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Message par Brunhild Noirmarées Sam 3 Fév - 17:07

B❝L'Apostat et la Sirène Sanglante❞

An 300 - Lune 8 - Semaine 1 - Jour 5 > Semaine 2 - Jour 5


   @Maegor Desdaings    
__ Putain ! Mais ! Il est déjà mort ce con !

Erik hocha la tête. Brunhild était furax, mais il n’y avait rien d'étonnant à retrouver le Septon attaché à la proue de la Marée Sanglante pendant des jours de traversée et une tempête en prime, raid mort, glacé et déjà à moitié décharné. Mais ça n'empêchait pas la Noirmarée de rager contre cet état de fait pendant qu’on détachait le cadavre. Elle constatait donc avec colère la très mauvaise résistance des religieux des contrées vertes aux intempéries, à la faim et à la soif. Elle était déçue, et fâchée, mais au moins celui-là ne mettrait plus d’idées saugrenues dans la tête de son fils. En effet, quelques jours plus tôt, Baelor lui avait annoncé, comme une fleur, qu’il allait construire un Septuaire. Sur Noirmarées ! Ce qu’il ne fallait pas entendre. Et ce qu’il ne fallait pas supporter de la part d’un enfant exilé pendant des années à Villevieille avant de revenir profondément changé. Il avait oublié le Fer-prix, le goût du Sel et la force du Roc. Pour autant, et même si elle avait parfois envie de le tuer, il était son fils et l’héritier de sa maison, alors elle se contentait de lui mettre des baffes de temps en temps, en privé, mais rien n’y faisait, il restait un fervent adepte des Sept et croyait que l'obéissance et la loyauté de tous les gens de son île lui était due et acquise. Et lui voulait construire un putain de septuaire alors que Brunhild s'évertuent à maintenir un semblant de cohésion pour qu’il ne se soit pas définitivement rejeté par ses hommes. Alors elle avait pété un plomb et était partie en expédition pour se détendre.

C’est ainsi qu’elle était partie avec dans l’idée de mettre le boxon à Salvemer et de récupérer tous les Septons qui se présentaient pour les tuer et qui, sait, pourquoi pas, ramener leurs têtes à Baelor. Hélas, tout ne s’était pas passé comme prévu et ils avaient essuyé une importante tempête qui avait séparé les boutres. La Marée sanglante et la centaine de guerriers et de marins qui l’accompagnait n’étaient pas suffisamment nombreux pour s’en prendre à une ville comme Salvemer, donc Brunhild avait décidé de les faire accoster un peu plus au sud.

C’est avec une cinquantaine d’hommes, l’autre moitié restant sur le boutre pour le garder et le manœuvrer au besoin, qu’elle partit attaquer le hameau le plus proche pour y débusquer un septon ou y brûler toute représentation des Sept. Évidemment ces petits villages côtiers craignaient les Fer-Nés et étaient coutumiers de leurs attaques qu’ils subissaient trop régulièrement, même en temps de paix. Ainsi, quand ils virent arriver les Guerriers, la grande majorité des habitants attrapèrent ce qu’ils pouvaient et prirent la fuite aussi vite que possible, ne laissant que les vieillards, quelques enfants et quelques femmes derrière eux. Dénués de montures, ils s'épargnèrent toute poursuite inutile.

Quelques hommes cependant, qui n’avaient pas eu le temps de fuir en mettant leur famille à l’abri, se saisirent de faux et de fourches pour défendre ceux qui ne pouvaient pas courir. Hélas, ainsi armés ils ne firent pas long feu devant les Fer-Nés. Ils furent tués devant les yeux de leur épouse et de leurs enfants qui furent fait prisonniers. Mais un bain de sang n'était pas ce que cherchait la blonde, aussi, elle ordonna qu’on aligne les prisonniers au milieu du hameau pour leur demander où était leur Septon pendant que certains de ses hommes fouillaient les masures à la recherche de statuettes des Sept.

__ Sympa les voisins ! Ils vous ont laissé entre nos mains pour nous occuper pendant leur fuite à ce que je vois. Voilà ce que je vous propose. Le premier à me dire où je peux trouver le Septon ou le Septuaire le plus proche seront libres. Les autres resteront nos prisonniers.
__ Moi je sais !

Fit une femme.

__ Il y a un septuaire pas loin, à un mile vers l’est. Et un Septon aussi !
__ Merci pour ta coopération. Tu peux partir et rejoindre tes voisins.
__ Et mes enfants ?

