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Message par Gerold Dayne Dim 17 Mar - 10:27



Voyez-moi ce petit coq!


Tyldr & Gerold



Dans la chaleur étouffante de la taverne, Gerold se retenait de bailler. Vêtu de son armure de cuir et de mailles, encore poussiéreuse, il était fourbu, d'humeur fort méchante et s'ennuyait ferme. Peu adepte de la beuverie générale, il se demandait ce qu'il faisait ici. Les quais de Lancehélion la nuit rameutait la lie de la société dornienne. Orphelins de la Sang-vert en recherche de quelques émotions, nobles et noblions rêvant de se compromettre avec le bas peuple, bas peuple quelque peu soudard, tous se mélangeaient au gré des gargotes qui peuplaient les jetées. Une liesse particulière s'était emparée de la ville en ce soir. La Guerre des Cinq Rois avaient cessé de faire rage, l'infâme reine Cersei était morte et les Martell étaient considérés comme vengés par la plupart. Mieux encore, la menace dothraki avait été occis par les preux guerriers de Dorne et la Principauté saine et sauve. Peut être la région la plus épargnée par la guerre avec le Val, ses habitants en tiraient une grande fierté et s'échinaient à la célébrer avec grâce.

Aussi Gerold s'était laissé entraîné sans réfléchir dans cette aventure. A peine avait il sauté de selle que ses chevaliers, Crollyn et sa bedaine aussi impressionnante que ses capacités de tireur d'élite à l'arbalète, Chass au coutelas de pirates et Tadd, expert de la hache, s'étaient décidé à écumer les tavernes de la ville. Encore épuisé par les longues chevauchées et les combats incessants contre les sauvages orientaux, Gerold s'était senti aussi assoiffé. Après avoir occis quelques amants de chevaux, il pouvait bien faire son affaire à quelques pichets de vin. Poussiéreux et encore vêtus de leurs armures, les comparses s'étaient éclipsés  de la cour - bien vite avec la délégation partie pour Port-Réal - pour s'acoquiner avec les vilains et vilaines. Trois heures plus tard, ils s'y trouvaient encore à la différence que l'alcool était redescendu pour Gerold. Bougon, le chevalier avait croisé les bras et laissé ses comparses conter fleurette à quelques voyageuses.

Il s'éloigna de quelques pas et s'aventura plus profondément dans la taverne. Leur aventure s'arrêtait généralement à l'orée du comptoir et Gerold était curieux d'en découvrir plus. Jouant des épaules dans la foule, il s'y tailla un chemin non sans attirer quelques critiques courroucées. Son visage fermé, sa chevelure emmêlée et son air renfrogné suffisait à récriminer les plus hardis. Son épée accessoirement y contribuait. Entendant des cris, le chevalier se dirigea vers l'origine du bruit et se retrouva bientôt face à une haie de dos. Ne pouvant bien voir, il poussa sans ménagement deux hommes et s'avança à l'orée d'un cercle. Là il découvrit un spectacle des plus agréables : deux coqs s'écharpant avec la hargne propre à leur race. De mémoire, Gerold ne voyait guère que les humains pour mettre autant d'application à mettre son ennemi en pièce. Avec un sourire mauvais, il regarda les assauts féroces des bêtes et donna une grand claque dans le dos de son voisin:

"Dis moi l'ami, je te parie 5 étoiles de cuivre que le borgne gagne. Tu me suis ? "

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Message par Tyldr Salfalaise Dim 17 Mar - 18:58

VOYEZ-MOI CE PETIT COQ!
An 303 Lune 4 - semaine 2 - Jour 5

Son retour aux Îles de Fer était encore bien loin. Le concile lui avait laissé un arrière goût aigre dans la bouche depuis Port-Réal. Nous n'obtiendrions rien par le dialogue. Pour tout dire, il s'en doutait un peu. Trop beau pour être vraie, lui qui aspirait à un véritable changement avec la fin de cette guerre et la disparition de Daenerys du Typhon voilà maintenant qu'on privait les insulaires de recouvrir leur indépendance. C'était encore un Stark qui venait de leur ravir ce à quoi ils rêvaient tous.

