coin.
 
-Ce n’est pas prudent de se balader par ici… Il y a des personnes mal intentionnées tu sais. Ajouta celui un peu plus grand mais plus maigre qui se trouvait à sa gauche.
 
-Quel dommage que personne ne soit là pour te venir en aide poupée. Enchérit le troisième, plus petit et plus large que ses deux camarades.
 
Le cœur de Bethany loupa un battement et elle regretta amèrement son idée d’être venue jusqu’à ici. Les trois hommes s’avancèrent vers elle quand le premier sortit un couteau de sa poche. Certes pas aiguisé depuis un moment mais suffisant pour lui ôter la vie s’il le voulait. Le cerveau de la jeune femme élaborait un nombre incalculable de plans pour se sortir de là mais à 1 contre 3 les chances n’étaient pas vraiment de son côté.
 
(C) Ross
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-Hmm, vous sentez cet air mes braves ! C’est l’air des fils de la rive ! Le Conflans nous tend les bras !

Le bruit des sabots venaient faire échos dans la montagne. Le serpent blanc sur fond noir trônait sur les écus et les quelques lances du cortèges. Je revenais de loin. Il y avait eut le Nord et la débâcle de Moat Caillin puis l’évasion de Winterfell et enfin le chemin du retour. Mais maintenant j’avais la tête hors de l’eau et j’étais accompagné d’une vingtaine de cavaliers. Le point de ralliement avec les autres devaient se faire entre Corneilla et Beaumarché. Il faut dire que malgré ma défaite dans le Nord, ma réputation n’en avait été que gonflé et tous les vagabonds des environs étaient prêt à me prêter allégeance.

-Capitaine, nous sommes bientôt au point de rendez vous.

-Hâtons Nous !

Je mis un coup aux rennes de ma monture, partant aux galops en compagnie de mes frères d’armes. J’aurais sans doute continué ma route si quelque chose n’avait pas attirer mon attention au loin. Le soleil brillait sur du tissus à l’Est de notre position. Et ce tissu était sans doute porter par une pute, enfin une femme. Oui c’était bien une pute, mes yeux ne me trompaient pas. Et il y avait tout un tas de vauriens autour d’elle.
Levant mon poing je quittais le sentier sur lequel nous nous trouvions, prenant les devant de la troupe qui ne tarda pas à me suivre. Nous tournâmes autour du trio de bandits ainsi que de la Douce accolé à son arbre, formant un cercle. Nos regards se firent juges. Mes yeux, eux, allaient à la rencontre de ceux de la Douce. C’était encore une jeune fille. Elle aurait eut quelques années de plus je dis pas, mais là, c’était pas mon truc. Il fallait bien lui donner encore trois ou quatre ans avant de voir une lueur de chiennasse dans son regard.

Mon cheval s’arrêta enfin, les autres en firent de même. La jeune fille tout comme les bandits étaient maintenant à notre merci. J’émis un léger sifflement d’oiseau et les hommes tirèrent leur épées et ceux qui le pouvaient, mirent en joug avec leur arc et leur arbalètes. Mon regard, après avoir accordé un bref sourire à la Douce, alla se poser sur le canif d’un des vauriens.

- Aucun homme sans bannières, d’ici jusqu’à Viergétang, n’a le droit de tirer une lame sans mon consentement.

Il y eut un blanc. Les trois hommes se regardèrent entre eux sans réellement savoir quoi faire. Il faut dire que les guerriers autour d’eux avaient de quoi faire réfléchir.
Je poussai un bref soupir avant de reprendre.

-Il suffit que je m’absente un peu pour que les règles soient oublié… Prononcez donc mon nom, bande de demeuré et peut être que je vous épargnerai.

Ce qui semblait être le chef du trio fit signe à son comparse de jeter son cure dent par terre avant de baisser la tête, bafouillant.

