Derniers sujets
» Le faucon au poing ( ft. Treyvir Cendregué )
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyAujourd'hui à 10:29 par Raymond Appleton

» Désir ou amour, tu le sauras un jour | Desmera
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyAujourd'hui à 9:14 par Aelinor Hightower

» Prenons une pause ensemble
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyAujourd'hui à 7:24 par Desmera Redwyne

» Dans les roseraies de Hautjardin
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyAujourd'hui à 2:54 par Aelinor Hightower

» Le Père et le Chevalier | Raymond Appleton
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyHier à 23:39 par Aelinor Hightower

» Là où ma volonté encline ( ft. Desmera Redwyne )
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyHier à 21:18 par Desmera Redwyne

» Top-Sites
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyHier à 20:12 par Desmera Redwyne

» La Perle de Mer et l’Aiguille Dorée | Elissa
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyHier à 20:09 par Rowena Farman

» [Event] La Bataille de Braavos
FB | un jeu dangereux (aegon) EmptyHier à 19:11 par Le Multiface

Safe Zone Occult Burrow
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

FB | un jeu dangereux (aegon)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

FB | un jeu dangereux (aegon) Empty FB | un jeu dangereux (aegon)

Message par Invité Mar 14 Mar - 19:18

— You believe this is a game, and you may be right. But if you think you can play it better than me... Ah ! Think again. |  @Aegon Targaryen

Un sifflement agacé s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elle dévalait les marches de la riche demeure d'où elle venait de sortir. Ses trois protecteurs la suivirent sans dire un mot, sentant bien que ce n'était pas le moment d'en rajouter une couche : Alcéaerys était déjà suffisamment en colère. Lançant un regard noir à la bâtisse, elle finit par passer resserrer les pans de sa cape contre elle en pestant dans sa barbe. Ce marchand, en plus d'être un vile manipulateur malhonnête, lui refusait la discussion et l'empêchait d'entrer. Voilà trois jours qu'elle était à Pentos et si elle avait espéré régler rapidement cette affaire, elle se rendait bien compte que ce serait plus compliqué que prévu. Evidemment, si elle avait été un homme, les choses auraient été bien différentes, mais il avait fallu qu'elle naisse en tant que femme. Son genre bloquait tous ses mouvements et ça n'était pas la première fois. Parfois, elle maudissait les dieux de l'avoir dotée d'un appareil reproducteur féminin. Sur cette terre, seul le genre comptait. Pas le pouvoir, la popularité et la richesse : non, il importait d'avoir une queue entre les jambes pour avoir ce qu'on voulait. Et cette constatation avait le don de la mettre hors d'elle. Sur Westeros, sa condition féminine lui servait tout de même et lui permettait d'avoir ce qu'elle désirait, car elle savait manipuler et que les Velaryon, de par leur position, étaient craints. Mais ici, son nom de valait rien, sa richesse non plus. On la traitait comme un être inférieur bon à enfanter.

Marchant d'un pas raide dans la ville aux rues bondées, suivie de près par ses trois chevaliers, elle finit par ralentir le pas en lançant un regard au plus âgé d'entre eux, trop blasée pour sourire. « Ser Andros. » l'appela-t-elle pour attirer son attention. Son épée-lige lui lança un regard curieux, l'interrogeant du regard, et elle émit un soupir. « Avez-vous un conseil pour moi ? Peut-être fais-je les choses de la mauvaise manière ? Je ne le pensais pas pourtant. » Glissant sa main derrière le dos de la jeune femme pour la pousser légèrement et lui éviter une mauvaise rencontre, il reprit sa place initiale tout en cherchant ses mots. « Cet homme est à la recherche de richesses et n'a aucune parole. Je crois que vous devriez vous entourer d'alliés pour mener cette mission à bien, Lady Alcéaerys. Il se sent supérieur à vous car c'est un homme et qu'il est dans sa demeure. » se contenta-t-il de répondre alors que la valyrienne se figeait et que ses sourcils se fronçaient de surprise. « Des alliés ? Je vous ai tous les trois. C'est censé être suffisant pour que cet empoté me rende ce qu'il me doit. Par les Sept, je vais songer à l'assassiner pour récupérer mes dragons d'or. » cracha-t-elle sous le coup de la colère alors que les trois hommes grimaçaient légèrement. « Commençons par rentrer à l'auberge, vous finirez bien par trouver une solution. » Hochant la tête, la Velaryon se remit à marcher dans la rue, pensive.

