Snow, Sand, nothing but dust ✧ ft. Larence Corbois
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✧ snow, sand, nothing but dust
ARIANNE SAND
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
Je sais que tu souhaites faire tes preuves. Les mots d’Elia tournaient dans son esprit comme une promesse qu’elle se faisait à elle-même. Elle agissait pour Dorne. Et rien ne pouvait l’arrêter. Ni cette région froide, ni cette neige que les sabots de son cheval soulevaient difficilement. Elle montait un dornien, ces chevaux nés du désert et qui n’en sortaient que rarement. Elle lui était semblable ce jour, enroulée dans une cape chaude qui ne la couvrait pourtant pas du vent glacial. Ses doigts gourds, les jointures blanchies, serraient douloureusement les rênes. Ses dents claquaient et sa mâchoire contractée trahissait son malaise. À chacune de ses expirations, un nuage de buée se soulevait, tiré d’entre ses lèvres.
Elle se serinait les mots de la princesse de Dorne pour se rappeler à sa mission. Renforcer les liens entre la principauté et le royaume du Nord. Offrir son aide et sa lance à la reine Sansa. Alors, relevant la tête, elle aperçut la ville d’hiver qui se déployait au pied des murailles de Winterfell. Un bref sourire passa sur sa bouche crispée et elle pressa les flancs de sa monture pour l’emmener au trot, ne s’arrêtant qu’une fois devant la porte. Un garde la héla, sans attendre, Arianne tira le fanion qu’on lui avait confié. Aux couleurs de Dorne, il indiquait qu’elle était une envoyée officielle.
— Je suis Arianne Sand, cousine du prince de Dorne. C’est son épouse, la princesse Elia, qui m’envoie, dit-elle d’une voix claire.
Le nordien leva un sourcil, un camarade à lui se pencha sur l’emblème pour l’observer. Ils le détaillèrent sous toutes les coutures puis le rendirent à la bâtarde avant de lui ouvrir les portes. Elle pénétra dans la cour de Winterfell et vit un jeune garçon courir à l’intérieur, sans doute parti prévenir sa reine que l’émissaire dornienne était arrivée.
Il fut permis à Arianne de laisser sa monture aux écuries, une fois pied à terre, deux hommes l’escortèrent jusqu’à la salle du trône. La Sand observa la reine du Nord, sublime et impressionnante, plus Tully physiquement que Stark, sans oser prononcer un mot tandis qu’on l’amenait à elle. Elle posa un genou à terre tout en lui donnant une missive d’Elia, prouvant la véracité de ses propos.
— Majesté, c’est votre cousine, la princesse Elia Dayne de Dorne, qui m’envoie à vous. Elle souhaite me mettre à votre service pour renforcer les liens entre votre royaume et la principauté. Je suis à vos ordres.
Arianne baissa la tête avec soumission, osant juste un regard vers Sansa : celle-ci, après avoir lu le contenu du pli, darda sur elle un œil empreint d’une prudence suspicieuse. Elle prit la parole d’un ton sec, sa noblesse ne faisant aucun doute dans les nuances de sa voix :
— J’ignorais que cette cousine s’intéressait tant aux affaires du Nord. Mais soit, vous êtes là. Je pense pouvoir vous trouver quelques tâches à accomplir… Lord Corbois vous donnera vos ordres, vous serez sous son commandement.
Avec lenteur, la bâtarde se redressa, solennelle. Elle avait hâte de rencontrer ce lord Corbois et de pouvoir rendre service au Nord et, par extension, à Dorne.
Elle se serinait les mots de la princesse de Dorne pour se rappeler à sa mission. Renforcer les liens entre la principauté et le royaume du Nord. Offrir son aide et sa lance à la reine Sansa. Alors, relevant la tête, elle aperçut la ville d’hiver qui se déployait au pied des murailles de Winterfell. Un bref sourire passa sur sa bouche crispée et elle pressa les flancs de sa monture pour l’emmener au trot, ne s’arrêtant qu’une fois devant la porte. Un garde la héla, sans attendre, Arianne tira le fanion qu’on lui avait confié. Aux couleurs de Dorne, il indiquait qu’elle était une envoyée officielle.
— Je suis Arianne Sand, cousine du prince de Dorne. C’est son épouse, la princesse Elia, qui m’envoie, dit-elle d’une voix claire.
Le nordien leva un sourcil, un camarade à lui se pencha sur l’emblème pour l’observer. Ils le détaillèrent sous toutes les coutures puis le rendirent à la bâtarde avant de lui ouvrir les portes. Elle pénétra dans la cour de Winterfell et vit un jeune garçon courir à l’intérieur, sans doute parti prévenir sa reine que l’émissaire dornienne était arrivée.
Il fut permis à Arianne de laisser sa monture aux écuries, une fois pied à terre, deux hommes l’escortèrent jusqu’à la salle du trône. La Sand observa la reine du Nord, sublime et impressionnante, plus Tully physiquement que Stark, sans oser prononcer un mot tandis qu’on l’amenait à elle. Elle posa un genou à terre tout en lui donnant une missive d’Elia, prouvant la véracité de ses propos.
— Majesté, c’est votre cousine, la princesse Elia Dayne de Dorne, qui m’envoie à vous. Elle souhaite me mettre à votre service pour renforcer les liens entre votre royaume et la principauté. Je suis à vos ordres.
Arianne baissa la tête avec soumission, osant juste un regard vers Sansa : celle-ci, après avoir lu le contenu du pli, darda sur elle un œil empreint d’une prudence suspicieuse. Elle prit la parole d’un ton sec, sa noblesse ne faisant aucun doute dans les nuances de sa voix :
— J’ignorais que cette cousine s’intéressait tant aux affaires du Nord. Mais soit, vous êtes là. Je pense pouvoir vous trouver quelques tâches à accomplir… Lord Corbois vous donnera vos ordres, vous serez sous son commandement.
Avec lenteur, la bâtarde se redressa, solennelle. Elle avait hâte de rencontrer ce lord Corbois et de pouvoir rendre service au Nord et, par extension, à Dorne.
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Titres : Bâtarde de la maison Allyrion, Agente au service du prince de Dorne
Âge : 25 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Près de Corbois, Nord
Arianne Sand
Le venin de la Manticore ✧
Snow, Sand,
nothing but dust
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Show me your thorns and i'll show you hands ready to bleed
Le plus grand fléau du Nord résidait en l'existence des sauvageons. Pas tous, car avec le temps, Larence avait bien appris qu'il ne fallait pas mettre tous ses œufs dans le même panier, mais ceux dirigés par la Reine d'Au-delà du Mur, eux, étaient bien ceux qu'il ne pouvait supporter. Après tout, il connaissait Jon Snow et l'appréciait, mais cette femme autoproclamée reine qui avait décidé de franchir leur frontière... Non, décidemment, il ne pouvait la supporter. Les gens de son engeance pouvaient bien périr, il s'en fichait. D'autant plus que les sauvageons, en poussant leurs excursions au sud du Mur, mettaient en danger les siens.
Et même s'il avait fauté auprès de Wylla lors du Tournoi du Donjon Rouge, il avait juré devant le barral de l'aimer et de la chérir, de la protéger de tous les dangers. Devenir son épée et son bouclier, c'était bien ce qu'il avait promis. Et maintenant qu'il était sûr de ne plus jamais revoir la dornienne qui lui avait fait perdre totalement pied, il savait qu'il mènerait cette mission à bien. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il était rentré en urgence dans le Nord, répondant à l'appel de sa reine pour enquêter sur l'avancée des sauvageons.
Et c'était également pour ça qu'il se trouvait dans la salle du trône de la jeune femme. Discutant avec Wylis Manderly, son beau-père, et Galbart Glover, son ancien mentor, de la situation. Il appréciait les deux hommes, l'un plus que l'autre : Galbart était la figure paternelle qu'il n'avait jamais eu et il était heureux de pouvoir compter sur lui dès qu'il en avait besoin. C'était une épaule sur laquelle se reposer et l'homme semblait toujours ravi de le voir. Pas comme feu son père.
Peu préoccupé par ce qu'il se passait derrière eux, il haussa néanmoins un sourcil en voyant Galbart se redresser et fixer l'extrémité de la salle avec curiosité. Ce n'est qu'en entendant son nom que le nordien consentit à se retourner, rendu curieux. Ses sourcils se froncèrent immédiatement lorsqu'il vit une inconnue à la peau mate se redresser devant Sansa, et tout son corps frissonna d'anticipation alors qu'il s'approchait suite au signe de la Stark.
— Votre majesté, lança-t-il en s'arrêtant derrière l'inconnue, faisant une rapide révérence avant de se redresser et de poser ses yeux sombres sur le dos de la femme devant lui.
Et en étant si proche, il réalisa avec horreur qui elle était. Son corps se tendit alors, son visage s'assombrit et il déglutit péniblement.
Qu'avait-il dit, déjà ? Qu'il ne la reverrait plus jamais ?
Et même s'il avait fauté auprès de Wylla lors du Tournoi du Donjon Rouge, il avait juré devant le barral de l'aimer et de la chérir, de la protéger de tous les dangers. Devenir son épée et son bouclier, c'était bien ce qu'il avait promis. Et maintenant qu'il était sûr de ne plus jamais revoir la dornienne qui lui avait fait perdre totalement pied, il savait qu'il mènerait cette mission à bien. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il était rentré en urgence dans le Nord, répondant à l'appel de sa reine pour enquêter sur l'avancée des sauvageons.
Et c'était également pour ça qu'il se trouvait dans la salle du trône de la jeune femme. Discutant avec Wylis Manderly, son beau-père, et Galbart Glover, son ancien mentor, de la situation. Il appréciait les deux hommes, l'un plus que l'autre : Galbart était la figure paternelle qu'il n'avait jamais eu et il était heureux de pouvoir compter sur lui dès qu'il en avait besoin. C'était une épaule sur laquelle se reposer et l'homme semblait toujours ravi de le voir. Pas comme feu son père.
Peu préoccupé par ce qu'il se passait derrière eux, il haussa néanmoins un sourcil en voyant Galbart se redresser et fixer l'extrémité de la salle avec curiosité. Ce n'est qu'en entendant son nom que le nordien consentit à se retourner, rendu curieux. Ses sourcils se froncèrent immédiatement lorsqu'il vit une inconnue à la peau mate se redresser devant Sansa, et tout son corps frissonna d'anticipation alors qu'il s'approchait suite au signe de la Stark.
— Votre majesté, lança-t-il en s'arrêtant derrière l'inconnue, faisant une rapide révérence avant de se redresser et de poser ses yeux sombres sur le dos de la femme devant lui.
Et en étant si proche, il réalisa avec horreur qui elle était. Son corps se tendit alors, son visage s'assombrit et il déglutit péniblement.
Qu'avait-il dit, déjà ? Qu'il ne la reverrait plus jamais ?
Invité
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ARIANNE SAND
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
La reine reprit la parole.
— Lord Corbois, vous donnerez vos ordres à Arianne, envoyée par Dorne afin de servir le Nord.