La blonde hocha la tête et la mère put quitter le hameau sans dommage avec ses enfants. Veuve ou non, elle était sauvée, contrairement aux autres dont les langues se délièrent soudain suite à la promesse tenue par la Noirmarées. C’est ainsi qu’elle relâcha presque tout le monde après avoir appris à chaque fois la position d’un septuaire ou d’un septon dans les environs. Certains avaient probablement menti, mais qu’importe, elle avait suffisamment de matière pour continuer à s’amuser. Elle fit exécuter les vieillards restants et laissa ses hommes s’amuser avec les femmes restantes. Quant aux enfants, ils furent ramenés au boutre pour rejoindre les Îles de Fer et être élevés en Fer-Nés. Toute trace des Sept fut brûlée ou détruite.

Ils pillèrent les quelques richesses qu’ils trouvèrent, ramenèrent les réserves et le bétail sur la Marées Sanglante et ils mangèrent les victuailles laissées en plan par les villageois avant de se reposer. Ils repartierent el lendemain à l’aube dans la direction indiquées par la première femme et trouvèrent bel et bien un village doté d’un spetuaire. De la même manière, une grande partie des habitants prirent la fuite et ceux qui avaient quelque chose à protéger furent rapidement tués. Brunhild mit le feu au Septuaire et égorgea le septon à défaut de le noyer, puis elle fit parler les prisonniers, laissa partir la plupart d’entre eux et laissa ses hommes s’occuper des autres. Pendant plusieurs jours, elle poursuivit son objectif, de Septuaire incendié en Septuaire incendié, de Septon égorgé en Septon égorgé, s'enfonçant peu à peu dans les terres. Pillant ce qu’ils pouvaient, mangeant ce qui restait, semant la terreur sur leur passage de hameau en village.

C’est ainsi qu’il arrivèrent aux alentours de Vieille Pierres et attaquèrent un nouveau village. Toujours sans chercher à poursuivre les fuyards, ils se contentèrent de prendre au Fer-Prix ce qu’ils trouvèrent sur place. Brunhild était en train d’interroger les prisonniers pendant qu’une bonne partie de ses hommes visitaient les maisons… Le septuaire était encore intact et le Septon était entre les mains de la blonde.

__ Alors ? Vos Dieux sont-ils là vous protéger ? Je les attends ! Ça fait une semaine que je les attends ! Regardez ce que je fais à votre septon !

Elle entailla sa joue.

__ Vos faux Dieux sont impuissants ! Ils ne peuvent protéger ni leurs adorateurs et ni leurs représentants. Embrassez le Noyé, embrassez l’antique voie et vous n’aurez plus jamais peur !

En vérité elle se fichait pas mal de les convertir, seuls les Fer-Nés étaient les élus du Noyé, mais prêcher contre les Dieux que son propre fils avait adoptés lui faisaient le plus grand bien.
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Maegor s’éveilla en sursaut alors que la porte de sa chambre fut violemment ouverte par le garçon de course. Nu comme un vers, il se dressa, saisit son poignard, et debout sur son lit, désorienté, s’apprêtait à bondir quand il reconnut Jaime, essoufflé, le visage rouge d’inquiétude.

- Lord Desdaings, pardonnez-moi mais venez, des réfugiés, des… Fer-Nés sur nos terres !

Maegor baissa son poignard, enfila rapidement des chausses et des bottes, et, à moitié habillé, il descendit au pas de course les escaliers de sa chambre et arriva dans sa salle de réception.

Une dizaine d’hommes et de femmes, quelques marmots, des baluchons, un air résigné, apeuré… Lord Desdaings serra les dents ; il avait vu trop de gens dépossédés de leur bien durant les deux dernières années. Le Conflans se faisait violer de tous les côtés sans que le Tully bouge son doigt, et ses frères… massacrés par Clegane. Une rage froide monta en lui.

- Mon seigneur…

Mestre Alwick s’approcha de Maegor, voûté aussi bien par les ans que par ce réveil matinal et difficile.

- Ces gens viennent d’arriver. Ils rapportent une bande de Fer-Nés qui descendent vers Vieilles-Pierres. Ils pillent les villages, et laissent les gens partir contre des informations concernant les septons.

Maegor serra les dents… la religion… quelle saloperie.

- D’où viennent-ils Alwick ?

- Du Moulin des Roches. Ils ont fui avant que les Fer-Nés soient sur eux. Ils rapportent une centaine d’hommes, menés par une guerrière farouche et cruelle. Elle torture les septons et enlèvent les enfants.