La chaleur de la fin de journée était insoutenable, si bien que la jeune femme s'installa à une table et commanda à boire pour elle et ses trois protecteurs, généreuse. Seul Andros s'assit en face d'elle, laissant son écuyer et l'autre chevalier debout. Aussitôt, les deux comploteurs se penchèrent l'un vers l'autre et se mirent à parler à voix basse pour ne pas trop attirer l'attention. « Trouver des alliés n'est peut-être pas une si mauvaise idée en fin de compte. Je ne pourrai jamais récupérer ce qu'il m'a volé seule, je m'en rends bien compte. » admit-elle en faisant tourner le vin dans sa coupe, ne le quittant pas des yeux. « Et même pour la suite... Bran Stark a réussi à débusquer tous les nobles que j'avais réussi à monter contre lui. Ce Larraq est bien plus malin et a plus de contacts que je n'aurai pu le penser. » Lorsqu'elle y repensait, elle se demandait encore comme elle avait pu échapper à ses accusations : personne n'était remonté à la véritable source de la rumeur. Et loin d'affaiblir le roi, il s'était renforcé d'un maître des chuchoteurs. Poussant un lourd soupir, elle secoua la tête et se massa les tempes, fermant les yeux durant quelques secondes. « Si je trouve ici un allié assez puissant et avec des troupes, il sera moins risqué de tenter de m'emparer du pouvoir ensuite. Je sais que les Celtigar me suivront et si je m'y prends bien, je pourrai rallier toutes les îles autour de Peyredragon. Prendre la forteresse serait un autre avantage : y réunir une armée est bien plus facile. Encore faut-il que j'en trouve une et que je- » Soudainement coupée par la levée soudaine d'Andros, Alcéaerys leva la tête et se tourna, apercevant à peine la haute silhouette d'un homme musclé. « Halte-là l'ami. Recule et va voir ailleurs. » siffla son épée-lige en dévisageant l'homme, la main sur son épée.


:copyright:️crack in time
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

FB | un jeu dangereux (aegon) Empty Re: FB | un jeu dangereux (aegon)

Message par Invité Sam 1 Avr - 21:41



Legacy of Valyrians
Aegon Targaryen & Alcéaerys Velaryon
Pentos la Belle, Pentos la Grande, cité prestigieuse et densément peuplée, dont le prince n’était qu’une personnalité figurative au pouvoir fort limité, partagé entre les quarante grandes familles qui y vivaient. Aegon connaissait bien le système de cette ville, peut-être plus élitiste encore que les sept couronnes dans son fonctionnement ; l’histoire d’Illyrio Mopatis était une preuve de cela, quand les portes du prince lui avaient été fermées faute d’un mariage trop peu avantageux. Probablement la cité ayant le plus de lien avec le continent de Westeros, avec un grand nombre de navires traversant le détroit pour former le lien commercial entre les deux. En ce sens, Aegon y passait une grande partie de son temps, pour les diverses raisons mentionnées ; il y passait une grande partie de son temps, car même sous couvert d’anonymat, Jon et lui devaient vivre, et pour se faire, devaient monnayer leurs services ; il y passait une grande partie de son temps, car il connaissait ses rues, ses auberges, ses bordels, et qu’elle portait un côté réconfortant à ses yeux.

Cependant, en ce moment, ce n’était pas pour un quelconque sentimentalisme qu’il était là. Une rencontre avec un riche marchand, quelqu’un qui lui devait de l’argent — et à Jon. Aegon ne laissait passer le vol qu’on pouvait lui faire subir ; embauché pour un travail, c’était hors de question de ne pas être payé. La vérité, pourtant, était simple : Pentos, depuis de longues années, n’avait plus le droit d’entretenir des armées, ni de recourir aux mercenaires. Il était aisé de faire pression aux marchands et nobles de cette ville, surtout en faisant parti de la compagnie la plus réputée.

Cependant, les séjours au sein de la belle Pentos avaient toujours un côté doux. Logé dans une auberge, il passait quelques fois aux bordels de la cité, trouvant de délicieuses compagnies, ce qui rendait moins morose sa venue ici-même.