Arianne suivit le regard glacial de Sansa et se retourna. Elle frémissait, à la fois impressionnée par la reine mais aussi impatiente de recevoir ses ordres. Elle voulait servir. Elle ne demandait que ça. Alors, que pouvait-il se passer de mal ? Pivotant, elle se trouva presque nez-à-nez avec lord Corbois. Elle entrouvrit une bouche stupéfaite, découvrant d’abord l’orignac à son pourpoint avant de croiser les yeux sombres du jeune homme.
Snow.
Il paraissait tout aussi embarrassé qu’elle, et si Arianne avait eu le teint pâle des gens du Nord, le rougissement de ses joues l’aurait rendue cramoisie. Si elle s’empourprait effectivement, elle devait au moins à sa peau mate une certaine discrétion à ce moment particulièrement gênant. Sa gorge se noua et elle fixa en silence lord Corbois pendant de longues secondes. Celles-ci s’égrainaient avec trop de lenteur, le temps comme suspendu. Les instants s’étiraient bien trop, comme le fit son mutisme, et après un bref toussotement, la Sand tâcha de se reprendre.
— Lord Corbois, prononça-t-elle la voix étouffée de honte.
Elle ne savait pas vraiment mentir, en tout cas pas à ce moment-là. Elle cilla, plusieurs fois, comme espérant chasser ce foutu nordien de sa vue et revenir au réel. Mais à chaque fois que ses paupières étaient closes, elle revoyait leur stupide altercation. Et ce, plus stupide encore, baiser. Et lui restait ici, planté devant elle, lui faisant prendre conscience que tout cela était réel. Ce n’était en rien une hallucination, un rêve idiot ou un égarement quelconque de son esprit.
C’était réel. Snow était lord Corbois. Lord Corbois était Snow.
Pour se forcer à garder la bouche fermée, celle-ci désireuse de s’ouvrir encore et encore sous sa plus franche stupéfaction, Arianne se mordit douloureusement les joues. Dans sa bouche, un peu de sang se mêla à la salive et son goût métallique courut contre sa langue. La bâtarde ne savait plus ni où se mettre, ni quoi faire. Un coup de vent glacial parvint dans la salle et lui mordit la nuque, la ramenant à la réalité. Elle sursauta brièvement, peu habitée à la froideur de ce pays. Le sable et la chaleur de Dorne lui manquaient déjà.
— Ce sera un honneur de servir le Nord à vos côtés.
Ses lèvres pincées et son regard fuyant hurlaient le contraire. Pour se donner contenance, Arianne crispa ses mains sous ses gants. Du pouce, elle fit craquer ses doigts un à un contre ses paumes, espérant sans doute que sa nervosité s’éteigne si facilement. Mais il n’en était rien, et dans le cuir qui enveloppait ses mains, elle sentait sa peau moite.
— Nous y allons ? demanda-t-elle rapidement, espérant passer au plus vite ce moment.
Au fond d’elle, un nouvel espoir était né : celui de se débarrasser au plus vite du nobliau. Être sous son commandement, d’accord, mais… Elle n’allait quand même pas le fréquenter tout le temps, quand même ? Elle n’allait pas être totalement coincée avec lui… Si ?
— Lord Corbois, vous donnerez vos ordres à Arianne, envoyée par Dorne afin de servir le Nord.
Arianne suivit le regard glacial de Sansa et se retourna. Elle frémissait, à la fois impressionnée par la reine mais aussi impatiente de recevoir ses ordres. Elle voulait servir. Elle ne demandait que ça. Alors, que pouvait-il se passer de mal ? Pivotant, elle se trouva presque nez-à-nez avec lord Corbois. Elle entrouvrit une bouche stupéfaite, découvrant d’abord l’orignac à son pourpoint avant de croiser les yeux sombres du jeune homme.
Snow.
Il paraissait tout aussi embarrassé qu’elle, et si Arianne avait eu le teint pâle des gens du Nord, le rougissement de ses joues l’aurait rendue cramoisie. Si elle s’empourprait effectivement, elle devait au moins à sa peau mate une certaine discrétion à ce moment particulièrement gênant. Sa gorge se noua et elle fixa en silence lord Corbois pendant de longues secondes. Celles-ci s’égrainaient avec trop de lenteur, le temps comme suspendu. Les instants s’étiraient bien trop, comme le fit son mutisme, et après un bref toussotement, la Sand tâcha de se reprendre.
— Lord Corbois, prononça-t-elle la voix étouffée de honte.
Elle ne savait pas vraiment mentir, en tout cas pas à ce moment-là. Elle cilla, plusieurs fois, comme espérant chasser ce foutu nordien de sa vue et revenir au réel. Mais à chaque fois que ses paupières étaient closes, elle revoyait leur stupide altercation. Et ce, plus stupide encore, baiser. Et lui restait ici, planté devant elle, lui faisant prendre conscience que tout cela était réel. Ce n’était en rien une hallucination, un rêve idiot ou un égarement quelconque de son esprit.
C’était réel. Snow était lord Corbois. Lord Corbois était Snow.
Pour se forcer à garder la bouche fermée, celle-ci désireuse de s’ouvrir encore et encore sous sa plus franche stupéfaction, Arianne se mordit douloureusement les joues. Dans sa bouche, un peu de sang se mêla à la salive et son goût métallique courut contre sa langue. La bâtarde ne savait plus ni où se mettre, ni quoi faire. Un coup de vent glacial parvint dans la salle et lui mordit la nuque, la ramenant à la réalité. Elle sursauta brièvement, peu habitée à la froideur de ce pays. Le sable et la chaleur de Dorne lui manquaient déjà.
— Ce sera un honneur de servir le Nord à vos côtés.
Ses lèvres pincées et son regard fuyant hurlaient le contraire. Pour se donner contenance, Arianne crispa ses mains sous ses gants. Du pouce, elle fit craquer ses doigts un à un contre ses paumes, espérant sans doute que sa nervosité s’éteigne si facilement. Mais il n’en était rien, et dans le cuir qui enveloppait ses mains, elle sentait sa peau moite.
— Nous y allons ? demanda-t-elle rapidement, espérant passer au plus vite ce moment.
Au fond d’elle, un nouvel espoir était né : celui de se débarrasser au plus vite du nobliau. Être sous son commandement, d’accord, mais… Elle n’allait quand même pas le fréquenter tout le temps, quand même ? Elle n’allait pas être totalement coincée avec lui… Si ?
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Autres visages : Megalis Farman | Brynden Nerbosc | Nymeros Antaryon | Haqon zo Ghazîn | Bronn La Néra
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Honneurs : 1132
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Titres : Bâtarde de la maison Allyrion, Agente au service du prince de Dorne
Âge : 25 ans
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Larence hocha la tête aux ordres donnés explicitement par sa reine : il ne pouvait pas les refuser, surtout à Sansa, qu'il estimait au plus haut point, et ce depuis bien longtemps. Passant une main dans ses cheveux noirs - ces derniers commençaient d'ailleurs à être un peu trop longs - il se pinça les lèvres avant de reposer ses yeux sur la jeune femme dos à lui.
Si son corps sut qui elle était avant son propre cerveau, il se sentit soudainement tendu lorsqu'elle se retourna vers lui, et sa gorge se noua brusquement alors qu'il papillonnait des yeux, n'osant pas y croire. Il le savait pourtant. Intérieurement, il le savait que c'était elle qui était face à lui. Mais le déni était si facile à vivre face à la vérité.
Arianne Sand.
La même stupeur s'affichait sur son visage, mais lui ne rougissait pas face à elle. Il se contenta de la dévisager en silence, incapable de prononcer un seul mot. Son esprit était en ébullition : ses remords lui revenaient en pleine face tandis qu'il était là, planté face à elle sans savoir quoi faire. Le silence s'éternisait entre eux, lui provoquant des sueurs froides. Ses yeux firent des allers-retours sur le visage de la jeune femme, et heureusement pour lui, elle eut une réaction en premier.
Sursautant en entendant sa voix, il hocha la tête avant de glisser sa main sur le pommeau de son épée.
— Ma Dame, répondit-il d'une voix blanche avant de lancer un regard à Sansa, qui les regardait d'en haut.
Son visage devait refléter son trouble, car la jeune reine fronça ses sourcils avant de lui faire un signe de main pour qu'il s'occupe d'elle. Hochant à nouveau la tête, il émit un lourd soupir avant de reporter son attention sur la dornienne. Il lui fallait faire quelque chose, bouger, ou quelqu'un finirait par faire des suppositions qu'il ne voulait absolument pas entendre.
Il hocha la tête en l'entendant et se força à lui sourire : ses lèvres s'incurvèrent difficilement en un sourire poli et bienveillant, puis il hocha la tête une nouvelle fois à sa question, comme s'il n'était capable que d'opiner face à elle. Sa gorge était si nouée... Il n'arrivait même pas à parler.
— Je ne vous décevrai pas votre majesté, lança-t-il à Sansa, faisant référence à l'expédition qu'il devait mener contre les sauvageons.
Il finit par faire volte-face sans un mot, croisant le regard amusé de Galbart qui semblait avoir très envie de rire, ayant capté le malaise de son ancien pupille. Il lui fit un clin d'œil en passant, chose qui fit lever les yeux au ciel à Larence. Il finit par sortir de la salle du trône et dès qu'Arianne fut derrière lui, il lui saisit le poignet avant de la tirer violemment derrière lui, l'emmenant dans un recoin sombre et plutôt discret du couloir.
— Je peux savoir ce que tu fais ici ? cracha-t-il en se penchant sur elle, le regard rivé dans le sien. Putain, t'étais obligée de venir jusqu'ici ?! Tu me suis ou quoi ?
Il atténua légèrement son rugissement pour tenter de rester discret, mais tout son corps tremblait d'émotions à peine contenues. Il ne savait même pas ce qu'il ressentait : colère, ressentiment, peur, attirance... Tout se mélangeait et il ne parvenait plus à rester calme. Et ce qui lui semblait être de la colère n'en était peut-être pas réellement.
Si son corps sut qui elle était avant son propre cerveau, il se sentit soudainement tendu lorsqu'elle se retourna vers lui, et sa gorge se noua brusquement alors qu'il papillonnait des yeux, n'osant pas y croire. Il le savait pourtant. Intérieurement, il le savait que c'était elle qui était face à lui. Mais le déni était si facile à vivre face à la vérité.
Arianne Sand.
La même stupeur s'affichait sur son visage, mais lui ne rougissait pas face à elle. Il se contenta de la dévisager en silence, incapable de prononcer un seul mot. Son esprit était en ébullition : ses remords lui revenaient en pleine face tandis qu'il était là, planté face à elle sans savoir quoi faire. Le silence s'éternisait entre eux, lui provoquant des sueurs froides. Ses yeux firent des allers-retours sur le visage de la jeune femme, et heureusement pour lui, elle eut une réaction en premier.
Sursautant en entendant sa voix, il hocha la tête avant de glisser sa main sur le pommeau de son épée.
— Ma Dame, répondit-il d'une voix blanche avant de lancer un regard à Sansa, qui les regardait d'en haut.
