RIEN QU'UNE PETITE GOUTTE...

An 305 - Lune 9 - Semaine 1 - Jour 2
Feat @Nymeros Antaryon

Allongé et somnolant dans un des divans de ses bureaux, le Prince de Dorne venait passer une de ces journées à oublier. Il avait d'ailleurs commencé à les appeler des “Journée Bronnesques”, en rapport à son voisin suzerain. Dès l’aube, il se trouvait déjà dans la salle du trône du Vieux Palais, il y observait un petit bateau s’éloigner doucement du rivage.

À son bord Imeah, les deux amants s’étaient revus la veille pour la première fois depuis son départ pour la capitale. Même si la décision de l’envoyer à Salrivage pour sa grossesse était prise depuis plusieurs semaines, voir le ventre naissant de la jeune femme n’avait eu pour effet que de le conforter dans sa décision. La nouvelle n’avait évidemment pas plus à la Braavienne qui s’était imaginée, sûrement par naïveté, qu’elle pourrait rester librement ici à Lancehélion. La raison principale était bien sur sa sécurité et celle de son futur, mais après avoir annoncé la nouvelle à Elia, sa future femme avait exprimé son souhait qu’elle ne soit pas présente lors de leurs noces. Le Gargalen avait exprimé son souhait de tout de même élever son enfant et par chance la Dayne voyait cela d’un très bon œil. Ils pourraient tous les deux revenir dans plusieurs Lune et la perspective d’avoir aussi un enfant avec la Princesse pour éduquer les deux enfants en même temps réjouissait Edmund.

Le Prince avait été sorti de ses pensées par l’intendant du Palais suivi d'artisans portants un nouveau meuble qui trouverait sa place dans la salle du trône. Edmund restait silencieux, tout en observant la scène. Le nouveau siège aux couleurs de la maison Dayne fut posé aux côtés de son propre trône placardé de son blason, le cocatrix rouge. Edmund avait parfaitement intégré son nouveau rôle et s’éfforcait d’en mener les missions à bien, mais c’était ce genre de moment qui lui permettait de prendre du recul et d’avoir le vertige, lui qui n’avait jamais eu la prétention de monter.

Le reste de sa journée ne fut pas plus agréable, il avait beau avoir nommé des responsables pour l’organisation, on lui avait tout de même demandé un nombre impressionnant de validations. Tout ce qui lui avait été montré était sublime et grandiose, mais Elia était introuvable, elle s’était pourtant proposée pour suivre au mieux les préparatifs. Le grand gagnant de la journée n’en restait pas moins son frère, qui avait appris non sans haussement de ton, que ses fiançailles bien que réelles en apparence, étaient au final fictives. Le Seigneur de Salrivage avait passé une bonne partie de la veille avec Aelinor à se comporter comme si cette rencontre avait l’importance dont elle n'était pas dotée. Edmund eut besoin de longues minutes d’explications pour finir par calmer son frère, les opportunités commerciales ayant toujours eu le chic de réveiller en lui un différent appétit. Mais dans l’instant présent, la journée d’Edmund était terminée. Il n’avait même pas le courage d’appeler les cuisines ou de se glisser dans son propre lit.

Lorsqu’il entendit frapper à sa porte, le Prince de Dorne ouvrit grand les yeux. Qu’avait-il oublié ? Pendant quelques fractions de seconde, rien ne lui revenait. Mais les paroles en Bravieen et cette voix ne pouvaient signifier qu’une seule chose, son ami Nymeros était derrière cette porte. Edmund lui avait promis de passer cette dernière soirée avec lui et malgré son état, le dornien trouva le courage de se relever et d’aller lui ouvrir. Ma couille… Heureusement que personne a des lieux ne parlait leur langue, mais quelqu’un finirait bien par comprendre un mot ou deux.

- Nym ! Entre donc, je vois que tu as déjà commencé ta soirée. Installe toi. Est-ce que tu veux que je fasse monter quelque chose pour accompagner cette… bouteille ?

Edmund posa les yeux sur son contenu et la vue d’une vipère ne présageait rien de bon pour les deux hommes.

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Le Prince de Dorne attrapa la bouteille des mains de son ami avant d’en regarder le contenu. La couleuvre flottait au milieu du liquide gueule ouverte montrant ses crochets autrefois remplis de venin, ce qui était de très mauvaise augure. Edmund avait rencontré son lot d’alcools forts lors de son périple en Essos, mais il s'agissait ici d’une complète découverte. Il retire le bouchon du conteneur en verre avant d’en agiter le contenu afin de faire remonter les vapeurs. Il n'eut pas besoin de beaucoup approcher son nez du goulot pour sentir que le contenu ne serait pas une pure douceur. Nymeros mentait, il ne serait pas en état pour son mariage le lendemain. Edmund était d’accord pour trinquer avec son ami, mais il ne se permettrait pas plus. S’attirer les foudres d’Elia n’était pas une bonne idée en général, mais le faire le jour de leurs noces semblait tout bonnement suicidaire.