Au sein de l’auberge qui l’accueillait pour les quelques jours, le Targaryen se faisait un plaisir de profiter de ce qu’elle pouvait lui apporter. Une choppe à la main, en compagnie de quelques individus de bonne conversation, il profitait d’un peu de légèreté. Après avoir aperçu une tête connue au loin, il se leva et s’y dirigea, mais s’arrêta quelques instants en observant une femme dont les traits étaient purement valyriens, ce qui était chose rare dans les auberges. Un homme, à ses côtés, se leva et le menaça. Un sourire en coin apparut sur le visage du dragon, portant quasiment toujours ses armes sur lui ; mais le lieu n’était guère propice à une arme. D’un geste vif, Aegon porta un coup de point directement au visage de celui qui avait tenté d’imposer un semblant d’autorité. Après ce geste brutal, il posa sa main sur la garde de son épée majestueuse, dont le dragon rayonnait par ses yeux rubis. "Navré, ma dame." commença-t-il, amusé. "Mais il est fort peu avisé de se montrer menaçant au sein d’une auberge, quand on porte les traits de la noblesse. Il vaut mieux faire profil bien." Il s’empara d’une choppe sur la table, puis bu une gorgée.

Il s’inclina quelques instants face à elle. Malgré le geste brutal, il ne paraissait pas être un vulgaire barbare ; entretenu, malgré un corps fort musclé et des doigts qui témoignaient d’un dur labeur, il était aussi charmeur, par le sourire naturel qu’il arborait. "Je m’appelle Aegon, je suis le capitaine-général de la compagnie dorée. Puis-je savoir, en retour, votre identité ?" Il l’observa de ses yeux améthystes, patientant pour sa réponse.
egotrip


avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

FB | un jeu dangereux (aegon) Empty Re: FB | un jeu dangereux (aegon)

Message par Invité Dim 2 Avr - 0:03

— You believe this is a game, and you may be right. But if you think you can play it better than me... Ah ! Think again. |  @Aegon Targaryen

Même si Alcéaerys était habituée au confort de Marée-Haute ainsi qu'au luxe que lui offrait son rang, elle savait aussi se contenter de peu. Peut-être était-ce étrange aux yeux de certains, mais cela ne la dérangeait pas de ne pas vivre tous les jours dans le luxe offert par son titre. Bien des fois, plus jeune, elle avait aspiré à une vie plus simple et moins dangereuse que celle qu'elle menait désormais. Mais Andar et ses propres ambitions étaient passé par là - sa mère également. Et ce qui était leur rêve était devenu le sien. La grandeur, le faste... mais surtout une couronne ceignant son front. Ah, y avait-il plus beau rêve que celui de devenir reine ? Le pouvoir l'attirait comme un papillon de nuit s'approchait des flammes. Au risque de se brûler les ailes, la valyrienne ne reculait pas devant les volontés de sa tête. Était-ce les mêmes que celles de son cœur ? Elle n'avait aucune réponse à cette question et au fond, elle s'en fichait. Voilà bien longtemps qu'elle n'écoutait plus les désirs de ce petit organe meurtri et froid comme la glace. Il ne lui servait à rien d'autre qu'à souffrir, et elle en avait fini avec les pleurs.

Discutant à voix basse avec son épée-lige - ou manigançant, selon les points de vue - elle ne remarqua pas immédiatement qu'un homme se dirigeait vers eux. Il faut dire qu'elle ne passait pas inaperçue malgré la cape qui couvrait ses riches vêtements. Ses cheveux blancs attiraient l'attention et elle en avait bien conscience, tout comme elle savait que ses iris améthystes en perturbaient plus d'un. C'est la levée soudaine d'Andros qui lui indiqua que quelque chose n'allait pas, sans qu'elle ne sache pour autant de quoi il retournait. Faisant barrière de son corps, elle n'aperçut qu'une silhouette qui se précisa soudainement lorsque le chevalier manqua de s'effondrer sous la force de l'impact. Les yeux de la Velaryon s'écarquillèrent immédiatement et elle se précipita sur son protecteur qui se relevait déjà, aidé par l'écuyer. Le dernier chevalier n'en menait pas large et ne pipait mot, si bien qu'en poussant un soupir agacé, la jeune femme se redressa. Aussi sauvage qu'une lionne, ses traits étaient tirés par une fureur qui s'éteignit en une seconde, comme on soufflait sur une bougie. La surprise se dépeint sur les traits de son visage alors qu'elle fronçait légèrement ses sourcils face à l'individu qui avait frappé son épée-lige. « Qu'est-ce que... »