- Ils approchent de nos terres…

Le mestre hocha la tête d’un air grave. L’aube pointait à peine, et Maegor aboya quelques ordres pour qu’on s’occupe dignement de ces gens. Il dépêcha des estafettes dans les villages alentour, et ses plus rapides coureurs sur les terres de ses proches chevaliers fieffés. Des corbeaux furent lâchés avec des messages d’alerte à destination des villages entre Beaumarché et Vieilles-Pierres.

Une excitation avait pris les gestes du Sire de Beaumarché. Car s’il y avait une chose dans laquelle Maegor excellait avec délice, c’était bien cela : combattre et tuer.

*

Il avait fallut deux jours pour rassembler les trois cent hommes. Cinquante cavaliers, nécessaires pour poursuivre les pillards qui fuiraient comme des proies effrayées à l’approche de l’ost, et les reste de fantassins. Maegor avait appelé les bons archers qui demeuraient sous ses ordres. Il avait laissé Beaumarché entre les mains du Capitaine du Guet, ser Felton, et son fils et sa femme sous sa protection.

La bannière à l’oie d’argent claquait au vent. Maegor chevauchait en tête. On avait repéré le campement des Fer-Nés plus loin, sur ses Terres, ils avaient dépassé Vieilles Pierres. La fumée. L’odeur du massacre à venir. Le jeune lord Desdaings exultait. L’après-midi touchait à sa fin, et les Fer-Nés ne verraient pas poindre une nouvelle aurore. Ne verrait même pas la nuit. Maegor se retourna vers ses hommes.

- Messieurs, lança-t-il d’une voix forte. Ces hommes massacrent vos septons, et prennent vos enfants. Ils brûlent et pissent sur vos villages, sur vos terres, sur tout ce que vous vous évertuez depuis deux ans à protéger. N’ayez aucune pitié, car il n’en auront aucune !

Maegor sortit son épée de son fourreau et la leva sous les cris exaltés des siens.

- Jusqu’à la ruine !

Et le bruit des bottes et des sabots résonna sur les Terres du Conflans une nouvelle fois.
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Message par Brunhild Noirmarées Dim 4 Fév - 21:45

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An 300 - Lune 8 - Semaine 1 - Jour 5 > Semaine 2 - Jour 5


   @Maegor Desdaings    
Evidemment, les paysans en fuite ne tardèrent pas à trouver refuge chez un seigneur à même de les défendre. Brunhild s’y attendait et plus ils s'enfonçaient dans les terres, plus le danger était grand, mais cette croisade n’était destinée qu’à calmer la colère de la blonde, aucune stratégie dans cette mission, aucune intention, même de semer la peur et la mort dans le Conflans. Seulement égorger des septons et brûler des septuaires. Elle espérait que celui qui serait prévenu viendrait tout de suite avec des forces limitées, ce qui permettrait aux Fer-Nés une retraite en ordre. Mais plus le temps avançait, plus cette option semblait s’éloigner. Elle continua, se disant qu’ils se chiaient tellement dessus qu’ils avaient probablement fait appel au Tully, la ridicule truite qui, c’était connu, n’avait aucune couille et mettrait des semaines à réagir. Elle pouvait donc continuer sa route encore un moment. Hélas, ce n’était pas le cas.

Pendant ce temps, deux des trois navires de la Noirmarées retrouvèrent la Marée Sanglante après avoir erré un moment suite à la tempête qui les avait séparés. Ils avaient plusieurs jours de retard sur la blonde, aussi, ils choisirent de rester sur les boutres, n’envoyant que quelques éclaireurs pour savoir où elle était et lui apprendre la bonne nouvelle. Ils n’avaient aucune envie de passer derrière elle pour massacrer des paysans déjà apeurés ou violer leurs femmes et leurs filles déjà souillées. En vertu du Fer-Prix, ils n’avaient pas le droit de toucher aux otages ramenés à bord du boutre de la blonde, mais autour d’une bière et avec une hachette à la main, tout se négociait. Il n’était pas difficile de suivre la trace sanglante de la Sirène et la poignée de guerriers remonta la piste sans mal jusqu’à Vieille Pierre. Ils ne mirent que quelques jours à rattraper leur cheffe et établirent un campement pour la nuit à quelques heures d’elle, sachant qu’ils feraient la jonction le lendemain dans la matinée.

