Re: [Beaumarché] Venez-voir l'mariole qui s'ramène... FT Aenar

Bon… La bande avait un contrat, de la bouffe et de quoi dormir. Moi je pouvais avoir mes quartiers dans ce palais et en apprendre plus sur ce crétin congénital. Je m’en sortais pas si mal. Il voulait que l’on aborde son oie ? Mah moi je voulais l’arranger mais si j’ai un blason sur mon armure, c’était que du bonus. Si on venait à faire une connerie, il irait taper chez ce petit seigneur à la longue chevelure.

Je finis par hocher doucement la tête tandis qu’il continuait d’essayer de me convaincre. Il fallait être fin sur ce coup là. Je pouvais gagner gros en jouant sur tous les tableaux : Desdaings, Nerbosc, Tully ? A la fin, je les aurais tous niquer.

Je me mis à rire en même temps que lui. Oui les niquer, dans le cul, Paf.

-Je vous le fais pas dire, Sire. On va bien les niquer !

« Je vous le fais pas dire, Sire », ça pourrait être une devise également.

Le reste du repas fut simple. J’échangeai quelques blagues salaces sur les quelques dames que j’avais rencontré : détaillant avec imagination le cul de la Hightower et les nibards de la reine Louve.

Après cela, je pris congé pour aller retrouver mes hommes. Il y avait beaucoup à faire. Déjà, je pris soin d’expliquer brièvement les faits : on avait un contrat avec la famille Desdaings pour les campagnes. Çà mit de la joie chez les bougres ! De l’or et un boulot tranquille. Faut dire qu’en terme de bandits, on était tranquille. Ma réputation allait sans doute suffire à faire filer droit les connards des environs.

Par la suite, j’expliquai que l’on allait devoir surveiller le fief des Tully, prétextant une cargaison importante que l’on devait récupérer. Je laissai une dizaine d’hommes à Beaumarché avant de prendre la tête d’une troupe d’une vingtaine d’hommes. Dès que les chevaux furent prêt, on prit la direction de Vivesaigues avec pour objectif de surveiller la forteresse. Si une faille existait, on allait la trouver.