Nymeros Antaryon ❖ le diplomate braavien

Les surnoms qu’il traîne dans son sillage trahissent aisément qui est Nymeros : un homme à la fois élégant et rusé, charmeur et raffiné. Naturellement calme, ses mots sont toujours mesurés et même lorsqu’il s’agace, il ne hausse jamais le ton. Bien piètre combattant, il préfère sa langue acérée aux armes. Il a un don certain pour manier le verbe et enrober les insultes les plus acerbes d’un miel sucré.

Se sachant bel homme, il se plaît à charmer, à grands renforts de flagorneries et de sourires dont il est peu avare. Avenant et bienveillant, il est aussi loyal aux armoiries familiales qu’à son blason personnel, le renard : grand flatteur, il est aussi chaleureux qu’il sait se faire astucieux – ce qui a par ailleurs donné son nom à son principal navire.

Bon braavien qu’il est, un peu patriote mais pas non plus chauvin, Nymeros est serviable et profondément bon. Même s'il est homme rieur, parfois même moqueur, il n'en est pas moins bienveillant. Courtois, affable et érudit, il est aussi curieux et se plaît à découvrir des choses nouvelles. Mais ne vous méprenez pas : en bon goupil, il n’hésitera pas à montrer les dents s’il se sent menacé – toutefois, c’est en sa famille que demeure son plus grand point faible. Car si Nymeros traite tous ses amis, amants ou alliés avec une chaleur fraternelle, rien ne compte plus à son cœur que le nom Antaryon.

Si le paternel lui a souvent reproché sa trop grande douceur, le Renard plongera dans les pires des vices si cela devait sauver les siens. Ceux qu’il voit réellement comme sa famille sont les choses les plus précieuses au monde pour lui et il s’attachera toujours à les préserver. Il choisira autant que possible les voies non-violentes, profondément pacifiste, et s’il le pouvait, il porterait toute la misère du monde à bout de bras pour mieux l’éradiquer.

Partisan de l’idée que l’union fait la force, Nymeros tend à se faire de nombreux amis et ne dédaigne nullement les plus pauvres ou démunis, qu’il traite en égaux.

Il a une crainte infinie de la mort et prie beaucoup dans l'espoir que ses proches y échappent, traumatisé par la perte de son épouse Alayna. Devenu très pieux, il n'a su choisir un seul dieu ; et s'il a une légère préférence pour R'hllor, il prie tous les panthéons. Bien que non exclusif dans ses relations amoureuses depuis qu'il est veuf, Nymeros peut parfois se montrer jaloux et possessif.

❖ Syncrétiste, Nymeros croit en toutes les fois, même s’il tend à préférer R’hllor.

❖ En plus du Braavien qui est sa langue maternelle, il sait parler la Langue Commune avec un faible accent, maîtrise la langue du commerce et les bases de plusieurs dialectes de bas valyrien.

❖ S'il est officiellement célibataire, Nymeros a une favorite, Lysara, qu'il a emmenée avec lui à la capitale. Elle se trouve maintenant à Salrivage.

❖ Très mauvais dans la maîtrise des armes, il le compense par une lance acérée.

❖ Il a le renard pour emblème personnel, celui-ci orne d'ailleurs les voiles du principal navire de sa flotte commerciale, l'Astucieux.

❖ D'origine valyrienne par son père et la branche Antaryon de sa famille, Nymeros n'en a pas les caractéristiques physiques, brun de cheveux et les yeux bleus. Mais il a sur le crâne une seule mèche blanche qui trahit quelque peu ses origines.

---

Ses parents : Belicho Antaryon ∞ Meralyn Antaryon (née Prestayn)
Sa fratrie : Berea (29), Ellis (26), Myria (24), Malleon (21)
Son oncle : (†) Ferrego Antaryon ∞ Zia Antaryon
Leurs enfants
Son oncle : par Meralyn, Irrano Prestayn ∞ Neserah Prestayn (née Otherys)
Leurs enfants : Rhysand, Nesaleah, (†) Nakeo, Daenora