Malgré l’absence d’éclaireurs dans la petite troupe de Brunhild, l’arrivée d’un ost de 300 hommes dont 50 cavaliers ne pouvait pas passer inaperçue, aussi, les sentinelles restée en dehors du village repérèrent la poussière levée au loin par les soldats et les chevaux et avertirent la capitaine de la Marée Sanglante. Ils ignoraient le nombre de leurs ennemis, mais ils avaient pu aisément prendre conscience de l’importante supériorité numérique, aussi la défaite était inévitable s’ils restaient là. Pas de cor de guerre, pas de hurlements, elle annonça le regroupement en sifflant et faisant tournoyer son épée en l’air. Les Fer-Nés se réunirent au centre du village, mais on entendait déjà les sabots et les bottes approcher, il était trop tard pour le moindre mouvement, le moindre repli. Ils allaient devoir se battre. La Fer-Née ordonna qu’on mette les otages en deuxième ligne pendant que les fer-nés formaient la première. Rares étaient ceux qui fuyaient. Mourir au combat était un honneur et la garantie de festoyer éternellement dans les demeures liquides du Dieu Noyé, alors quand bien se faisaient-ils dessus, ils tirent le rang bien peu épais face à leur adversaire. Une troisième ligne clairsemée menaçait les otages pour qu’ils restent en place. Quelques uns cependant, parvinrent à fuir et il n’était plus temps de leur courir après car l’ennemi avançait sur eux. Une voix harangua les riverains, elle pouvait le voir à présent, leur commandant, leur Seigneur, bannière de Beaumarché au vent non loin de lui. Elle le regarda dans les yeux et ordonna.

__ Mur de bouclier !

Les Fer-Nés s’arrêtèrent, levèrent leurs boucliers et serrèrent les rangs derrière Brunhild qui se protégeait de son bouclier rond. Elle se méfait des tireurs comme de la peste et des cavaliers comme d’une déferlante meurtrière. Brunhild aurait clairement préféré avoir le temps de se replier dans le bois tout proche où les cavaliers ne pourraient pas charger et où les tireurs seraient moins efficaces.Mais même là, ils n’avaient aucune chance et elle n’aurait fait que gagner un peu de temps. Il était loin le temps où son aïeule Harloi avait incendié cette cité en passant par les fleuves, portant les boutres de la mer à la Verfurque sous les ordres d’Harwyn Chenu. Se souvenait-il ? Savait-il alors qu’elle portrait les couleurs de Noirmarées à présent ? En cet instant, alors qu’elle voyait qu’ils étaient à 1 contre 6, elle n’avait aucune envie de le lui rappeler. Mais elle, elle se souvenait, 289, les raids sanglants, les prises prestigieuses, la gloire. Puis la contre attaque, la défaite, la mort dans son sillage, des litres de sang versés pour rien, un peuple tout entier réduit au silence. Si elle devait rejoindre aujourd'hui son bien aimé, alors qu’il en soit ainsi, elle savait que chacun de ces hommes la suivraient sans hésiter dans la mort, mais elle ne voulait pas ça pour eux. Alors, elle tenta le tout pour le tout et avança d’un pas.

__ Attaquez et vous tuerez vos gens tout autant que mes hommes ! Faisons un marché. Je me constitue prisonnière et vous laissez mes hommes rejoindre la côte en paix. Nous ferons l’échange d’otages une fois qu’ils seront à l’abri sur mes boutres.

A ces mots, son second bondit du rang pour l’engueuler, abrité derrière son bouclier.

__ Putain de merde Brun ! T’as pété un bout ou quoi…

Il allait dire que sa vie était trop précieuse, que sans elle Noirmarées se déliterait avec son fils à sa tête. Que jamais il n'accepterait de livrer sa Capitaine contre de vulgaires paysans et qu’il préférait mourir avec elle sur le champ de bataille plutôt que de la laisse se sacrifier pour eux. Et les grognements des autres rejoignaient ces pensées. Mais il était peut-être temps qu’elle lui laisse la place au contraire. A son fils, Baelor… Elle était de la vieille école, elle. Elle était de ceux qui avaient fait la rébellion de 289. Alors elle ne le laissa pas finir et, en le menaçant de sa hache, ordonna :

__ Tiens ta ligne !

Et par le Dieu Noyé, prend soin de mon fils, protège le contre lui-même. Erik reprit sa place et Brunhild posa à nouveau ces yeux de glace sur Maegor.
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Au trot, Maegor et les siens avançaient. Les cinquante cavaliers des Desdaings étaient en première ligne ; les Fer-Nés ne se battaient pas avec des lances ni des piques, un avantage pour la cavalerie. Les fantassins restaient légèrement en retrait, près à soutenir la cavalerie, protégeant les archers. Ces derniers ne lanceraient aucune volée, ils ne voulaient pas abattre sans le vouloir les innocents ; ils attendraient plutôt que la vermine Fer-Née détale pour leur planter une flèche dans le dos. Le gros du travail, c’est bien entendu le Sire de Beaumarché qui s’en chargerait, comme toujours.