Son visage devait refléter son trouble, car la jeune reine fronça ses sourcils avant de lui faire un signe de main pour qu'il s'occupe d'elle. Hochant à nouveau la tête, il émit un lourd soupir avant de reporter son attention sur la dornienne. Il lui fallait faire quelque chose, bouger, ou quelqu'un finirait par faire des suppositions qu'il ne voulait absolument pas entendre.
Il hocha la tête en l'entendant et se força à lui sourire : ses lèvres s'incurvèrent difficilement en un sourire poli et bienveillant, puis il hocha la tête une nouvelle fois à sa question, comme s'il n'était capable que d'opiner face à elle. Sa gorge était si nouée... Il n'arrivait même pas à parler.
— Je ne vous décevrai pas votre majesté, lança-t-il à Sansa, faisant référence à l'expédition qu'il devait mener contre les sauvageons.
Il finit par faire volte-face sans un mot, croisant le regard amusé de Galbart qui semblait avoir très envie de rire, ayant capté le malaise de son ancien pupille. Il lui fit un clin d'œil en passant, chose qui fit lever les yeux au ciel à Larence. Il finit par sortir de la salle du trône et dès qu'Arianne fut derrière lui, il lui saisit le poignet avant de la tirer violemment derrière lui, l'emmenant dans un recoin sombre et plutôt discret du couloir.
— Je peux savoir ce que tu fais ici ? cracha-t-il en se penchant sur elle, le regard rivé dans le sien. Putain, t'étais obligée de venir jusqu'ici ?! Tu me suis ou quoi ?
Il atténua légèrement son rugissement pour tenter de rester discret, mais tout son corps tremblait d'émotions à peine contenues. Il ne savait même pas ce qu'il ressentait : colère, ressentiment, peur, attirance... Tout se mélangeait et il ne parvenait plus à rester calme. Et ce qui lui semblait être de la colère n'en était peut-être pas réellement.
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ARIANNE SAND
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
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AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
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Du coin de l’œil, elle le vit poser une main sur le pommeau de son épée. Arianne se raidit, si c’était possible de l’être plus… Pour ne pas passer pour une menace auprès de la reine Stark, elle avait évidemment laissé sa lance avec ses maigres effets aux écuries. Coinçant sa langue entre ses dents pour ne pas siffler, de méfiance ou bien d’embarras, la dornienne scruta lord Corbois et ses gestes. Il paraissait plus tendu encore qu’à leur première rencontre, et pour cause : rien ne les destinait à se revoir. Ils devaient se trouver chacun de part et d’autre de Westeros. Tout le continent devait les séparer. Lui au nord, elle au sud. C’était comme ça que les choses devaient se passer.
Alors par quel foutu hasard se trouvaient-ils de nouveau face à face ? Pire : à quel jeu jouait le destin pour qu’Arianne, non contente d’être envoyée à Winterfell, se trouve mise sous son commandement à lui ?
Elle vit le sourire forcé à ses lippes et les siennes se peignirent d’un trouble sincère – tournant dos à Sansa, elle pouvait au moins avoir une mine sincère. Se contraindre à sourire, maintenant, lui paraissait un effort insurmontable. Parce qu’elle n’était pas censée revoir cet homme. Merde. Lord Corbois promit de ne pas décevoir la reine et commença à quitter la salle du trône. Arianne resta immobile un instant de trop, ne se retournant vers la souveraine que pour incliner la tête.
— Majesté.
Puis elle emboîta le pas au sire à l’orignac. Ils quittèrent la salle du trône et retrouvèrent le froid d’un couloir. Un peu perdue et surtout tourmentée, la bâtarde laissa ses yeux parcourir nerveusement les alentours. Dans la cour de la forteresse, qu’elle apercevait d’une fenêtre, la neige n’était qu’un fin tapis qui l’intriguait. Mais elle n’eut pas le temps de s’attarder plus dessus : une main agrippa son poignet pour la tirer dans un coin ombragé du corridor. Un bref cri aigu passa ses lèvres, rapidement étouffé par sa gorge nouée.
Arianne garda une mine interdite tandis que Snow se penchait sur elle, visiblement courroucé. Elle se figea quelques instants, balbutiant des mots muets et des excuses imprononçables. Puis, se sentant soudain insultée, elle le repoussa le geste brusque. Ses sourcils froncés, piquée par les insinuations stupides du nordien, elle se mit rapidement sur la défensive :
— Te suivre ? Elle eut un rire étranglé avant de claquer sèchement : C’est la princesse Elia qui m’envoie ! Je –
Elle pinça les lèvres et se força à étouffer un peu sa colère à moins de n’attirer l’attention de tous les gardes de Winterfell. Si ils étaient aussi commodes que leur reine, ils ne feraient qu’une bouchée d’elle. Ici, elle n’avait plus la protection de Daemon, plus l’assurance d’Edmund pour la supporter. Pour la première fois, Arianne marchait seule vers sa propre gloire. Et si elle le niait, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur.
— Je suis ici pour aider le Nord et renforcer les liens entre Dorne et le Nord. C’est tout.
Et rien de plus. Que croyait-il, cet abruti ? Qu’elle avait couru tout le pays à sa recherche ? On pouvait dire les bâtards précoces, lui était le parfait exemple. L’esprit lent, sans doute gelé par ses années passées dans son pays glacial. Arianne croisa ses bras sur sa poitrine, vexée et agacée, et regarda le nobliau d’un air mauvais.
— Maintenant, si lord Corbois peut me donner mes ordres… Comme ça, je m’en irai, commandant, cracha-t-elle.
Alors par quel foutu hasard se trouvaient-ils de nouveau face à face ? Pire : à quel jeu jouait le destin pour qu’Arianne, non contente d’être envoyée à Winterfell, se trouve mise sous son commandement à lui ?
Elle vit le sourire forcé à ses lippes et les siennes se peignirent d’un trouble sincère – tournant dos à Sansa, elle pouvait au moins avoir une mine sincère. Se contraindre à sourire, maintenant, lui paraissait un effort insurmontable. Parce qu’elle n’était pas censée revoir cet homme. Merde. Lord Corbois promit de ne pas décevoir la reine et commença à quitter la salle du trône. Arianne resta immobile un instant de trop, ne se retournant vers la souveraine que pour incliner la tête.
— Majesté.
Puis elle emboîta le pas au sire à l’orignac. Ils quittèrent la salle du trône et retrouvèrent le froid d’un couloir. Un peu perdue et surtout tourmentée, la bâtarde laissa ses yeux parcourir nerveusement les alentours. Dans la cour de la forteresse, qu’elle apercevait d’une fenêtre, la neige n’était qu’un fin tapis qui l’intriguait. Mais elle n’eut pas le temps de s’attarder plus dessus : une main agrippa son poignet pour la tirer dans un coin ombragé du corridor. Un bref cri aigu passa ses lèvres, rapidement étouffé par sa gorge nouée.
Arianne garda une mine interdite tandis que Snow se penchait sur elle, visiblement courroucé. Elle se figea quelques instants, balbutiant des mots muets et des excuses imprononçables. Puis, se sentant soudain insultée, elle le repoussa le geste brusque. Ses sourcils froncés, piquée par les insinuations stupides du nordien, elle se mit rapidement sur la défensive :
— Te suivre ? Elle eut un rire étranglé avant de claquer sèchement : C’est la princesse Elia qui m’envoie ! Je –
Elle pinça les lèvres et se força à étouffer un peu sa colère à moins de n’attirer l’attention de tous les gardes de Winterfell. Si ils étaient aussi commodes que leur reine, ils ne feraient qu’une bouchée d’elle. Ici, elle n’avait plus la protection de Daemon, plus l’assurance d’Edmund pour la supporter. Pour la première fois, Arianne marchait seule vers sa propre gloire. Et si elle le niait, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur.
— Je suis ici pour aider le Nord et renforcer les liens entre Dorne et le Nord. C’est tout.
Et rien de plus. Que croyait-il, cet abruti ? Qu’elle avait couru tout le pays à sa recherche ? On pouvait dire les bâtards précoces, lui était le parfait exemple. L’esprit lent, sans doute gelé par ses années passées dans son pays glacial. Arianne croisa ses bras sur sa poitrine, vexée et agacée, et regarda le nobliau d’un air mauvais.
— Maintenant, si lord Corbois peut me donner mes ordres… Comme ça, je m’en irai, commandant, cracha-t-elle.
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Pseudo : Achéris
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Titres : Bâtarde de la maison Allyrion, Agente au service du prince de Dorne
Âge : 25 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Près de Corbois, Nord
Arianne Sand
Le venin de la Manticore ✧
Snow, Sand,
nothing but dust
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Show me your thorns and i'll show you hands ready to bleed
Larence sentait que tout son corps frémissait alors qu'il marchait dans le couloir froid, percé de courant d'air glacials auxquels il était habitué. Il remua ses épaules sous son pourpoint avant d'apercevoir un coin sombre dans lequel il pouvait l'attirer. Saisissant le poignet de la jeune femme, il l'attira brutalement derrière lui avant de se retrouver presque pressé contre elle dans la noirceur du couloir.
La fixant une seconde avant de lui cracher sa colère au visage, il finit par se taire lorsqu'elle tenta de parler. Il ne comprit pas un traitre mot à ce qu'elle racontait mais il se doutait que l'émotion devait lui étrangler la gorge. Elle finit par le repousser, mais il ne bougea pas d'un poil : il était chez lui ici. Et pas en position de faiblesse comme lors de leur dernière entrevue. D'autant plus que visiblement, il était désormais son supérieur et pouvait se permettre de lui donner des ordres.
Il resta silencieux en l'observant avant de soupirer lourdement, secouant négativement la tête. Pourquoi l'agaçait-elle déjà ? Tout était toujours si compliqué avec elle... Il lança un regard autour d'eux avant de l'attirer un peu plus dans l'ombre pour qu'ils ne se fassent pas voir en pleine engueulade : ça ferait plutôt tâche, surtout alors qu'ils n'étaient pas censés se connaître.
— Aider le Nord ? Et comment comptes-tu aider le Nord ? répliqua-t-il d'un ton acerbe avant de secouer la tête, désabusé par son comportement. Que crois-tu qu'il se passe ici ? Tu vas rester avec moi, parce que je pars pour le Mur espèce d'idiote ! Etais-tu obligée de te faire envoyer toi ?! C'est dange-
Il se coupa brusquement, refusant de ne laisser entrevoir ne serait-ce qu'une once de faiblesse la concernant, et il secoua la tête.
— Ce n'est pas le Donjon Rouge et le Tournoi de Port-Réal ici, c'est la réalité. C'est contre les sauvageons, contre des hommes qui n'ont rien à perdre. Dans un froid mordant dans lequel tu vas y perdre tes doigts ! Tu n'as même pas une tenue décente pour lutter contre l'air glacial !
Le nordien secoua la tête avant de passer une main dans ses cheveux. A quoi pensait-elle... Que c'était une cour de récréation ? Que ce serait facile ? Elle se mettait le doigt dans l'œil. Ses doigts finirent par glisser sur les épaules d'Arianne, vêtues d'une cape, sans pouvoir s'en empêcher, et il tâta la finesse du vêtement.