-Nous sommes navrés, monseigneur… Nous ne savons pas qui vous êtes et…

Plusieurs rires fusèrent dans la troupe. « Monseigneur » qu’il me donnait ce con. La chose me fit sourire. Un de mes hommes leva sa lance, laissant le Serpent blanc flottait dans l’air.

-Il est celui qui à prit Chateau-Darry avec seulement quarante hommes bande de crétin. Celui qui fait trembler la noblesse du Conflans.

En vérité on était bien le double mais la rumeur était déjà devenu une légende et qui étais je pour briser les rêves des plus jeunes. Le chef du trio déglutit tandis que son regard se posa sur les écu et l’étendard. Une lueur apparut dans son regard. Il avait compris et le peu d’assurance qu’il lui restait avait fait place à la peur.

-Vous… Vous êtes…. Aenar… Vous êtes le Serpent ?

Souriant en coin, mon regard se posa sur la Douce contre son arbre.

-Vous n’avez rien à craindre, dame. Je dirais même que vous avez dès à présent la vie de ces trois hommes entre vos mains. Je vous laisse décider de leur sort et je me ferais exécuteur de la sentence.

Au vu de sa tenue et de son teint, elle n’avait rien d’une roturière. L’état de ses mains ne fit que confirmer cela. Je descendis de ma monture, avançant doucement avant d’exécuter une modeste révérence.

-Je suis Ser Aenar et vous êtes ?
Lui demandais je avec un sourire.

Aenar
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Aenar
Le Serpent

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Bethany Nerbosc ft. Aenar

An 306, lune 3, semaine 3, jour 5
Près de Corneilla


Si en se réveillant ce matin-là Bethany avait su ce qui l’attendait-elle n’aurait certainement jamais quitté Corneilla et se serait évité de se retrouver dans une situation si délicate. Il fallait dire que seule et sans moyen de défense face à trois hommes elle ne ferait pas long feu et son corps resterait là plusieurs jours avant qu’on ne la retrouve. Figée par la peur l’homme au couteau, le plus petit, s’était approché d’elle et l’avait plaquée contre l’arbre. La brune sentie la lame froide sur sa joue et le mécréant y déposa une entaille. Cependant aucun cri de douleur ne sorti de sa bouche. Avec 6 frères elle en avait vu bien d’autres.

Ce n’est que lorsque les bruits des sabots se firent entendre que le vaurien eut un mouvement de recul et s’éloigna de la jeune femme. Bethany était soulagée et en même temps elle ne savait pas si cette bande lui voulait du bien ou si elle se retrouvait dans une situation encore plus délicate. C’était peu de dire qu’elle était impressionnée de les voir tourner autour d’eux comme ça. Cependant lorsque son regard croisa celui qu’elle pressentit comme le chef elle sentit qu’elle pouvait avoir confiance. Du moins elle espérait ne pas se tromper.

Bien qu’extérieurement elle fût sous le choc de ce qui venait de se produire, Bethany souriait intérieurement lorsque la bande de lascars perdit ses moyens lorsque les armes firent dégainées devant eux. La brune se disait qu’heureusement il ne lui avait pas demandé à elle de dire son nom car elle se serait retrouvé dans le même embarras que cet homme. On le présenta comme le serpent. La jeune Nerbosc n’en avait jamais entendu parler mais visiblement il valait mieux l’avoir de son côté que comme ennemi.

Encore sous le choc, ce n’est que lorsque le blond descendit de son cheval et se présenta officiellement à elle que la jeune femme retira les mains de son arbre et fit un pas en avant vers l’homme.

-Confuse et choquée. Je viens ici depuis que je suis enfant et il n’y a jamais personne. Je pars quelques mois et le monde devient fou. Avait-elle dit avant de reprendre son souffle et ses esprits. Lady Bethany Nerbosc de Corneilla. Enchantée. On peut dire que vous passiez au bon endroit au bon moment. Avait-elle ajouté avec un léger sourire.

Les trois hommes se regardaient confus lorsqu’ils entendirent la belle se présenter avec un titre de Lady.

-Lady ? On ne le savait pas M’sieur on vous le jure ! rétorqua le premier.