Les pillards se mirent en formation. Maegor, sous son casque sourit.

Les pillards, le bouclier levé, devant. Les otages, le dos courbés, derrière. Qu’espéraient-ils ? Que la vie de dix paysans étaient plus précieuses que celles des futurs villages que la bande pourraient piller ?

Et puis voilà qu’une blonde parla. Prisonnière. En paix. Le jeune lord ne comprit pas toutes les paroles échangées, mais il vit clairement le mécontentement de son second, qui se fit rabrouer comme un chien. Si elle croyait que sa condition de femme le ferait plier, c’était bien mal connaître le Sire de Beaumarché.

Maegor éperonna son cheval, leva son épée. L’étalon baie renâcla tandis que les deux cavaliers à ses côtés se rapprochaient. Une ligne de boucliers. Un fer de lance d’armure, d’épées brillantes, de poussière. Maegor sentait les muscles de sa monture courir sous sa peau tandis que la ligne de cavalier Desdaings s’élançait dans un galop ; il n’y avait plus que le bruit des galops. Traditionnellement, le cavalier situé à la pointe d’une formation y laissait des plumes. C’était celui qu’on sacrifiait, à la fois dévastateur et résistant. Le seigneur, lui, préférait rester en arrière, donnant des ordres. Mais c’était, encore une fois, bien mal connaître le Sire de Beaumarché.

Avec fracas, la ligne de cavalerie brisa autant qu’elle se brisa sur les boucliers des Fer-Nés. Une lame vint mordre le poitrail de son monture et le cheval se cabra, hurlant. Tout n’était que sang, poussière et hurlement. Maegor faillit perdre l’équilibre lorsqu’il retomba durement sur ses pattes avant, et, tandis que le cheval vacillait, il préféra laisser sa monture agonisante. Elle avait fait son travail, à lui de faire le sien.

- Laissez donc les otages, vermines, et venez vous battre contre un homme qui peut vous rendre les coups !

Lorsque les fantassins virent leur Seigneur à terre, ils s’avancèrent. Les autres cavaliers vinrent se poster autour de lui pour le protéger. Mais Maegor n’avait besoin d’aucune protection. Sa lame n’avait pas encore goûté au sang Fer-Né, et c’est avec cette rage innommable, ce Frisson qui lui obstruait la vue, que, écu à gauche, fer à droite, il se précipita vers la blonde qui semblait mener la troupe.

Ses yeux de glace, il les ferait se teinter de rouge. Une femme n'a pas sa place sur le champ de bataille, et quel plaisir ce serait de lui faire comprendre coup après coup, grognement après flot de sang.

Maegor se fraya un chemin, ignorant les appels à l’aide, les otages, les corps piétinés. Il ne voyait qu’elle et les siens.

- Viens faire honneur à ton dieu !

Pour autant qu’elle puisse le rejoindre, si loin de ses terres de Roc et de Sel.
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Message par Brunhild Noirmarées Sam 17 Fév - 23:56

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   @Maegor Desdaings    
Quand Brunhild vit le Seigneur de Beaumarché avancer, elle crut d’abord qu’il venait parlementer, mais elle comprit rapidement qu’il n’en était rien. Il chargeait le bougre et avec lui les autres cavaliers qui furent bientôt tous lancés au galop.

__ Putain de merde !!

Fini la négociation, il venait de choisir le combat et puisqu’elle était là, en première ligne, comme lui, elle attendit de pied ferme. Sourire carnassier aux lèvres, elle avait bien envie de combattre ce Lord des contrées vertes, celui-ci avait des couilles au moins. Ce qui est mort ne saurait mourir se dit-elle avant de faire, au dernier moment, un pas de côté vers le flanc désarmé. Elle se baissa et se protégea la tête de son bouclier pour planter son épée dans le poitrail de ce foutu canasson de merde.