Elle resta silencieuse, indiquant d'un geste de la main à ses hommes de ne plus rien faire, et se contenta de dévisager le goujat qui avait porté la main sur son chevalier. Elle l'observa voler une choppe et haussa un sourcil avant d'en profiter pour le détailler durant quelques secondes : les traits typiquement valyriens ne mentaient pas, tout comme l'épée qui pendait à sa taille - Feunoyr, reconnaissable à sa garde. Elle ignorait qui il était, mais il était de noble ascendance, à n'en point douter. Puis le couperet tomba lorsqu'il énonça son prénom. Il fallait être idiot pour ne pas faire le lien : elle était en présence d'un Targaryen. Et le dernier Aegon de sa connaissance était mort il y a bien longtemps, au moment de la prise de pouvoir de Robert Baratheon. Alors qui était ce Aegon qui se tenait devant elle ? Le dévisageant sans retenue, curieuse - mais également trop surprise pour se soucier de l'étiquette - elle finit par lui sourire à son tour, plus énigmatique que lui. « Lady Alcéaerys Velaryon, régente de Marée-Haute. » Se tournant vers son épée-lige, elle grimaça légèrement en voyant qu'il se tenait toujours le visage. « Allez donc soigner cette égratignure, Ser Andros. Je ne risque rien au milieu de l'auberge. » lui ordonna-t-elle. Comprenant que ce n'était pas le moment de discuter, le chevalier s'éloigna avec son écuyer, non sans lancer un regard noir au mercenaire. Le dernier de ses hommes frissonna d'effroi et, le comprenant, elle lui fit signe de suivre.

Reportant son attention sur l'homme, Alcéaerys eut envie de rire tant la situation était pathétique, mais elle n'en fit rien. S'installant à sa place initiale, elle lui indiqua qu'il pouvait s'asseoir s'il le désirait. « J'ignore ce que l'on vous a appris, sire, mais frapper l'épée-lige d'une dame n'est pas bien vu. Ni insulter son intelligence dès la première entrevue. » lui dit-elle en braquant ses yeux violets sur lui. En réalité, elle était bien plus amusée qu'en colère : l'adrénaline de la situation certainement. « Encore moins lorsque la famille de cette dame fut alliée à la vôtre, il y a de ça bien des décennies. » Elle hésita durant quelques secondes, le dévisagea longuement avant de soupirer en saisissant sa coupe de vin qu'elle descendit en quelques gorgées. « Tout le monde croyait Aegon Targaryen mort durant la rébellion. Force est de constater que vous êtes bel et bien en vie. » lança-t-elle d'un ton innocent avant de lui sourire.  « Puis-je savoir quelle est la raison de cette intervention pour le moins musclée ? J'aimerai donner une explication à mon épée-lige pour qu'il n'essaie pas de se venger. » lança-t-elle sur le ton de la plaisanterie : peut-être en était-ce une... peut-être pas.


:copyright:️crack in time
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

FB | un jeu dangereux (aegon) Empty Re: FB | un jeu dangereux (aegon)

Message par Invité Dim 2 Avr - 0:52



Legacy of Valyrians
Aegon Targaryen & Alcéaerys Velaryon
L'esprit vif du valyrien ne mit que quelques secondes afin de faire abonder les informations. Un tableau d'informations se dessinait, se superposant dans sa tête : le cheval de mer, l'hippocampe, l'un des blasons prestigieux de l'antique Valyria, ayant suivi les Targaryen et leurs dragons vers l'embouchure de la Néra où s'était développés les plans d'une conquête magistrale ; la danse des dragons, où s'étaient affrontés les Hightower et les Velaryon, autour des Targaryen, pour le contrôle de la Couronne ; leur perte de pouvoir, après la mort du serpent de mer. des événements importants de l'histoire de la maison au dragon tricéphale, des événements qui avaient conduit les deux maisons là où elles se trouvaient aujourd'hui, à cette table, en tête à tête. Car, bien évidemment, Aegon accepta l'invitation de savoir. Confortablement face à la demoiselle, qui attirait son regard, il s'amusait d'une telle situation : tout deux ici, en cette salle, à cet instant précis. Les dieux s'amusaient avec leurs destins... À la suite de ses paroles, il enchaîna, fièrement. "Assurément, elle ne risque rien avec moi, d'ailleurs." Son nom la protégeait de tout mal qui pouvait lui être fait. Peut-être était-ce sa bêtise de croire en ce qu'il considérait être son sang, mais il ne saurait attenter à la vie ou à l'intégrité physique d'une des rares personnes dont le sang remontait aux origines prestigieuses d'un empire déchu, de ces Possessions qui dominaient la quasi-totalité de ce continent. Alors que le silence s'installait de nouveau autour d'eux, et que la dame se sentait libre de parler, il écoutait. Il écoutait, avant de répondre. "J'insultais davantage l'intelligence de votre épée-lige, qui ne fut pas capable du minimum de lucidité pour savoir à qui se frotter. Ceci est une erreur de débutant, je doute qu'il la reproduise." prononça-t-il en guise d'explication sur ses actions. "Il y a des individus avec lesquels il vaut mieux peser ses mots, vous en conviendrez. Ceci étant dit, je ne me doutais pas que je rencontrerai, un jour et en ce lieu, une dame qui partage un lignage commun avec le mien. C'est un plaisir, réellement." Bien que les mots étaient simples, ils étaient sans détour, et témoins de la vérité de son âme. D'un plaisir réel.