Rhysand Prestayn ∞ Nesaleah Prestayn
Leur fille : Nileah

Nymeros Antaryon ∞ (†) Alayna Terys

Nymeros Antaryon ∞ Nesaleah Prestayn
Leur fils : Kaz

---

An 277 - Naissance à Braavos
An 284 - Il commence à accompagner son père dans ses premiers voyages commerciaux et diplomatiques
An 291 - Il se fait offrir son premier navire personnel par son père, qui demeurera son principal, et qu'il nomme l'Astucieux ; il prend le renard comme emblème personnel
An 296 - Il fait son premier gros voyage seul au nom de sa famille ; il fait toute la côte est de Westeros
An 298 - Il est marié à Alayna Terys, union au départ dépourvue d'amour, celui-ci viendra plus tard
An 300 - Il emmène une jeune femme, Imeah, jusqu'à Dorne, à Salrivage - il en profite d'ailleurs pour nouer une alliance commerciale avec les Gargalen ; alors qu'il se trouve à Dorne, il apprend que son épouse est mourante et il rentre vite à Braavos, hélas, quand il arrive, il est trop tard - fou de chagrin, il tombera dans l'alcool et les putains
An 301 - Nymeros rencontre Lysara, une courtisane de Braavos réputée, et si il fuit souvent la cité et son chagrin, il lui revient toujours ; en parallèle, il voit d'un mauvais œil le retour des dragons et de la reine Targaryen
An 303 - Alors que la santé du Seigneur de la Mer faiblit, la puissance des Antaryon en fait de même peu à peu
An 305 - Dans l'idée de redorer le blason des Antaryon, Nymeros est envoyé à Port-Réal afin d'y représenter les intérêts de sa famille et de Braavos

Pseudo - Achéris
Âge - Presque un quart de siècle

Comment as-tu découvert le forum ? - Je l'ai volé
As-tu des suggestions pour améliorer ATGW ? - Il est parfait y'a rien à redire donnez une médaille à la personne qui l'a fondé
As-tu lu le règlement et l'acceptes-tu dans son intégralité ? - Beurk  

Quelque chose à ajouter ? -  

305 – Lune 6 – Semaine 1 – Jour 2,
De Port-Réal à Braavos ;

À Belicho Antaryon,

Père,

Je vous écris cette missive pour vous avertir de mon arrivée à Port-Réal sans complications. La mer a été clémente et me voilà donc à la cour, comme vous me l’avez suggéré, je demeurerai toujours prudent tant dans mes mots que dans mes fréquentations. Croyez bien que je saurai représenter les intérêts de Braavos et de notre famille ici, avec dignité et honneur. Jamais je n’oserai trahir notre nom. Rassurez mon oncle en cela, et souhaitez-lui de se rétablir aussi vite que possible. Qu’il prie avec ferveur, je suis certain que les dieux sauront être miséricordieux avec lui comme lui l’a toujours été avec ses semblables. Je sais ce qu’en disent les guérisseurs, qu’ils pensent sa vie déjà perdue, mais ils rabâchent cela depuis deux ans maintenant et je tends à me méfier de leurs dires.

Je suis conscient d’avoir trahi votre confiance il y a quelques années, père, en sombrant dans les bassesses de l’ivresse suite à la perte de ma tendre Alayana, mais je remercie les dieux d’avoir mis sur mon chemin Lysara. Oh, je sais que vous ne l’aimez guère, qu’elle n’est à vos yeux qu’une courtisane, mais elle est la plus divine créature qui m’ait été donné de voir. Sa douceur m’a supporté lorsque je coulais, et sa voix m’a ramené à la raison. Je me serais noyé sans elle, père, mais comme je vous l’ai promis, je ne l’épouserai pas et elle n’enfantera point ma descendance. Toutefois, elle me sera une alliée utile à la cour. Les courtisanes ont bien des armes, même si vous ne les aimez guère.

Vous souvenez-vous lorsque j’étais enfant – quel âge avais-je, sept ans ? – lorsque vous m’emmeniez sur votre navire à la conquête de nouveaux partenaires commerciaux ? J’ai toujours su qu’était là ma place, je sais que pour vous aussi. Ne m’avez-vous pas appris à lire, écrire, m’exprimer, compenser mon manque de talent dans les armes par l’usage de la langue, tout cela en ce sens ? Je me rappelle encore mon excitation lorsqu’en 296, j’ai accompli seul ma première mission en Westeros – les soutes pleines à craquer, plus encore au retour qu’au départ, nous avions tant gagné au change. Je vous suis tant reconnaissant, à vous comme à mère, et la fierté qui m’étouffe m’a empêché de vous le dire pendant tant d’années. Maintenant que je me sais loin de vous pour une durée indéterminée, maintenant que j’ai entre les mains une mission si précieuse à vos yeux sages, je me rends compte de la chance qui a été mienne, toute ma vie durant.

Me voilà donc sur une terre que je ne connais que trop peu, dans ce pays encore en ruines, et je me sens prêt, père, à vous rendre au centuple tout ce que vous m’avez offert. Je m’en suis fait la promesse : je ne laisserai pas sombrer notre nom ni notre honneur. Je redorerai notre blason, et ici, à Port-Réal, les lèvres chanteront bientôt les louanges de Braavos et des fiers Antaryon.

Je vous embrasse : vous, mère, et mes tendres frères et sœurs.

Votre fils,

Nymeros.