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[Viergétang] Ou est le pognon Edmund?! [Nour]

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Message par Aenar Jeu 10 Aoû - 12:37

-Patron, vous êtes certains que c’est un bon plan ?

-Cyrus, je suis né dans le Conflans. Je me suis fait un nom dans le coin. Alors franchement, c’est pas un nid à merde comme celui là qui va me faire flancher.

Les Mamelles de Lucy… Ce lieu était un des plus connus de ces eaux là. L’établissement se trouvait sous l’étable d’un équarisseur, à Viergétang. Les lieux étaient composé d’une taverne fréquentait par les contrebandiers du coin et d’un bordel ou l’on pouvait se faire astiquer la chic pour pas grand-chose.

-Et puis je vais pas m’asseoir sur mon pognon.

Et il était là, le problème. Cela m’arrivait parfois de prêter à de pauvres types. Je quittais ensuite la région et lorsque je revenais, j’attendais d’être payer. Mais pour cette fois, le bon Edmund, un garçon de ferme porté sur le jeu n’avait rien trouvé de mieux que filer dans cette taverne pour se trouver un navire et foutre le camp.
D’un air résigné, Cyrus hocha la tête. C’était jamais bon de causer des troubles dans des nids à merde. Je poussai la porte de la taverne et on rentra aussi tôt. Trois hommes se postèrent derrière nous, bloquant la porte de sorte à empêcher toute sortie. L’ensemble des regards se posèrent sur nous et un silence de tombe se manifesta.
Je sifflais légèrement avant d’avancer et de lever mes mains, saluant l’assistance.

-Salutation confrères et autres frères cons ! Je vous prie de m’excuser pour le désagrément mais il m’est venu aux oreilles qu’une belle merde se trouvait parmi vous. Avant que le moindre connard ici se sentent pousser une paire de couille, sachez que je suis de très mauvaise humeur !

Je gratifiai l’assistance d’un large sourire. J’aurais fais ça à Port Réal, ça aurait déjà dégénéré mais la plupart des mecs ici avaient déjà vu des gars de ma bande arracher quelques phalanges et autres morceau du corps.
Mon regard alla un peu partout avant de trouver le fameux garçon ferme. Il semblait terrifié et il cherchait du regard une charmante créature assit à sa table. Mon regard se posa sur celui de cette femme. Elle avait les yeux qui sentaient le cul… Salope va.

Je sifflais à nouveau avant de m’avancer, tout sourire.

-Edmund ! Mon ami !


Je m’avançais rapidement, posant ma main sur mon épaule et prenant place à coté de lui, sur une chaise.

-J’espère que tu comptes pas dépenser mon argent avec cette pute, si ?
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[Viergétang]  Ou est le pognon Edmund?! [Nour] Empty Re: [Viergétang] Ou est le pognon Edmund?! [Nour]

Message par Invité Sam 12 Aoû - 13:58

Où est le pognon Edmund ?
When you feel it's hopeless When you think that you lost, oh, I will take your hand and we'll rise up from the dust. Here we go go go. Let us heal and grow, you won't be alone. We're unstoppable.


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An 305 ✧ Lune 11 ✧ Semaine 02 ✧ Jour 04

Chétif, la peur se lisait dans ses yeux, l'inquiétude, le manque de confiance. Mais le jeune Edmund était dans la fleur de l'âge, il avait toutes ses dents, aucune maladie, avec le temps il prendrait des muscles, du courage, peut-être même un peu trop d'ego, mais ça ce n'était pas son problème. Ce serait au capitaine de le remettre dans le droit chemin. Ce qu'elle voyait, elle, c'était des petites mains à exploiter. Le garçon de ferme connaissait déjà les travaux difficiles, les contraintes et la frustration. Nettoyer la merde d'une vache et nettoyer un pont n'avaient rien de similaire mais dans le deuxième cas il serait payé. Et si il survivait plus de quelques mois, il aurait toutes les chances de devenir une bonne recrue. Leur contrat s'officialisa sous une poignée de mains et Nour leva le bras pour faire signe à une serveuse d'apporter une bière à son nouvel ami.