— On va commencer par te trouver des vêtements plus chauds que ce que tu portes avant que tu ne gèles sur place, lâcha-t-il en soupirant avant de se décaler pour reprendre sa marche dans le couloir.
Il dévala les escaliers et ouvrit une porte, se retrouvant dans la cour du château où plusieurs personnes s'activaient. Il héla un serviteur et se rapprocha pour lui demander de trouver des vêtements chauds pour Arianne. Ensuite, il reprit sa marche rapide pour se rendre aux écuries cette fois-ci, et il tomba nez à nez avec un palefrenier qui tenait un étalon dornien. Il fronça ses sourcils avant de se masser les tempes durant une seconde. Un tel cheval n'était pas fait pour des contrées si froides. Se tournant vers la dornienne, il évita son regard en parlant.
— On va te donner une autre monture, la tienne ne tiendra pas le coup avec la rigueur du froid, souffla-t-il avant de se pincer les lèvres. Elle sera bien traitée ici, le temps que tu reviennes.
La fixant une seconde avant de lui cracher sa colère au visage, il finit par se taire lorsqu'elle tenta de parler. Il ne comprit pas un traitre mot à ce qu'elle racontait mais il se doutait que l'émotion devait lui étrangler la gorge. Elle finit par le repousser, mais il ne bougea pas d'un poil : il était chez lui ici. Et pas en position de faiblesse comme lors de leur dernière entrevue. D'autant plus que visiblement, il était désormais son supérieur et pouvait se permettre de lui donner des ordres.
Il resta silencieux en l'observant avant de soupirer lourdement, secouant négativement la tête. Pourquoi l'agaçait-elle déjà ? Tout était toujours si compliqué avec elle... Il lança un regard autour d'eux avant de l'attirer un peu plus dans l'ombre pour qu'ils ne se fassent pas voir en pleine engueulade : ça ferait plutôt tâche, surtout alors qu'ils n'étaient pas censés se connaître.
— Aider le Nord ? Et comment comptes-tu aider le Nord ? répliqua-t-il d'un ton acerbe avant de secouer la tête, désabusé par son comportement. Que crois-tu qu'il se passe ici ? Tu vas rester avec moi, parce que je pars pour le Mur espèce d'idiote ! Etais-tu obligée de te faire envoyer toi ?! C'est dange-
Il se coupa brusquement, refusant de ne laisser entrevoir ne serait-ce qu'une once de faiblesse la concernant, et il secoua la tête.
— Ce n'est pas le Donjon Rouge et le Tournoi de Port-Réal ici, c'est la réalité. C'est contre les sauvageons, contre des hommes qui n'ont rien à perdre. Dans un froid mordant dans lequel tu vas y perdre tes doigts ! Tu n'as même pas une tenue décente pour lutter contre l'air glacial !
Le nordien secoua la tête avant de passer une main dans ses cheveux. A quoi pensait-elle... Que c'était une cour de récréation ? Que ce serait facile ? Elle se mettait le doigt dans l'œil. Ses doigts finirent par glisser sur les épaules d'Arianne, vêtues d'une cape, sans pouvoir s'en empêcher, et il tâta la finesse du vêtement.
— On va commencer par te trouver des vêtements plus chauds que ce que tu portes avant que tu ne gèles sur place, lâcha-t-il en soupirant avant de se décaler pour reprendre sa marche dans le couloir.
Il dévala les escaliers et ouvrit une porte, se retrouvant dans la cour du château où plusieurs personnes s'activaient. Il héla un serviteur et se rapprocha pour lui demander de trouver des vêtements chauds pour Arianne. Ensuite, il reprit sa marche rapide pour se rendre aux écuries cette fois-ci, et il tomba nez à nez avec un palefrenier qui tenait un étalon dornien. Il fronça ses sourcils avant de se masser les tempes durant une seconde. Un tel cheval n'était pas fait pour des contrées si froides. Se tournant vers la dornienne, il évita son regard en parlant.
— On va te donner une autre monture, la tienne ne tiendra pas le coup avec la rigueur du froid, souffla-t-il avant de se pincer les lèvres. Elle sera bien traitée ici, le temps que tu reviennes.
Invité
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ARIANNE SAND
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
Elle n’aimait pas son ton acerbe, ni ses mots durs, tranchants comme l’acier. Comment comptait-elle aider le Nord ? Elle ouvrit la bouche pour répliquer mais la referma aussitôt. Elle n’en avait aucune foutue idée. La reine du Nord ne l’avait pas accueillie comme elle l’aurait cru. L’entretien avec Elia Dayne avait été bref, sa mission assez vague… Mais Arianne ne faisait qu’obéir aux ordres. Elle resserra un peu plus ses bras autour de sa poitrine, plus de froid que de colère en réalité. Elle sentait l’agacement poignant en elle alors que Snow lui parlait comme si elle était son chien. Mais Arianne tenait plus de la manticore que du cabot, et il le saurait très vite.
Ses sourcils froncés, barre sombre au-dessus son regard, elle leva le menton avec fierté. La Sand savait qu’elle s’écrasait trop facilement devant les puissants. Mais devant lui, certainement pas ! Elle se surprit qu’il évoque le Mur. Le Mur ? Ils allaient au Mur ? Elle s’en surprit tant qu’elle ne fit même pas attention au semblant d’inquiétude qui perça les lèvres du Corbois. À la place, elle dégaina un index enragé sous son nez.
— Un : j’ai été envoyée par la princesse de Dorne et je ne discute pas ses ordres. Elle leva son majeur à son tour. Deux : tu vas vite changer de ton avant que je te fasse avaler ta langue. Un troisième doigt se souleva. Trois : au Mur ?
Avec toi ? faillit-elle ajouter avec dédain. Elle abaissa sa main. Sa colère avait disparu de sa voix dans cette dernière phrase, remplacée par une sincère interrogation. Elle ne comprenait déjà pas qu’il existe toujours une Garde de Nuit, mais de ce qu’elle savait, les sauvageons s’étaient réunis derrière un nouveau roi pacifique. Jon Snow, songea-t-elle envieuse – il dirigeait peut-être une horde de barbares, il était devenu roi.
Le nordien la prenait-il pour une idiote ? Une faible ? Elle lâcha un éclat de rire, un seul, outragé et mesquin à la fois. Elle serra les poings pour ne pas lui faire ravaler toute sa suffisance.
— J’ai pas peur de tes sauvageons de merde, cingla-t-elle. Tu as déjà combattu un dothraki ? Je ne crois pas. Tu as déjà connu l’ardeur du sable ? Je ne crois pas non plus. Alors n’essaye pas de m’apprendre ce que c’est que le danger !
Elle eut un geste de recul tandis qu’il approchait ses mains d’elle. Elle hésita à le gratifier d’un uppercut au menton pour lui apprendre à la tripoter ainsi, mais il ne fit que tâter sa cape. Trop fine pour la région, c’était sûr. Comme pour lui donner raison, c’est à cet instant que le froid lui fit claquer les dents. Arianne se renfrogna. Elle lui emboîta le pas alors que lord Corbois dévalait déjà des escaliers.
— Quelle idée de vivre dans une région aussi merdique aussi, grinça-t-elle entre ses dents.
Elle resserra sa trop fine cape autour de ses épaules. Elle savait qu’il n’avait pas tort mais cela l’agaçait d’autant plus : y pouvait-elle quelque chose si le tissu le plus chaud qu’elle ait pu trouver à Dorne ne seyait pas à leurs températures à la con ? Elle le suivit pourtant, et comme si toutes ses réflexions stupides ne lui suffisaient pas, cet idiot de nordien critiqua même son cheval. Arianne poussa un long soupir, profondément exaspérée. Elle pinça les lèvres et ravala une réponse acerbe.
Je sais que tu souhaites faire tes preuves. Elle se rappelait la voix de la princesse de Dorne pour se donner contenance. Elle ne devait pas céder à ses pulsions. Même si celles-ci lui hurlaient de faire taire, de force s’il le fallait, ce petit con qui lui servirait de commandant. Si elle voulut tout de même lui offrir une œillade noire, elle leva un sourcil en remarquant qu’il esquivait son regard. Arianne pesta, puis en fit de même. Elle tourna ses yeux vers le tapis de neige, et du bout de sa botte, joua un peu avec. Curieuse comme une enfant, c’était un tout nouveau monde qui s’offrait à elle. Elle releva ses yeux sombres vers le Corbois. Il faisait tache au milieu.
Ses sourcils froncés, barre sombre au-dessus son regard, elle leva le menton avec fierté. La Sand savait qu’elle s’écrasait trop facilement devant les puissants. Mais devant lui, certainement pas ! Elle se surprit qu’il évoque le Mur. Le Mur ? Ils allaient au Mur ? Elle s’en surprit tant qu’elle ne fit même pas attention au semblant d’inquiétude qui perça les lèvres du Corbois. À la place, elle dégaina un index enragé sous son nez.
— Un : j’ai été envoyée par la princesse de Dorne et je ne discute pas ses ordres. Elle leva son majeur à son tour. Deux : tu vas vite changer de ton avant que je te fasse avaler ta langue. Un troisième doigt se souleva. Trois : au Mur ?
Avec toi ? faillit-elle ajouter avec dédain. Elle abaissa sa main. Sa colère avait disparu de sa voix dans cette dernière phrase, remplacée par une sincère interrogation. Elle ne comprenait déjà pas qu’il existe toujours une Garde de Nuit, mais de ce qu’elle savait, les sauvageons s’étaient réunis derrière un nouveau roi pacifique. Jon Snow, songea-t-elle envieuse – il dirigeait peut-être une horde de barbares, il était devenu roi.
Le nordien la prenait-il pour une idiote ? Une faible ? Elle lâcha un éclat de rire, un seul, outragé et mesquin à la fois. Elle serra les poings pour ne pas lui faire ravaler toute sa suffisance.
— J’ai pas peur de tes sauvageons de merde, cingla-t-elle. Tu as déjà combattu un dothraki ? Je ne crois pas. Tu as déjà connu l’ardeur du sable ? Je ne crois pas non plus. Alors n’essaye pas de m’apprendre ce que c’est que le danger !
Elle eut un geste de recul tandis qu’il approchait ses mains d’elle. Elle hésita à le gratifier d’un uppercut au menton pour lui apprendre à la tripoter ainsi, mais il ne fit que tâter sa cape. Trop fine pour la région, c’était sûr. Comme pour lui donner raison, c’est à cet instant que le froid lui fit claquer les dents. Arianne se renfrogna. Elle lui emboîta le pas alors que lord Corbois dévalait déjà des escaliers.
— Quelle idée de vivre dans une région aussi merdique aussi, grinça-t-elle entre ses dents.
Elle resserra sa trop fine cape autour de ses épaules. Elle savait qu’il n’avait pas tort mais cela l’agaçait d’autant plus : y pouvait-elle quelque chose si le tissu le plus chaud qu’elle ait pu trouver à Dorne ne seyait pas à leurs températures à la con ? Elle le suivit pourtant, et comme si toutes ses réflexions stupides ne lui suffisaient pas, cet idiot de nordien critiqua même son cheval. Arianne poussa un long soupir, profondément exaspérée. Elle pinça les lèvres et ravala une réponse acerbe.
