Derniers sujets
» Top-Sites
(alcéaerys) good and evil EmptyAujourd'hui à 14:27 par Desmera Redwyne

» [Event] La Bataille de Braavos
(alcéaerys) good and evil EmptyHier à 18:07 par Le Multiface

» De l'aride à la verdure
(alcéaerys) good and evil EmptyHier à 17:43 par Erena Gargalen

» Aux Sept, au Bief et au roi
(alcéaerys) good and evil EmptyHier à 17:15 par Desmera Redwyne

» [sur la Route de la Rose] Une promenade à l'abri des regards
(alcéaerys) good and evil EmptyHier à 14:52 par Gerold Dayne

» Le mariage c'est pas la mer à boire, mais le marié à avaler
(alcéaerys) good and evil EmptyMar 7 Mai - 14:49 par Elissa

» La Perle de Mer et l’Aiguille Dorée | Elissa
(alcéaerys) good and evil EmptyMar 7 Mai - 14:29 par Elissa

» [Braavos] Arnaque et contre-arnaque ◈ Elissa
(alcéaerys) good and evil EmptyMar 7 Mai - 13:59 par Elissa

» Arlan Cardon
(alcéaerys) good and evil EmptyLun 6 Mai - 23:57 par Sansa Stark

Safe Zone Occult Burrow

(alcéaerys) good and evil

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

(alcéaerys) good and evil Empty (alcéaerys) good and evil

Message par Invité Lun 6 Mar - 0:39


Alcéaerys Velaryon
the gods give just as the gods take away

icon 1 icon 2 icon 3 icon 4

Dossier d'identité
Prénom & Nom - Alcéaerys de la maison Velaryon.
Surnom - Surnommée Alcé la plupart du temps, une simple contraction de son prénom, il arrive néanmoins qu'elle soit également appelée l'Hippocampe.
Date & Lieu de Naissance - Née durant la deuxième lune de l'an 279 dans le fief de la maison Velaryon, à Lamarck. Elle est âgée de vingt-six ans, encore jeune et pourtant déjà ambitieuse pour l'avenir de sa maison.
Statut social - Il est bleu, le sang qui coule dans ses veines, c'est une noble d'une maison importante de la Couronne, autrefois allié puissant des grands Targaryen.
Statut civil - Elle est célibataire, anciennement mariée à Andar Solverre, décédé lors de la bataille de Winterfell. Cherchant à rendre la gloire d'antan à sa maisonnée, elle se refuse au mariage tant qu'elle n'aura pas trouvé le parti le plus avantageux.
Métier ou Titre -  Régente de la maison Velaryon en attendant la majorité de son neveu, Monterys, & Dame de la maison Velaryon.
Particularités - Ses yeux sont violets et ses cheveux blancs argentés, preuve de son sang valyrien. ♛ Elle n'a jamais été heureuse de son mariage et malgré l'évidente affection qu'elle portait à son époux, elle n'a pas porté le deuil très longtemps, retrouvant rapidement son mordant pour s'attaquer à Westeros et redonner la gloire aux Velaryon. ♛ Fut un temps, elle était très pieuse et pratiquait le culte des Sept avec ferveur. Les choses ont bien changé depuis, et la seule chose en laquelle elle croit désormais, c'est elle-même. ♛ Méprisée et manipulée, Alcéaerys a été modelée telle qu'elle est aujourd'hui : femme de caractère qui souhaite la gloire et le pouvoir.

Feat. - Emma d'Arcy
Copyright - iconseries, archiveem (icons) & heavendreams (ava)
Mon personnage est - Personnage inventé


Caractère
Il est difficile de dire si l'air avenant d'Alcéaerys est une façade, ou si elle est réellement aussi solaire qu'elle le prétend. Le sourire régulièrement aux lèvres et les gestes doux, elle est plus maternelle qu'elle ne veut bien le croire. Il lui a toujours été facile d'imaginer être entourée d'enfants, un rêve parti en fumée lors de la mort de son époux. Au-delà de la personnalité douce et bonne qu'elle sert à tous, c'est certainement une toute autre personne qu'elle cache sous de beaux sourires et des paroles agréables.

L'Hippocampe n'a jamais caché être ambitieuse, à la limite de l'avidité. Un trait de personnalité forgé à la sueur de Saera et Rhogar Velaryon, mais également d'Andar Solverre. C'est bien simple, elle en veut toujours plus et ne se contente jamais de ce qu'elle obtient. Pourquoi rêver petit alors qu'on peut obtenir toutes les richesses du monde avec un peu de travail ? Et pour avoir tout ce qu'elle désir, elle est capable de bien des choses. Manipulatrice et menteuse hors pair, elle utilise ses propres talents pour servir ses ambitions, tout comme ses charmes. La beauté spéciale des valyriens l'aident dans ses projets, et séduire hommes et femmes se trouve être un jeu d'enfant. Quelques regards appuyés, sourires bien placés et paroles doucereuses, et la voilà avec ce qu'elle désirait entre les mains.

Si jouer l'imbécile et la naïve l'amuse, tout cela cache une très grande intelligence dont elle tente de se servir à bonne escient, pour elle et pour sa famille. Très loyale, une fois sa fidélité et sa confiance acquises, il est bien difficile de la retourner contre la personne à qui elle voue sa foi. Alcéaerys n'en reste pas moins caractérielle, elle n'hésite pas à se rebiffer si quelque chose lui déplaît. Elle ne supporte pas l'irrespect dont les gens peuvent faire preuve à son égard et elle a souvent de vives réactions en réponse.


Memoriae
Prénom - Leelou Âge - 20 ans Découverte du forum - PRD lol Avis sur le forum - Incroyablement parfait, le bébé grandit si vite  13Cplease  Autre ? -  4heart

avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

(alcéaerys) good and evil Empty Re: (alcéaerys) good and evil

Message par Invité Lun 6 Mar - 21:09


Histoire & Généalogie
the fool dreamt of bringing a new queen into the realm
but instead, he created me

(alcéaerys) good and evil 5c24198b5df734c28fb42405bc40bed3

Maison Velaryon de Marée Haute

Rhogar Velaryon † & Saera Velaryon (née Celtigar) †
  • Monford Velaryon † & Alannys Velaryon (née Bar Emmon) †
    Monterys Velaryon (héritier de la maison)
  • Alcéaerys Velaryon (régente) & Andar Solverre †
  • Rhaenys Velaryon
  • Aurane Waters, le Bâtard de Lamarck



Histoire de ma vie
chronologie indicative:



꧁  child of the storm  ꧂
a new era

An 288, lune 1, semaine 3 ༄ Marée Haute

Assise à côté de Saera, Alcéaerys demeurait muette, tenant la main froide de sa mère entre ses petits doigts d'enfant. Autour d'elles, le mestre s'agitait et les nourrices s'occupaient de l'enfant qui venait de naître et qui s'était déjà endormi après sa première tétée. Mais la jeune valyrienne l'avait à peine regardée, fixant le visage pâle de la Lady de Lamarck, une lueur d'inquiétude brillant dans ses iris violets. Cela faisait peut être une heure que la jeune femme réagissait à peine, se contentant de caresser du bout du pouce la peau douce de la main de sa cadette. L'odeur ferreux du sang faisait plisser le nez à la petite fille mais elle ne bougeait pas, restant aux côtés de sa mère sans émettre un bruit. Même lorsque Rhogar Velaryon vint s'enquérir de l'état de sa femme auprès du mestre, Alcéaerys ne bougea pas ni n'écouta, s'obstinant à fixer sa mère. Après tout, si elle ne clignait pas des yeux et ne bougeait, celle-ci resterait toujours ici, n'est-ce pas ? « Alcéaerys, ma douce enfant... » La voix faible de sa mère fit parcourir un frisson désagréable dans tout son corps, comme si ce dernier comprenait avant son esprit que Saera puisait dans ses dernières forces. Puisant dans toute sa volonté pour se redresser, les larmes aux yeux, l'argentée se redressa et s'approcha sans lâcher sa main, s'asseyant au bord du lit tout en retenant à grande peine ses sanglots. « Ne pleure pas mon enfant, ne pleure pas, tout va bien. Ecoute bien ce que je vais te dire Alcéaerys, c'est très important, d'accord ? » Trouvant la force pour hocher la tête, les lèvres résolument closes, la jeune fille se pencha légèrement pour mieux écouter sa mère. « Nous ne sommes pas éternels sur cette terre. Nés de la mer, à la mer, nous retournerons tous. Moi, ton père, toi... La vie est ainsi faite. Mais en attendant que cela arrive... » Elle fut obligée de prendre une pause alors que les sanglots bloquaient sa gorge et l'empêchaient de parler. « En attendant, Alcéaerys, prends soin de ta petite sœur. Veille sur elle et bats-toi pour votre futur à toutes les deux. La maison Velaryon... La maison Velaryon est grande, notre sang est épais et pur... Tu dois rendre la gloire aux Velaryon, ne te laisse jamais abattre par tes ennemis, relève-toi toujours et prends le pouvoir. » A nouveau, l'enfant se contenta d'hocher la tête alors que quelques larmes brûlantes roulaient le long de ses joues pâles. Cela ne sembla pas suffire à Saera qui posa faiblement sa main sur la pommette de sa fille. « Promets-le moi, Alcéaerys. » « Je vous le promets, mère » répondit l'enfant en hochant la tête. Sa mère eut un sourire tendre et elles restèrent ainsi pendant quelques minutes, jusqu'à ce que le sourire de sa mère ne s'estompe, et que son regard ne devienne vitreux. Sa mère retomba mollement sur le matelas et Alcéaerys se redressa, retenant ses larmes à grande peine. « M-Mère..? » balbutia-t-elle d'un ton mal assuré. « Mère ! » Ses hurlements paniqués attirèrent l'attention et la jeune fille fut rapidement tirée en arrière alors qu'elle se débattait pour rester près du corps sans vie de Saera. Puis les larmes coulèrent, silencieuses, en écho à la promesse qu'elle venait de faire.

✷✷✷

An 288, lune 1, semaine 4 ༄ Marée Haute


Debout auprès des siens, habillée d'une robe noire, Alcéaerys était silencieuse, le regard baissé sur ses pieds. Près d'elle se tenait Monford qui n'en menait pas beaucoup plus large. Toute la maisonnée Velaryon était réunie près de la mer, attendant de dire adieu à celle qui fut la Lady de la maison et du fief. Saera était réputée pour sa beauté et sa douceur sans pareil, nul doute qu'elle manquerait à beaucoup, ses enfants en premier. Malgré sa promesse, la jeune fille ne pouvait s'empêcher d'éprouver une haine farouche envers Rhaenys, cette meurtrière. Tout était de sa faute ! C'était elle qui avait tué sa mère, assassinée de sang froid en venant au monde. Et désormais, c'était elle qui avait le droit aux bras de son père. Tout cela était terriblement injuste. Rhogar finit par se racler légèrement la gorge avant d'inspirer profondément, prenant le temps de prier, les yeux fermés. Le mestre de Marée Haute s'avança jusqu'au lourd cercueil en pierre dans lequel était enfermé le corps de sa maîtresse de maison et il posa une main dessus avant de secouer légèrement la tête, tout aussi peiné que les autres. « En ce jour, réunis sur le siège de la mer, nous confions Lady Saera de la maison Velaryon aux eaux éternelles, domaine du roi Triton, où il veillera sur elle pour tous les jours à venir. Alors qu’elle prend la mer pour son dernier voyage, Lady Saera laisse sur le rivage un fils et deux filles légitimes, de noble naissance. Leur mère ne reviendra jamais de son voyage, mais ils resteront éternellement unis par le sang. Il y a du sel qui coule dans le sang des Velaryon. Notre sang est épais. » énonça-t-il solennellement. « Notre sang est un sang pur. Notre sang ne doit jamais être dilué. » Le mestre marqua une pause, lançant un regard à Rhogar, et la gorge d'Alcéaerys se noua alors que les larmes se remettaient à couler le long de ses joues et qu'elle tanguait légèrement d'avant en arrière. Monford saisit soudainement sa main et la serra fortement, la faisant hoqueter. Son père finit par faire un pas en avant, ébranlé. « Ma chère Saera, que les vents soient aussi forts que l’a été ton corps, les flots aussi paisibles que l’a été ton esprit, et tes filets aussi remplis que l’a été ton cœur. Nés de la mer, à la mer, nous retournerons. » Le cercueil fut poussé dans la mer dans un bruit mat et avalé par les flots en seulement quelques secondes. Et comme si elle avait compris de quoi il retournait, Rhaenys se mit à hurler.





꧁  sea is in my blood  ꧂
creature of the sea

An 294, lune 1, semaine 3, jour 7 ༄ Marée Haute

« Non ! » Le cri d’Alcéaerys résonna dans la salle silencieuse alors qu’elle faisait face à son père, furieuse. Se levant d’un bond et repoussant sa chaise, elle se décala pour s’éloigner, les mains tremblantes de colère. Comment pouvait-il lui faire une chose pareille ? La marier à un Solverre ? Ils n’avaient même pas de sang valyrien, comment pouvait-il même songer à accepter une union pareille ? Elle était la fille aînée du seigneur des Marées, pas une énième fille à marier d’une maison de basse extraction ! Et Rhogar voulait la marier à un fils cadet d’une maison honorable ? Hors de question, elle s’y refusait. Sa mère elle-même n’aurait jamais accepté une telle chose pour sa fille. N’était-ce pas elle qui répétait souvent que leur sang était pur ? « Je refuse, vous ne me forcerez pas à me marier avec lui. » ajouta-t-elle en se tournant vers son père. Elle jeta un coup d'œil implorant à Monford qui se contenta de détourner le regard en demeurant muet, ce qui jeta une pierre dans son estomac. Lui aussi, était d’accord avec ça ? Il l’abandonnait volontiers à son sort. « Mère disait de ne pas mélanger notre sang, et vous voulez me voir épouser un Solverre ?! » s’étrangla-t-elle alors que les deux hommes gardaient le silence, attendant qu’elle se calme. Glissant une main dans ses cheveux, elle tira légèrement dessus avant de se détourner pour aller à la fenêtre et fixer l’extérieur de Marée Haute, espérant se calmer. « Alcéaerys, les tractations sont terminées depuis quelques jours. Vous êtes fiancés et le mariage est prévu pour la fin de l’année. » Seul le silence lui répondit, et Rhogar poussa un lourd soupir en se levant à son tour pour s’approcher de sa cadette. « Cette affaire est conclue, les choses ne changeront pas et tu devras t’en accommoder. » asséna-t-il d'un ton glacial. Il avait changé depuis la mort de sa femme, à n'en point douter. Il finit par faire volte-face, ayant l’appétit coupé, et il prit la main de Rhaenys pour l’emmener avec lui. Ne restait plus que les deux aînés de la famille. « Petite sœur… » commença Monford, le ton désolé. « Va-t-en. » répondit l’adolescente sans se retourner, les poings serrés. « Alcéaerys… » Elle fit brusquement demi-tour et l'aîné aperçut les larmes qui dégoulinaient le long des joues pâles de sa sœur. Mais lorsqu’il rencontra son regard, il eut un mouvement de recul en voyant la rage danser dans ses iris violets. Il ne l’avait jamais vue dans un tel état. Depuis la mort de leur mère, elle était toujours si calme et mesurée qu’il était surpris qu’il en soit autrement si soudainement. C'était comme si le masque de bienséance se brisait et libérait le monstre caché dans l'ombre. « Je t’ai dit de t’en aller ! » hurla-t-elle en le dévisageant, chose qui fit sursauter Monford avant qu’il n’obéisse, battant en retraite. Inspirant profondément, la gorge nouée, Alcéaerys se tourna à nouveau pour regarder les vagues qui frappaient les rochers avec violence. La mer était comme elle en cet instant, déchaînée.