Le silence écrasa l'assemblée au moment où cinq hommes entrèrent dans la taverne, claquant les portes dans une entrée théâtrale. La jeune femme releva les yeux, comme tout le monde, vers celui qui prit la parole et bientôt un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Elle haussa un sourcil amusé en direction d'Edmund qui n'avait pas manqué de lui dire pourquoi il voulait fuir mais qui s'était bien gardé de lui expliquer que ses poursuivants n'étaient pas bien loin. Il la supplia littéralement du regard en sentant la main du grand blond sur son épaule et elle reposa ses yeux de renard sur l'inconnu. « Je ne suis pas dans ses moyens. » Une voix douce, un peu cassée, et cette expression narquoise qui refusait de disparaître de son visage, Nour ne semblait pas intimidée. Elle se laissa basculer doucement en arrière pour s'adosser à la table et pencha légèrement la tête sur le côté pour observer les types à la porte. Dans les clients présents, ceux habitués aux bandits avaient baissé les yeux. Mais parmi eux, des regards persistaient, qui n'étaient pas familiers. « En revanche, moi, je viens de m'offrir sa vie. Lâche notre nouveau compagnon, veux-tu ? » Autour d'eux, quelques mouvements étaient perceptibles. Une dizaine d'hommes armés s'étaient tournés vers eux et les observaient, galvanisés par la force du nombre, ils souriaient, ricanaient même pour certains.
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J’avisai avec plus intérêt cette perle laiteuse. Plissant les yeux, je coulai un léger regard en direction des rires. Ils étaient bien deux fois plus nombreux que nous. Je fis une légère moue : respect. Mais bon le soucis avec ce genre de configuration, c’était que cela en disait long sur la personne en face de moi.

-Et bah… Tu dois vachement estimer ta vie pour avoir une dizaine de guignoles pour t’épauler, mon trésor.

Je laissai ma main sur l’épaule d’Edmund tout en tirant la chaise à coté avec mon pied. Après avoir prit place à la table, j’offris à la petite Perle un sourire sincère, emplit de vérité.

-Seulement voilà, moi ma vie, elle vaut pas grand-chose. Tu sembles futée, je pense que tu feras le calcule aisément.

Lorsque l’on valait quelque chose, on avait toujours tendance à se reposer sur autrui. Si je devais mourir dans ce trou à rat, soit. Mais j’emporterai cette beauté exotique avant de m’effondrer. La main que j’avais sur l’épaule d’Edmund se pressa un peu plus.

-Je m’appelle Aenar, la Blanchâtre. Enfin, ser Aenar. J’y tiens, le titre m’a coûté une blinde. Et notre bon Edmund ici présent, me doit quarante dragons d’ors.

Le garçon de ferme manqua de s’étouffer à l’annonce. En réalité, il ne me devait que vingt dragons mais bon. J’ôta ma main de l’épaule pour venir la poser sur le crane du fermier, écrasant sa tête sur la table pour l’empêcher de parler.

-Avec tout mon respect, tu ne t’es rien offert. Tu es simplement entrain d’acheter ce crétin et je suis le vendeur.

Mon regard alla en direction de Cyrus qui avait commencé à tirer sa lame. Un homme a une table avait commencé à se lever mais un sifflement arrêta l’action, le mien. L’homme de main guetta la réaction de sa maitresse, Cyrus lui rengaina sa lame.

-Messieurs, veuillez sortir d’ici. Cyrus si je ne sors pas d’ici, tu prends le commandement.

L’homme qui me servait de second grogna légèrement avant de reculer lentement vers la porte. Ces crétins géraient mal la pression et je préférais de loin obtenir mon dû en minimisant les risques.

-Retrouvez les autres et aller au port. Je suis certains que vous serez quoi faire à ce moment là.