Il s'amusa des paroles qu'elle prononçait ensuite, sur sa survie. "C'est le concept du secret, après tout. Si le monde savait la vérité, il m'aurait été impossible de grandir et de vivre. Il suffit de connaître l'histoire de mon oncle et de ma tante, traqués et menacés, pour le comprendre. Ou même l'histoire du bâtard à moitié loup, à moitié dragon, pourtant éduqué comme le premier, sans conscience du second." Il savait la vérité, il savait les troubles qui avaient menacé le continent. Grâce à Varys, il connaissait la triste vérité qui entourait l'histoire de Jon Snow, son demi-frère, dont le prénom de naissance était semblable au sien. "J'écoutais vaguement vos conversations, et j'ai cru comprendre que vous essuyez quelques déboires de l'autre côté du détroit. La compagnie dorée s'intéresse fortement à Westeros, souhaitant un jour retourner chez elle. Mais je ne me doutais guère de votre personne. De plus, entendre le mot de Peyredragon fut un déclencheur pour moi, car, vous vous en doutez... Cela m'appartient par droit de naissance, par la légitimité de mon nom, de mon sang et de mes ancêtres." expliqua l'homme avec un ton assez léger, bien que pourtant, c'était quelque chose qui revêtait une importance capitale pour lui. "Cela dit, si votre épée-lige souhaite se venger, cela ne me dérange guère ; comprenez bien, cependant, que je ne me retiendrai pas. J'ai moi-même quelques vengeances personnelles, et seule la mort m'arrêtera, comme elle a arrêté les miens et leur destin. Douce vengeance, plongeant les coeurs dans l'amertume de la vie. Il n'hésiterait pas à donner à ceux qui avaient du mal au sien, la même chose, la même mort, terrible et douloureuse. Il plongea, avec plus d'intensité, son regard dans celui de la femme. "Mais permettez-moi : que faites-vous ici, à Pentos ? Cela me semble loin pour trouver des alliés qui viendraient à Westeros, sans but autre que l'argent. Cela n'a pas forcément réussi à ma tante." Il espérait la sincérité, mais savait qu'il ne l'aurait pas forcément. "Si vous souhaitez discuter avec plus d'intimité, cela peut se faire aussi. Néanmoins, je n'ai qu'une chambre à vous proposer et n'ai pas de chaperon pour nous y accompagner." Un léger sourire en coin, il ne souhaitait pourtant que discuter.
egotrip


avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

FB | un jeu dangereux (aegon) Empty Re: FB | un jeu dangereux (aegon)

Message par Invité Dim 2 Avr - 17:19

— You believe this is a game, and you may be right. But if you think you can play it better than me... Ah ! Think again. |  @Aegon Targaryen