Pour autant, il n'y avait pas que des mauvais côtés non plus. L'ennemi commun permet aussi de faire de nouvelles rencontres, de jauger les alliés d'hier et de demain. Sa rencontre avec Alcéarys l'avait conforté dans la seule issue possible face à la Couronne. Être dans le secret et les complots, il y avait sans doute quelque chose de grisant là dedans pour qu'il en soit venu à s'accorder avec celle qui régentait Lamarck au nom de son frère.

D'un port à un autre et d'une cité à une autre son navire accosta dans l'une des plus exotiques de Westeros. La resplendissante Lancehélion dans laquelle Salfalaise n'allait sans doute pas s'attarder plus qu'il ne faut. Un bref regard autour de lui, dernières instructions pour ravitailler le navire en vivres et tonneaux d'eau douce et ils repartiraient aussitôt. Les voiles repliées, il s'aventura aux abords des quais en ressentant le souffle frais de l'océan derrière lui s'atténuer lentement.

L'impulsion de ses pas entraînaient l'excitation de ses hommes qui marchaient à l'unisson en direction de cette cité aux mille merveilles. La splendeur de Dorne l'appelait-on, un mélange sublime d'architecture et des strates de cette société ou nous autres pillards rêvions parfois de finir nos vieux jours. Tout autour de lui semblait plus rayonnant et empreint de cette atmosphère particulièrement attrayante. Curieux il se laissait aller à vagabonder pour humer sur les vastes étales des marchés diverses épices jusqu'à la pigmentation des tissus et drapés de soie et de lin finement brodés. La population locale et quelques miliciens s'arrêtant parfois sur son passage. Il observe gravement leur silence, toise cette manière peu virulente de ces hommes et de ces femmes dont la pigmentation de peau reflète le soleil de plomb ardent surplombant une chaude journée au soleil. On ne peut nier le charme de Dorne et ce que cette contrée avait à offrir était plutôt plaisant à regarder. La curiosité est toujours au fondement de la connaissance. Pour offrir un futur au peuple qui l'avait vu naître et grandir, voir le guerrier et l'homme qu'il était aujourd'hui il fallait prendre des décisions. Bonnes ou mauvaises celle-ci forgeaient l'avenir, le sien en l’occurrence. Alors il appréciait intérieurement le spectacle qui s'offrait devant lui en laissant les crocs de givres ancrés dans ses pupilles s’accaparer les détails de cette cité. Lancehélion était impressionnante et pourtant si petite comme un infime fragment se décrochant d'un décor ou le sol craquelé et les dunes du désert dominent.

Celui qui ne voit pas ne peut-être vu et celui qui ne peut-être vu ne peut-être apprécié. De ce côté il n'y avait point à douter qu'il était bien l'objet qui accaparait leurs pensées. Les traits de leurs visages transpiraient crainte, dégoût, haine, aversion, effroi. Ses yeux eux ne portaient aucun voile, ils étaient fais pour voir toute la vérité. Les dorniens eux n'arrivaient tout simplement pas à la voir ou plutôt ne pouvaient peut-être pas y croire. La main gauche apposée sur le pommeau de son épée courte fermement attachée à son ceinturon il continuait de déambuler à travers une rue marchande bondée. Se mouvant telle un serpent à travers la foule. Les yeux céruléens contemplaient pas à pas les richesses de ces terres arides. Tyldr prenait le temps de toucher, de sentir et de goûter quelques fruits. Monnayant quelques piécettes il récupérait les vivres qu'il rangeait dans le bissac transporté sur son épaule.

Grignotant quelques olives épicées cherchant à reprendre le chemin des quais. Dorne royaume des marchands et des poisons mortels. Un brouhaha ambiant interpella l'insulaire se joignant à la foule hurlant sur deux coqs et de loin de bien beaux spécimens. S'écharpant dans un combat sanguinaire ils étaient là l'attraction de la journée. Son regard allait de part et d'autres des faciès basanés me plaisant à regarder le spectacle l'œil distrait. Tyldr dissocia soudain un individu à travers la peuplade courante. Celui même qui lui donnait une bonne claque dans le dos dans l'armature de son armure. Le fer-né cracha le noyau d'olive qu'il avait encore en bouche souriant à la proposition.