Le quatuor répondit d’un signe de la tête avant de quitter la taverne. J’étais maintenant seul. Enfin seul… Il y avait Edmund, les dix connards, des ivrognes et cette petite perle laiteuse.
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Où est le pognon Edmund ?
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La main sur l'épaule d'Edmund déformé très légèrement le sourire serein de Nour. Son nouveau marin se faisait molester, il était terrifié, crèverait probablement à la première bataille qu'il rencontrerait en mer, mais là c'était l'équipage tout entier que l'inconnu menaçait à travers Edmund. « Tu n'as jamais vu une petite bourgeoise en promenade ? » Des éclats de rire moqueurs résonnèrent dans la salle, étirant un peu plus le sourire insolent de la jeune femme qui ne déviait pas le regard du bandit. Elle posa son coude sur la table et posa sa tête dans sa main avec une nonchalance ironique. Plus bas, planquée sous le banc, sa main avant légèrement relevé ses jupons pour poser la main sur le manche de la lame attachée à sa cuisse. Un peu plus loin, un homme s'était approché, doucement, sans agressivité aucune. Nour lui fit un petit signe de la main et Lorcan s'arrêta. « Et bien, Sir Aenar... » A nouveau, des petits ricanements. « Je ne sais pas ce qui vous fait penser que je suis prête à négocier, mais vous vous doutez bien que si je suis aussi bien épaulée, je ne vais pas céder à votre chantage, n'est-ce pas ? » Son regard fila une seconde vers l'un des bandits qui avait dégainé, stoppé net par le sifflement de celui qui semblait commander. Mais alors que Nour aurait pu intimer le même ordre à ses hommes, elle n'en fit rien. A la place, l'homme qui s'était un peu avancé un peu plus tôt s'en chargea, et les pirates rangèrent leurs armes. Un choix étrange que de faire sortir tous ses hommes tandis qu'il se retrouvait seul dans la gueule du loup. Un choix qu'elle ne comprenait pas, mais qu'elle n'avait pas besoin de comprendre. Sa main glissa dans un petit pochon pour en tirer une seule et unique pièce, qu'elle posa sur la table et fit glisser à l'aide de deux doigts vers le bandit. « Une pièce pour que tu lâches ce pauvre Edmund. » Un nouveau petite sourire et elle pencha légèrement la tête sur le côté. « Et c'est tout ce que tu auras. Ca, et ta vie sauve. Sinon... » Elle se redressa, mettant un peu de distance entre eux pour éviter une malencontreuse attaque qui pourrait arriver, mais ne se départit pas de ses lèvres. Malgré tout, sa voix se baissa dans un souffle presque trop doux, presque séducteur. « On peut aussi vous traquer, toi et tes hommes, et vous balancer au fond de notre cale. Tu es bien bâti, plutôt mignon, si on te décrasse un peu je connais plusieurs bordels en Essos qui se battraient pour t'avoir. » Son sourire s'étira, dévoilant ses dents, aussi étrangement blanches que le reste de sa personne.
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Mon regard alla vers le lascar qui était debout, non loin de la table avant de revenir à la Perle Laiteuse. Elle fit glisser dans ma direction une pièce et fit ce que tous les crétins font : elle se livra à un concours d’égo. J’avais jamais compris ce truc. Enfin si je comprenais mais encore fallait il jouer à ce jeu au bon moment.
Une menace sortit de cette bouche immaculée puis une invitation à la débauche. Je ne pus retenir un rire tout en lâchant Edmund lentement qui se redressa en grimaçant. Ma main alla à la rencontre de la pièce que j’examinai soigneusement tandis que la donzelle mettait un peu de distance entre nous. Il était là le truc enfin de compte. Peu importait les mots, le corps en disait bien plus dans une conversation.
Je reposai la pièce sur la table avant de faire signe au gaillard qui s’était levé et de tapoter ma gorge.

-Sois pas timide, viens mettre ton couteau rouillé ici.

Je riais à nouveau avant de revenir à la capitaine.

-Ecoutes, on pourrait s’envoyer des pics, tu te sentirais blessée dans ton égo malgré ton sourire. Tu ressentirais le besoin de t’affirmer d’avantage devant tes hommes pour pas avoir l’air faible et on perdrait tous quelques choses ici au lieu de gagner. Quant à moi…

Je caressai la table avec ma main.

-J’ai pas envie de poser mes couilles sur cette table, bien trop peur de la rayer.

Putain, j’étais vraiment un mec sympas et marrant.

-Mais je pense que t’es à même de comprendre qu’ici il y a des règles. Un type qui paie pas provoque une réaction. Et oui, tu pourrais me tuer et traquer mes hommes !

J’agitai ma main dans le vide tout en écarquillant les yeux.

-Mais tu penses sincèrement que tu obtiendras le résultat souhaité ? Je doute pas que vous soyez redoutable en mer mais on sait tous ce qui se passe lorsque des marins désirent se battre sur la terre ferme. D’autant plus que les trois quarts de mes hommes sont des vétérans de la guerre des Cinq Rois.

Les tentatives de conquêtes fer-nés parlaient d’elles même.

-Aussi, je pense que tu peux me payer le premier verre, je payerais ensuite le second. Et lorsque tu m’auras rembourser mon dû, on pourra parler affaire.

Je me levai ensuite, conservant mon sourire tout en posant mes mains sur mon ceinturon, défaisant les sangles de mon fourreau. Un large sourire sur mon visage trahissait une certaine assurance.

-Car il n’y a pas un contrebandier qui ne c’est pas enrichit grâce à la Bande du Serpent. Après tu peux aussi m’envoyer me faire foutre et partir. Des ports il y en a plein mais entre nous… Le jour ou t’auras dit à l’intégralité des bandes de la côte d’aller se faire enculer. Ca sera dur de faire des affaires à Westeros.

Je posai mon fourreau sur la table avant de me rasseoir sur la chaise.

-D’autant plus que Viergétang et un nœud de contrebande important pour la côte Est. On peut rejoindre le Trident par la Bleufurque et la Route Royale n’est pas si loin. Et je ne parles même pas des tensions actuelles du Conflans qui rendent toutes activités criminelles lucratifs.

Que les Sept bénissent le manque d’autorité !
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Message par Invité Dim 17 Sep - 19:16

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Elle en avait pris, des coups de trique, à cause de cette insolence sans limite. Des insultes, des humiliations, des punitions à en perdre connaissance. Maintenant que le bâton n'était plus une menace, que les chaines étaient brisées, la jeune femme ne se laissait plus faire. Entourée, équipée, épaulée, elle ne laissait plus un homme prendre le dessus. Sauf Lorcan, lorsque l'ordre claquait avec l'autorité qui lui revenait. Silencieux, il avait laissé la provocation passer, contrairement à Nour qui rêvait d'envie de la lui passer, elle, sa lame sous la gorge. L'avantage avec l'ignorance, c'était l'absence de peur. Elle n'avait aucune idée de qui était Aenar, de qui étaient ses hommes, de ce qu'était même la guerre des Cinq Rois, et elle s'en foutait pas mal en réalité. Pas par vanité ou arrogance, mais parce que ça n'aurait rien changé. Edmund venait d'intégrer l'équipage, il se devait d'avoir la même protection que les autres. Le regard de la jeune femme suivit la petite chorégraphie jusqu'à l'arme posée sur la table, prise de court par cette assurance. Cet homme en avait vraisemblablement pas grand chose à foutre de mourir et, rien que pour ça, elle l'écouta. « Donc si je comprends bien... Tu proposes de balancer toutes les informations intéressantes que tu as pendant que je t'offre à boire pour rembourser Edmund... ? » Elle laissa échapper un petit rire, son regard s'adoucit légèrement tandis qu'elle le regardait avec ce qui semblait être un peu plus de respect pour cette âme de commerçant qu'il semblait avoir. Et puisque, visiblement, ce n'était pas elle qui prenait les décisions, elle reposa à nouveau les yeux sur Lorcan qui hocha légèrement de la tête. « Très bien. » Le regard désespéré d'Edmund ne sembla pas la toucher et elle fit signe au tavernier d'apporter à boire. Entre temps, Lorcan s'était à nouveau approché et tapota légèrement l'épaule de sa rafleuse. « Pas de connerie. » Il lança un regard neutre à Aenar avant d'attraper une femme qui passait par là et de l'entraîner avec lui en dehors de l'établissement. Nour reporta son attention sur le chef de la Bande du Serpent, un sourire aux lèvres, et planta ses yeux sombres dans les siens tout en s'adressant au pauvre garçon à ses côtés. « Edmund. Combien tu devais à cet homme ? » « Vingt dragons. » bredouilla-t-il. « Je me disais aussi... Quinze dragons et j'oublie que tu as essayé de m'entuber. » négocia-t-elle avec Aenar. Marlow se serait mieux débrouillé qu'elle, ce n'était pas son boulot de commercer, mais elle ne perdait rien à essayer. Dans tous les cas Lorcan avait déjà montré son intérêt pour ce qu'elle pouvait glaner, le reste n'était que du bonus.
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Je suivis du regard le coup d’œil dirigeait vers l’homme à la lame. Plissant légèrement les yeux, tous semblaient un peu plus clair : c’était pas la taulière. En même temps, qui pouvait sérieusement suivre une femme ? Loin de moi l’idée de penser que les femmes étaient incapables, m’enfin pour ce genre d’affaire, on avait pas besoin de savoir fourrer une dinde !
La réflexion m’arracha un nouveau rire tandis que leur chef sortait. Je laissai la Petite Perle terminait son baratin tandis qu’une serveuse vint déposer un nouveau verre devant moi. Elle remplissait nos verres avant de déglutir et de repartir lentement.
Je levai légèrement la main tout en souriant. Inspirant légèrement, je me penchai alors en avant, comme pour lui livrer une confidence.

-Non, ce que je dis, c’est que tu vas d’abord me payer puis je vais t’expliquer ce qui est utile de savoir ici.

Tout en me redressant, ma main droite rencontrant le dos d’Edmund dans une tape transpirant la camaraderie.

-Tu peux oublier ce que tu veux trésor, moi j’oublie rien et je compte certainement pas oublié que vous avez essayé de me voler.

Je saisissais mon verre, buvant une légère gorgée.

-Car c’est ça le truc. Si vous le défendez, il est des vôtres. S’il est des votre, ça signifie que la dette est commune à votre équipage.

Je peux pas laisser une bande agir de la sorte, j’imagine que tu peux comprendre. On est plus dans une configuration d’un homme devant une somme à un groupe : il s’agit là d’un groupe devant à un autre groupe. Après je peux juste repartir avec lui.
Je tachai de retenir un rire, sans succès.

-Ca m’étonnerait que ce type vaille l’investissement.

Je laissai quelques secondes s’écouler. Levant mon verre, je le secouai tout en basculant la tête en arrière, tirant la langue, récupérant la dernière goutte du breuvage. Mon regard se posa à nouveau dans celui de mon interlocutrice. Je m’essuyai la bouche d’un revers de la main avant de lui sourire.

-Si vous voulez faire fortune, il faut jouer entre Westeros et Essos. Des ressources de luxes existent de part et d’autres du Détroit. Et lorsque l’on ne veut pas subir les taxations royales, on use de contrebande. Alors bien sure, vous pouvez débarquer sur une plage comme des crétins mais s’il n’y a pas de chaine logistique derrière, vos marchandises n’iront pas bien loin, d’où l’importance de débarquer dans un port et de vendre à un marchand peu regardant. Mais que faut il donc regarder pour faire son choix ? A qui faut il parler pour pouvoir débarquer et vendre ?

C’était ça dans le fond le secret : connaître les bonnes routes, les bons passages, les bonnes réactions devant les bons interlocuteurs.

-Je pense avoir compris ce que vous faites, si vous êtes ici. Et je crois bien que t’es en passe de comprendre ce que moi je fais. Du coup, on continue à se bouffer du regard ou on trouve une solution qui nous arrange tous?
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Message par Invité Dim 22 Oct - 16:41

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Sournois petit rat. Ils étaient rares, ceux qui s'opposaient à eux autrement qu'avec leurs poings. Aenar apportait un petit vent frais d'intelligence parmi les abrutis qu'elle avait rencontré ces derniers jours. C'était appréciable, même si il avait la fâcheuse manière de la prendre de haut. Elle était habituée, ceci dit. Elle l'aurait bien planté sur place en emportant Edmund, quitte à ne plus jamais pouvoir remettre un pied à Viergétang, juste par fierté, mais Lorcan en avait décidé autrement. Elle pourrait facilement contrer ses ordres sans craindre une quelconque punition mais dans ce cas leur organisation ne tiendrait plus la route. Alors elle ferma sa gueule, se concentrant sur le positif de ce piège qui s'était refermé sur elle. Sans oublier qu'il était plutôt conciliant pour quelqu'un qui venait d'être menacé. La jeune femme glissa une main à sa bourse, en tirant cinq florins qu'elle déposa sur la table avant de les pousser vers le bandit. « Je t'écoute. Si ce que tu dis est intéressant, j'alignerai le reste. » Edmund ? Il n'entrait plus vraiment en compte. Le bandit avait bien plus intéressant à lui donner. Et pourtant, il était bien plus à côté de la plaque qu'il ne le pensait, ce qui n'était pas surprenant puisque l'activité de l'équipage n'était ni la plus répandue, ni la plus prudente, surtout à Westeros. Elle l'observait, silencieuse, attentive, jusqu'à ce que son sourire serein et moqueur ne revienne se placarder sur son joli visage. « On peut trouver une solution pendant que je te bouffe du regard, ce n'est pas un problème. » Toutefois il avait joué le jeu et elle glissa cinq autres pièces jusqu'à lui. « Pour commencer, nous ne vendons pas. Pas ici, du moins. » Elle ne touchait plus à sa chope. Le coude posé sur la table, la tête reposée dans le creux de sa main, elle retraçait doucement les lignes distordues du bois avec le bout de ses ongles, en pleine réflexion. « Au mieux, nous pouvons acheter. Mais généralement... » Elle releva ses yeux noirs vers lui, paisiblement. « Nous prenons. Là où tu as effectivement raison et où tu deviens intéressant, c'est pour ta connaissance des ports qui ne présentent pas trop de risques, des villages les moins protégés dont la population est la moins agressive. Ca, ça m'intéresse. » Ses doigts glissèrent à nouveau sur la bourse, mais cette fois elle la décrocha directement pour la poser nonchalamment devant lui, sans même compter ce qu'il y avait dedans, mais qui au son représentait plus que les dix florins qui lui restaient à rembourser. Toutefois, elle garda sa main dessus. « Tu as du temps devant toi ? J'adorerais en savoir un peu plus sur les villes environnantes et les personnes qui les dirigent. » Si la tâche s'avérait trop dangereuse, ils se rabattraient sur des putes ou des gamins des villages, ça se revendait pas mal. Mais si ils pouvaient mettre la main sur un petit seigneur...
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L’argent arrivait enfin sur la table. La Petite Perle avait laissé tombé toute tentative d’intimidation. C’était agréable de parler avec des gens censés. Reniflant légèrement, je pris soins de réfléchir à ce qu’elle me confiait. C’était donc des pilleurs… Mais ils n’avaient pas la gueule de fer-né. Peut être des pirates du Degrés de Pierres.

Ma main joua avec les pièces sur la table tandis que mon regard, avide, était rivé sur la bourse. C’était le chaos qui permettait aux hommes comme moi de vivre comme les Grands.

-Si tu veux que ça rapporte mon trésor, il faut s’attaquer à des sites protégés. A l'Ouest , si tu remontes dans la baie, tu arriveras à Salins. C’est une bourgade mineure, avec un guet et une flottille. C’est cette dernière le principal soucis mais si t’arrives à empêcher la flotte de sortir, tu peux attaquer la ville par le port. Vers la fin de la guerre, des brigands ont attaqué Salins et le seigneur de la ville a abandonné la population, se retranchant dans son palais. Il fera sans doute la même chose si la menace est assez grosses et je doute fort que le guet arrive à défendre la ville aisément.