S'il y avait bien une chose à laquelle Alcéaerys ne s'était pas attendu en venant à Pentos, c'était bien de faire face à un Targaryen - vivant - à lui parler... et encore moins à ce qu'il mette son épée-lige à terre. Elle n'avait jamais douté des compétences d'Andros mais Aegon l'avait si facilement mis au tapis que la jeune femme se demandait s'il était vraiment apte à la protéger. Et au vu de la peur des deux autres, elle avait bien l'impression de devoir se débrouiller par elle-même ici. Elle en avait l'habitude, sur d'autres sujets, mais ça ne l'enchantait guère. Reportant son attention sur l'homme, elle haussa légèrement un sourcil face à la condescendance dont il faisait preuve et elle se pinça les lèvres, retenant une remarque cynique. Soit cet homme avait un ego surdimensionné - ce qui ne serait pas étonnant au vu de son ascendance - soit il était réellement persuadé d'être intouchable. Et dans un sens, elle pouvait le comprendre. Être capitaine-général de la compagnie dorée semblait être un poste haut gradé. La jeune femme finit par parler, énonçant ses pensées sans détour. A nouveau, un sourcil se haussa lorsqu'elle entendit la réponse, puis sa tête se pencha légèrement sur le côté alors qu'elle l'observait. « Certes, mais vous conviendrez que le frapper n'était peut-être la meilleure première impression que vous auriez pu me faire. » répondit-elle d'un ton calme, et pourtant autoritaire. Elle n'aimait pas qu'on la contredise, ni qu'on s'attaque à elle - et s'attaquer à ses hommes revenait à l'attaquer elle par extension. « Quoi qu'il en soit, le plaisir est partagé. Je suis ravie de pouvoir passer du temps avec un membre très éloigné de ma famille. » ajouta-t-elle alors qu'un sourire étirait ses lèvres, détendant les traits de son visage pour les rendre légèrement plus enfantin.

Alcéaerys écouta attentivement le petit récit qu'il fit du secret de sa survie et elle hocha la tête. Evidemment, il avait raison, mais elle était encore choquée du fait qu'il soit bel et bien en vie, et non pas assassiné alors qu'il n'était encore qu'un poupon. Les dieux étaient parfois rieurs. « En effet. » Elle inspecta les environs d'un coup d'œil avant de se pincer les lèvres. « J'ai rencontré votre tante. Assurément une femme de caractère. C'était une bonne personne avant que les malheurs de la vie ne lui tombent dessus. » lâcha-t-elle d'un ton simple, espérant que, peut-être, ce petit aveux lui remonterait le moral concernant sa famille. « Visiblement, vous en savez bien plus sur le continent que ce que nous savons de vous. » Un petit rire lui échappa. Il semblait que Varys avait merveilleusement fait son travail en transmettant les informations aux potentiels détenteurs du trône de fer. Elle respectait beaucoup cet homme, même si elle ne l'avait que peu côtoyé. En entendant ses propos, elle se tut et son visage se ferma. Elle avait littéralement parlé de prendre la forteresse qui lui revenait de droit - une sorte d'insulte en somme, même s'il ne pouvait la récupérer dans les prochaines lunes. Restant silencieuse et choisissant ses mots avec soin, elle garda son regard braqué sur la table durant une seconde avant de relever les yeux jusqu'aux siens. « Les choses sont compliquées. Plus qu'il n'y paraît. Le traître Stark n'a rien à faire sur le trône. » trancha-t-elle avant de se redresser, joignant ses mains devant elle sans cesser de le fixer. « Peyredragon est une base idéale, c'est là la seule raison pour laquelle j'ai exposé l'idée d'y rallier des troupes. D'autant plus que la forteresse est, à l'heure actuelle, inoccupée. » Elle insista bien sur ce dernier mot, ne craignant pas une quelconque offense. Les faits étaient ce qu'ils étaient : aucun Targaryen n'était présent à Westeros et de ce fait, tous pouvaient prétendre à s'emparer du fief, elle y compris. Et elle ne s'excuserait pas pour ce fait : si prendre Peyredragon servait ses plans, elle le ferait. Elle ne reculerait devant rien. Le silence s'installa à nouveau entre eux, moins léger que précédemment, mais la jeune femme ne réagit pas, se contentant de le regarder pour tenter d'apercevoir une infime once d'agacement. « Vos dessins sont nobles, mais votre tante a vu sa vie être brutalement arrêtée à cause de cette même vengeance qui vous anime. Si j'étais vous, je serai plus mesuré sur mes objectifs. » Et c'était elle qui disait ça... C'en était presque risible, en sachant qu'elle ne vivait que pour un objectif : faire payer ceux qui avaient détruit sa vie. « Quoi qu'il en soit. Andros ne se vengera pas tant que je n'en donne pas l'ordre. Et pour le moment, je ne vois aucune raison de le faire. Mais les choses pourraient changer. » acheva-t-elle, laissant la menace flotter entre eux. Elle était une femme, certes, mais elle avait du pouvoir et si elle devait s'en servir contre lui, elle le ferait. Après tout, elle ne le connaissait pas et ne savait pas ce qu'il voulait. Mieux valait-il rester prudente et assurer ses arrières avant toute autre chose.