Les deux autres acquiescèrent d’un signe de tête les dires de leur camarade.

-On pensait que c’était une pute égarée quoi… renchérit le deuxième.

Ils échangèrent un regard puis les deux autres acquiescèrent de nouveau les dires du plus grand.

-Soyez indulgent… s’il-vous-plait… c’était… c’était une erreur… laissez nous partir et nous ne serons plus d’aucun dérangement. Ser Aenar s’il-vous-plait… Monsieur le serpent… répondit l’autre au bord des larmes.

« Quelle bande d’idiots écervelés » pensa Bethany avant de lever les yeux au ciel et de soupirer légèrement. Il suffisait que des hommes armés arrivent et les mettent en joug pour qu’ils supplient pour leur vie. Pathétique vraiment. Eux qui pensaient avoir le contrôle total de la situation se retrouvaient maintenant pris au piège.

-Vous êtes chanceux que mon frère ne soit pas là où il ferait libérer vos épaules de vos misérables têtes. Avait-elle lancé en les regardant pour qu’ils comprennent l’erreur qu’ils venaient de commettre. La brune avait été insultée et balafrée et ils allaient en payer les conséquences. Elle se tourna donc vers Aenar avec un léger sourire.

-Ser Aenar je vous crois homme de parole et vous m’avez dis que vous exécuteriez les sentences pour ces misérable ? Elle prit un moment de réflexion. Celui-là je devrais avoir sa main droite pour m’avoir entaillé la joue. Avait-elle dit désignant le plus petit qui aussitôt planqua son regard sur le sol. Celui-ci sa langue. Pour que je sois la dernière personne qu’il ait insulté. Désignant cette fois ci le plus grand qui l'avait prit pour une pute de bas étage. Il baissa à son tour la tête regardant le sol. Pour l’autre je vous laisse choisir.

Les trois hommes regardèrent Aenar confus.

-Ser Aenar… Vous n’allez pas laisser faire ça ? Vous n’allez pas lui obéir quand même ? lança l’homme en espérant s’attirer les faveurs du serpent.

(C) Ross
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J’observais le petit manège de la Douce. Ainsi donc, elle se nommait Nerbosc. Çà pour une surprise… J’avais entre les mains une lady d’une des plus vieilles familles du Conflans. Tandis qu’elle reprenait du poil de la verge et distribuait ses sentences, je réfléchissais à la suite à donner à tout cela.
Ma langue s’extirpa de ma bouche et caressa ma lèvre inférieure : signe d’une grande concentration. Que faire de cette fille là… ?

Ma réflexion se termina lorsqu’elle eut terminé de jacter.

-Oh… Oui bien entendu.

Je tirai mon épée tandis que les trois idiots commençaient à supplier. Mon premier geste fut de lever la lame quand j’aperçus le regard de la Douce sur les condamnés. Putain de tarée… Elle avait les yeux qui sentaient le sang.
Je m’arrêtai un instant avant d’avancer vers elle, la toisant.

-Figurez vous que je reviens du Nord, lady Nerbosc. La Reine Sansa est dès plus charmante et les mœurs des Nordiens sont… Intéressantes.

Je vins contourner la Douce, me plaçant dans son dos avant de passer ma main de libre sur le poignet de la jeune femme, l’agrippant doucement.

-Les Nordiens exécutent eux même les sentences. Pratiques archaïques mais je trouve cela beaucoup plus fort en terme de message. Toutefois je compte tenir ma promesse, aussi je vous accompagnerai dans le processus.

Je vins apposer la main de la noble sur le manche de l’épée avant de faire de même avec son autre main.

-Tenez la comme ceci. Voilà… Oh et…

M’approchant de son oreille, je vins raffermir ma prise sur les mains tenant mon épée.

-Ne croyez pas que vous avez le choix.

J’émis alors un sifflement vers le premier homme qui se mit à trembler.

-Approches ta main, l’ami. Approches là sinon ces tes burnes qui y passent.

