[Salfalaise] Le goût du devoir ( PV ALORA) Ft Tyldr

Le goût du devoir
AN 305, LUNE 9 SEMAINE 3, JOUR 5

Une belle journée, à n’en pas douter c’était ce que je voyais en quittant ma suite. Le mariage avait bien eu lieu. Quelle étrange sensation lorsque le prêtre du Noyé, scella cette union. Cette pensée qui m’était traversée l’esprit lorsqu’il nous versa l’eau de mer pour sanctifier nos serments. Sigrid avait le gout des responsabilités, moi aussi et c’était pour cette raison que je m’étais tenu la tête bien droite, fière de servir la famille et son intérêt. Je n’étais comme ces greluches du Bief, à pleurer toute leurs larmes pour contester les décisions de leurs pères voulant que leur fille joue leur rôle sur l’échiquier. La vie de fer nés était une vie d’actes, de sacrifices et de soucis du détail, de l’esprit du devoir et je m’y tenais.

Les Salfalaise savaient recevoir leur épouse, à n’en point douter, si quitter Dix-Tours me faisait un pincement au cœur, je me pliais vite au rythme de cette nouvelle maison, ralliant parfois le fief de ma sœur pour passer un peu de temps avec eux. Pour Lothar, il me disais que mon élégance n’avait d’égal que mon pragmatisme, mon aisance quant à elle n’avait d’égal que ma dévotion envers mon devoir.

C’était ce dernier qui me mena au bureau de son Frère, Tyldr , ses prérogatives l’amenait loin de notre fief , trop loin à mon gout et je me devais de m’assurer que tout aller bien. La porte est entrouverte, j’entre , souriante.

- Tyldr, mon cher beau-frère …Tout va bien je te sent…anxieux.

Je pris une chaise et m’assois en face de lui , calme et radieuse.

Le goût du devoir
AN 305, LUNE 9 SEMAINE 3, JOUR 5

Le compas en main je traçais et annotais des pans de cartes entiers. Je devais anticiper mon expédition et les potentielles escales ainsi que les vivres que mes hommes et moi allions avoir besoin pour un trajet de cette envergure. Salfalaise était une place forte insulaire qui avait ses qualités mais aussi ses défauts. Les Îles de fer était une archipel qui avait su subsisté depuis des décennies mais autrefois elle ne se contentait pas de survivre à travers les pillages et les razzias en territoire westerosi. Essos était un terrain propice à l'ambition qui résidait en chacun de mes hommes et moi même. Pour autant je parvenais mal parfois à voir ou nous autres pourrions prendre à contre-pied le continent d'Essos ou de Westeros. Dans sa globalité cela semblait une tâche d'envergure colossale mais à nul autre personne que moi de prendre les bonnes décisions pour mon peuple, mon foyer, mon chez moi. Les sourcils froncés, l'impatience se traduisant dans mes traits tirés, je me laissais surprendre par l'agacement et cette forme laborieuse du travail de cartographe qu'il m'incombait pour gagner en rapidité et avec des escales convenant à une météo parfois capricieuse.

C'est là qu'elle fit son entrée, l'objet des mauvaises phrases et des pensées sordides. Celle qui me faisait parfois perdre un temps précieux. Elle flottait jusqu'à moi errant sans but ou du moins pas objectivement désigné.

« Alora, je suis occupé. » Laissais-je transparaître dans une élocution lente continuant de river mes yeux sur mes cartes. Non ne m'en déplaise elle n'avait rien à faire de ce que je disais et j'aurais pu simplement lui demander de sortir qu'elle se serait posé assise sur cette chaise face à moi sans prendre considération de ce que je pouvais bien faire ou dire pour l'en dissuader. Au bout d'un certain temps je laissais tomber mon compas et mes mains s'apposant sur le rebord en bois de ce qui pouvait s'apparenter à un bureau. Mon regard perçant se posa sur le visage si lumineux et empreint à la malice perfide d'une femme qui avait sans doute une idée derrière la tête. J'expirais un souffle comprenant rapidement que rien ne la ferait se raviser dans l'instant.