✷✷✷

An 294, lune 13, semaine 4, jour 2 ༄ Marée Haute


La journée lui semblait interminable. Depuis que le soleil s’était levé et qu’elle avait été tirée du lit par l’une des domestiques, Alcéaerys n’avait pas ouvert la bouche. Le soleil était désormais haut dans le ciel, annonçant l’heure méridienne et signant la fin de sa liberté. Le mariage était un grand événement, une cérémonie sacrée qui aurait dû la rendre heureuse. Mais comment l’être lorsqu’elle était forcée à se marier à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et dont elle ne voulait pas ? Comment était-elle censée survivre à une union déjà courue d’avance ? Si sa mère était là, elle n’aurait jamais laissé faire une chose pareille. Pas alors qu’elle voulait le mieux pour ses enfants, pour la maison Velaryon, pour Alcéaerys. Rhogar, lui, n’en n’avait rien à faire de tout ça. Elle avait simplement la désagréable sensation qu’il se débarrassait d’elle. Moins que son esprit qui hurlait sa rage d’être enfermé dans une union non désirée, c’était son cœur qui souffrait du manque de considération de son paternel. Ce dernier attendait à côté d’elle, silencieux, et gardait le regard rivé droit devant lui. Alcéaerys ne le regardait pas, se contentant d’attendre sa destinée en restant muette. Elle n’avait pas le choix, mais elle ne lui ferait pas le plaisir de parler. Elle préférait garder les lèvres bouclées, au moins le temps que cet enfer se termine. Lorsqu’elle serait seule dans le calme de sa chambre, alors peut-être laisserait-elle ses émotions reprendre le dessus, sa rage enflammer son corps et sa raison, sa haine dicter ses mots. « Allons-y. » finit-il par lancer soudainement en lui tendant son bras. L’argentée s’en saisit sans un mot et commença à le suivre, pénétrant dans la salle de réception où attendait son futur époux auprès du septon. Raide, elle avança lentement, le regard fixé sur l’homme qui serait son futur seigneur. Andar Solverre n’était pas désagréable à regarder, il était même bel homme, mais il n’était pas de ceux qu’elle voulait. Ses cheveux bruns et ses yeux sombres, malgré leur évidente beauté, n’étaient pas les cheveux blancs et les yeux violets qu’elle désirait pour son futur époux. Rhogar la fit s’arrêter auprès de son futur mari et il lui embrassa délicatement la tempe, geste criant d'hypocrisie, avant de la laisser et de reculer pour rentrer dans l’assistance, laissant seule sa fille affronter son destin. Le mestre se mit à sourire, dégagea sa voix et se redressa avant de commencer, liant l’une des mains des deux inconnus par un ruban immaculé. Alcéaerys semblait absente, obéissait et bougeait comme on le lui demandait sans pour autant être totalement là : tout lui semblait flou, les paroles lui venaient de très loin. Le septon leur demanda de réciter la prière, chose qu’elle fit automatiquement, d’une voix morne. « Par le Père, le Forgeron et le Guerrier. Par la Mère, la Jouvencelle, l’Aïeule et l’Étranger. Je suis sienne et il est mien, de ce jour jusqu'à la fin de mes jours. » Détachant la bande qui les liait, elle sentit ensuite le poids du manteau des Velaryon quitter ses épaules et elle hoqueta légèrement, tentant d’être silencieuse et luttant contre le raz de marée d’émotions qui menaçaient de l’engloutir. Une autre cape, plus lourde, se posa sur ses épaules. Le blason de la maison Solverre était imprimé dans le dos, promesse silencieuse d’un mariage forcé. Puis elle se retrouva face au jeune homme qui la dévisageait avec inquiétude, mais elle ne réagit pas, se contentant de le fixer. Même lorsqu’il posa délicatement ses lèvres contre les siennes, elle ne bougea pas, poupée de cire, marionnette aisément manipulable. « En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement qu’Andar de la maison Solverre et Alcéaerys de la maison Velaryon sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. » Tournés vers l’assemblée, la seule chose qu’Alcéaerys fixa fut son père. D’un regard si brûlant, si farouche, que le seigneur des marées crut voir la mer se refléter dans ses yeux, les vagues hurler dans son corps et le sel couler dans ses veines.