Le prince de Dorne se dirigea vers son bureau pour en ouvrir l’un des tiroirs et en sortir deux magnifiques verres. L’avantage de sa position était qu’il avait naturellement accès à ce qui se faisait de mieux dans ce monde. Et même si au début, il avait préféré la jouer conservateur avec les finances de la principauté, il s’autorisait de temps à autre quelques folies. Son mariage en était une, mais il avait une dimension politique, il pouvait utiliser cette excuse. Verres et bouteille en main, Edmund revint s'asseoir en face de son invité. Déposant ce qu’il portait sur la table basse qui les séparait, essayant d'être le plus doux possible pour ne rien casser. Il aligna les deux verres avant de servir l’équivalent d’un doigt d’en chaque, histoire de ne pas finir dans le même état que Nym instantané. Il poussa d’un doigt l’un des deux verres vers le Braavien avant de se saisir du second et d’enfoncer plus confortablement dans son divan. Edmund leva son verre avant de prendre la parole.

- Et bien, c’est avec le trésor de ton rafiot que je lève mon verre pour le premier toast d’une longue série. À mon mariage, qu’il puisse être le début d’une nouvelle ère pour Dorne et celui de ma dynastie millénaire. Prononça Edmund, avant de s'esclaffer et d’avaler le contenu de son verre.

Et comme il aurait dû s'y attendre, le liquide lui brûla la gorge. Le Prince ne put s'empêcher de tousser plusieurs fois avant de lancer un simple : Grugh bartos ! (Enfoiré !)

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Edmund regarda son ami avec insouciance, pourquoi riait-il aux éclats comme ceci. Il était habitué aux brimades du Braavien, mais pour une fois, il n’avait encore eu le temps de ne rien faire. En-tout-cas, pas quelque chose qui pour lui méritait qu’on le traite de con tout en se payant sa tête.

J’en avais besoin de celui-là. Et puis c’est de l’alcool, la mission est bien de nous retrouver dans les mêmes états qu’à Braavos non ? Demanda Edmund, le sourire aux lèvres avant de faire glisser son verre vide vers Nyméros.

Même si son ton moqueur était une nouvelle fois présent, ses questions avaient au moins comme qualité d’être pertinentes. Cela faisait tout juste deux mois qu’il était fiancé à la belle des Météores, deux mois qu’il n’avait pas vu passer. Mais ces six semaines au total en mer avec forcément des activités limitées ont permis aux futurs époux de faire plus ample connaissance. Elia avait même émis l’idée que les deux s'attellent déjà à la conception de leur futur héritier. Premièrement sur le ton de l’humour lors de l’allée, mais avec le fait de devoir partager une cabine pour faire de la place à la famille Hightower avait rendu ces propositions beaucoup plus… Réelles. Ayant déjà une amante enceinte, Edmund avait poliment refusé, se rattrapant de bien d’autres manières avant leur arrivée à Lancehélion.

- Disons que pour le moment, je le sens plutôt bien. Sous ses airs très fiers, Elia reste une jeune femme très douce quand elle le veut. Et pour être franc, le mariage n’aura pas d’autre choix que de bien se passer. Répondit Edmund, avant de marquer une pause pour siroter son verre. Et pour le fait d’être père, je pense que je ne suis déjà pas prêt à l'être pour un alors deux. Je suis dans une sacrée merde.

La tête du Prince de Dorne se mettait doucement, mais sûrement à tourner. Il se redressa pour se caler dans le coin du divan et y allonger des jambes après avoir retiré ses bottes. Il jeta un œil à l’intérieur de son verre avant de diriger son regard vers le Braavien qui avait encore son satané sourire à ses lèvres.

Putain, c’est quoi ça ? Je sais que je ne bois pas souvent, mais même dans tes soirées de dépravé rien ne m’avait attrapé par le col aussi fort. Dit il en riant avant de reprendre une gorgée. Edmund commençait à apprécier ce sentiment de détente.

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Totalement détendu et affalé sur le divan, Edmund leva son verre aux paroles de Nyméros. Elles lui allèrent droit au cœur, le Prince de Dorne espérait au plus profond de lui qu’il serait un bon père. Ils prévoyaient d’élever ses enfants ensembles, princes comme bâtards. Il se doutait que celà n’allait pas être nécessairement facile, certains se sentant plus lésés que les autres. Mais il aspirait à faire mieux que son père et à ne pas reproduire la même situation qu’entre Damion et lui. Ils auront déjà bien assez d’ennemis comme cela, il fallait à tout prix que leur entente soit des plus parfaites.

- Puisses-tu avoir raison mon ami et que je sois le meilleur père que ce continent et les dieux aient vu. Rétorqua Edmund en levant son verre.