« Que veux-tu ? »

Le goût du devoir
AN 305, LUNE 9 SEMAINE 3, JOUR 5

La tombée de la nuit plongeait la pièce dans une certaine pénombre et je voyais cet homme , le Lord Salfalaise penché sur ses cartes. Lui aussi est un véritable bourreau du travail tout comme ma sœur et son époux, c’était commun chez les gens de pouvoir…Les vraies personnes le méritant du moins. Les Salfalaise constituaient ma seconde maison à présent et cela était le fruit d’une volonté commune à deux personnes, ma propre sœur ainsi que Tyldr Salfalaise , cet homme qui travaillait par une heure aussi tardive n’était autre que mon beau frére. C’était plaisant de le voir se donner entièrement à ses prérogatives de chef de famille , famille que j’avais bien rejoint conforment à mon propre rôle. Tyldr était un homme que j’avais rencontré quelques lunes plus tôt lors d’une réception tenue à Dix Tours dont ma propre sœur en était l’instigatrice.

- Tu travailles beaucoup en ce moment….tu n’as pas mal au crâne, il se fait tard , tu devrais ranger tes….hum... cartes.

Avais-je dit, une étrange idée derrière la tête. En observant les aides marines que Tyldr griffonnait , je pouvais voir l’objectif de sa traversée. Je pris sa plume , entourant une petite zone au milieu de la mer , par ou son trajet devait mener.

- A mon avis tu devrais contourner ce passage….J’ai pu lire au grés de mes lectures que des pirates sillonnaient les eaux ici j’ignore si cela est vrai mais il serait inutile de te jeter dans la gueule du loup.

Le sourire aux lèvres, Tyldr était un homme qui savait prendre soin des gens qu’il respectait et je devais admettre qu’il sait prendre soin de moi. Des mon arrivée à Salfalaise il s’était montré calme et avenant envers l’épouse de son frère mais je savais pertinent pour quelle raison. J’observais les moindre détails de son visage , éclairé à la bougie. Une attirance, ce genre de sentiment qui vous fait oublié la petite douleur que l’on récent lorsque nerveusement vous vous mordez la lèvre inferieur car ne pouvant pas mettre le doigt sur ce qui vous fait ce genre d’effet. Si le Lord Salfalaise était attentive , il pouvait voir que je portais une certaines robe azur, semblable a celle que j’avais lorsqu’il m’a connu.
Il me demande ce que je veux, les signes était pourtant bien avant-coureur, il allait prendre une nouvelle fois la mer. Tyldr savait ce que je pensais de lui-même.

Le goût du devoir
AN 305, LUNE 9 SEMAINE 3, JOUR 5

Son regard et sa malice étaient de mèche. Il y avait cette chose qui s'apparentait souvent à une mise au défi. Comme à son habitude elle se laissait croire que le seigneur de Salfalaise aurait besoin de se changer les idées, de se laisser allé à un peu de détente. Je reportais mon regard sur les cartes tandis que ma main crissant ma gorge dans un sourire à moitié marqué par l'amusement de sa démarche.

« Je te remercie pour ta sollicitude Alora. »

Ma main reprend furtivement la plume pour annoter des indications que je devais conserver pour le trajet. Je commençais à connaître son petit jeu. L'ennui qui pouvait résider à lui créer un trop plein de pensées et qui devait se résoudre à cogiter pour s'occuper.

« Mais elle ne sera pas nécessaire. » Je terminais ma phrase feintant un rictus moqueur. Ma belle sœur elle ne s'arrêtait pas pour autant portant à ma connaissance que sur le trajet que je m'apprêtais à prendre des pirates pouvaient sévir.

« Je prendrais en compte ta remarque, merci. »

Le risque zéro n'existe pas, sur l'océan l'imprévisible est un quotidien qui pèse sur nos têtes constamment. L'occupation d'un fer-né si se n'était pas la cartographie était souvent porté sur des choses bien plus triviales. J'avais un mouvement de recul au contact de ce qui semblait le tapotement de son pied contre la pointe de ma botte. Ma main machinalement passe sur mon faciès camouflant un bâillement. Le regard à la pigmentation céruléenne se fixa sur Alora ne pouvant décemment poursuivre ma tâche.