Mis à part en saucisson ses bestiaux lui filaient de l’urticaire, trop de mauvais souvenirs. Les charges de cavalerie lourde avaient toujours fait du dégât sur les lignes d’infanterie Fer-Nées. Celle-là ne dérogeait pas à la règle. Brunhild ignorait tout de ce qu’il se passait à l’arrière, des paysans furent tués avant le choc, d’autres parvinrent à s'enfuir, les Fer-Nés levèrent les boucliers et tâchèrent de trancher ce qui passait à leur portée. Mollets, jarrets, poitrails, ventres. L'avantage allait clairement aux riverains, mais beaucoup de chevaux y laissèrent la vie et une fois au sol, les Fer-Nés pourraient rivaliser avec les chevaliers et les hommes d'armes.

Pendant ce temps, Brunhild roula en arrière pour éviter la lourde monture en train de crever et se retrouva face à Maegor Desdaings. Vu comme il était entouré, ça allait être difficile de le combattre, alors elle ne le chargea pas. Il le fit pour elle délaissant sa protection. Sa première ligne était à l’agonie, les hommes piétinés par les chevaux, blessés par les sabots ou les lames, hurlaient. Ils n’avaient aucune chance, mais ils ne reculaient pas, la boue se mêlait au sang, et foutre Dieu, elle se sentait vivante à nouveau, quitte à mourir bientôt.

Une fois de plus, elle attendit, le laissant approcher avec toute la froide assurance de la tueuse. Elle ne répondit même pas à sa provocation, seul le léger sourire en coin qui ourla sa bouche prouva qu’elle l’entendait bel et bien, qu’elle le voyait, qu’elle l‘observait, il changeait, calculait la meilleure tactique et qu’elle avait hâte, estimant que son adversaire était à la hauteur et méritait de se battre contre la Sirène Sanglante et non contre ses guerriers et qui sait, peut-être même de la tuer. Quand il fut assez près, elle fit mine de reculer, mais c’était pour mieux planter son pied dans le sol et encaisser le choc de leurs boucliers et de leurs lames acérées qui firent des étincelles. Brunhild était tout sauf une des frêles jouvencelles maladives du continent, qui, effectivement n'avaient rien à faire sur un champ de bataille. C’était une Fer-Née aguerrie, entraînée, puissante et foutrement déterminée à vendre sa peau aussi chère que possible.

La blonde dégagea rapidement son épée et leva son bouclier pour tenta de passer un coup de taille par dessous dans les jambes de son adversaire (dé).
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Elle était là, fière et féroce, s’avançant vers lui, et au dernier moment, fit mine de reculer. Nul joyau ornait sa maille, et aucun fil de soie ne rehaussai la garde de son épée ; elle payait le fer-prix, était née pour tuer. Et cela, cela plaisait au Sire de Beaumarché.

Il écrasa son large écu contre le bouclier de la Fer-Née et fit crisser la lame contre la sienne ; le fil de son acier mordit le sien en un sifflement strident qui résonna comme un doux chant aux oreilles du Desdaings. Le même sourire que celui de la bretteuse déformait ses traits : elle avait encaissé le choc sans broncher, ne se campant sur ses jambes que pour mieux donner le change. Sous sa poussée, il la sentait absorber son coup, et tenta de lever son bouclier pour lui asséner vers les jambes. Il grogna ; son maître d’arme lui avait appris à ne jamais perdre son adversaire de vue, ni sa lame, ni ses yeux.

La lame de la Fer-Née trouva sa chair ; il grogna, et sentit un liquide chaud sur sa jambe. Néanmoins, son haubert de maille avait encaissé une parti de coup, mais ce qui causa du tort à Maegor, ce fut sans doute la suffisance avec laquelle il avait approchait la Fer-Née : son coup avait déchiré la maille, et l'avait non seulement rendu clopinant, mais lui avait ôté une protection.

Maegor grogna, et glissa en arrière pour se dégager.

Il se mit en garde et, allant de gauche à droite, asséna un coup à gauche, deux à droite, un à gauche à la guerrière pour la faire tomber dans son rythme. A l'instant où il le sentit, il fit un pas vers elle pour la déborder, l'objectif était simple : d'un coup d'écu, la renverser. Elle avait fait preuve d'une certaine force... Et cette fois-ci, l'orgueil de Maegor ne devait pas le faire vaciller.

*

Les gardes à ses côtés avaient du mal à rester sur leurs montures ; certains mirent pied à terre pour mieux assister leurs seigneurs tandis que d'autre regroupaient les civils. Les pillards avaient peu de chance. Les archers Desdaings avaient déjà emplumé quelques fer-nés, simplement pour rappeler leur présence. L'étau se refermait, lentement.

De véritablement intéressant, il n'y avait que ce combat au centre, combat qui bientôt, attirerait tous les regards ; une blonde damoiselle croisant l'épée avec un Seigneur Riverain.