Je sais que tu souhaites faire tes preuves. Elle se rappelait la voix de la princesse de Dorne pour se donner contenance. Elle ne devait pas céder à ses pulsions. Même si celles-ci lui hurlaient de faire taire, de force s’il le fallait, ce petit con qui lui servirait de commandant. Si elle voulut tout de même lui offrir une œillade noire, elle leva un sourcil en remarquant qu’il esquivait son regard. Arianne pesta, puis en fit de même. Elle tourna ses yeux vers le tapis de neige, et du bout de sa botte, joua un peu avec. Curieuse comme une enfant, c’était un tout nouveau monde qui s’offrait à elle. Elle releva ses yeux sombres vers le Corbois. Il faisait tache au milieu.
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Larence secoua la tête face à l'entêtement de la jeune femme face à lui. Ce qu'elle pouvait l'agacer ! Elle ne savait rien, ne connaissait rien, et continuait de faire la forte tête. Ici, elle était une nordienne en terres inconnues, probablement même en danger s'il ne veillait pas sur elle. Car lui savait comment agir ici, comment sauver sa peau. Pas elle.
Un rire mauvais s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'il la dévisageait, et il finit par soupirer lourdement, la laissant terminer son petit discours.
— La femme du prince ? répondit-il avant de secouer la tête. Elle t'a envoyée ici, loin des tiens, sans même te donner de véritables raisons ? Es-tu idiote ? Tu ne sais même pas pourquoi tu es là !
Il finit par inspirer profondément pour calmer ses nerfs avant d'hocher la tête. Oui, le Mur. Où l'armée de sauvageons d'Odda est apparemment stationnée. Dire qu'il allait devoir enquêter, ça ne le réjouissait pas vraiment, mais il le faisait pour sa reine, comme toujours.
Encore une fois, leurs deux égos se heurtaient violemment et les mots les fouettaient. Cela en devenait une habitude visiblement : n'était-ce pas risible ?
— Pas un dothraki, mais une armée de morts vivants, oui. Tu ne connais rien des dangers du Nord ! J'en ai rien à foutre du sud et de Dorne, je n'y suis pas et je n'y mettrai pas les pieds. Mais ici on est chez moi, dans un lien plein de dangers oui ! Tu n'as pas l'air de bien saisir ce qu'il peut t'arriver ici ! siffla-t-il en rivant son regard dans le sien.
Le nordien finit par glisser une main sur la cape qu'elle portait, curieux. Elle était vraiment inconsciente. C'était probablement un miracle qu'elle ne soit pas malade après avoir traversé toute la région. Et aussitôt, le jeune homme fila dans les escaliers, ne supportant plus la proximité avec la dornienne. Il ne répondit rien à sa remarque et s'occupa du reste, ignorant Arianne.
Du coin de l'œil, il l'observa jouer avec la neige, mais n'en dit pas un mot, avant de reporter son attention sur le palefrenier auquel il donnait ses ordres. Il hocha la tête lorsque ce fut bon pour lui, et il se tourna vers la Sand.
— Je vais te montrer tes appartements en attendant que nous partions pour le Mur. Tu y séjourneras. Ce soir, nous dînerons ensemble pour que je puisse te donner des détails sur l'expédition, marmonna-t-il avant de la dépasser, une nouvelle fois sans la regarder.
Il n'avait aucune envie de lui faire face, il préférait battre en retraite et aller se plaindre auprès de Galbart lorsqu'il serait enfin seul.
Un rire mauvais s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'il la dévisageait, et il finit par soupirer lourdement, la laissant terminer son petit discours.
— La femme du prince ? répondit-il avant de secouer la tête. Elle t'a envoyée ici, loin des tiens, sans même te donner de véritables raisons ? Es-tu idiote ? Tu ne sais même pas pourquoi tu es là !
Il finit par inspirer profondément pour calmer ses nerfs avant d'hocher la tête. Oui, le Mur. Où l'armée de sauvageons d'Odda est apparemment stationnée. Dire qu'il allait devoir enquêter, ça ne le réjouissait pas vraiment, mais il le faisait pour sa reine, comme toujours.
Encore une fois, leurs deux égos se heurtaient violemment et les mots les fouettaient. Cela en devenait une habitude visiblement : n'était-ce pas risible ?
— Pas un dothraki, mais une armée de morts vivants, oui. Tu ne connais rien des dangers du Nord ! J'en ai rien à foutre du sud et de Dorne, je n'y suis pas et je n'y mettrai pas les pieds. Mais ici on est chez moi, dans un lien plein de dangers oui ! Tu n'as pas l'air de bien saisir ce qu'il peut t'arriver ici ! siffla-t-il en rivant son regard dans le sien.
Le nordien finit par glisser une main sur la cape qu'elle portait, curieux. Elle était vraiment inconsciente. C'était probablement un miracle qu'elle ne soit pas malade après avoir traversé toute la région. Et aussitôt, le jeune homme fila dans les escaliers, ne supportant plus la proximité avec la dornienne. Il ne répondit rien à sa remarque et s'occupa du reste, ignorant Arianne.
Du coin de l'œil, il l'observa jouer avec la neige, mais n'en dit pas un mot, avant de reporter son attention sur le palefrenier auquel il donnait ses ordres. Il hocha la tête lorsque ce fut bon pour lui, et il se tourna vers la Sand.
— Je vais te montrer tes appartements en attendant que nous partions pour le Mur. Tu y séjourneras. Ce soir, nous dînerons ensemble pour que je puisse te donner des détails sur l'expédition, marmonna-t-il avant de la dépasser, une nouvelle fois sans la regarder.
Il n'avait aucune envie de lui faire face, il préférait battre en retraite et aller se plaindre auprès de Galbart lorsqu'il serait enfin seul.
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ARIANNE SAND
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
Les mots du Corbois la percutèrent de plein fouet. Elle ouvrit une bouche outrée et ses yeux se firent furieux. Qu’insinuait-il ? Les sourcils d’Arianne se froncèrent aussitôt et elle réprima son envie folle de lui faire regretter ses mots. Les poings serrés, elle se dressa face à lui, accrochant à ses traits une mine qui hurlait sa colère.
— Elle voulait resserrer les liens entre la principauté et le Nord, gronda-t-elle avec suffisance. Et moi, je –
Les mots se bloquèrent dans sa bouche à mesure qu’elle réalisait qu’elle ne savait pas comment finir cette phrase. Elle – elle quoi ? Pourquoi était-elle là ? Parce qu’elle accordait une confiance aveugle à Elia et qu’elle lui était loyale. Oui. Arianne n’agissait que pour la principauté, rien de plus. Quitte à devoir traverser tout le pays, quitte à devoir abandonner tout ce qu’elle connaissait. Ses lèvres résolument closes, elle se décida à ne plus offrir un mot au nordien qui l’avait – encore – blessée. Idiote. Le mot tonnait dans son esprit comme en écho à la voix de son père. Ryon n’avait jamais été fier d’elle et ne le serait probablement jamais.
Ce nordien, étranger qui devenait son unique repère, le lui confirmait.
Arianne le regarda longuement, n’osant plus prononcer un mot. Craignait-elle qu’un flot d’insultes s’échappe de sa bouche ? Qu’elle disperse le plus vil de tous les poisons à l’oreille de Snow ? Alors elle l’écouta, son menton trop haut pour sa condition de bâtarde. Elle gardait ses lippes serrées l’une contre l’autre pour mieux se taire, interdisant à son menton de trembler sous le sanglot enragé qu’elle voulait glapir. Elle ne lui offrirait rien. Rien que sa fierté.
Personne.
Elle l’entendit clamer dans son esprit et ses jointures blanchirent sous ses gants tant elle serra les poings. Il s’écarta d’elle et elle lui emboîta le pas. Elle ne prononça plus un son, plus un grognement ni un cri, pas un murmure, rien. Le suivant comme une fillette suit son père, ses yeux brûlants de rage et son corps tendu tant par le froid que par le sentiment d’injustice qui déferlait en elle. À chaque personne qu’ils croisèrent dans les couloirs, elle jeta sa colère, d’un simple regard. Nul n’ignorait quel feu roulait dans les veines des dorniens. Alors qu’ils la craignent, s’il ne lui restait que ça.
Arianne n’écouta que d’une oreille lord Corbois qui lui donnait ses directives, ainsi, ils dîneraient ensemble le soir venu. Génial. Elle ne répondit pas. Snow s’arrêta à peine devant une porte que la bâtarde comprit que c’était là sa chambre, elle s’engouffra à l’intérieur avant qu’il n’en ait le temps et étudia un instant les lieux du regard. Une bûche brûlait dans l’âtre, réchauffant la pièce. Pour ne pas paraître faible une seconde devant cet enfoiré nordien, la jeune femme refusa de frictionner ses bras qu’elle sentait si froids. Elle tourna finalement ses yeux noirs vers lui et le jaugea avec mépris.
— Ce sera tout, lord Corbois ?
Dans sa voix, elle avait bien pris le soin de jeter chaque miette du dédain qu’il lui inspirait à ce moment. Elle approcha de la porte et saisit la poignée, prête à la refermer sur le jeune homme. Elle voulait qu’on la laisse tranquille, le temps qu’elle chasse l’angoisse qu’il avait fait naître au fond de ses entrailles. C’était comme une enclume au fond de son ventre. Comme deux mains faisant étau autour de sa gorge. Elle n’était pas là pour rien. Le refusait.
— Elle voulait resserrer les liens entre la principauté et le Nord, gronda-t-elle avec suffisance. Et moi, je –
Les mots se bloquèrent dans sa bouche à mesure qu’elle réalisait qu’elle ne savait pas comment finir cette phrase. Elle – elle quoi ? Pourquoi était-elle là ? Parce qu’elle accordait une confiance aveugle à Elia et qu’elle lui était loyale. Oui. Arianne n’agissait que pour la principauté, rien de plus. Quitte à devoir traverser tout le pays, quitte à devoir abandonner tout ce qu’elle connaissait. Ses lèvres résolument closes, elle se décida à ne plus offrir un mot au nordien qui l’avait – encore – blessée. Idiote. Le mot tonnait dans son esprit comme en écho à la voix de son père. Ryon n’avait jamais été fier d’elle et ne le serait probablement jamais.
Ce nordien, étranger qui devenait son unique repère, le lui confirmait.
Arianne le regarda longuement, n’osant plus prononcer un mot. Craignait-elle qu’un flot d’insultes s’échappe de sa bouche ? Qu’elle disperse le plus vil de tous les poisons à l’oreille de Snow ? Alors elle l’écouta, son menton trop haut pour sa condition de bâtarde. Elle gardait ses lippes serrées l’une contre l’autre pour mieux se taire, interdisant à son menton de trembler sous le sanglot enragé qu’elle voulait glapir. Elle ne lui offrirait rien. Rien que sa fierté.
Personne.