« Ne jamais remettre à plus tard ce qui peut être fait maintenant. Ne devrais-tu pas rejoindre tes appartements ? »

Le goût du devoir
AN 305, LUNE 9 SEMAINE 3, JOUR 5

Il avait un devoir à honoré , moi aussi et pourtant il était là , penché sur ses cartes depuis le début de la journée. Ce n’était pas comme ça que les Harloi et les Salfailaise s’acquitteraient de cette tâche qui leur était commune. Sigrid aux dernières nouvelles semblait pressée de voir la pertinence et le résultat d’une telle union. Harloi et Salfalaise étaient liés à présent et devant le Noyé, ce qui voulait dire que nombre de nos gens de nos lignées attendaient une bonne nouvelle.

- Ce n’est pas tant cela mais nous avons vous et moi un travail à accomplir… La volonté du Noyé et de nos deux Maisons.

Il ne semblait guère réceptif ou peut-être bien trop occupé avec son propre travail, son départ n’était pourtant que dans quelques semaines… Il avait le temps de voir le plan de la traversée. La jambe toujours aussi baladeuse, le signe était pourtant bien présent mais il avait l’air d’en avoir assez cure. Était-ce normal qu’il ne soit pas réceptif à ce point, il faut croire que les femmes qu’il avait connu l’ont quelque peut déjà… Rassasié ? Une pensée des plus inacceptables.

- Oh oui il le sera nécessaire… Vous ne pensez tout de même pas repartir déjà sans même m’accorder un regard…. Ni même observer la Harloi que vous avez sous vos yeux de manière décente… Vous savez pertinemment que mon sang constitu le meilleur parti pour vous à l’heure actuelle.

Voila qu’il semblait las de ce petit jeu, tant mieux, cela en était que plus drôle, je pris sa plume des mains la mettant derrière moi , la tenant limite dans mon dos, joueuse, taquine. S’il voulait la récupérer il allait devoir se pencher sur son bureau et ainsi prendre une vue dés plus plongeante.

- Mes appartements ? Votre frère y est déjà couché et pourtant….je n’ai guère sommeil puis on raconte que la chambre du Grand Tyldr Salfalaise est aussi confortable pour quatre. Je suis une Harloi Tyldr…. Pas une simple fer-née enfant d’un couple de pêcheur…. Ne pensez-vous pas que mon sang peut prétendre au grand luxe ?

Lançais-je, détachant la pince maintenant une sorte de chignon, la symbolique était bien là , souriant , cheveux lâchés , prête à honorer ce pourquoi j’avais signé. Si Alora une femme sel Salfalaise se monter plus vulgaire que cela dans ces mimiques , j’étais certes fer nés mais doté d’un certain raffinement. Il faut dire que Sigrid m’avait bien formé, me préparant à mon rôle depuis le début.

- Si vous voulez bien m’excuser Lord Salfalaise… Le devoir m’appelle.

Dis-je, le tout en en rendant pas sa plume. Je quittais donc le bureau , ôtant la petite étoffe sur mes épaules , le châles glissant au coin de la pièce…. une invitation.

Le goût du devoir
AN 305, LUNE 9 SEMAINE 3, JOUR 5
Ma langue glissait le long de mes dents acérées en écoutant la parole d'Alora. Elle se voulait plus entreprenante à chaque parole échangée avec moi. L'air froid et humide de la pièce se confrontait à celui que j'expirais d'entre mes lèvres. À l'évidence j'avais d'autres obligations mais l’opiniâtre femme qui me toisait dans toute cette attente agitant son esprit dans le moindre caprice rendait la chose amusante. Je ne pouvais le nier, elle était séduisante, comme bien des femmes à mon regard dardant leurs formes et leurs silhouettes se mouvant lascivement. La femme était une sirène apprivoisant le chant de ces créatures mystérieuses à l’appellation relevant plus du mythe que de la réalité et pourtant. Ce pouvoir qu'elles exerçaient sur nous autres pauvres hommes faisait souvent écho avec nos sens.

« Que sais-tu de la grandeur ? » Fustigeais-je en me moquant puérilement de sa manière bien trop entreprenante à mon sens. J'avais fais un choix concernant mon nom et pour celui de mon frère. Il y avait sans doute du vraie dans ce qu'elle avançait ma bouche se fermant je laissais mon visage obliquer.