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Le Multiface
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Message par Brunhild Noirmarées Jeu 22 Fév - 19:30

B❝L'Apostat et la Sirène Sanglante❞

An 300 - Lune 8 - Semaine 1 - Jour 5 > Semaine 2 - Jour 5


   @Maegor Desdaings    
Ouf. Elle encaissa le puissant coup, sans broncher, mais non sans mal. Ainsi put-elle apprécier la force de son adversaire et lui la sienne. Acier contre acier, bois contre bois, guerrier contre guerrier. L’affrontement était direct, pas de demi-mesure, les yeux dans les yeux, ils se jaugeaient l’un l’autre sans se soucier de leur rang ou de leur titre. Il n’y avait de plus belle mélodie aux oreilles de Brunhild que celle des lames s’entrechoquant au milieu des râles et des cris. Sauf peut-être celle de sa lame trouvant la chair du Riverain et le grognement qu’il fit à ce moment- là. Mais le combat était loin d’être gagné, elle ne pouvait en aucun cas se satisfaire de cette touche. La maille avait largement absorbé le coup et elle n’avait pas le temps de constater les dégâts sur l’armure. Elle devait rester concentrée, ne pas se laisser surprendre par la contre-attaque. Elle recula légèrement pour se mettre hors de portée, ne le quittant pas des yeux.

Contrairement à beaucoup d'hommes de son rang, Maegor revint à l'assaut malgré le sang qui coulait de sa cuisse. Il ne passa pas le relai à ses gardes, mais la bonde devait être prudente, ses derniers pouvaient lui tomber dessus à tout moment. Cependant pour le moment, ils étaient aux prises avec d’autres Fer-Nés, elle avait donc un peu de répit, mais pour combien de temps ? Les siens tombaient tout autour d’elle, sous les lames ou transpercés par des flèches. Qu’importe, ils iraient festoyer avec le Dieu Noyé puisque c’était là le résultat certain du choix qu’avait fait le Desdaings. Mais elle, peut-être emporterait-elle le Sire de Beaumarché avant d'être transpercée de toute part comme ses hommes.

Gauche, droite, droite. Le premier choc se transforma en danse macabre. Agile et rapide malgré son armure lourde, elle para les coups sans trop de mal. Il ne cherchait pas à l’atteindre, alors, juste à la faire bouger et à se créer un ouverture. Elle le savait et tâche de rester sur ses gardes, mais bien sûr, l’ouverture se présenta et il s’y engouffra. Il la poussa violemment avec son bouclier et cette fois-ci, elle n'eut pas le temps de se camper suffisamment sur ses jambes pour rester debout. Elle essaya de rouler en arrière pour se relever aussitôt, mais l'inertie lui manqua pour terminer son mouvement et elle se retrouva sur le dos. (7)

La Noirmarées devait se sortir de ce mauvais pas au plus vite, certes mais elle devait surtout s’attendre à ce qu’il en profite pour la frapper de son épée. Aussi, elle ne pouvait pas rouler sur le côté et lui offrir son dos, tout recouvert de maille fut-il. Alors elle attendit qu’il se décide à approcher et à la surplomber, se protégeant de son bouclier. Elle se tenait prête à rouler du côté où frapperait son adversaire (7) en parant le coup avec son bouclier (19) avant de se relever (4). Avec un peu de chance, il serait légèrement déséquilibré par son attaque et elle pourrait le frapper de sa lame en se relevant (3). mais elle n'eut pas cette chance. Elle apprécia mal l’attaque, tournant du mauvais côté. Elle parvint néanmoins à parer 'attaque avec son bouclier, mais elle ne parvint pas à rouler assez vite pour se relever et dut renoncer à toute attaque. Elle se retrouva à nouveau sur le dos, mais cette fois son bouclier sur le côté et non au dessus d'elle, Brunhild n'avait plus que sa lame pour parer la prochaine attaque.
Brunhild Noirmarées
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C’était avec un certain plaisir que Maegor sentit le corps robuste de la Fer-Née vaciller sous son assaut ; elle n’avait pas été assez rapide et elle s’était retrouvé dos au sol, les yeux levés vers lui. Mais il aimait ce qu’il voyait dans ce regard froid, dénué de toute volonté d’abandonner. Il était hors de question que, blessé, il se retire du combat, et pour elle… quelle honte de rendre les armes. Lui ne festoierait avec aucun dieu se soir, mais bel et bien avec ses hommes.