Les larmes se mêlèrent aux tremblement tandis que les supplications résonnaient autour de nous. La main offerte vint finalement approcher, tremblante.
Je guidais les mains de la lady pour qu’elle exécute quelques mouvements dans le vide avant de lui laisser donner l’impulsion.

-Je suis sûre que c’est votre première fois… J’adore passer avant les autres.

Il y eut un rire dans la troupe tandis que les hommes abaissèrent leurs armes, détendus. Je doutais fort qu’elle aille jusqu’au bout. Donner un ordre s’était bien facile mais ça… Enfin, c’était que le début !
Aenar
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Aenar
Le Serpent

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« Maybe, just this once, I needed to be saved » 
Bethany Nerbosc ft. Aenar

An 306, lune 3, semaine 3, jour 5
Près de Corneilla
 
 Tout menait à faire penser à Bethany qu’elle était maudite. Tout d’abord cette bande de mécréants qui s’en prenaient à elle et la défigurait. Se pensant enfin sauve elle se retrouvait aux mains du serpent et de sa bande. Il valait mieux être en vie mais à leur merci que morte pas vrai ? Non, peut-être pas en fait. Garder la face n’était pas chose facile mais il fallait croire qu’avoir été élevée avec 5 grands frères l’avait préparée à ce genre de situation.
 
Brandissant son épée et s’approchant d’elle tout en la lecturant sur les coutumes nordiennes, Ser Aenar lui fit comprendre qu’elle n’avait pas d’autre choix que de s’y soumettre. Coutumes que ses précepteurs lui avaient bien enseignées et elle aurait aimé lui faire savoir mais là n’était pas le temps pour l’insolence pensa la jeune fille.

Un frisson traversa le corps de la cadette Nerbosc quand la peau du Serpent vint en contact avec la sienne sur l’épée et qu’il glissa quelques mots à ses oreilles. Lorsque le blond la prit pour une débutante et commença à lui enseigner les maniements de l’épée la brune se sentit vexée. Lorsqu’on est élevée par Tytos, Brynden et Lucas on n’avait pas le choix que d’apprendre les bases fille ou non. Bien qu’elle ne fût pas une grande guerrière et qu’elle n’avait participé qu’à des  entrainements elle savait levée une arme.

La jeune Nerbosc se mordit encore la langue lorsqu’il insinua que c’était sa première exécution. Si jusqu’à présent elle avait toujours été spectatrice, dès l’âge de 8 ans passé et qu’une sentence était nécessaire à Corneilla, Bethany accompagnait son père et ses frères au grand regret d’Alicent qui ne pensait pas que la place de sa fille était là-bas.
 
« Quand il faut y aller, faut y aller » pensa la brune pour se donner du courage. Bethany était désolé pour l’homme sans l’être. Comme elle l’avait si bien dit c’était sa main et sa lame qui l’avait entaillé et il méritait sa sentence. Pour autant passer de victime à bourreau n’était pas quelque chose de plaisant et elle ferait tout pour ne jamais se retrouver dans cette situation encore une fois.
Un coup net et précis bien placé et la main du premier homme se détacha du reste de son corps. Sans répit on lui présenta le second homme, on lui donna les instructions et elle s’exécuta. Les bruits des hurlements et des larmes retentissaient maintenant. Pour Bethany ce n’était l’envie de vomir de stresse qui manquait mais elle arriva particulièrement bien à garder la face.
 
La brune se rapprocha du serpent et lui tendit son épée.
 
-Je crois que le troisième est à vous.
 
Bethany ne savait pas ce qu’il allait lui faire et elle s’en moquait presque. Tout ceci la perturbait déjà bien assez. Cependant elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il allait devenir d’elle. Une chose était sure elle avait sûrement plus de valeurs vivante que morte.
(C) Ross
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Et bah… La petite Douceur y allait pas de main morte ! Elle mettait du cœur à l’ouvrage. Les deux vagabonds se roulaient de douleur au sol, alternant entre mal et panique. Leur vie était à l’image d’une magnifique verge aux premiers rayons du soleil : dure.
J’émis un léger sifflement tandis que la lady me rendit mon épée. J’essuyai le sang de la lame sur le vêtement du miséreux à terre avant de la ranger dans son fourreau.