Le Prince de Dorne ria quand il entendit le nectar des dieux. Il est vrai que l’on finissait par s’y habituer à cette boisson. Ses éclats de rire étaient si forts qu’il n'entendit même pas le bruit sourd que fit Nym en tombant sur le sol. Si bien que lorsqu’il tourna le regard, il ne put trouver qu’un divan vide. Edmund eut besoin de quelques secondes de concentration pour comprendre que les deux choses qu’il voyait bouger derrière le dossier étaient les bottes du Braavien qu’il agitait en l’air, se tordant de rire au sol. Avant tout le courage qu’il lui restait, le dornien tenta de se lever pour aller vérifier comment il allait. Bien qu’il ne soit que peu inquiet par son état, ses éclats de rire le trahissaient. Les quelques pas que fit Edmund pour le rejoindre furent très certainement les plus durs qu’il n’ait jamais eus à faire, ses jambes étaient d’une lourdeur. Même après la bataille de Dorne, il était plus en état que maintenant. Si bien qu’une fois arrivé aux côtés de Nym, la gravité fut bien plus forte que ses jambes et il tomba comme une pierre sur son vieil ami. D’une voix a moitié mise en sourdine par les poils du tapis dans lequel il venait de s’enfouir le visage, il posa question :

- Nfym.. Qf-efe que tfas foutu enfore ?

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À l’annonce de Nym, Edmund releva la tête du tapis. Il n’avait pas pu faire ça, la veille de son mariage. C’était un jour important pour lui, pour Elia et pour Dorne, il ne pouvait pas se permettre de comater toute la journée comme ils l’avaient fait à Braavos. Mais au fond de lui, Edmund savait que son ami ne mentait pas. La bouteille était effectivement empoisonnée et il était désormais fortement intoxiqué. Étant donné que le Braavien avait lui aussi dégusté du breuvage, Edmund pouvait écarter la possibilité d’un quelconque danger réel. À moins que Nym ait consommé un antidote juste avant, ce qui aurait été particulièrement fourbe, ses jours n’étaient pas en danger. Le Prince roula alors sur le dos.
Regardant le plafond, il remarqua que ce dernier était en train de tourner lui donnant tellement la nausée qu’il préféra fermer les yeux.

- Nym… Dis-moi… Tu sais ce qu’on fait ici à ceux qui empoisonnent un Prince ? J’avoue que je n’avais pas prévu d'exécution publique en marge de mon mariage. Mais ça sera peut-être un divertissement apprécié finalement, juste avant le gâteau. Tu en penses quoi ? Dit-il toujours incapable d’ouvrir les yeux sous peine de vomir.

Il ne pouvait pas rester comme ça, il devait faire quelque chose. Au moins pour limiter les dégâts, Edmund devait trouver un moyen de se … purger. Mais l’envie d’air se faisait plus pressante alors la dornien se releva péniblement et traîna sa carcasse jusqu’au balcon de ses appartements. La nuit n’était pas encore totalement tombée, mais l’air avait commencé à se rafraîchir. Les deux coudes posés sur la rambarde, Edmund prenait de grandes inspirations. Celà fonctionnait, il était très loin d’être dans son état normal, mais avait les idées un poil plus clair. Il se rappela donc d'une discussion qu’il avait eu avec un des fêtards de Braavos, sur le fait de se faire vomir pour libérer de la place. Un comportement qui avait choqué le jeune Edmund à l’époque que certains faisaient celà, car ayant trop mangé pendant qu’une majorité de la population n’avait pas de quoi suffisamment se nourrir. Mais aujourd’hui était un cas de force majeure, il ne pouvait pas être en mauvais état le lendemain.

Plaçant ses doigts sur la base de sa langue, Edmund tenta pendant de longues minutes d’y appliquer des pressions. Malgré les tentatives et son quasi-bestiau qui sortaient de sa bouche, aucun liquide n’arrivait à en ressortir. Le Prince s’adossa au balcon et se laissa glisser au sol.

- Sesīr bona ao kostā daor gaomagon… Marmonna-t-il (Même ça, tu n’en es pas capable)

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Relevant la tête vers son ami, Edmund tapota le sol en pierre à ses côtés pour lui indiquer de venir s’installer et ne pas rester debout inutilement. Avec la faiblesse qu’il devait avoir dans ses jambes, le risque de tomber était bien trop grand et comme il le disait, il faisait lui aussi parti de ses amis et n’avait donc aucune envie de le voir se briser le crâne sur le sol.

- C’est vrai que t’enlever quelques centimètres serait de la cruauté pure. Et puis tu sais, je ne tue déjà pas mes ennemis, je ne vais pas commencer par tuer mes amis.  Dit-il juste avant de tousser.