Elle l’entendit clamer dans son esprit et ses jointures blanchirent sous ses gants tant elle serra les poings. Il s’écarta d’elle et elle lui emboîta le pas. Elle ne prononça plus un son, plus un grognement ni un cri, pas un murmure, rien. Le suivant comme une fillette suit son père, ses yeux brûlants de rage et son corps tendu tant par le froid que par le sentiment d’injustice qui déferlait en elle. À chaque personne qu’ils croisèrent dans les couloirs, elle jeta sa colère, d’un simple regard. Nul n’ignorait quel feu roulait dans les veines des dorniens. Alors qu’ils la craignent, s’il ne lui restait que ça.
Arianne n’écouta que d’une oreille lord Corbois qui lui donnait ses directives, ainsi, ils dîneraient ensemble le soir venu. Génial. Elle ne répondit pas. Snow s’arrêta à peine devant une porte que la bâtarde comprit que c’était là sa chambre, elle s’engouffra à l’intérieur avant qu’il n’en ait le temps et étudia un instant les lieux du regard. Une bûche brûlait dans l’âtre, réchauffant la pièce. Pour ne pas paraître faible une seconde devant cet enfoiré nordien, la jeune femme refusa de frictionner ses bras qu’elle sentait si froids. Elle tourna finalement ses yeux noirs vers lui et le jaugea avec mépris.
— Ce sera tout, lord Corbois ?
Dans sa voix, elle avait bien pris le soin de jeter chaque miette du dédain qu’il lui inspirait à ce moment. Elle approcha de la porte et saisit la poignée, prête à la refermer sur le jeune homme. Elle voulait qu’on la laisse tranquille, le temps qu’elle chasse l’angoisse qu’il avait fait naître au fond de ses entrailles. C’était comme une enclume au fond de son ventre. Comme deux mains faisant étau autour de sa gorge. Elle n’était pas là pour rien. Le refusait.
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Larence la regarda lentement réaliser ce qu'il sous-entendait, mais il n'émit pas un mot de plus avant de se détourner, la laissant se noyer avec ses propres conclusions. Il n'avait rien de plus à lui apporter pour le moment, pas tant qu'elle serait aussi revêche avec lui. Poussant un lourd soupir, il finit par secouer la tête en dévalant les escaliers avant de s'occuper d'affaires purement pratiques pour elle. S'il ne le faisait pas, qui le ferait ?
Il sentit son regard lui brûler le dos, mais il n'eut rien à dire. Il ne lui accorda même pas un regard, sachant pertinemment qu'ils finiraient par encore se disputer si leurs yeux se croisaient. La tension entre eux était palpable, presque insupportable, alors qu'il marchait d'un pas de plus en plus raide.
Puis finalement, il ralentit devant la porte des appartements temporaires de la jeune femme, mais n'eut même pas le temps de l'ouvrir qu'Arianne le devançait, chose qui le fit se figer de stupeur. Il resta là, planté comme un idiot dans le couloir, à la fixer alors qu'elle découvrait sa nouvelle demeure. Puis elle se tourna vers lui, et il ne put qu'admirer la sauvagerie dans son regard alors qu'elle le fixait avec un tel mépris qu'il en frissonna.
Le temps qu'il passa à détailler son regard fut trop long, bien trop long, alors qu'il restait silencieux. Son estomac eut le temps de se nouer à plusieurs reprises alors qu'il luttait contre ses propres pulsions, et il finit par soupirer.
— Oui, murmura-t-il avant de reculer d'un pas, la laissant lui refermer la porte au nez.
Finalement, les choses s'avéraient plus compliquées que prévues.
Larence était silencieux depuis plusieurs minutes, n'ayant plus rien à dire après avoir expliqué toute la situation du Nord à Arianne. Il avait bien fait attention de ne pas croiser son regard trop longtemps, ni de s'attarder sur ses traits tendus. Il ne voulait pas céder, il ne voulait pas se laisser emporter par la fièvre de ce désir insensé.
Alors il se contentait de tourner son vin dans son verre, lentement, presque hypnotisé par le mouvement de ce dernier. Tout pour ne pas la regarder.
Car s'il le faisait... Que les Anciens le pardonnent de fauter une nouvelle fois.
Il sentit son regard lui brûler le dos, mais il n'eut rien à dire. Il ne lui accorda même pas un regard, sachant pertinemment qu'ils finiraient par encore se disputer si leurs yeux se croisaient. La tension entre eux était palpable, presque insupportable, alors qu'il marchait d'un pas de plus en plus raide.
Puis finalement, il ralentit devant la porte des appartements temporaires de la jeune femme, mais n'eut même pas le temps de l'ouvrir qu'Arianne le devançait, chose qui le fit se figer de stupeur. Il resta là, planté comme un idiot dans le couloir, à la fixer alors qu'elle découvrait sa nouvelle demeure. Puis elle se tourna vers lui, et il ne put qu'admirer la sauvagerie dans son regard alors qu'elle le fixait avec un tel mépris qu'il en frissonna.
Le temps qu'il passa à détailler son regard fut trop long, bien trop long, alors qu'il restait silencieux. Son estomac eut le temps de se nouer à plusieurs reprises alors qu'il luttait contre ses propres pulsions, et il finit par soupirer.
— Oui, murmura-t-il avant de reculer d'un pas, la laissant lui refermer la porte au nez.
Finalement, les choses s'avéraient plus compliquées que prévues.
❆ ❆ ❆
Larence était silencieux depuis plusieurs minutes, n'ayant plus rien à dire après avoir expliqué toute la situation du Nord à Arianne. Il avait bien fait attention de ne pas croiser son regard trop longtemps, ni de s'attarder sur ses traits tendus. Il ne voulait pas céder, il ne voulait pas se laisser emporter par la fièvre de ce désir insensé.
Alors il se contentait de tourner son vin dans son verre, lentement, presque hypnotisé par le mouvement de ce dernier. Tout pour ne pas la regarder.
Car s'il le faisait... Que les Anciens le pardonnent de fauter une nouvelle fois.
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ARIANNE SAND
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
Elle avait revêtu l’étrange accoutrement nordien – un pourpoint renforcé de fourrure, des braies épaisses, des bottes qui loin de la légèreté des siennes faisaient crisser la neige sous leur semelle. Et une lourde cape pour la couper du froid. Pourtant, rien ne pouvait la réchauffer. Le Nord était froid. Et lord Corbois plus encore. Elle abhorrait l’atmosphère qui les entourait. C’était comme deux mains gelées plaquées contre ses joues, pour lui rappeler sans cesse qu’elle était à côté de cet homme qui non content de la surpasser, la méprisait.
Il lui avait expliqué les tenants et aboutissants de leur mission, elle n’en avait pas encore tous les détails les plus infimes, mais avait compris le gros : ils partiraient vers le Mur, où une sauvageonne autoproclamée reine semait la terreur. Elle paraissait vouloir marcher sur le royaume du Nord, et si Arianne se fichait bien de lui, elle agissait pour Dorne : alors, elle aiderait ses alliés.
Dussent-ils la mépriser, songea-t-elle en levant un œil vers lord Corbois.
Il esquivait son regard et faisait tourner son vin dans son verre. Comme si elle n’existait pas, alors, un poids habitait la poitrine de la dornienne. Car l’ignorance était son plus grand malheur. Ses lèvres pincées, elle mangeait lentement, retenant des remarques acerbes quant au manque de saveur des aliments ici. Déjà que la nourriture de Port-Réal lui semblait fadasse, celle du Nord était pire encore. Ces gens avaient-ils un palais ?
Seul le tintement des couverts brisait le silence glacial qui régnait entre eux. L’agacement montait en Arianne, lentement, présageant d’un tempête furieuse qui ne manquerait pas d’exploser. Elle se mordait les joues à chaque bouchée, tentant de se contenir. Sa main crispée autour de sa fourchette, ses dents crissaient les unes contre les autres quand elle mâchait.
La patience n’était pas son langage. Elle dut désamorcer la chose avant de s’énerver enfin.
— Mais c’est quoi, ton nom, en fait ?
Elle n’avait rien trouvé de mieux… Après tout, elle ne connaissait de lui que deux choses : Snow, et Corbois. Mais un peu embarrassée, elle lâcha ses couverts pour avaler une gorgée de vin. Elle le regretta : le nordien était mauvais et dépourvu du piquant qu’elle aimait tant chez le dornien. Elle eut une moue écœurée, puis leva enfin franchement la tête vers lord Corbois. Il avait toujours le regard vissé sur son verre et…
— Tu sais que tu peux me regarder quand je te parle ?
Elle pinça aussitôt les lèvres. Les mots lui avaient échappé avec trop de naturel, le ton tranchant. Arianne se renfrogna un peu, l’agacement suintant en chacun de ses pores. Elle détestait être ignorée, bon sang, qu’elle haïssait ça… Ses yeux noirs se prirent à caresser le visage de son commandant, observer la finesse de ses traits. Elle lui trouva un charme, s’en maudit. Elle détourna le regard à son tour, piquée.
— Je sais que t’as pas envie d’être là. Moi non plus. Mais on a pas le choix, autant s’en accommoder maintenant, grommela-t-elle.
Il lui avait expliqué les tenants et aboutissants de leur mission, elle n’en avait pas encore tous les détails les plus infimes, mais avait compris le gros : ils partiraient vers le Mur, où une sauvageonne autoproclamée reine semait la terreur. Elle paraissait vouloir marcher sur le royaume du Nord, et si Arianne se fichait bien de lui, elle agissait pour Dorne : alors, elle aiderait ses alliés.
Dussent-ils la mépriser, songea-t-elle en levant un œil vers lord Corbois.
Il esquivait son regard et faisait tourner son vin dans son verre. Comme si elle n’existait pas, alors, un poids habitait la poitrine de la dornienne. Car l’ignorance était son plus grand malheur. Ses lèvres pincées, elle mangeait lentement, retenant des remarques acerbes quant au manque de saveur des aliments ici. Déjà que la nourriture de Port-Réal lui semblait fadasse, celle du Nord était pire encore. Ces gens avaient-ils un palais ?
Seul le tintement des couverts brisait le silence glacial qui régnait entre eux. L’agacement montait en Arianne, lentement, présageant d’un tempête furieuse qui ne manquerait pas d’exploser. Elle se mordait les joues à chaque bouchée, tentant de se contenir. Sa main crispée autour de sa fourchette, ses dents crissaient les unes contre les autres quand elle mâchait.
La patience n’était pas son langage. Elle dut désamorcer la chose avant de s’énerver enfin.
— Mais c’est quoi, ton nom, en fait ?
Elle n’avait rien trouvé de mieux… Après tout, elle ne connaissait de lui que deux choses : Snow, et Corbois. Mais un peu embarrassée, elle lâcha ses couverts pour avaler une gorgée de vin. Elle le regretta : le nordien était mauvais et dépourvu du piquant qu’elle aimait tant chez le dornien. Elle eut une moue écœurée, puis leva enfin franchement la tête vers lord Corbois. Il avait toujours le regard vissé sur son verre et…
— Tu sais que tu peux me regarder quand je te parle ?