-Je pensais pas que vous aurierz le cran… Franchement, respect. Vous des tripes, pour une femme je veux dire.

J’avançai vers le troisième du trio qui s’était pisser dessus. Mes yeux tombèrent en direction de la tache sur son vêtement. Je souriais en lui tapotant l’épaule puis en lui pinçant la joue.

-C’est pas grave mon grand, ça arrive à tout le monde. Moi même, je me suis déjà chier dessus, littéralement. Allez ahaha ! Casses toi en laissant tes amis.

Je riais avant de lui administrer une dernière tape humiliante sur la joue et de lever mon pouce, l’incitant à partir.
Mon attention se reportant sur la Douceur tandis que le survivant partit en courant. Il manquant de tomber plusieurs fois tandis que les hommes de la troupe riait de son état.

-Vous voyez lady, il c’est pissé dessus et pourtant, c’est le plus beau jour de sa vie. C’est fou quand même. Par contre eux… Aih le coup dur.

J’avisai les deux hommes au sol avant de reporter mon attention sur la lady, lui souriant. Oh les Sept, vous étiez vraiment généreux. Une multitude de possibilités s’offraient à moi. Mais une d’entre elle était beaucoup plus alléchante que les autres. J’avisai cette jeune fille en laissant brièvement sortir ma langue.

-Dites moi lady Nerbosc, je sais qu’un de vos parents est enfermé à Vivesaigues et que vous êtes toujours en querelles avec vos amis de Haye-Pierre. Alors je me demande… Qu’est ce que vous et votre famille pouvait m’offrir que les Bracken n’ont pas ?

Un large sourire se dessina sur mon visage tandis que je fis signe à un homme avant de montrer la monture de la dame. Le cavalier descendit et alla doucement s’approcher des rennes de la bête pour ne pas l’effrayer, les agrippant avant de rester debout devant.

-Et de grâce lady, laissez les menaces ridicules aux hommes.

Nous étions qu’à quelques heures de Corneilla et en même temps, Haye-Pierre n’était pas si loin que ça.
Aenar
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Aenar
Le Serpent

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Bethany Nerbosc ft. Aenar

An 306, lune 3, semaine 3, jour 5
Près de Corneilla
 
L’instinct de survie était certainement ce qui avait permis à la douce de réaliser ces gestes. Même si chacun d’eux avait mérité son sort et qu’elle ne regrettait pas ce n’était pas une chose plaisante et on ne l’y reprendrait pas de si tôt. Il fallait dire que face à cet homme et cette bande elle n’avait pas vraiment eut le choix. Les félicitations, bien que méritées, ne la rendaient pas fière pour autant au contraire.
 
-Quand on grandit avec 6 frères et un père comme le mien la broderie et la danse ne sont pas les seules occupations d’une lady. Il était vrai qu’à Corneilla les hommes avaient veillés à ce que certes Bethany soit une lady des plus respectables mais sache également magner les armes et ne pas avoir peur de se salir.
Il fallait avouer que la brune avait été bien plus occupée par les deux hommes qui venaient de perdre une partie de leur corps que le troisième qui visiblement avait perdu sa dignité. Peut-être valait-il mieux perdre un membre finalement ? Ser Aenar décida de lui laisser la vie sauve. Une chance que l’homme saisit sans hésiter une seconde et abandonna ses deux compères. Question loyauté et fierté on repassera visiblement.