✵✵✵

Assise sur l’énorme lit nuptial, Alcéaerys demeurait silencieuse. La fête continuait de battre son plein dans le château, mais elle était enfermée dans ses nouveaux appartements, attendant l’arrivée d’Andar. La cérémonie du coucher était certainement la chose qui la dégoûtait le plus durant cette journée. Après avoir prononcé leurs vœux, un grand banquet avait été organisé pour l’occasion, véritable festin luxueux. Son époux avait tenté quelques rapprochements mais n’avait reçu en retour que quelques regards neutres et habiles esquives. Alors il avait bu. Elle l’avait vu faire mais n’avait pas réagi. Si elle en avait eu la force, elle l’aurait sans nul doute imité, mais elle n’avait pas trouvé la motivation suffisante pour oublier la situation avec de l’alcool. Au fur et à mesure de la soirée, elle s’était rendue compte qu’Andar était totalement sou, et c’était certainement la raison de son retard. Avec un peu de chance, l’homme était tombé dans les escaliers, totalement éméché, et s’était brisé la nuque. Seulement, l’ouverture de la porte lui indiqua qu’il n’en était rien et par automatisme, son corps se raidit alors qu’elle apercevait la chevelure brune du jeune homme arriver à sa hauteur. Il la dévisagea durant quelques longues secondes alors qu’elle regardait devant elle, puis il s’éloigna pour aller ouvrir les portes-fenêtres et se rendre sur le balcon. Les sourcils de l’adolescente se froncèrent et elle finit par tourner la tête pour le regarder, ne comprenant pas ce qu’il lui prenait. Elle finit par se lever et le rejoignit, posant ses mains sur la rambarde en fixant l’océan qui, calme, ondulait paresseusement sous l’effet d’une légère brise. « Je conçois que vous soyez déçue de ce mariage, ma Dame. » retentit soudainement sa voix, étrangement bien claire pour un homme qui avait autant bu. Alcéaerys tourna la tête vers lui, surprise, et il lui sourit légèrement, tentant de se montrer rassurant. « Néanmoins, soyez bien assurée d’une chose. Je ne vous forcerai jamais à quoi que ce soit, je vous respecterai, vous, votre avis et votre intégrité, et je vous servirai toujours de la meilleure des manières qui soit. Je vous le jure sur tout ce que j’ai de plus cher, sur mon honneur, sur mon sang et sur les dieux. Tant que les vagues s’écraseront sur les rochers de Marée Haute, je serai plus votre allié que votre ennemi, Alcéaerys. » Délicatement, Andar saisit la main de la valyrienne et la porta à ses lèvres pour y déposer un léger baiser. « A défaut de nous comporter comme des amants, je suppose que nous pouvons agir comme des amis et des alliés. » Emettant un léger soupir, elle finit par hocher la tête en se mordillant l’intérieur de la joue. « Je suppose. » répondit-elle simplement avant de lui sourire très légèrement. Le sourire du jeune homme s’agrandit et à la grande surprise de l’argentée, il posa un genou à terre sans lâcher sa main, relevant ses yeux sombres vers ceux de son épouse. « Rendons gloire à la maison Velaryon. Notre houle noiera nos ennemis. Nous nous dresserons comme les conquérants de cette terre, écho à ceux de l’antique Valyria. Vous serez la reine de ce nouveau monde, Alcéaerys. Nous le créerons ensemble. »  La Velaryon le fixa à travers ses cils, surprise. Être reine... prendre le pouvoir... n'était-ce pas là l'ambition de sa mère pour son futur ? Qu'avait-elle de si spécial pour que tous désirent la placer sur la plus haute marche de la société ? Qu'importe, car si cette ambition était la leur, elle finirait par devenir la sienne. Elle finit par hocher la tête avant de tirer sur sa main pour le redresser. Si elle devait être reine, il serait le roi de cette nouvelle ère. « Ensemble. » Comme écho de leur promesse, l’embrun salé vint soulever leurs cheveux et caresser leur visage alors qu’ils se souriaient. Époux, alliés et amis. Au final, peut-être cette union n’était-elle pas si vaine.

✷✷✷

An 298, lune 9, semaine 3, jour 1 ༄ Port-Réal

« Et c’est ainsi que j’ai fini la tête dans le sable lors de ma première sortie à cheval à Marée Haute. » termina Andar avec un sourire amusé, chose qui fit rire Alcéaerys qui était assise à côté de lui. Elle se rappelait très bien de ce moment, quelques jours après leur mariage, ils avaient décidé de partir faire une promenade à cheval. Quelle erreur ! L’étalon de son époux s’était emballé et l’avait traîné sur plusieurs centaines de mètres au grand galop alors qu’elle avait ri jusqu’à en avoir mal au ventre. Le sourire moqueur de Lord Cressey fit légèrement froncer les sourcils de la jeune femme. Si elle s’amusait de l’anecdote, elle n’appréciait cependant pas le visage qu’arborait le seigneur avec lequel ils discutaient. A côté de lui, sa femme demeurait silencieuse, visiblement en train de s’ennuyer. Lançant un regard en coin à Andar, Alcéaerys se leva et se décala pour s’asseoir à côté d’elle avant de lui sourire légèrement. « Oh regardez, c’est le chevalier des fleurs, Loras Tyrell. » souffla-t-elle pour lancer la conversation. Le tournoi de la Main, en l’honneur d’Eddard Stark, était une mondanité à ne pas rater. Second tournoi de l’année auquel elle assistait, elle ne savait dire si elle aimait ou détestait ces rassemblements : toutes les vipères s'y rassemblaient, viles serpents en quête de scandales. Dans tous les cas, elle n’avait pas le droit de refuser de s’y présenter : les Velaryon était une maison trop importante et la Couronne devait s’assurer de son soutien. Devant le mutisme de sa vis-à-vis, l’argentée tenta une autre approche. « Les rumeurs soufflent qu’il couche avec Renly Baratheon, vous vous rendez compte ? » A nouveau, seul le silence lui répondit. Mais contrairement à la première fois, elle reçut enfin une réaction. Raide comme un piquet, Lady Cressey tourna la tête vers elle et la dévisagea avant tant de condescendance et de mépris qu’Alcéaerys en eut le souffle coupé. « Ce ne sont pas les seules rumeurs qui sont régulières ces temps-ci. » répliqua-t-elle simplement d’un ton cassant. Ne comprenant pas le sous-entendu, Alcéaerys la fixa dans l’espoir qu’elle lui en dise plus. Le couperet tomba au moment où la lame de ser Gregor Clegane s'abattit sur l'encolure de son étalon. « Voilà presque quatre ans que vous êtes mariée. Les rumeurs vous font passer pour une femme froide et sans cœur qui a assassiné de sang-froid tous les enfants que vous auriez pu porter. D’autres disent que vous êtes stérile à cause de votre sang valyrien. Et il paraîtrait que votre époux vous trompe avec la catin qui sert d’épouse à votre frère, Alannys Bar Emmon, et que son fils serait en fait de votre ép- » La gifle, aussi violente qu'inattendue, la coupa dans son monologue alors que la jeune femme la fixait avec tant de rage qu’elle en eut le souffle coupé. Se redressant prestement, elle la regarda de haut et Andar, dont l’attention se vit attirée par le bruit et le mouvement, se leva à son tour alors que les deux Cressey demeuraient assis. La honte brûlait le visage de la dame qui s'était teinté de rouge, mais elle resta silencieuse et baissa les yeux, visiblement effrayée. « Méfiez-vous des rumeurs que vous colportez, Lady Cressey. Les accidents sont si vite arrivés qu’il serait dommage de vous faire une ennemie bien plus puissante que vous. La prochaine fois, surveillez le ton et le langage que vous utilisez à mon égard ou à celui de la famille Velaryon si vous ne voulez pas vous retrouver noyée par la vague. » asséna-t-elle en la fixant froidement avant de s’éloigner, son époux sur ses talons, visiblement choqué par la tournure des événements. Ils restèrent silencieux en descendant les escaliers des tribunes et Andar attrapa son bras pour l’arrêter : elle était si furieuse qu’elle s’éloignait à grands pas, attirant quelques regards sur eux. « Que s’est-il passé, là-bas ? » lui demanda-t-il à voix basse en la dévisageant. Alcéaerys en fit de même puis sa mâchoire se contracta alors que ses yeux violets avaient pris la couleur d’un ciel d’orage. « Elle a insulté notre couple et ma maison. De bien viles rumeurs courent sur notre compte, Andar. » Le visage du brun se détendit et ses traits se firent plus doux alors que son regard se teintait de tendresse. Il déposa un baiser sur le front de sa femme avant de lui sourire. « Je me doute que tu as défendu notre honneur comme une lionne, mais souhaites-tu que j’en touche un mot à son époux ? » Elle secoua négativement la tête. « Ça ne sera pas nécessaire. La fureur des Velaryon tombera un jour sur les traîtres qui auront osé nous insulter. Ce genre de mots ne resteront pas impunis. » Seul un hochement de tête entendu lui répondit et, main dans la main, les deux époux s’éloignèrent, marchant d’un seul pas. Bientôt, le tsunami frapperait et emporterait tout sur son passage.