La question suivante du Braavien était teintée de bienveillance, mais que pouvait-il réellement faire face à cette situation ? La quasi-totalité de Dorne dormait à l’intérieur des murailles de Lancehélion et dans des camps dressés à même le désert. Edmund n’avait jamais vu autant de personnes présentes dans sa capitale, Prince ou même avant. Son destin, il l’avait scellé le jour où il avait demandé la main de la Dame des Météores Elia. Non… Avant ça même, le jour où il n’avait pas trouvé la force de refuser ce trône qu’il était bien trop petit pour remplir. Comment était-il censé rivaliser avec le règne millénaire des Martell ? C’était un combat perdu d’avance.

- Je crains que malheureusement, il n’y ait rien que tu puisses faire Nym. À part, si tu es capable de remonter dans le temps et faire en sorte que toute cette bande d’ingrats accueillent ma nomination avec ferveur et non pas révolté. Dit-il d’un ton sec.

C’était davantage l’alcool qui parlait, mais comme à chaque fois un fond de vérité était présent. Qui sait quel serait l’état de la région si Edmund n’avait pas agi, s’il n’était pas allé lui-même chercher en urgence des seigneurs de l’Est pour contrer l’invasion dothrakis. Lancélion aurait pu tomber, Salrivage aussi, Denfert aussi. Et pourtant, il fallait qu’il épouse une femme certes avec ses charmes, mais dont il éprouvait que peu de sentiment pour le moment. Lui Edmund, Prince de Dorne, faisant partie à n’en point douter des hommes les plus puissants du continent, n’avait même pas réellement la possibilité de choisir son épouse. Et les gens osaient appeler ça le pouvoir ? Foutaises.

- Tu sais, j’ai vraiment considéré le fait d’épouser Imeah, même en tant que Prince d’ailleurs. L’origine même de Dorne a vu un Dornien se marier avec une femme d’Essos. Doran lui-même avait épousé une originaire de Norvos. Et moi, je suis là, la veille d’épouser Elia Dayne, Dame des Météores et Epée du matin.  Dit-il en levant les mains sur un ton moqueur avant de rigoler. Je n’ai qu’une hâte, c’est de la retrouver. Je lui ai promis d’être là pour la naissance du bébé. Je n’ai pas la moindre idée si je le pourrais réellement, elle me tuera c’est sur. Finalement, une personne de plus ou de moins sur la liste de ceux qui voudraient ma tête, quelle différence ?  Conclut-il avec un sourire.

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Nyméros avait peut-être raison au fond, est-ce réellement son manque de confiance à la tête de Dorne qui donnait autant d’énergie à ses détracteurs pour venir lui chier dans les bottes. Probable... Néanmoins, il n’allait pas pouvoir prendre confiance d’un seul coup et que tout le monde rentre dans le rang, cela prendra du temps tout Gargalen qu’il était. Néanmoins, les paroles de son ami lui réchauffent un peu le cœur. Il planta son regard dans celui du Braavien.

- Tu sais quoi Nym, je pense que tu as raison, je suis un putain de Gargalen. Et tous ces connards ingrats iront bien se faire… Commença Edmund, avant d’être interrompu par des tambourinements à sa porte.

Péniblement, le Prince se releva s'agrippant à ce qu’il pouvait pour traîner sa carcasse jusqu’à l’entrée de ses appartements. La confusion était totale, que pouvait-il bien se passer aussi tard dans la soirée pour qu’on vienne le déranger, la veille de son mariage qui plus est. Le Gargalen ouvrit la porte pour apercevoir Myles, le mestre de Lancehélion, le visage grave et parchemin en main.

- Et bien vous en faites une tête Myles, vous n’avez tout de même pas de mauvaise nouvelle à m’annoncer maintenant ? Demanda Edmund.

- J’en ai bien peur mon Prince, mais cela concerne principalement votre ami Antaryon. Je n’ai pas réussi à le trouver à l’intérieur du palais, mais je crains que l’information ne puisse pas attendre. Répondit l’homme en toge grise en tendant le parchemin à Edmund avant de s’éloigner dans le couloir éclairé par de simples torches donnant au lieu une ambiance quelque peu sinistre.

Intrigué, Edmund se traîna vers son bureau et s'affala sur sa chaise avant de déplier la missive. La présence du Noxombre était encore trop forte, il dut plier les yeux tout en rapprochant une bougie pour tenter de déchiffrer quoi que ce soit. À la lecture des premiers mots, le Prince était confus, mais il devait prévenir son ami.

- Nym ! C’est pour toi ! Ton Serpent de Mer est mort ! Je ne savais pas que t’avais un serpent moi, pourquoi tu me l’as jamais dit ? Cria le Prince pour attirer l’attention de l’Antaryon avant de rire.

Un Prince qui avait visiblement mal lu la lettre qu’il avait entre les mains.

Contenu de la missive: