Alekyne Florent - Le renard noir [En cours]

Nombreux sont ceux qui prétendront connaître la personnalité d’Alelyne Florent, notamment parce que c’est un homme sociable qui est facile à aborder et qui prend le temps de discuter avec ses interlocuteurs. Homme à l’écoute et souvent de bon conseil, le Renard Noir est généralement apprécié de ses interlocuteurs et il compte un bon nombre d’amis. Pour autant, il se montre plus discret lorsqu’il s’agit de ses propres pensées, en particulier avec les personnes en dehors de son cercle d’intimes.

Pour mieux le cerner, il faut déjà avoir en tête que dans le Bief, il est coutume de dire qu’il existe deux types d’hommes notables dans la noblesse : les hommes beaux et les hommes intelligents. Au-delà de ses grandes oreilles typiques d’un Florent, Alekyne est né avec un visage aux traits saisissants, qui marque volontiers ceux qui le rencontrent, mais qui ne saurait être considéré comme grâcieux selon les critères de la région. Fort heureusement, les dieux furent plus généreux avec lui pour les choses de l’esprit puisqu’ils le dotèrent d’une intelligence vive et d’une insatiable curiosité, trop insatiable peut-être. Depuis l’enfance, il s’est employé à aiguiser son esprit, sa répartie et son sens du relationnel comme d’autres prennent soin des différentes fleurs de leur jardin.

Alekyne est volontiers décrit comme un homme cultivé. Histoire, géographie, lettres, sciences, théologie, il existe peu de disciplines enseignées à la Citadelle auxquelles il ne se soit pas intéressé à un moment ou à un autre. La librairie fournie du château de Rubriant lui fut d’une aide précieuse à cette fin mais il profita aussi des trésors de savoir qui peuvent être acquis à Vieilleville pour celui qui sait où les trouver et y mettre le prix. Cette soif de connaissance lui permit d’ailleurs d’établir un réseau de connaissances, auprès d’autres seigneurs mais aussi de mestres et de marchands, avec qui il entretient des relations épistolaires qui alimentent cette culture générale mais qui le tiennent aussi informé de nouvelles beaucoup plus actuelles et impactantes pour le quotidien. Ce réseau en fait l’un des hommes les mieux informés de Westeros.

Cependant, Alekyne n’est pas qu’un homme d’intellect, il est aussi un homme de cœur. Son père lui a inculqué les valeurs qui étaient les siennes : courage, loyauté, probité. Sa mère lui a appris l’importance de chérir ses êtres chers et aussi une certaine humilité : on ne peut se montrer exigeant envers les autres que lorsqu’on se montre au moins aussi exigeant envers soi-même. L’actuel seigneur de Rubriant a pris leurs leçons à cœur et il se montre aimant et protecteur envers ses proches, en particulier sa mère, son épouse et son fils.

Sa relation avec Olenna a d’ailleurs commencé comme un accord de principe et de bonne entente à l’époque de leur mariage, tous deux étant alors amis mais guère proches. Leur vie ensemble les a rapprochés et a permis à Alekyne de découvrir une femme admirable, qui est une inspiration. Il envie parfois son idéalisme, la vie – et en particulier la mort horrible de son père – l’ayant rendu moins optimiste envers l’avenir. Il est épanoui dans leur relation conjugale, exclusive d’un commun accord, qui est une source de force et, il en a bien conscience, probablement l’une de ses faiblesses.

Si le seigneur de Rubriant est réputé pour ses talents d’orateur et de diplomate, il n’est pas étranger aux choses de la guerre. En dehors des tournois, il fit ses premières armes lors de la Rébellion des Greyjoy, alors jeune chevalier. La guerre des cinq rois représenta un conflit d’autant plus terrible pour celui qui était alors l’héritier de la maison Florent qu’elle déchira sa famille autant qu’elle déchira Westeros. Si aujourd’hui, les choses sont plus calmes sont le règne du Roi Bran, Alekyne n’oublie pas la terrible hécatombe de cette guerre, peut-être moins meurtrier que la grande guerre contre les Marcheurs Blancs mais non moins source d’une instabilité mortifère pour les royaumes. En d’autres termes, si Alekyne est un homme guidé par des valeurs, il l’est aussi par un impératif : celui de ne pas nourrir les flammes de ce chaos qui a failli engouffrer Westeros jusqu’à sa totale annihilation.