La question ne la choqua pas. Après tout, elle était légitime : sa présence à Pentos était curieuse, elle s'en doutait. Et si elle n'avait pas reçu de question, c'était simplement car personne n'avait encore compris d'où elle venait réellement. « Des problèmes commerciaux ont requis mon attention, et je ne pouvais pas envoyer une tierce personne à ma place. » répondit-elle vaguement, n'ayant pas forcément envie de s'étaler sur son échec. Elle en était déjà assez agacée. Être une femme était trop handicapant. La proposition du Targaryen la laissa de marbre alors qu'elle le fixait, puis un rire réellement amusé lui échappa alors qu'elle secouait légèrement la tête. Les hommes... « Croyez-vous vraiment que je suis assez stupide pour suivre un homme dont je ne sais rien dans sa chambre ? Au-delà d'un chaperon, c'est surtout de la confiance dont j'aurai besoin afin de vous suivre. Et vous ne l'avez pas. » répliqua-t-elle. Si ses paroles semblaient agressives, la Velaryon était pourtant tout à fait calme, le fixant de ses yeux violets sans ciller une seule fois, attendant certainement une réaction. Elle finit par se pencher légèrement au-dessus de la table, un sourire séducteur au coin des lèvres, alors que ses cheveux coulaient de ses épaules comme une trainée d'encre blanche. « Car qui me dit que vous n'essaierez pas de me tuer une fois seuls ? Ou pire, de me sauter dessus comme un vile goujat qui a tenté d'assommer mon épée-lige ? » Son sourire s'effaça tout à fait, ses traits froids reprenant le dessus, et elle se remit dans sa position initiale, le fixant en silence. « D'autant plus que j'ignore toujours ce que vous attendez de moi. Il m'étonnerait que vous m'ayez abordée simplement pour partager une discussion autour d'une choppe de bière de si mauvaise qualité. Parlez donc. »


:copyright:️crack in time
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

FB | un jeu dangereux (aegon) Empty Re: FB | un jeu dangereux (aegon)

Message par Invité Lun 17 Juil - 14:15



Legacy of Valyrians
Aegon Targaryen & Alcéaerys Velaryon


Parfois, Pentos recelait de meilleures. Le plus intéressant en ce jour était de rencontrer une dame de la maison Velaryon, cette maison qui possédait un si fort passé. Son blason, l'hippocampe, le cheval des mers, venait tout droit de l'antique Valyria. Elle était la seule maison, sur les deux continents, qui le portait. Tout comme il était probablement le seul à avoir encore le dragon, le vrai, en blason. Pourtant, lui ne l'utilisait pas. Lui ne pouvait pas le porter fièrement dans ses couleurs, car la vérité était simple : sa mort serait assurée, si tous savaient son existence. En premier lieu ceux qui vivaient en haut de la hiérarchie de Westeros, ces puissants qui ne méritaient pas leur place : un Stark éclopé sur le trône de fer, un roturier à la tête du Bief... Ces deux points étaient particulièrement irritants.

"Je pourrais vous donner raison, "pourrais". insista-t-il. "Si nous n'étions pas dans une taverne, si je n'étais pas du genre à refuser qu'on m'adresse la parole de façon aussi hautaine. Je ne suis pas du genre à ces personnes qui vont vulgairement voir ailleurs." affirma-t-il ensuite. "Comprenez bien que j'ai suffisamment perdu, je ne vais pas en plus abandonner ma dignité. Cela dit, je partage votre avis. Rencontrer une cousine est fort agréable, nos histoires sont farouchement liées." Il afficha malgré tout un sourire, trouvant cela si peu sérieux en réalité.