✷✷✷

An 299, lune 2, semaine 3, jour 6 ༄ Marée Haute

Assise dans la salle de réunion aux côtés d’Alannys, Alcéaerys tentait de lui expliquer comment fonctionnait les finances de la maison. Après tout, la jeune femme étant l’épouse de son frère aîné, elle devait être en mesure de comprendre la gestion économique de Marée Haute - ou plutôt de tout Lamarck - afin de pouvoir aider au mieux Monford une fois le moment venu. Alors qu’elle se concentrait sur une dépense importante, bercée par le son de la pluie battante, le raclement de gorge du mestre la fit sursauter. Elle se redressa en fronçant les sourcils, surprise qu’il vienne les interrompre de si bon matin. Dans sa main, elle vit une lettre encore cachetée et elle se douta que c’était des nouvelles de sa famille. Rhogar, Monford et Andar avaient rejoint le ban de Stannis Baratheon afin d’attaquer Port-Réal depuis plusieurs lunes désormais et si les nouvelles avaient été régulières, elle devait bien avouer qu’elle s’inquiétait de ne plus avoir rien reçu depuis quelques jours. « Qu’est-ce donc ? » lui demanda-t-elle en lui faisant signe d’approcher, curieuse. « Une missive du roi Joffrey, Lady Alcéaerys. » Il lui tendit le rouleau cacheté et les sourcils de la jeune femme se froncèrent encore un peu plus alors qu’elle reconnaissait le seau des Baratheon. Pourquoi recevait-elle une lettre du roi ? Son cœur s’agita dans sa poitrine alors que ses doigts tremblaient légèrement, angoissant à l’idée de recevoir une mauvaise nouvelle. Ils lui avaient tous promis de revenir en vie, alors ils ne pouvaient pas être morts, c’était impossible. Délicatement, elle décacheta le parchemin et le déroula avant d’en parcourir les lignes soigneusement écrites du regard. Au fur et à mesure de sa lecture, son visage pâlit et ses yeux s’écarquillèrent, jusqu’à ce qu’elle ne laisse tomber le bout de papier, le regard vide. « Alcéaerys ? Que se passe-t-il ? » lui demanda Alannys en passant une main sur son ventre rebondi. Elle n’attendit pas de réponse et se pencha difficilement pour ramasser la lettre. Elle ne finit pas sa lecture qu’elle fondit en larmes et froissa le papier en secouant négativement la tête, peinant à y croire. « Non, non, non ! Ça ne peut être vrai ! » gémit-elle d’un ton désespéré en se levant brusquement, haletante. Le choc de la nouvelle se lisait sur tous les visages, mais Alcéaerys se tourna vers le mestre en silence. Son cœur se serra lorsqu’elle le vit hocher la tête et elle posa une main sur sa bouche en fermant les yeux. Les gémissements éplorés d’Alannys la poussèrent à se lever et à s’agenouiller près d’elle pour l’enlacer et tenter de la calmer. Trop d’émotions n’était pas bon pour le bébé et elles ne pouvaient risquer de perdre la mère ou l'enfant après la mort de son frère. Alannys était la nouvelle Lady de Lamarck, c'était à elle de reprendre les affaires de la famille Velaryon désormais. Les yeux douloureusement clos, berçant sa belle-sœur en la tenant fermement, la jeune femme se demanda pourquoi les dieux se vengeaient ainsi sur les Velaryon et leur prenait tout ce qu’ils possédaient. Saera d’abord, Rhogar et Monford maintenant… L’orage gronda brusquement et un éclair déchira le ciel alors que la valyrienne restait silencieuse, retenant tant bien que mal ses larmes. Plus que de la tristesse, c’était de la colère qu’elle ressentait. Une farouche envie de vengeance brûlait en son cœur. Oui, tous les ennemis des Velaryon périraient sous ses ordres, elle s’en faisait la promesse.





꧁  fire is in my blood  ꧂
heal & burn

An 300, lune 5, semaine 4, jour 1 ༄ Port-Réal


Le mariage de la reine Margaery et du roi Joffrey lui avait rappelé le sien, bien des années auparavant. Là où elle se rappelait à peine de la cérémonie tant elle avait été un fantôme utilisé à des desseins sombres par son père, la toute nouvelle reine avait semblé heureuse de se marier, comme si elle était vraiment amoureuse de cet être malfaisant qu’était le roi. Désormais assise à côté d’Andar, elle fixait l’infamité qui leur servait de roi en silence. La main de son époux qui se posa discrètement sur sa cuisse lui fit relever les yeux vers lui et elle lui sourit légèrement. Elle ne pouvait nier que depuis l’attaque de Port-Réal et son retour miraculeux, il avait changé. Trop changé, peut-être. Elle ne voyait plus l’étincelle caractéristique de son regard, comme si elle avait été noyée par les traumatismes qu’il devait affronter jour après jour. Régulièrement, il la réveillait en hurlant de terreur et elle était obligée de le contenir et de le bercer pour le calmer. Son cœur souffrait de le voir si mal en point, car si elle n’était jamais tombée amoureuse de lui et de son caractère parfait, elle ne pouvait cependant nier avoir développé un fort attachement envers lui. Elle l’aimait à sa façon, moins avec son cœur qu’avec sa tête. Elle aimait ses ambitions, les rêves de gloire qu'il lui portait et les plans qu'il mettait en place pour la placer, un jour, sur le trône. Elle aimait ses traits manipulateurs, elle aimait la façon dont il voulait se venger de ses ennemis, écho à sa propre rage qui hurlait régulièrement dans son cœur. Ils se ressemblaient sur bien des points mais en vérité, Andar était bien pire qu'elle, car il était celui qui la poussait sur une voie bien trop dangereuse et glissante. Elle se pencha pour déposer un baiser chaste sur sa joue avant de reporter son attention sur le roi qui se redressait. Ce vermisseau ne perdait rien pour attendre : il avait tué son père et son frère, elle le tuerait en retour. Lui et toute sa famille de lions. Sa vengeance serait terrible lorsqu’elle la mettrait en œuvre : elle s’assurerait de tout faire pour le faire souffrir autant qu’eux avaient eu mal, si ce n’est plus. Elle voulait qu’il la supplie de l’achever, qu’il se couche par terre et implore comme le misérable ver qu’il était. Soudainement cependant, la situation bascula et la foule commença à s’agiter alors que le roi s’étouffait. Quel crétin de s’étrangler avec son verre de vin, songea-t-elle en secouant la tête avant d’entendre des cris horrifiés. Se levant d’un bond, elle abandonna Andar et se glissa dans la foule pour arriver au premier rang où elle vit Joffrey couché par terre, crachant du sang et luttant pour respirer. Elle retint le rictus qui menaçait de poindre sur ses lèvres et observa la scène sans bouger alors que le reste des courtisans hurlaient et s’agitaient. La seule à rester calme et à être immobile, dans l'œil de la tempête, Alcéaerys ne put que se réjouir de cette mort impromptue : un ennemi en moins qui se dresserait sur son chemin vers la royauté. Faisant volte-face au moment où le roi rendit son dernier soupir, elle fit lever Andar au passage, étrangement satisfaite. « Allons-nous en, nous n’avons plus rien à faire ici. » lui dit-elle sans le regarder. Le feu brûlant de son âme réclamait toujours plus du sang de ses ennemis… et elle comptait le lui donner. Car au jeu des trônes, c’était tuer ou se faire tuer.

