[LES JUMEAUX] Le Serpent autour de la Tour [PNJ: Walda la Belle]

RP FLASH [ AN 305, LUNE 12, SEMAINE 2, JOUR 3 ] Lieu : Les JUMEAUX

Nous arrivâmes aux abords des Jumeaux en début de mâtiné. Laissant de côté le gros de la troupe, j'avançais jusqu’aux portes de la demeure des Frey en brandissant ma bannière, ainsi qu’un drapeau blanc. Seul une poignée d’hommes m’accompagnaient.
Après mettre annoncer à la garde, je sollicitai une entrevue avec la maitresse des lieux. Je fus conduis sous bonne garde devant la régente de la maison Frey. M’inclinant humblement, je pris le premier la parole.

-Madame, je suis Ser Aenar et si je me présente devant vous aujourd’hui c’est pour vous faire une proposition.

Laissant quelques secondes passer avant de continuer avec un sourire charmeur, je lui racontais les rumeurs que
l’on m’avait confier au sujet du Nord.

-Il se dit que le royaume des Stark est en proie à de l’agitation. Le seigneur Tully, ainsi que notre bon roi semble avoir oublier le massacre que votre famille a subi. Pire encore, les Nordiens ont été récompenser pour leur méfait alors que nous autres, Riverains, sont les premières victimes de la Guerre des Cinq rois. N’avez vous donc pas soif de vengeance ?

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On avait prévenue Walda Frey depuis plusieurs jours qu'un homme se prénommant Aenar requérait audience aux Jumeaux. Elle en avait vaguement entendu parlé, un homme qui selon les dires pouvait être dépeint de différentes manières mais qui restait pour le moins mystérieux dans ses affaires. Si Walda ne semblait pas avoir un quelconque attrait pour la politique elle cherchait à ne pas reproduire les erreurs passé aussi en bonne régente des Jumeaux elle accorda une audience à cet homme à l'allure quelconque qui faisait pourtant du bruit. Un mercenaire à la réputation modeste qu'on disait surtout. Le deuil avait marqué sa maisonnée mais elle faisait bonne figure après tout il le fallait.

-Ser Aenar, votre cœur semble encore lourd et empreint de ressentiments. La guerre nous a tous affligés de bien des maux et la perte des membres de ma famille et surtout de feu lord Walder Frey mon père me met en garde sur ce que la vengeance peut apporter en retour dans ce monde.


La guerre était ainsi, pleine d'injustice oubliant les perdants encensant les victorieux.

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-Ma Dame, je comprends votre réticence mais… Regardez autour de vous.

Mon regard alla sur les membres de la cour frey.

-C’est le chaos au sein du Conflans. Notre suzerain fait l’autruche tandis que les malheurs se multiplient. Le Conflans n’attends qu’une chose : un chef pour le guider et l’on dit de votre famille qu’elle peut lever des armées bien plus grande que celle des Tully. La seule chose qui nous empêche de prendre notre revanche sur les Loups se trouve être la forteresse de Moat Cailin et…

Je marquai une pause avant d’avancer de trois pas.

-Ma Dame, je peux prendre cette place et permettre à une armée d’aller dans le Nord. Les Nordiens ont voulu l’indépendance et vous ne serez pas juger pour avoir enfreint la paix du roi. Dans le pire des cas, nous prendrons les richesses des Nordiens. Dans le meilleur, les Starks payeront pour avoir apporter la guerre et la mort au Conflans. Une centaine de volontaires ayant participés à la Guerre sont prêts à me suivre. Nous ne demandons qu’un peu d’aide dans notre entreprise.

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Dans le siège inconfortable de feu son père Walda Frey est avisé par un conseiller venant lui apporter ses conseils et surtout l'aviser. Le regard de celle qu'on surnommait la Belle se fige écoutant avec attention ce qu'on lui marmonne à l'oreille avant de reporter son écoute auprès du mercenaire.

[color:3609=#ff3300-]Les Sept mettent à l'épreuve nos populations j'en ai bien conscience mais pas ici pas en ce domaine que je dirige.

La jeune Walda n'avait peut-être pas la sagacité de ses prédécesseurs mais elle était loin d'être idiote. Elle stoppa l'avancée de ser Aenar en levant sa main au devant de sa personne.