Je me grattai la joue, marquant un moment de réflexion.

-Oublies le Sud et cantonnes toi aux Conflans. Les Terres de la Couronnes sont très bien organisées et il ne faudra pas longtemps pour voir arriver des soldats. Tu peux aussi t’aventurer plus à l'Ouest, dans les terres. Il paraît que le seigneur Darry s’est enfermé sur son fief et qu’il a délaissé les villages environnants qui sont en proie à une bande de brigands. Enfin en remontant la Bleufurque, tu arrivas à Beaumarché. Le soucis ne sera pas la ville en soit mais si jamais les Lords bloquent la rivière, tu seras foutu.

Il fallait oublier Viergétang dans tout cela. La ville est beaucoup trop importante pour qu’une simple bande la prenne. Seule une armée pouvait mener pareil combat. Toutefois la ville avait à offrir à qui savait se placer au bon endroit et donner les bonnes bourses.

-Enfin il te reste la contrebande en elle même qui est moins dangereuses du moment que tu reverses un cinquième de tes profits à la bonne personne.


Souriant de toutes mes dents, j’avançai ma main pour venir récupérer la bourse.

-T’es plus futée que tu en as l’air, trésor. Tu vas pouvoir te faire un bon paquet en continuant sur cette voie.
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[Viergétang]  Ou est le pognon Edmund?! [Nour] Empty Re: [Viergétang] Ou est le pognon Edmund?! [Nour]

Message par Invité Dim 3 Déc - 17:51

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An 305 ✧ Lune 11 ✧ Semaine 02 ✧ Jour 04

Brumeuses, les informations qu'il lui balançait. Des noms qu'elle n'avait jamais entendus, des villes qu'elle n'avait jamais vues, elle avait une vague image de la carte de Westeros en tête mais absolument aucune idée de l'emplacement de toutes les possibilités qu'il lui donnait. Pour le moment, c'est le brouillard absolu, mais une fois qu'elle aurait rejoins Lorcan et qu'ils auraient posé tout leurs petits pions sur leur carte, tout deviendrait plus clair, elle ne s'inquiétait pas. Il n'était pas question, de toute façon, de se contenter de la parole d'un seul homme et d'aller attaquer tête la première le premier fief qui semblait le plus simple. Ils n'étaient pas là pour se mettre en danger, seulement pour s'enrichir. Un nouveau rire, clair et moqueur, s'envola des lèvres rosées de Nour. « On n'attaque pas. » C'était évident pour elle, ça ne l'était pas forcément pour lui. Sa main, toujours sur la bourse, n'avait pas bougé, et l'autre intercepta le poignet de l'homme pour stopper son mouvement vers l'argent qu'il convoitait tant, resserrant sa peau crasseuse entre ses doigts blancs. Parler affaires ici devenait compliqué. Trop de mots qui ne pouvaient être dits, trop de méfiance sur les oreilles qui trainaient. La jeune femme relâcha son poignet et emporta la bourse avec elle en même temps qu'elle se levait. « Viens avec moi. Tu auras la bourse quand tu m'auras donné tout ce que je veux. » Et si la phrase pouvait paraître alambiquée, il n'en était rien. Elle tira une pièce de sa bourse pour la lancer au tavernier tandis qu'elle se dirigeait vers ce qui semblaient être la réserve de boisson. Une fois à l'intérieur, elle ferma la porte derrière eux et lança directement le reste de la bourse à Aenar. Le bruit en moins, elle avait l'impression de pouvoir enfin s'exprimer librement. « On ne fait pas de contrebande. Ce qu'on veut, c'est de la marchandise humaine solide et facile. » Le dos appuyé nonchalamment contre la porte, les bras croisés, elle observait l'homme avec sérieux. « Lorcan te proposera un bon pourcentage si tu nous aides. Pour les bourgades à piller, tu verras avec Eldon, le second. C'est lui qui organise les attaques. Moi, mon travail, c'est de viser des cibles plus... raffinées. Plus difficiles aussi. Mais qui rapportent plus. Alors ce qui m'intéresse, ce sont les petits seigneurs insignifiants qui ne prennent pas beaucoup de précautions, les lieux qu'ils fréquentent, les bières et les vins qu'ils préfèrent, les putes qu'ils baisent, la fréquence de leurs chasses à courre, le nom de leurs filles et de leurs femmes, toutes ces petites choses qui vont rendre ma rafle la plus facile possible. Tu penses être capable de faire ça ? »
(c) AMIANTE