Elle pinça aussitôt les lèvres. Les mots lui avaient échappé avec trop de naturel, le ton tranchant. Arianne se renfrogna un peu, l’agacement suintant en chacun de ses pores. Elle détestait être ignorée, bon sang, qu’elle haïssait ça… Ses yeux noirs se prirent à caresser le visage de son commandant, observer la finesse de ses traits. Elle lui trouva un charme, s’en maudit. Elle détourna le regard à son tour, piquée.
— Je sais que t’as pas envie d’être là. Moi non plus. Mais on a pas le choix, autant s’en accommoder maintenant, grommela-t-elle.
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Honneurs : 1132
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Titres : Bâtarde de la maison Allyrion, Agente au service du prince de Dorne
Âge : 25 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Près de Corbois, Nord
Arianne Sand
Le venin de la Manticore ✧
Snow, Sand,
nothing but dust
nothing but dust
Show me your thorns and i'll show you hands ready to bleed
Habitué au climat rigoureux du Nord depuis qu'il était enfant, Larence ne portait que son pourpoint, sans fourrure aucune. Il était bien rare qu'il ait réellement froid, surtout depuis que l'hiver s'était terminé et que le printemps reprenaient ses droits sur la nature. Bien sûr, le Nord restait le Nord, et les températures pouvaient y être glaciales pour n'importe qui... mais pas pour un nordien. Pas pour un Snow.
Pourtant, l'atmosphère dans la pièce était si glaciale qu'il en frissonnait de temps en temps. La tension entre eux semblait si épaisse, si lourde, qu'elle en était étouffante. Elle lui coupait le souffle et l'empêchait de reprendre une respiration correcte. Pire encore, il avait l'impression d'inspirer un air si froid que cela lui brûlait les poumons et comprimait sa cage thoracique. Tout était si concret que c'était perturbant.
Le regard rivé sur son verre, il usait de toute sa volonté pour ne pas la regarder. Pire, pour ne pas admirer ses traits qui étaient si différents de ceux auxquels il avait été habitué en vivant dans cette région glaciale. Fixer son vin ou son assiette était la meilleure chose à faire, même s'il sentait la tempête qu'était Arianne gonfler encore et encore au rythme du vent qui s'engouffrait dans sa voile.
Pourtant, lorsqu'elle parla, son ton fut étonnamment calme. Lui lançant un regard un coin, surpris de la question, il la dévisagea un instant avant de se concentrer sur son verre qu'il porta à ses lèvres avant de répondre d'un ton désintéressé.
— Larence.
Il n'aimait pas particulièrement son prénom. Il lui avait été donné par un homme, son géniteur, qui ne l'aimait même pas vraiment. Sa pauvre mère n'avait pas eu le temps de le nommer avant de rendre son dernier souffle, et parfois, il se demandait comment elle aurait choisi de l'appeler, si elle était toujours à ses côtés.
Il ne répondit rien à sa pique, ne leva pas même les yeux. S'il le faisait, il craquerait, et rien de bon n'en ressortirait. Si elle savait que c'était pour elle, qu'il ne la regardait pas... Il ne voulait pas leur infliger le même supplice que lors du Tournoi. Il avait assez subi sa colère, sa déception et ses remords pour recommencer. Alors il les protégeait tout les deux de ses propres désirs.
— Qui a dit que je n'avais pas envie d'être ici ? répondit-il dans un léger murmure avant de repousser son assiette de la main, l'appétit coupé.
Il devait partir maintenant. Car il savait qu'elle était têtue, bien plus que lui, et qu'elle ne s'arrêterait pas à ça. C'est la raison pour laquelle il amorça un mouvement pour se lever après avoir posé sa coupe de vin, vide.
Pourtant, l'atmosphère dans la pièce était si glaciale qu'il en frissonnait de temps en temps. La tension entre eux semblait si épaisse, si lourde, qu'elle en était étouffante. Elle lui coupait le souffle et l'empêchait de reprendre une respiration correcte. Pire encore, il avait l'impression d'inspirer un air si froid que cela lui brûlait les poumons et comprimait sa cage thoracique. Tout était si concret que c'était perturbant.
Le regard rivé sur son verre, il usait de toute sa volonté pour ne pas la regarder. Pire, pour ne pas admirer ses traits qui étaient si différents de ceux auxquels il avait été habitué en vivant dans cette région glaciale. Fixer son vin ou son assiette était la meilleure chose à faire, même s'il sentait la tempête qu'était Arianne gonfler encore et encore au rythme du vent qui s'engouffrait dans sa voile.
Pourtant, lorsqu'elle parla, son ton fut étonnamment calme. Lui lançant un regard un coin, surpris de la question, il la dévisagea un instant avant de se concentrer sur son verre qu'il porta à ses lèvres avant de répondre d'un ton désintéressé.
— Larence.
Il n'aimait pas particulièrement son prénom. Il lui avait été donné par un homme, son géniteur, qui ne l'aimait même pas vraiment. Sa pauvre mère n'avait pas eu le temps de le nommer avant de rendre son dernier souffle, et parfois, il se demandait comment elle aurait choisi de l'appeler, si elle était toujours à ses côtés.
Il ne répondit rien à sa pique, ne leva pas même les yeux. S'il le faisait, il craquerait, et rien de bon n'en ressortirait. Si elle savait que c'était pour elle, qu'il ne la regardait pas... Il ne voulait pas leur infliger le même supplice que lors du Tournoi. Il avait assez subi sa colère, sa déception et ses remords pour recommencer. Alors il les protégeait tout les deux de ses propres désirs.
— Qui a dit que je n'avais pas envie d'être ici ? répondit-il dans un léger murmure avant de repousser son assiette de la main, l'appétit coupé.
Il devait partir maintenant. Car il savait qu'elle était têtue, bien plus que lui, et qu'elle ne s'arrêterait pas à ça. C'est la raison pour laquelle il amorça un mouvement pour se lever après avoir posé sa coupe de vin, vide.
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ARIANNE SAND
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
FT. LARENCE CORBOIS
AN 305 - LUNE 12 - SEMAINE 2 - JOUR 5
WINTERFELL
Le silence était un monstre pesant et le vent qui soufflait incessamment, s’engouffrant en couteaux froids dans la pièce, étaient comme autant de piqûres brûlantes sur la peau d’Arianne. Elle se sentait mal. Mal parce que Snow avait sous-entendu qu’elle n’avait pas de réelle mission. Mal parce qu’elle était loin de chez elle et qu’elle n’avait, ici, aucun autre repère que lui. Mal parce qu’elle se sentait insignifiante. Et ce silence… Ce putain de silence rendait l’atmosphère lourde, il l’assourdissait douloureusement. Elle n’en pouvait plus. Demanda son nom.
Larence. Au-delà du prénom qu’elle découvrit enfin, la bâtarde retint le ton désintéressé de son interlocuteur. Elle crispa le poing, enragée. Ne put retenir sa remarque acerbe. Il ne la regardait toujours pas et la tempête qui enflait en elle se fit furieuse. Le sang battait ses veines et pulsait jusqu’à ses tempes. Elle entendit à peine son murmure et le prit d’autant plus mal qu’elle ne comprit pas ce qu’il dit. Il commença à se lever.
Est-ce qu’il se foutait de sa gueule ?
Elle ne lui laissa pas l’occasion de filer si facilement : têtue et vexée, Arianne se leva brusquement, renversant son verre de vin à peine entamé par la même occasion. Elle ne s’en offusqua pas, ne s’en embarrassa pas : seule comptait sa fureur, désormais. D’un seul pas, elle rejoignit le côté de la table où se trouvait Larence et le repoussa rageusement sur sa chaise. De deux doigts, elle emprisonna sa mâchoire et le força à lever la tête vers elle, d’un geste impérieux. Elle planta ses yeux noirs dans les siens, laissant hurler tout son sentiment d’injustice.
— Je t’ai dit de me regarder !, enragea-t-elle.
Ses sourcils froncés, son visage n’exprimait pas la même colère que sa voix : sur ses traits se tordait une expression triste, celle de n’avoir jamais été regardée ni écoutée. Elle pouvait attirer l’œil de quelqu’un, dès qu’était prononcé le nom Sand, elle n’existait plus.
— C’est pas parce que tu as été légitimé que tu peux me traiter comme une moins que rien ! J’existe, merde ! Sand ou pas, j’existe ! Et je pense que je mérite au moins que tu me regardes, lord Corbois ou non !
Ses lèvres tremblèrent, de peine et de fureur, alors qu’elle entendait encore tonner les mots que Larence avait prononcés à leur première rencontre. Personne. Était-ce ce qu’elle était ? Ce qu’elle serait toujours ? Elle qui ne croyait que trop peu au dieux se prit à les prier. Qu’un jour, pitié, elle soit enfin plus que cela.
Larence. Au-delà du prénom qu’elle découvrit enfin, la bâtarde retint le ton désintéressé de son interlocuteur. Elle crispa le poing, enragée. Ne put retenir sa remarque acerbe. Il ne la regardait toujours pas et la tempête qui enflait en elle se fit furieuse. Le sang battait ses veines et pulsait jusqu’à ses tempes. Elle entendit à peine son murmure et le prit d’autant plus mal qu’elle ne comprit pas ce qu’il dit. Il commença à se lever.
Est-ce qu’il se foutait de sa gueule ?
Elle ne lui laissa pas l’occasion de filer si facilement : têtue et vexée, Arianne se leva brusquement, renversant son verre de vin à peine entamé par la même occasion. Elle ne s’en offusqua pas, ne s’en embarrassa pas : seule comptait sa fureur, désormais. D’un seul pas, elle rejoignit le côté de la table où se trouvait Larence et le repoussa rageusement sur sa chaise. De deux doigts, elle emprisonna sa mâchoire et le força à lever la tête vers elle, d’un geste impérieux. Elle planta ses yeux noirs dans les siens, laissant hurler tout son sentiment d’injustice.
— Je t’ai dit de me regarder !, enragea-t-elle.
Ses sourcils froncés, son visage n’exprimait pas la même colère que sa voix : sur ses traits se tordait une expression triste, celle de n’avoir jamais été regardée ni écoutée. Elle pouvait attirer l’œil de quelqu’un, dès qu’était prononcé le nom Sand, elle n’existait plus.
— C’est pas parce que tu as été légitimé que tu peux me traiter comme une moins que rien ! J’existe, merde ! Sand ou pas, j’existe ! Et je pense que je mérite au moins que tu me regardes, lord Corbois ou non !
Ses lèvres tremblèrent, de peine et de fureur, alors qu’elle entendait encore tonner les mots que Larence avait prononcés à leur première rencontre. Personne. Était-ce ce qu’elle était ? Ce qu’elle serait toujours ? Elle qui ne croyait que trop peu au dieux se prit à les prier. Qu’un jour, pitié, elle soit enfin plus que cela.
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Partir. Il fallait partir. Maintenant, avant que les choses ne dérapent et ne deviennent hors de son contrôle. Car il savait. Il savait qu'une chose en entraînerait une autre, et qu'il serait incapable de s'arrêter ensuite. Il n'y arriverait pas, c'était plus fort que lui. Cette sorcière l'avait envoûtée de la plus vile des manières : il n'arrivait plus à penser clairement en sa présence, ne parvenait plus à réfléchir et à être censé. Non, tout ce qu'il voulait, c'était elle. De toute les manières qu'il puisse l'avoir. Et si cela devait seulement être en tant que son commandant, soit.