-Vous semblez bien au courant de notre situation. Répondit la jeune femme bien intriguée. Quel intérêt y avait-il pour lui à se renseigner autant sur la situation des Conflans ? Cependant comme vous pouvez l’imaginer : je ne suis pas celle qui tient les livres de Corneilla. Vous trouverez des Lords qui sont plus alcooliques et coureurs de jupons que des dirigeants. Des soldats qui seront loyal jusqu’à la mort pour la plus part. Des coffres vides car vous n’êtes pas sans savoir que la guerre à ruiner notre région. Pour les Bracken ca doit être la même chose. A part qu’aux dernières nouvelles ils n’ont presque plus d’hommes et d’héritiers.
Tout ce qu’elle racontait était la véritable situation. Même si la jeune Nerbosc était fière de sa maison et ne pouvait s’empêcher de la croire supérieure aux Bracken ça n’était pas réellement le cas. C’était certainement le cas pour bien d’autres maisons d’ailleurs.

Lorsque Bethany vit le blond s’intéresser à sa monture, elle se rendit compte que les évènements s’étaient enchainés si rapidement qu’elle en avait oublié comment elle s’était retrouvé ici. Elle commençait à comprendre le Serpent et son homme près de sa monture n’allait pas simplement lui apporter et l’aider a monter dessus pour la laisser retourner à ses occupations.
-Et donc quoi maintenant ? Je doute que je sois libre n’est-ce pas ? Avait-elle dit en quittant l’homme et son cheval du regard pour se concentrer sur Aenar.
(C) Ross
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J’émis un léger sifflement en voyant la fille Nerbosc me tenir tête de la sorte. Si elle avait peur, elle ne le montrait pas. Toutefois elle ne fit rien pour mettre en avant sa famille. Les Nerbosc avaient pourtant quelque chose de plus que leurs rivaux ancestraux : ils étaient désespérés. Leur situation était pire d’après les rumeurs.
Le désespoir pouvait apporter bien des choses.

-Lady Nerbosc, je veux bien vous croire tandis que vous mettez en avant la ruine de votre famille. Mais j’aime à croire que les vôtres seront généreux lorsque les auspices se feront plus favorable.

Je fis signe à un homme qui ramena ma monture tandis que j’approchai de la lady lentement.

-Et si tel n’est pas le cas… Vous seriez surprise de voir l’énergie que je peux dépenser à reprendre ce que j’ai donné. Je vous ramène chez vous à la seule condition que vous montiez avec moi.

J’aurai pu mettre des manières et demander la permission mais bon, ça aurait été ridicule. Mes mains se posèrent sur la taille de la jeune femme et je l’aidai à monter derrière mon cheval. Était ce de l’aide ou une obligation ?

-Avez vous des nouvelles de Vivesaigues ? Est-ce que votre seigneur a le droit aux correspondances ?

Je montai sur ma monture, prenant les rennes tandis que les hommes firent de même. Cette Douceur devait être une nièce ou une connerie du genre. Quant au sire de Corneilla, c’était tout de même un type important. Ce genre de prisonnier devait être dans un appartement ou une connerie du genre. Il devait conserver quelques privilèges.
Je levai mon poing avant de faire signe à la troupe. Le cortège se remit en route mais nous prîmes un autre chemin. Le bruit des sabots allaient en direction du siège de la maison Nerbosc.

-Je me demande réellement si je fais le bon choix…

Voilà que je pensais à voix haute. Tout de même, j’étais entrain de perdre de l’argent là. A moins que nous n’étions qu’aux prémices d’un investissement à long terme.
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Le Serpent

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Bethany Nerbosc ft. Aenar
An 306, lune 3, semaine 3, jour 5 |Près de Corneilla

A avoir grandit entourée d’hommes Bethany à qui elle savait tenir tête, elle en oubliait parfois que les autres pouvaient le voir d’un mauvais œil. Elle ne présentait pas un tableau idéal de sa famille mais à quoi bon mentir ? Il avait posé la question et elle avait répondu le plus sincèrement possible. Les siens se montrer généreux ? Probablement si la situation le demandait. Du moins elle l’espérait car elle prenait les dires du Serpent avec grande considération.
 