✷✷✷

An 301, lune 3, semaine 4, jour 2 ༄ Marée Haute

Fixant silencieusement le lit où se reposait Alannys, la jeune femme réfléchissait. Le ventre rebondit de la née Bar Emmon n’était plus depuis longtemps, mais la valyrienne ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il se serait passé si elle n’avait pas fait de fausse couche et qu’elle avait donné naissance au second enfant de Monford. L’ordre de succession désormais établi l’aurait emmenée bien loin et elle n’aurait pu toucher que du bout des doigts le titre de seigneuresse de sa maison. Avec seulement Monterys, elle avait plus de chance d’accéder à cette étape si convoitée depuis la mort de son père. Peut-être était-ce cruel de penser ainsi, mais il l’avait forcée à le faire. En l’abandonnant aux bras d’un homme qu’elle ne voulait pas, en lui préférant Rhaenys, en la maudissant pour ne pas lui avoir donné de petits-enfants… Rhogar Velaryon avait été intraitable sur la fin de sa vie avec sa fille cadette et elle ne lui pardonnerait jamais. De son côté, Andar ne faisait que pousser ses rêves de gloire et de grandeur, il alimentait son ambition de paroles doucereuses et de futurs hypothétiques, la rendant obsédée par l’idée d’accéder au pouvoir. Et s’il ne venait pas à lui, elle le prendrait de force. La maison Velaryon était assez restée dans l’ombre : il était temps qu’elle renaisse enfin de ses cendres et qu’elle s’élève comme au temps des prestigieux Targaryen. Elle ne renoncerait jamais à cette idée, à cette demande à demi-mots faite par sa mère. Un dernier regard à sa belle-sœur lui apprit qu’elle était toujours assoupie et semblait stable, et Alcéaerys finit par se lever, las de la veiller. Voilà plusieurs jours qu’elle était atteinte d’une bien mystérieuse fièvre mais elle avait elle aussi besoin de repos. Se dirigeant vers ses propres appartements, elle retrouva les bras rassurants d’Andar et ferma les yeux avant de s’endormir, épuisée. Néanmoins, son repos fut de courte durée. Quelques heures plus tard, on pénétra dans ses appartements sans qu’elle ne l’y autorise, la faisant se redresser alors que le mestre la regardait d’un air grave. « Je suis sincèrement navré, Lady Alcéaerys. » Ses sourcils se froncèrent alors qu’elle lançait un regard à son époux qui haussa les épaules. « Nous avons trouvé Lady Alannys… morte. Son visage était paisible mais cela faisait plusieurs jours qu’elle était fiévreuse et qu’elle ne s’alimentait plus. » Le choc de la nouvelle lui fit écarquiller les yeux et elle dévisagea le mestre, peinant à y croire. Les Velaryon étaient décimés, mourraient les uns après les autres. « Elle… elle semblait pourtant aller bien quand je l’ai quittée, tout à l’heure. » murmura la jeune femme en secouant la tête, la gorge nouée. « Je suis navré. » Andar se redressa et attrapa une chemise avant de se diriger vers le mestre pour le faire sortir. « Merci de nous avoir rapporté cette triste nouvelle. » Une fois que le vieil homme fut sorti, le brun se tourna vers son épouse mais il fut surpris de la voir en sanglots, les lèvres tremblantes et les mains fermement accrochées à la couverture qui couvrait une partie de son corps. Ce soir, elle venait de perdre un nouveau membre de sa famille, une sœur qui avait su se faire une place dans son cœur. « Alcéaerys… » murmura son mari en s’approchant. « Laisse-moi tranquille Andar, je t’en prie. » souffla-t-elle d’une voix cassée, ne retenant pas son chagrin. Elle voulait pouvoir pleurer et se recueillir seule. « Mon amour, pleure de tout ton soûl ce soir. » répondit l’homme en s’avançant jusqu’à elle et en se plaçant au pied du lit, la dominant de toute sa taille. Ainsi, il ressemblait à un démon, il laissait enfin voir l'être vile et manipulateur qu'il était... mais elle ne voyait pas. « Demain, tu seras régente de Marée Haute. Dans un an, tu seras reine. Ceci n’est qu’un pas de plus vers notre rêve. Il se concrétise de plus en plus. » Et il fit volte-face et sortit de la pièce sans un mot de plus. Pour la première fois depuis longtemps, Alcéaerys sentit sa flamme et son désir de pouvoir s’éteindre, étouffés par le chagrin accumulé.

✷✷✷

An 302, lune 3, semaine 2, jour 3 ༄ Peyredragon

Peyredragon était magnifique. Un lieu chargé d’histoire. L’air semblait vibrer des événements s’y étant produit il y a des décennies de cela, et c’était impressionnant de poser le pied dans un tel endroit. Si elle n’avait pas Marée Haute, peut-être aurait-elle jeté son dévolu sur le château, fief ancestral des Targaryen. Mais il était désormais de nouveau occupé, et la reine des lieux semblait bien pressée de faire la rencontre de ses bannerets… et surtout de s’assurer de leur allégeance. Une authentique Targaryen, revenue d’entre les morts… Lorsqu’elle avait reçu la missive, elle s’était tout d’abord demandé si c’était une mauvaise blague, mais sa curiosité l’avait poussée à y aller malgré les mises en garde d’Andar. Et maintenant qu’elle montait les longs escaliers en étant entourée d’Immaculés, elle se doutait bien que la blague n’en était plus une. Très vite, on la guida dans le dédale de couloir du château et ils s’arrêtèrent devant une énorme double porte. Lorsque cette dernière s’ouvrit lentement, elle aperçut d’abord un énorme trône fait de pierre, puis une femme, jeune, les cheveux d’un blanc aussi immaculé que les siens et aux yeux semblables à deux améthystes. Légèrement poussée, la Lady de Lamarck s’avança jusqu’au centre de la pièce où son regard rencontra celui de la jeune femme. Les yeux de cette dernière s’écarquillèrent, ne s’attendant certainement pas à rencontrer quelqu’un avec du sang valyrien, chose qui la fit sourire légèrement. « Vous vous tenez en présence de Daenerys du Typhon, de la maison Targaryen, héritière légitime du trône de fer, reine légitime des Andals et des Premiers Hommes, protectrice des sept royaumes. La mère des dragons, la Khaleesi de la grande mer herbeuse, l’imbrûlée, la briseuse de chaînes. » La voix de la jeune femme métisse qui se tenait à la gauche de la reine attira son attention durant quelques secondes avant qu’elle ne la reporte sur Daenerys Targaryen. « Je suis Alcéaerys de la maison Velaryon. Régente et Lady de Lamarck, représentante de ma famille. » répondit-elle plus humblement pour se présenter avant de s’incliner légèrement, respectueuse. Le regard de la reine ne la quittait pas et elle n’émit pas un mot de plus, attendant de connaître les raisons de sa venue : enfin plutôt de les entendre de la bouche de Daenerys, car elle savait pertinemment pourquoi elle était ici. Néanmoins, lorsque le regard de la valyrienne se posa sur Tyrion Lannister, ce dernier changea. Un souffle de haine vint balayer le respect qui y brillait et elle dévisagea le nain avant de rage que ce dernier fronça les sourcils. « Je suis heureuse de voir la maison Velaryon toujours debout, ma Dame. » commença la reine, consciente de la tension qui régnait. « Néanmoins, je me devais de vous convoquer pour une raison très simple. En effet, je- » « Vous désirez mon allégeance. » la coupa la jeune femme en relevant la tête vers elle. La tension augmenta d’un cran et un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres. « C’est une bien vile manière de la réclamer. M’emmener ici comme une prisonnière, me menacer dans votre missive… Néanmoins, je reconnais l’effort. » Elle vit Tyrion se crisper mais elle n’en eut cure. « Les Lannister doivent payer. S’il faut que je m’allie à vous pour assouvir ma vengeance, alors soit. » Une seconde plus tard, elle se retrouva agenouillée devant sa nouvelle reine, le regard baissé sur le sol, se fichant bien de salir sa robe. Puis lentement, elle releva les yeux pour rencontrer le regard de la femme. « Mais, votre Majesté. Permettez un conseil. Débarrassez-vous de tous les lions avant qu’il ne soit trop tard, ils sont bien moins fiables qu’il n’y paraît. » Son regard se fixa à nouveau sur le nain, puis sur Daenerys. « Ma flotte est la vôtre. Mes hommes sont les vôtres. En échange, faites de moi la Dame des marées et la seigneuresse de ma maison lorsque la guerre sera terminée. » Le silence fut pesant durant de longues secondes, puis un sourire finit par fleurir sur le visage de la reine qui se leva et s’approcha, appréciant l'ambition de ses nouveaux sujets. « Entendu. » Un pas de plus vers la victoire, un pas de plus sur le chemin escarpé qu’était devenu sa vie. Un pas de plus vers le danger.