Il supporterait sans rien dire, sans la regarder.
Mais alors que le nordien amorçait son mouvement pour se lever, il n'eut pas le temps de réagir. Arianne se retrouva devant lui en un battement de cil, plus vive qu'il ne l'aurait jamais cru. Il fut alors forcé de la regarder, tandis qu'elle le repoussait sur sa chaise. Pas encore équilibré, ses genoux cédèrent sous la force qu'elle avait mis pour le rasseoir, et son dos heurta douloureusement le dossier. Pourtant, encore, il s'obstina à détourner le regard. Jusqu'à ce qu'il sente ses doigts s'aventurer sur sa mâchoire et sa force lui lever le menton, sans lui laisser le choix.
Et alors, leurs yeux se croisèrent.
Les deux tempêtes se rencontrèrent et le choc fut brutal, tant et si bien que Larence en eut le souffle coupé alors qu'il la dévisageait sans rien dire, la bouche fermée par la volonté de la jeune femme. Ses doigts, accrochés aux accoudoirs, se crispèrent sur le bois à en blanchir alors qu'il ne parvenait plus à détourner le regard de son visage, de ses yeux. Avide, il l'observa, mémorisant chaque trait de son visage, chaque particularité, comme s'il n'aurait plus jamais l'occasion de le faire.
Ne voyait-elle pas ? Ne voyait-elle pas à quel point elle le rendait fou ?
Car même dans la tristesse qui tordait son visage, il lui trouvait une singulière beauté. Son ventre se noua sous la force de son désir alors qu'il ne la lâchait pas du regard. Tout ce qu'il souhaitait, en cet instant, était d'effacer les traits tristes qui tiraient son visage.
Il savait qu'il la blessait. Hier, aujourd'hui. Demain aussi, peut-être. Probablement. Il le savait, mais que pouvait-il faire d'autre, pour l'éloigner de lui ? Pour ne pas briser une fois de plus les vœux qui le liaient à sa femme ? Ses mots le heurtèrent, mais moins que le tremblement de ses lèvres, et celui de sa main, qu'il sentait sur son visage. Un farouche sentiment d'injustice s'empara de lui tandis qu'il la dévisageait. Tout était si injuste. Pourquoi l'avait-on mise sur sa route à ce moment précis ? Pourquoi pas avant, lorsqu'il n'était encore qu'un bâtard sans importance, sans rang et sans devoir ?
Le destin était cruel, et les Dieux se jouaient des mortels.
Les Dieux se jouaient d'eux.
— Putain de merde. J'emmerde les putains de Dieux, siffla-t-il en libérant sa main pour venir agripper le pourpoint d'Arianne, censé la tenir au chaud.
D'un geste brusque, guidé par ses pulsions, il la tira vers lui. Fort, assez pour la déstabiliser et la faire tomber sur ses genoux. Et sans un mot de plus, ses lèvres heurtèrent les siennes, avec bien plus de rage que la première fois. Ses mains se pressèrent sur ses joues alors qu'il l'entraînait plus encore contre lui.
Et plus rien n'existait, seulement eux et cette rage qu'ils ressentaient.
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Contraint par la poigne d’Arianne, il dut enfin la regarder. Était-elle obligée d’en arriver là pour avoir droit à un regard ? Un simple regard le brûlait-il tant qu’il se sentait obligée de l’éviter, de la fuir ? Merde. La bâtarde était enragée qu’on ne veuille pas la voir. Qu’on l’ignore. Qu’on la méprise. Elle n’avait qu’un désir, un seul, et c’était d’exister. Personne ne semblait voir quelle fureur hurlait en elle. Elle ne voulait même pas de nom, de gloire, de richesse, de pouvoir. Tout cela lui importait au fond si peu. Elle se fichait de leurs foutus patronymes et de ce qu’ils charriaient derrière eux. Martell, Allyrion, Gargalen, Uller, Ferboys, merde à la fin !
Son esprit hurlait son injustice et celle-ci se peignait tristement sur son visage trop expressif. Ses sourcils froncés se plissaient d’une douleur réelle, son cœur broyé de deux mains crochues. Les griffes du Destin, ô sacro-saint destin qui l’avait faite fille de putain. De sa mère elle n’avait rien. Rien que les yeux, rien que ce pendentif, un coquillage autour du cou. Rien qu’un nom, un nom jeté à ses oreilles avides de savoir, et le poids de la mort sur ses épaules.
Arianne n’était pas née Sand.
Elle était née meurtrière.
Elle était Personne.
Pourquoi étaient-ils tous si cruels ? Pourquoi ce monde était-il fait ainsi ? Des puissants qui broyaient les démunis ? Un instant, elle songea à Daenerys, Dorne, Ellaria, Uller, Doran. Elle était là quand on avait assassiné le prince. Et elle avait fait le choix de se rallier derrière Edmund et de ne pas rejoindre l’invasion de la Targaryen.
Et si ?
Et si les Allyrion avaient, d’une manière ou d’une autre, fait la différence ? Et si la Briseuse de Chaînes avait brisé les siennes ? L’amertume la gagna comme une bile atroce au fond de sa gorge. Elle pinça les lèvres pour interdire à ses émotions d’éclater. Elle voulait hurler et pleurer et frapper et maudire. Elle voulait qu’on la voit. Qu’on la valide. En tant que personne, en tant qu’être. Les mots de son père débordaient dans son esprit comme un verre trop plein. Elle allait exploser. Sa fureur allait parler. Pour toutes ces années de mépris.
Elle aurait dû rester à Dorne, là où Daemon et Edmund la protégeaient du monde. Oui, seule, elle était si faible, au fond.
Larence parla des dieux. Ramenant Arianne à la réalité. Celle où loin de sa colère intérieure, elle tenait sa mâchoire de deux doigts. Où elle se trouvait face à ce seigneur nordien qu’elle avait rassis de force, pour lui foutre le nez dans sa rage personnelle. Lui en voulait-elle de la comprendre, en réalité ? Ses yeux débordaient déjà de larmes qu’elle ravalait. Encore et encore.
Pourquoi parlait-il des dieux ?
Elle n’eut même pas le temps de réprimer la réplique, cynique et cinglante, qui voulait sortir dans un rire mauvais. Il tira brusquement sur son pourpoint et surprise par son geste, elle se retrouva à califourchon sur ses genoux. Ses yeux s’ouvrirent en grand, juste à temps pour le voir fondre sur elle. Pourquoi ses lèvres s’avancèrent-elles pour cueillir ce baiser ? Et pourquoi enroula-t-elle furieusement ses bras autour de sa nuque ?
Arianne prolongea leur baiser avec fougue, comme s’il avait été attendu pendant des années ou des siècles, elle joua des jambes et des bras pour se rapprocher encore plus de Larence. Collant leurs corps comme pour les unir plus. Comme s’il était possible qu’ils soient plus proches.
L’ire en elle s’éteignit – ou s’embrasa, peut-être, dans un incendie passionnel. Elle se sentit brûler alors qu’elle pressait plus encore les lèvres de lord Corbois des siennes. Emportée par cet élan dans lequel se mêlaient incompréhension et désir fou, elle força la barrière de ses lèvres pour jouer de leurs langues. Elle huma son odeur et agrippa fermement sa nuque d’une main. Plus par peur qu’il s’éloigne qu’autre chose.
Si les dieux existaient, à quoi jouaient-ils ?
Son esprit hurlait son injustice et celle-ci se peignait tristement sur son visage trop expressif. Ses sourcils froncés se plissaient d’une douleur réelle, son cœur broyé de deux mains crochues. Les griffes du Destin, ô sacro-saint destin qui l’avait faite fille de putain. De sa mère elle n’avait rien. Rien que les yeux, rien que ce pendentif, un coquillage autour du cou. Rien qu’un nom, un nom jeté à ses oreilles avides de savoir, et le poids de la mort sur ses épaules.
Arianne n’était pas née Sand.
Elle était née meurtrière.
Elle était Personne.
Pourquoi étaient-ils tous si cruels ? Pourquoi ce monde était-il fait ainsi ? Des puissants qui broyaient les démunis ? Un instant, elle songea à Daenerys, Dorne, Ellaria, Uller, Doran. Elle était là quand on avait assassiné le prince. Et elle avait fait le choix de se rallier derrière Edmund et de ne pas rejoindre l’invasion de la Targaryen.
Et si ?
Et si les Allyrion avaient, d’une manière ou d’une autre, fait la différence ? Et si la Briseuse de Chaînes avait brisé les siennes ? L’amertume la gagna comme une bile atroce au fond de sa gorge. Elle pinça les lèvres pour interdire à ses émotions d’éclater. Elle voulait hurler et pleurer et frapper et maudire. Elle voulait qu’on la voit. Qu’on la valide. En tant que personne, en tant qu’être. Les mots de son père débordaient dans son esprit comme un verre trop plein. Elle allait exploser. Sa fureur allait parler. Pour toutes ces années de mépris.
Elle aurait dû rester à Dorne, là où Daemon et Edmund la protégeaient du monde. Oui, seule, elle était si faible, au fond.
Larence parla des dieux. Ramenant Arianne à la réalité. Celle où loin de sa colère intérieure, elle tenait sa mâchoire de deux doigts. Où elle se trouvait face à ce seigneur nordien qu’elle avait rassis de force, pour lui foutre le nez dans sa rage personnelle. Lui en voulait-elle de la comprendre, en réalité ? Ses yeux débordaient déjà de larmes qu’elle ravalait. Encore et encore.
Pourquoi parlait-il des dieux ?
Elle n’eut même pas le temps de réprimer la réplique, cynique et cinglante, qui voulait sortir dans un rire mauvais. Il tira brusquement sur son pourpoint et surprise par son geste, elle se retrouva à califourchon sur ses genoux. Ses yeux s’ouvrirent en grand, juste à temps pour le voir fondre sur elle. Pourquoi ses lèvres s’avancèrent-elles pour cueillir ce baiser ? Et pourquoi enroula-t-elle furieusement ses bras autour de sa nuque ?
Arianne prolongea leur baiser avec fougue, comme s’il avait été attendu pendant des années ou des siècles, elle joua des jambes et des bras pour se rapprocher encore plus de Larence. Collant leurs corps comme pour les unir plus. Comme s’il était possible qu’ils soient plus proches.
L’ire en elle s’éteignit – ou s’embrasa, peut-être, dans un incendie passionnel. Elle se sentit brûler alors qu’elle pressait plus encore les lèvres de lord Corbois des siennes. Emportée par cet élan dans lequel se mêlaient incompréhension et désir fou, elle força la barrière de ses lèvres pour jouer de leurs langues. Elle huma son odeur et agrippa fermement sa nuque d’une main. Plus par peur qu’il s’éloigne qu’autre chose.
Si les dieux existaient, à quoi jouaient-ils ?
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