-Je suis sûre qu’ils seront se montrer aussi généreux que possible n’ayez crainte. Avait-elle dit pour rassurer Ser Aenar et se rassurer elle-même par la même occasion. Montez avec vous ? Mais pourquoi ? Je suis parfaitement cap-
 
La jeune Nerbosc se tue immédiatement lorsqu’elle sentit les mains du blond sur sa taille. Il était clair que c’était lui qui menait la danse et qu’il ne lui laissait pas le choix. Elle voulait se débattre et hurler mais si elle voulait rentrer chez elle saine et sauve Bethany allait devoir faire profil bas. La brune se consolait en se disant qu’il la ramenait chez elle et c’était tout ce qui comptait finalement.
 
-J’écrivais à mon père au début mais toutes mes lettres sont restées sans réponse. Mes frères sont en négociations avec Lord Tully pour sa libération mais il faut croire que c’était l’offense de trop et il ne semble pas prêt à lâcher.
 
Après des années de querelles entre les deux familles il fallait croire que l’assassinat de Jonos par Tytos avait été la goutte d’eau pour Edmure et il veillait à punir Lord Nerbosc. Le suzerain du Conflans restait sourd à toute négociation proposée pour la libération du seigneur de Corneilla. Tytos continuait donc à pourrir dans les murs de Vivesaigues et sans traitement de valeur elle en était sûre. Bethany et ses frères ne désespéraient cependant pas de le revoir un jour revenir et rediriger Corneilla.
 
-Un peu tard pour les regrets non ? Avait lancé la blonde à l’entente de ses derniers mots. Désolé, vous pensiez à voix haute donc… désolé. Avait-elle continué. Quel est le plan ? Vous allez simplement me ramener chez moi ? J’aurais pu rentrer seule vous savez, vous évitez un détour inutile. La brune ne savait pas ce que le serpent avait en tête mais il devait avoir une bonne raison de la conduire lui-même jusqu’à Corneilla.
(C) Ross
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Le bruit des sabots rendirent la conversation peut clair, toutefois je pus entendre la réflexion qu’elle me lâcha ce qui me fit rire.

-Sachez lady que bon nombres de seigneurs se sentent offenser par Lord Tully et par l’enfermement de votre père. Quant aux regrets, j’aurais le temps de me lamenter lorsque j’aurais la corde au bout du cou.

L’idée me traversa l’esprit et je me vis, l’espace d’une seconde, suspendu à un arbre le long du sentier que l’on arpentait. Mourir à Vivesaigues… Ca ne serait pas bien pire que de mourir à Winterfell. Au moins là, ça serait avec panache.

-Exactement lady. Je vais vous conduire chez vous. Aussi simplement que cela. Mais je vais faire bien plus que cela.

Je tachais de regarder par dessus mon épaule pour tenter d’apercevoir la petite douceur.

-Je vais faire sortir votre père de son trou. En espérant que les Nerbosc seront un minimum généreux après que j’ai sauvé deux de leur vie.

Étape une : vendre du rêve. Pour l’étape deux, je devais réussir mon coup. L’étape trois consistait à insérer mon gourdin dans cette petite bouche si délicate pour recevoir une belle récompense. Le plan était simple enfin de compte.
Certains pourraient dire que je m’avançais un peu mais il n’y avait pas trente six milles solutions. La mort ou la vie et il était bon de faire tout un tas de promesses. Les vivants pouvaient profiter et les morts en avaient plus rien à carrer.
Mon regard passa ensuite sur les hommes chevauchants à mes côtés. C’était ça mon équipe de choc ? Des vétérans, des déserteurs, des aventuriers en herbes… Ils n’en avaient pas l’air les bougres, mes ces lascars étaient des durs à cuir. Je devais les inspirer ou un truc du genre.

Comme quoi, on pouvait être un fils de pute et rentrer dans l’Histoire. La réflexion me fit rire tout seul.
La chevauchée continua un moment lorsque enfin, l’arbre des Nerbosc apparut un peu plus loin sur les bannières d’un édifice
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Aenar
Le Serpent

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