-C'est là ou vous vous trompez ser Aenar. Si le royaume du Nord est devenu indépendant Sansa Stark n'en reste pas moins la sœur de Bran le rompu. Alors qui de nous menace la paix du roi ici ? Lord Edmure Tully est lui même l'oncle de sa majesté et de la reine du nord.


Stoïque et droite sur le siège des Jumeaux Walda la Belle se méfiait des opportunistes et des revanchards bien qu'elle comprenne certains aspects de cette cause qui semblait ancrée dans l'esprit de bien des hommes. À croire qu'ils ne savaient rien faire d'autre que combattre.

-J’admets ne pas comprendre vos motivations outre celle que vous avancez y'a-t-il quelque chose qui m'aurait échappée ? Dans quel but si se n'est celui de vous établir cherchez vous à risquer votre vie ? Est-ce l'ambition ou autre chose peut-être ?

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Mon regard se posa sur le conseiller avant de reporter mon attention sur la maitresses des lieux.

-De l’ambition ? Bien entendu ma Dame. C’est l’ambition qui nous anime vous, comme moi, comme toute personne possédant le souffle de la vie. Et cette ambition m’a été dérobé. J’ai combattu pour le Jeune Loup à la bataille aux Murmures et vous savez ce que j’ai eut ? Rien. Tous comme les milliers de soldats qui ont combattu dans cette Guerre. Avant je combattais pour une vulgaire solde, maintenant je le fais pour moi, pour mes hommes et pour la terre qui m’a vu naitre.

La terre, quelle connerie. En vrai elle avait vu juste mais il fallait être sincère à un moment. Les fondateurs de lignées avaient émergé comme cela, en étant de vulgaire opportunistes. Les fondements de notre société avaient été poser par des crapules dans mon genre.

-Quel mal y a t’il à s’enrichir ? D’autant plus contre des hommes ayant apporter la guerre sur cette terre. Enfin, je comprends vos craintes et vos doutes. Je ne suis personne. Juste un simple homme qui ose. Et c’est la seule chose que les Nordiens auront s’ils me prennent.

J’apposai ma main sur mon buste, m’inclinant à nouveau.

-Je vous prie de m’excuser pour la perte de votre temps ma Dame. Je dois dire que vous êtes un exemple pour les plus pieux d’entre nous. Pouvoir pardonner ainsi est le signe d’une pieuse personne.

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La Belle observe impassible le mercenaire justifier ses actes et ses choix. Il y avait effectivement plus chez cet homme qui animait son cœur. Sa franchise était appréciable pour autant était-elle sotte au point de se retrouver confronter à la Couronne et aux autres seigneurs qui n'attendait peut-être qu'un faux pas de sa part pour achever ce qu'il restait de son nom et de sa famille.

-Vous me voyez désolé ser Aenar. La guerre est une chose affreuse quand bien même soit-elle nécessaire aux yeux des hommes elle a suffisamment fait souffrir ma famille et celle de bien d'autres de mes sujets.


Sujet dont Aenar faisait parti sans aucun doute. Son attachement pour le Conflans se traduisait véritablement sous ses yeux. Alors elle prit le temps d'une réflexion.

-Je ne peux rien faire pour vous dissuader d'une quelconque manière ser Aenar j'en ai conscience. Pour autant si vous deviez réussir dans votre entreprise je tacherai de me souvenir de votre bravoure. Revenez vivant ser, nous trouverons peut-être un terrain d'entente. Pourvoyez à ce que ser Aenar puisse recevoir lui et ses hommes à un repas et au bon traitement de ses hommes et leurs montures comme le veut les lois de l'hospitalité.  


La Dame des Jumeaux ne pouvait peut-être pas l'aider dans cette mesure mais, elle ne manquait pas d'empathie et aucunement à son devoir.

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Inclinant une dernière fois la tête, je gratifiai la Dame d’un sourire charmeur.

-Je vous remercie de votre générosité ma Dame. Je n’oublierais pas de dire à mes hommes qui ils doivent remercier pour ce repas. Je payerais également la somme nécessaire pour pouvoir traverser votre pont comme le veut la coutume. Puisses les Sept veiller sur vous et les vôtres.

Sale chienne va… Au moins on va grailler à l’œil. Je quittai la salle d’audience lorsque l’on me permis de partir.