« La volonté du Noyé attendra je suis sûr qu'il peut l'entendre. »

Elle m'interrompit à nouveau alors que je tentais de reprendre ce que j'avais en tête. Mes sourcils se fronçant lui assénant un claquement de langue sifflant comme un serpent. Je la regardais s'en aller prenant enfin une expiration de soulagement mais, il manquait la plume avec laquelle je devais accomplir mes tâches. Le souffle ennuyé se changeait en agacement l'appelant.

« Alora... »

Elle ne se détourna pas et c'est ce qui au fond me fit faire un bon du siège familial dans lequel je m'étais résigné à rester toute la nuit. Pas maintenant, petite sotte ne pouvait elle pas le comprendre ? Je me lançais à sa poursuite dans le corridor. Je marchais d'un pas pressant suivant sa silhouette comme la cible d'un rapace prêt à fondre sur sa proie. Plus elle m'éloignait de ma tâche initiale plus le sang semblait monter en moi. Faisant rugir cette mauvaise blague en une forme hideuse de colère, d'impulsion appelant la fureur à s'emparer de moi. Je saisissais son bras la retournant violemment devant moi. De toute l'ampleur de ma stature elle semblait si petite et fragile et pourtant elle ne semblait se résoudre à me craindre.

« Rend moi ça. » La crispation sur mon visage, ma barbe hirsute se faisant plus sauvage et ma gorge acerbe je lui ordonnais de répondre de ses actes.

Le goût du devoir
AN 305, LUNE 9 SEMAINE 3, JOUR 5

Le regard se perdant dans l’immensité de ses yeux céruléens tandis que de mes dois je fouillais le petit saladier de lamelle de viande séchées pour en porter une à mes lèvres, je l’observais attentivement, avaient il conscience du devoir qui m’incombait ? Peut-être ou peut-être pas ? Les hommes n’en ont cure seule le résultat comptait à leurs yeux. Tandis que l’observais je me demandais dans quelle région il comptait encore se perdre, l’immensités de l'océan avait quelque chose d’enivrant je pouvais bien l’admettre. C’était ce que j’avais ressenti lorsque Sigrid m’avait amenée en mer plus jeune.

- Nous ne faisons qu’un avec la mer …c’est une certitude…Il n’y a pas meilleurs marin autre que nous dans tous Westeros et ce sont des gens comme toi Tyldr ou ma sœur qui contribue à élever notre réputation
.
Dis-je tandis que ma main caressait la sienne, un geste amical et calculé. Le Noyé nous avez rapproché, il s’efforçait de réfuter cette idée mais quelque part, j’en étais sûr, de grande maison…A l’aube d’un profond changement, le menton posée sur mes phalange ma question ne tarda guère à se faire sentir.

- Que penses-tu de ma très chère sœur ? Je sais que vous vous êtes entretenu longuement.

C’est alors qu’il me posa la question sur la grandeur e la manière de l’appréhender ? Était-il en train d’évaluer mes ambitions. Je réfléchissais à ce que Sigrid aurait répondue dans un moment pareil, elle qui trouve toujours des réponses propices et qui clarifias toujours sa pensée. Les yeux baignant toujours dans le regard de Tyldr je répondis simplement.

- La grandeur est un but, une aspiration que l’on se doit d’avoir pour aller plus loin….pour outrepasser ce qui coince et ses difficultés mais c’est aussi un premier pas vers la tombe.

Alors que je faisais mine de m’éloigner, je sentis très vite une force me saisir le bras ce qui m fit sursauter , il venait de me saisir avec force , haussant un petit peu le ton , me prenait-il comme une de ses vulgaires femme sel ? La plume toujours dans ma main je souris bien curieuse de voir ce qu’il comptait faire, j’observais un temps , puis deux , sans rien dire , sans rien faire , le visage a quelques centimètres du siens puis je lui mit la plume entre ses doigts.

Sur la pointe de mes petits pieds je lui déposais alors un baiser sur la bouche , un appel clair . Un petit gloussement tandis que j’étais prête à honorer mon réel devoir.

Le goût du devoir
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Insaisissable réprimande. Je sentais monter en moi cette colère qui m'avait tiré de mon siège pour arriver jusqu'ici. Comme un animal sauvage, une bête hideuse empreint aux pires instincts. Elle semblait s'en amuser, moi pas. Ces paroles murmurées dans les couloirs venteux de Salfalaise prenaient l'allure d'une vindicte prophétique contre nos ennemis. Sigrid dévote du Noyé faisait son office à Dix-Tours même dans sa propre famille.