✷✷✷

An 302, lune 13, semaine 4, jour 6 ༄ Marée Haute

De longues lunes s’étaient écoulées depuis le départ d’Andar pour Winterfell. La grande guerre contre les morts… le motif était effroyable, mais Alcéaerys savait que Daenerys ne mentait pas lorsqu’elle parlait du danger représenté par le Roi de la Nuit. Il fallait défaire cet immondice, l’envoyer au repos éternel afin de se concentrer sur la guerre entre les vivants. Ils n’avaient pas de temps à perdre dans un tel conflit, mais la survie de l’humanité en dépendait. Un matin, alors qu’elle prenait son petit-déjeuner en compagnie de sa jeune sœur et de son neveu, un serviteur lui apporta un rouleau provenant du Nord. Le cœur battant, elle l’ouvrit et en lut le contenu, fébrile. La guerre était gagnée. Oui, mais à quel prix ? Andar était mort, tué par un Autre. Froissant légèrement la feuille dans sa main, elle sentit son cœur se briser. Sa dernière famille, le dernier qui parvenait à la faire sourire. Les temps seraient sombres à partir d’ici. Était-elle réellement prête à voir tout son quotidien bousculé ? Elle n’avait pas choisi de se marier avec lui, mais avec le temps, elle s’y était attachée. Ils formaient un duo efficace, avec les mêmes objectifs. Maintenant qu’il n’était plus là, devenir reine était-il toujours utile ? Elle ne savait plus quoi en penser, ni quoi faire. Il lui semblait soudainement que la vie n’avait plus la même saveur, que les couleurs n’étaient plus aussi belles. « Ecoutez-moi bien, tous les deux. » murmura-t-elle à l’intention des deux plus jeunes. Son regard se tourna vers eux et elle les dévisagea durant de longues secondes. « Écoutez et retenez bien ce que je vais vous dire. Tous ceux qui ne sont pas nous sont nos ennemis. » Elle se leva et s’approcha d’eux, posant au passage la lettre sur la table. « Les Lannister ont tué nos pères et nos frères. Les Stark ont précipité la guerre sur le continent. Et la reine Targaryen a semé le chaos. De tous, nous nous vengerons. Qu’importe que ce soit dans les larmes, la poussière et le sang. C'est dans l'écume que nous trouverons notre salut. » cracha-t-elle avec rage avant de se détourner vers la fenêtre, observant l’océan agité. Elle ne pouvait pas abandonner, pas alors qu’elle était si proche du but. Elle n’avait pas accompli tout ce chemin pour rien. Elle n’avait pas survécu à une union vouée à l’échec pour rien. Elle n’avait pas pactisé avec le diable pour rien. Non, elle avait fait une promesse à Saera, et elle comptait bien la tenir. « Nous chevaucherons la vague qui viendra anéantir nos ennemis. »





꧁  appetite for destruction  ꧂
reign of chaos

An 303, lune 12, semaine 4 ༄ Marée Haute

Alcéaerys émit un hurlement de rage en frappant du plat de la main sur la table. Son regard était teinté de lueur enflammée alors qu’elle glissait une main dans ses cheveux, furieuse. Bran Stark avait encore gagné. Cet homme était son enfer personnel. Un usurpateur possédant une vision démoniaque lui permettant de tout savoir à l’avance… Elle enviait son don autant qu’il la dégoûtait. Quoi qu’elle puisse faire, il avait toujours un temps d’avance ou il finissait toujours par la doubler. La rumeur du complot, c’était elle qui l’avait soufflée aux oreilles des nobles. Doucereuse et naïve, elle les avait manipulés avec le plus grand brio pour faire enfler la rumeur et provoquer le chaos dans le royaume. Mais cela n’avait pas suffit. Ce Larraq avait réussi à détourner ses plans, à les réduire à l’état de ruine. Elle avait l’impression d’avoir perdu à son propre jeu, et c’était probablement ce qu’il l’enrageait le plus. Des années à parfaire ses talents, à mentir, à menacer et à manipuler, pour se faire doubler dans la ligne droite et être réduite au silence. Des années à être manipulée, à être forgée dans le plus dur des rochers. Des années d'apprentissage, de douleur et d'efforts. Des années durant lesquelles elle a été méprisée par son père, manipulée comme une marionnette malléable par son mari. Et tout ça pour rien ? Elle le refusait, ce serait son dernier échec. Fort heureusement pour elle, son nom n’avait pas été nommé : nul doute qu’elle se retrouvait avec la tête coupée dans le cas contraire. Au-delà de l’agacer, cela lui donnait également l’envie de se surpasser dans ce jeu mortel. Ils voulaient se battre contre elle sur le plateau géant de Westeros ? Oh, elle leur montrerait qui était la meilleure ici, et qui avait les meilleurs pions. Mais pour cela, elle devait se marier. Oui, c’était là la clé : un riche mariage, avantageux au possible. Peu de familles rempliraient ses critères, mais elle trouverait. Car au jeu des trônes, c’était elle la meilleure.

