(Robeson) Each of the Seven embodies all of the Seven.

♂ Anders Ferboys
⚭ ♀ Rosamonde Ferboys, née Dayne †
♀ Ynis Allyrion, née Ferboys, sa fille aînée †
⚭ ♂ Ryon Allyrion, son époux
♂ Cletus Ferboys, son fils et héritier

♂ Qhoryn Ferboys †
⚭ ♀ Mariah Ferboys, née Uller †
♂ Archibald Ferboys

Chronologie détaillée:

La douleur était épouvantable. Dans l’ombre d’une chambre seulement éclairée par des bougies, alors que la lune éclairait la pièce et que le vent s’engoufrait dans la demeure, une femme hurlait à la mort. Son cri de douleur hanterait probablement les esprits des personnes alentours, du mestre qui devait suivre les conseils du père de ce futur enfant, qui avait pris la terrible décision de sauver le bébé, au lieu de sauver la mère. Une décision courante, une décision difficile. Une décision qui n’avait pas de bonne résolution ; qu’importe le choix, l’issu serait fatal. Qu’importe le choix, une vie serait sauvée, l’autre détruite. Et qu’importe le choix, aucun ne serait le bon.

Tout jeune bébé, puis bambin, Archibald ne garda rien des événements de la rébellion, et vécut toute sa vie sous la dominance des Baratheon, jusqu’aux dénouements récents. Il possédait les yeux bleus de sa famille paternelle, mais ses cheveux bruns étaient un héritage de sa mère.


Archibald connaissait l’histoire de sa naissance. Née au sein des terres de sa mère, où elle était née, où elle avait grandi, où elle était morte. Il avait entendu l’histoire de trop nombreuses fois. Il avait entendu la tragédie de trop nombreuses fois. Et personne ne pouvait rien y faire. Les années passèrent, et ce fut à son père de rejoindre les Sept, probablement de chagrin. La décision en fut jamais facile à assumer et les vérités éclatèrent.

Lord Ferboys avait intimé à son frère de choisir l’enfant, plus que l’épouse. Aucun intérêt de conserver une femme dans la maison Ferboys, alors qu’un enfant apporterait bien plus, portant le nom des sangderoys.

Ainsi, la rancune, cachée, fut telle la gangraine. Grandissante, mauvaise, Archibald apprit à détester dès sa jeunesse. Il apprit à comprendre que la famille, la vraie, n’avait guère de liens avec le nom…


Les années passèrent, et Archibald se rendit auprès de son oncle, à Denfert. Là-bas, il fut son page, mais plus que cela, il développa de vraies relations familiales. Là-bas, il comprit ce que voulait dire famille. Lord Uller lui apprenait les tenants de la gestion d’un fief, des affaires de finance, de stratégie. Il motivait l’enfant à ne pas se laisser aller ; car, loin d’être chétif, il était même gros, il se laissait aller à la nourriture. D’aucuns diraient que la jeunesse, et les mensonges, la méchanceté, n’ont guère aidés à cela. Possiblement.

Lord Uller fut comme un père, une figure qui lui apprit beaucoup, qui s’intéressa à lui, réellement.


Alors qu’il vivait princiaplement à Denfert, Archibald ne passait que de rares moments auprès de sa famille paternelle. Les années, ainsi, se succédèrent à Denfert, et de page, il devint écuyer. C’est à l’âge de quinze ans, toujours considéré comme trop gras, qu’il fut fait chevalier ; malgré des difficultés, dû à son poids, il demeurait un bon combattant.


Finalement, le Ferboys revint chez lui en l’an deux cent quatre-vingt dix-sept. L’accueil fut mitigé : il ne s’attendait à rien, et les relations furent froides, car elles ne furent jamais développée à cause de son absence pour son écuyage.

Il lui fallut attendre quelques années avant de devenir utile, en recevant le titre d’intendant de Ferboys ; c’est ainsi, qu’à l’âge de vingt ans, il reçut une fonction auprès des siens afin de servir la maison, et de s’occuper des finances.

Pouvant être un honneur, et un signe de confiance, la charge demeurait lourde et nécessitait une concentration constante afin de gérer les affaires courantes.


Finalement, les conflits débutèrent, après même que le seigneur de Ferboys eut scellé une alliance maritale pour lui, avec la fille des Redwyne. Depuis le début épargnée par la guerre, Dorne ne fit pas exception, et les vautours furent de sortie. Les Ferboys voulurent le pouvoir — chose peu étonnante — mais surtout, s’aliénèrent de nouveaux ennemis : les Uller de Denfert. Un déchirement pour Archibald, qui voyait encore les siens briser un peu plus la confiance qu’il avait en eux.

Mais le Ferboys préféra maintenir des relations. Dans le secret, il conserva de très bonnes relations avec la famille de sa mère ; alors qu’on lui demandait les comptes de Ferboys, il s’occupa d’équiper les hommes, mais avec un matériel de basse qualité, tandis qu’une partie de l’argent rentrait dans ses poches.

Le conflit se solda pas aucune victoire, aucune défaite, et une utilité toute subjective. Mais au moins, Archibald récoltait les lauriers de ses actions…


Archibald utilisa l’argent pour de remettre sur pied un bordel, laissé à l’abandon : celui de la capitale, autrefois possédé par Littlefinger. Ce fut sa première oeuvre, espérant recréer un réseau qui ferait sa richesse personnelle. Il plaça une femme à sa tête, qui devait le représenter, alors que son nom ne devait pas être mentionné ni notifié.

Le futur tournoi de Port-Real allait lui permettre de visiter son bordel, et de donner de nouvelles directives, alors qu’il allait enfin pouvoir rencontrer sa fiancée. Des déboires avaient empêché le jeune homme de la connaître depuis leurs fiançailles, deux ans auparavant. Et des révélations avaient évoqué la volonté de son père de briser les fiançailles, pour un nouveau parti : après la mort de lord Paxter Redwyne, Archibald avait été mis au courant de missives secrètes ayant eu pour utilité de trouver un nouveau parti pour Desmera, et toutes signées de la main du seigneur de la Treille.

Alors qu’il arrivait à Port-Real, par voie maritime, Archibald prit quelques jours de repos pour se remettre de la traversée et s’occuper de ses affaires. Il ne restait plus qu’à apprendre à connaître sa fiancée…