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Elle voulait que l’on aille à l’écart ? Salooooooooooooooooooope ! Je me levai après elle, récupérant mes armes avant de couler un regard aux pirates qui escortaient la jeune femme. Ma main se redressa vers ma bouche tandis que ma langue appuyait contre la paroi de ma joue : mimant ainsi une fellation avant de rire.
J’étais à présent dans un cellier avec la Perle Blanche. Elle me jeta d’un geste de la main la bourse tant convoitée que je soupesais. Il devait y avoir à peut près le compte. Mon œil quitta la bourse pour se poser dans celui de l’étrangère tandis qu’elle me confiait le gagne pain de son équipage. Des saloperies d’esclavagistes… Non pas que ce genre de pratique me dégouttait mais bon, en terme de moralité, ils étaient bien en dessous de moi et ça, fallait le faire !

-Oh trésor, je suis capable de bien des choses.

Je commençais à faire sauter la bourse avec ma main tout en m’approchant légèrement.

-Et je peux te dire que tu regardes au mauvais endroit. Les petits seigneurs que tu pourras attraper n’auront pas grand-chose. Pour ce qui est des grands seigneurs, moi je ne peux pas les approcher. Par contre… Il y a des gens bien plus fortuné que certains seigneurs et qui n’ont pas de sang noble. Les patrons des corporations de Port-Réal par exemple. Sinon tu devrais aller dans le Nord. Tu y trouveras des gens robustes et tu ne seras pas inquiéter par la justice royale.

Je fis sauter la bourse une dernière fois avant de la glisser dans une poche. Je posai ma main contre le mur, penchant ma tête légèrement pour aviser mon interlocutrice.

-Mais je vais tendre l’oreille et si jamais on doit se revoir. J’aurais peut être quelque chose pour toi. Bon, on fait quoi maintenant? Tu me la suces ?

Ma langue poussa la paroi de ma joue une nouvelle fois. Je riais ensuite avant de retirer ma main.

-Je t’aurais bien exploser le cul mais je pense que tu peux me rapporter autant que je peux te rapporter. C’est quand même dommage m’enfin… Je vais me dépêcher de retrouver mes hommes avant qu’ils ne passent à l’acte.

Lorsque j’allais à la rencontre des vipères, il me fallait toujours une assurance et une fille comme elle ne passait pas inaperçu. Mes hommes ne mettraient pas longtemps à identifier son navire et à l’incendiait. Enfin ça, c’était si je n’avais pas pu sortir de se bourbier.
Je repris la bourse entre les mains, extirpant une pièce de celle-ci avant de la ranger à nouveau. Cette pièce je la glissai dans une poche de cette perle laiteuse avant de lui tapoter la joue et de lui pincer.

-Pour le futur désagrément.

M’étirant ensuite, j’ouvris en premier la porte du cellier avant de sortir. Avec un large sourire, je saluai les pirates en levant la main.

-Paix sur vos culs, paix sur vos lignées, les branques !

Ouvrant alors mes bras, j’avançais en directement de la table d’Edmund avant d’envoyer mon poing dans le visage de celui-ci puis d’écraser son visage en posant ma main sur sa tête et son cou.

-Si tu remets un pied dans le Conflans, je te saigne comme un cochon. Gruih!Gruih !

Après mon imitation, je me redressai, avisant les pirates et la douceur exotique. Je pris ensuite la direction de la sortie si rien ne vint bloquer mon passage.
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