✷✷✷

An 304, lune 5, semaine 1, jour 1 ༄ Pentos

Les rues de Pentos étaient bien différentes de ce à quoi Alcéaerys avait été habituée depuis qu’elle était enfant. Elle avait vu les rues de Port-Réal, bien sûr, mais elle ne s’y était jamais rendue à pied. Elle avait toujours été escortée de manière à être protégée. Ici, elle avait l’impression de n’être qu’un mouton au milieu des loups. Les rues pullulaient de monde : partout où son regard se posait, il y avait des gens. Loin de lui faire peur, cette constatation l’intrigua. La capitale des six couronnes était tout aussi bondée mais ici, les choses semblaient différentes sans qu’elle ne saisisse pourtant l’essence de ce contraste. Entourée par trois fidèles chevaliers de Lamarck, elle s’avançait vers l’auberge où elle devait dormir pour la nuit avant d’aller traiter avec le marchand malhonnête le lendemain. Leur arrivée avait été trop tardive pour pouvoir s’entretenir avec lui le jour même, et la valyrienne avait besoin de temps pour se reposer - son estomac n’ayant pas trop apprécié le voyage en mer - et pour réfléchir au moyen de faire payer l’intriguant. Ses gestes ne resteraient pas impunis, mais elle devait réfléchir sur la marche à suivre. D’autant plus qu’ici, elle n’était pas chez elle. Elle ne pouvait pas agir comme bon lui semblait sans craindre les conséquences. Non, elle devait faire attention. En tournant au coin de la rue, elle s’arrêta devant une grande place, admirant l’endroit en silence. Maintenant que la nuit s’installait, les torches s’allumaient une par une et divers spectacles de rue commençaient. Histoires à dormir debout, marionnettes ou jeux avec du feu : tout était différent ici. Alcéaerys sursauta en voyant un cracheur de feu faire son spectacle à quelques centimètres d’elle et la légère fumée lui fit froncer le nez alors qu’elle secouait la tête. Ses iris violets étaient iridescents, paré des vives couleurs flamboyantes de l’endroit. Elle finit par reprendre sa route en silence, croisant sur son chemin bien des gens différents. Une fois dans le calme de sa chambre à l’auberge, elle se mit à la fenêtre pour guetter l’extérieur d’un air pensif. Il lui faudrait user de tous ses charmes devant le marchand et elle espérait que ce soit suffisant, car dans le cas contraire, elle se retrouverait bien vite en difficulté dans cette cité qui n’était pas la sienne et dans laquelle elle n’était qu’une étrangère. Quoi qu’il arrive néanmoins, elle se promit qu’elle ne rentrerait pas bredouille de cette expédition. Car si elle était en partie punitive pour l’escroc, elle entendait bien trouver des personnes à rallier sous sa bannière. Après tout, le règne des Stark touchait à sa fin.

✷✷✷

An 305, lune 5, semaine 2, jour 7 ༄ Marée Haute

Tenant fermement l’invitation dans sa main droite, le regard fixé vers l’horizon, Alcéaerys était silencieuse. Voilà plusieurs minutes qu’elle avait lu le contenu de la convocation royale, mais elle avait à peine réagi. Seul un rictus s’était dessiné sur ses lèvres alors qu’elle fixait les vagues qui s’échouaient sans relâche sur les rochers. La reconstruction du Donjon Rouge était bientôt terminée et celle de Port-Réal était en bon état d’avancement, chose qui justifiait l’invitation qui lui avait été envoyée. Un tournoi semblait de bonne augure, promesse d’un rassemblement des vipères de tout le royaume, d’un complot autrement plus grand que celui qu’elle avait prévu à la base. Oui, cette lettre était une excellente nouvelle, car la valyrienne ne passerait pas à côté de l’occasion de se venger. Et ce rassemblement était le meilleur moment pour rallier des gens à sa cause. Plus de soutien elle avait, mieux son plan pour s’emparer du pouvoir se déroulerait. Tout ceci était jubilatoire : l’usurpateur lui avait offert du pouvoir sur un plateau d’argent. Se retournant, elle sortit de la pièce pour se rendre dans le bâtiment principal du château, où le mestre était occupé à éduquer Monterys. S’approchant de lui, elle lui tendit la missive en souriant. « Donnez une réponse positive à cette lettre. » lui indiqua-t-elle avant de se tourner vers la domestique qui l’avait suivie. « Faites préparer nos affaires, nous avons un royaume à conquérir. » Cette fois, elle en était sûre. Leurs ennemis périraient sous la vague qui n’avait fait que grossir d’année en année et qui menaçait désormais de tout submerger sur son passage. Bientôt, la peuplade dirait adieu à leur faux roi et à leur monde pour entrer dans une nouvelle ère, guidé par une reine de l’ancestrale maison Velaryon. Ce rêve, elle ferait tout pour le mettre en œuvre. Car s'il avait été celui d'autres, il était désormais le sien.



avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

(alcéaerys) good and evil Empty Re: (alcéaerys) good and evil

Message par Invité Mar 7 Mar - 0:18

Bienvenue chez toi, ma chère soeur Wink
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

(alcéaerys) good and evil Empty Re: (alcéaerys) good and evil

Message par Invité Mar 7 Mar - 11:35

avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

(alcéaerys) good and evil Empty Re: (alcéaerys) good and evil

Message par Megalis Farman Dim 12 Mar - 18:16




Valar dohaeris

Quand on joue au jeu des trônes, soit on gagne, soit on meurt

Te voilà validé !
Félicitations ! Ta fiche a été validée, et nous sommes très heureux de te compter parmi nous ! Tu seras rapidement ajouté au groupe correspondant à ta région, ce qui te donnera accès à l'entièreté du forum !

Mais avant de jouer...
Tout d'abord, très important : pense à Recenser ton avatar et ton personnage !

Avant d'aller écrire tes premiers RPs, il te faudra aussi remplir ta Fiche de liens, pour nouer des liens et te faire des amis (ou des ennemis) et ta Fiche RP pour recenser tes RPs, ta chronologie... Tu peux également ouvrir un Journal de bord si tu le souhaites, sous forme libre, tu pourras y écrire ce que tu veux (mais de façon RP !) : pensées, poèmes, souvenirs, peurs, espoirs... Tu es aussi libre de Créer des prédéfinis, des personnages liés au tien !

Si tu as des questions...
N'hésite surtout pas à poser tes questions au staff, sur le forum ou sur discord, on se fera un plaisir de te répondre ! Amuse-toi bien !  5heart2


Megalis Farman
Faceclaim : Diane Kruger
Crédits : @Achéris (ava, gifs, fiche rp) @JustApolo (signa)
Autres visages : Nymeros Antaryon & Bronn La Néra & Arianne Sand & Brynden Nerbosc & Aerera
Pseudo : Achéris
Messages : 1145
Honneurs : 3837
Gif : (alcéaerys) good and evil 18e4292d22fbc5304b3c4b3cc81bc228691d2455
Titres : Lady de Belcastel & dame de cour, Dame de Denfert
Âge : 21 ans
Situation maritale : Mariée à Ulwyck Uller
Localisation : Parmi les vipères de la cour

Megalis Farman
♆ Un lion a toujours des griffes

Revenir en haut Aller en bas

(alcéaerys) good and evil Empty Re: (alcéaerys) good and evil

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
After the Great War a ouvert le 10.03.2023. L'univers de ASOIAF est l'entière propriété de George R. R. Martin. Le forum est l'entière propriété de ses fondatrices, Achéris et Mémoriae.
Un grand merci à Ross pour son skin Win Or Die, incluant CSS, templates et javascript. Catégories par Gekigami. Design V4, Images & couleurs, par Achéris.
Merci à Selli, Jul pour les dons d'annexes, à La Garde de Nuit pour les informations sur l'univers. Merci à Shaakyo pour l'aide apportée à la création du forum.
Voir l'intégralité de nos crédits -