« La grandeur et la réputation de ma maison passe avant tes caprices Alora. »

Rétorquais-je alors que mon regard plus sombre que froid lui faisait prendre conscience de l'importance de rester à sa juste place.

« Viens par là. »

Je la tirais par le bras ma mâchoire se refermant comme la herse d'une forteresse se préparant au plus terrible siège jamais employé. En quelques enjambées nous nous retrouvions à nouveau dans le bureau. Le claquement de la porte et le grincement des gongs raisonnant brutalement. Je lâchais mon emprise la bousculant avec force contre le bureau.

« Ta sœur aussi bonne guerrière soit-elle aurait pu t'enseigner la patience à Dix-Tours. »

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Malheureusement mon action avait eu l’effet inverse , si je voulais montrer au seigneur Salfalaise que j’étais prompte à honorer mon devoir , ce dernier avait prit cela pour un caprice. Certes je comptais bien rendre ma tâche des plus agréable qui soit… loin de toutes ces frigides du Bief mariées à des gens qu’elles ne supportaient pas…Je voulais mette un peu de gaité dans un tel devoir mais Lord Salfalaise voyait cela comme un caprice égoïste.

- Ce n’est pas un caprice ni un quelconque égoïsme de ma part… Voyez là une sorte de volonté d’honorer ma part des tractations passée chez les Harloi..Rien de plus.

Ce que ma sœur avait du dire de moi à Lord Salfalaise au moment de l’accord, c’est qu’elle a dû souligner mon interret pour al cause Harloi et ma volonté de bien faire. Ce regard est dur, certes peut être l’avais-je déranger et pour cela j’esquissais une moue désolée , bien décider à lui faire comprendre que je en pensais pas à mal. Il m’avait saisi , sa poigne est forte. Un doux mélange d’appension mais aussi de curiosité sur la suite de ce petit entretien s’était rapidement emparé de moi, réchauffant quelque peu mes sens.

Rapidement arrivée de nouveau près du bureau , j’esquissais un sourire , m’attendant à quelque chose des plus confortable mais Tyldr à bien souvent brillé pour surprendre les attentes des gens . La porte claquant me fit sursauter. C’était comme s ’il se préparait à exprimer une rage certaine qu’il n’avait pas raison d’avoir. Curieuse mais aussi stressée pour la suite je me permis une analyse des plus franche et sincères.

- Ma sœur. A bien assez de patience pour nous deux ne t’en fais pas …comme dit je suis là pour honorer ma part. La prochaine je saurais que si tu travaille ici en cette pièce , je ne dérangerai pas c’est tout à ton honneur de t’adonner autant à la tâche. C’est appréciable , les nobles et autres gens qui se repose sur leur lauriers sont d’un risible…Je suis contente que tu ne tiens pas de ces gens là.

Il est dos à moi, tandis que je sentais le bois du bureau creuser un peu mon aine. Il avait un ton plsu dur qu’a l’accoutumée. Une découverte d’une de ses facettes pour moi. Son ordre claque.

- Je…Très bien …mais je le redis ne vois pas ça comme un caprice…

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Honorer l'arrangement de ce mariage entre Harloi et Salfalaise ? Bien, qu'il en soit ainsi de toute manière n'était-ce pas ce qu'on lui demandait ? Son petit jeu était une marque d'imprudence. Dans la nuit l'Hydre n'avait plus envie de penser et cela l'arrange. La vision de son corps à la peau blanche et aux cuisses solides percevaient la robe fluette tomber au sol dans un lent glissement.

«Chssssss. »

Je posais mon index sur le bout de mes lèvres. Je ne voulais plus rien entendre. Je n'avais plus sommeil, mes sens se mettant en éveil. Son sourire rendait ce moment aussi étrange qu'il me semblait tout aussi cruel. Je m'approchais de sa silhouette, la fixant, l'épiant ma bouche entrouverte jusqu'à apposer mes deux mains pour saisir son visage. Mes yeux glaçants plongeant dans son regard presque vide mais pas si différent du mien.

« J'amènerai mon sang dans la légende. »

Laissant tomber mes mains sur ses frêles épaules je laissais l'instinct du monstre me guider. Ici seul le Noyé connaitrait la vérité.

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