Sur le dos, bouclier à gauche et lame en droite, fière et féroce, elle s’apprêtait bien sûr à riposter quand il donna un simple coup d’épée, visant l’épaule, qu’elle para sans peine (12). Néanmoins, vive, trop vive pour le Desdaings, elle roula sur le côté comme pour se relever, mais elle avait mal anticipé le jeu de jambes du Riverain. Il ne s’était pas reculé pour armer un nouveau coup, mais avait plutôt reculé sa jambe pour lever son pied et écraser la poitrine de la Fer-Née (15). La botte en métal entre ses côtes, derrière son casque, Maegor eut un sourire. Elle n’avait plus que son épée pour se défendre, une arme peu pratique dans sa position, qui ne trouverait jamais les plis de son armure pour s’y introduire. Elle s’était tordue dans tous les sens comme un petit vers de terre.


Appuyant avec sa jambe valide sur l’armure de la guerrière, il se baissa pour tenter de l’écraser de son poids, et, lâchant sa prise sur son écu, voulut la saisir à la gorge (12).


- Tu laisses une partie des nôtres survivre, alors rend les armes et je ferai de même.


Autour de lui, le ferraillement du bois et de l’acier avait peu à peu était remplacé par des cris de douleur qui transperçaient le silence du champ de bataille. La lutte avait été courte et sanglante, mais tout n’était pas gagné pour autant.


Et puis… Elle avait fait couler son sang.


Alors, pour faire bonne mesure, penché sur elle, il lui cracha au visage. Et tenta de la faire suffoquer par son poids. (7)


C'était donc cela, croiser le fer avec une femme ?
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Message par Brunhild Noirmarées Dim 25 Fév - 22:25

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   @Maegor Desdaings    
Un pied sur sa poitrine, Brunhild manquait d’air, mais ce n’était pas la première fois de sa longue existence de guerrière qu’elle se retrouvait en bien mauvaise posture. L’épée était-elle vraiment trop longue pour trouver les ouvertures dans l’armure de son adversaire ? L’arrière du genoux, oui, mais l’entrejambe, certainement pas. Cependant, elle n’avait pas le temps d’armer un tel coup et elle n'aurait plus rien pour se protéger. Alors, elle attendit, prête à parer un nouveau coup, avec sa main droite, attendant une opportunité pour se dégager. Souvent l’ennemi commet des erreurs quand il croit avoir gagné. La Fer-Née toussa cherchant son souffle sous le poids du Desdaings. Patience. Froide et calme malgré la situation. Concentrée. Elle ne craignait pas la mort, elle craignait bien davantage de n’être point acceptée dans les demeures liquides du Dieu Noyé si elle abandonnait, si elle combattait mal. Elle avait cependant depuis longtemps fait ses preuves, son surnom en attestait : la Sirène Sanglante.

Le Seigneur de Beaumarché se pencha sur la blonde pour la saisir par la gorge, mais avant qu’il ait pu commencer à l'étrangler, elle frappa de toutes ses forces avec sa lame dans ces brassards (17). Oh elle ne le blesserait pas ainsi, elle ne pouvait pas mettre la force nécessaire pour percer son armure. Cependant, elle comptait bien frapper assez fort pour le faire vaciller sur ses appuis, juste assez pour se relever. Elle n’en avait pas fini avec lui. Effectivement, cela lui donna un peu d’élan et déstabilisa légèrement son adversaire. Alors elle tenta d'emmener Maegor au sol lui aussi. Mais elle n’y parvint pas (2).

Les hommes, toujours à discutailler. N'avait-il pas choisi le combat en chargeant avec sa cavalerie ? Il n'était plus temps pour elle de se rendre. Ainsi, pendant qu’il parlait, La Noirmarées respirait avec le ventre, mais malgré ça, son sternum écrasé, quelques côtes cassées certainement, elle perdait des forces. Combien de temps lui restait-il avant de perdre connaissance par manque d’air ? Quelques secondes tout au plus. Il écrasait sur sa poitrine les trois couteaux de lancer qu’elle portait toujours ici et les deux hachettes à sa ceinture étaient inaccessibles. Quand il lui cracha au visage, ce qu était le cadet de ses soucis à l'heure actuelle, elle tenta de le frapper du rebord de son bouclier pour se dégager (4). Mais au lieu de bouger, il appuya encore sur sa poitrine, finissant de vider tout l’air des poumons de la Fer-Née, elle lâcha son bouclier, et sa main gauche saisit dague attachée à sa cuisse. Elle visa le trou dans l’armure au niveau de l'arrière du genoux. (9).
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