Elle évoqua sa tante, et cela lui fit froncer quelques instants les sourcils. Il aurait aimer la rencontrer, lui aussi. Il aurait aimé pouvoir partager la discussion avec elle et entendre son récit, son histoire. Les aventures qu'elle avait vécu, ce qui l'avait conduit à donner naissance à deux dragons, ce qui lui avait donné ce parcours. "Les malheurs de la vie ? Cessons ce mensonge. La folie de son père, plutôt. Bien heureusement, ma mère fut Elia Martell et m'offrit un esprit sain. Cela ne fut pas le cas pour les derniers membres, je crains que les dieux voulaient notre fin. Et si ce n'était pas le cas, je suppose que je me baladerai déjà à dos de dragon !" Il laissa s'échapper un rire bref, mais qui finalement, cachait l'amertume de cette vie. Il avait bien conscience qu'il devait vivre dans ce secret, et c'est pour cette raison qu'il en savait tant sur le continent, mais que personne n'en savait rien sur lui. Il travaillait avec de grands informateurs, qui savaient fort bien cacher les secrets.

"Je serai mesuré, ne vous inquiétez pas pour moi. Ma tante est décédée, alors qu'elle possédait trois dragons. Je n'en possède aucun, alors je ne peux me permettre un excès de confiance. Ma tante a été mise en échec, alors qu'elle possédait des armes, des dragons, des navires. Autant dire que la vie lui a tout donné, mais que face à sa folie, elle lui a tout repris." Les dieux avaient une forte incidence dans les vies des gens de Westeros, et même si Aegon était ouvert aux autres croyances, il priait officiellement les Sept. "C'est une base qui est faite pour la conquête, mais est-ce cela que vous voulez ? Avez-vous des dragons que vous me cachez, dame Velaryon ? Soyons sérieux, après tout, nous ne sommes pas ici pour nous mentir. La forteresse de Peyredragon a été bâtie pour cela, c'était un avant-poste de Valyria dont le but était d'étendre leurs terres. Si vous jouez au jeu de la conquête, elle sera utile mais si vous voulez la politique, elle n'aura pas l'utilité escompté." Il prit quelques instants, avant de reprendre. "Mais c'est justement le point important. Vous êtes une valyrienne. Vous voulez la conquête, voilà tout. Après tout, sans mon existence, votre famille est la plus légitime à ce trône, avec les Baratheon."

De nouveau, marquant une pause, il écoutait attentivement. Il fit fi de la menace de vengeance, n'ayant aucune crainte, prêt à se battre s'il le devait. Si une bataille éclatait dans cette taverne, la compagnie dorée était bien plus nombreuses. "Vous n'avez pas confiance, je le comprends. Pourtant, c'est moi qui devrait être dans cette position : vous venez de découvrir l'héritier Targaryen, vous qui êtes ambitieuse. Pourquoi ne pas vouloir ma mort, dans ce cas ? Vous pourriez bien demander à vos gardes de nous rejoindre dans ma chambre, et m'éliminer. Comme vous pourriez le faire plus tard. Mais je décide de vous croire, et d'avoir confiance." Cela pourrait être une bêtise, dans beaucoup de circonstances. Mais étant donné les conditions actuelles, il n'avait rien à perdre.

"Vous le savez déjà." insista-t-il soudainement. "Je ne vais pas parler de mariage avec vous, quand bien même vous soyez probablement l'une des plus belles femmes qu'il m'ait été donné de rencontrer. Je ne vous apporterai pas grand chose à l'heure qu'il est." Ce n'était pas tout à fait vrai. Il avait bien des hommes, presque cinq milles hommes. Et bien-sûr, les autres ressources, tel que l'or. Mais ce n'était clairement pas suffisant pour conquérir un trône. "Je pense que nos deux noms ne peuvent pas être ennemis. Nous sommes faits pour être dans le même camp, nous sommes faits pour nous unir, nous sommes faits pour porter nos intérêts fièrement, et en hauteur." prononça-t-il simplement.
egotrip


avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

FB | un jeu dangereux (aegon) Empty Re: FB | un jeu dangereux (aegon)

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
After the Great War a ouvert le 10.03.2023. L'univers de ASOIAF est l'entière propriété de George R. R. Martin. Le forum est l'entière propriété de ses fondatrices, Achéris et Mémoriae.
Un grand merci à Ross pour son skin Win Or Die, incluant CSS, templates et javascript. Catégories par Gekigami. Design V4, Images & couleurs, par Achéris.
Merci à Selli, Jul pour les dons d'annexes, à La Garde de Nuit pour les informations sur l'univers. Merci à Shaakyo pour l'aide apportée à la création du forum.
Voir l'intégralité de nos crédits -