« J'en suis, un peu de divertissement ne fait de mal à personne. »

Présumait-il en plissant mon œil droit sur lui dans un fin sourire.

 

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Message par Gerold Dayne Mar 19 Mar - 10:25



Voyez-moi ce petit coq!


Tyldr & Gerold



Gerold se tourna, surpris; vers son voisin. Pour ce genre de combats, les liards étaient généralement les pièces qui changeaient de mains. Sans être ridiculement élevé, le pari du chevalier était atypique. Il comprit presque aussitôt pourquoi l'homme le suivait. Il s'agissait tout bonnement d'un fer-né. Difficile de l'ignorer avec sa barbe croûtée du sel marin, ses airs rudes et rustres et son accent qui était prononcé. Certes, rien de comparable à l'idiome traînant et dur des dorniens, mais il se faisait entendre facilement. Gerold ne connaissait aucun fer-né mais il n'avait pas une bonne image de ce peuple. Des pillards et des assassins, des mendiants des mers réduits à devoir aller ailleurs tellement leurs rocs étaient inhospitaliers. On pouvait critiquer les Dorniens pour leur territoire aride et difficile mais au moins ils étaient comparés au scorpion et à l'aspic, pas à la mouette et le goëland. Le chevalier était cependant fatigué, épuisé par une campagne intense contre les meilleurs cavaliers du monde. Il ne voulait pas faire d'esclandres.

"Que le meilleur gagne !"

Le combat fut de courte durée. Ainsi que Gerold l'avait prévu, le borgne était un vétéran des cercles. Agile, avec un bec d'acier et surtout une férocité propre à faire rougir de gêne un berserker. Le coq se jeta sur son adversaire, toutes griffes dehors et, après quelques minutes de battement d'ailes, lui arracha la gorge. Tandis que le perdant s'effondrait dans un glouglou juteux, le vainqueur poussa un cocorico fort viril et essaya de s'échapper. Pour mieux être rattraper par son maître qui le fourra sans ménagement dans une cage. Le "maître coquereux" la bourra de coups de pieds puis alla encaisser l'argent de ses paris. Cela rappela au chevalier ses propres obligations et il tendit sa main vers le fer-né avec un sourire matois. Lorsque les piécettes de cuivre trébuchèrent dans sa paume, il les empocha avant de se tourner vers l'homme :

"Allez viens, je te paie un coup à boire pour te faire oublier ça."

Les deux se frayèrent un chemin dans la foule pour atteindre le comptoir où Gerold demanda un blanc d'Essos et son invité ce qu'il voulait. Ils rebroussèrent pour retrouver l'extérieur, et son atmosphère presque fraîche en comparaison de la taverne. Ils trouvèrent une place autour d'un tonneau qui servait de table et s'y accoudèrent. Après quelques gorgées silencieuses, le chevalier finit par briser leur pieu voeu:

"Ce n'est pas gagné avec le fer-prix mais rien ne vaut d'être invité." Il but une longue rasade de vin avant de reposer sa coupe et de tendre la main vers le marin : "Ser Gerold Dayne, de Haut Hermitage. Et toi ? Tu es un échappé de la flotte d'Euron ou tu vogues librement ?"

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Message par Tyldr Salfalaise Ven 22 Mar - 7:17

VOYEZ-MOI CE PETIT COQ!
An 303 Lune 4 - semaine 2 - Jour 5

Le divertissement fut de courte durée, le coq bien plus affreux et expérimenté n'avait fait qu'une bouchée de son pauvre congénère. Tuer ou être tuer, c'était le lot de bien des hommes y compris le sien. Pour autant moins mauvais joueur que mauvais perdant Tyldr laissa glisser les quelques piécettes dans la main de son interlocuteur qui semblait satisfait.

La suite surprenait le fer-né. Il n'était pas contre une bonne rasade. Salfalaise acquiesça le regard curieux. Incrédule mais, c'était peut-être là le propre des hommes. Capable de se politiser et converser de choses et d'autres ce que selon lui certains de ses semblables les plus hideux n'étaient et ne seraient jamais capable de faire. Comparé à des bêtes sauvages, des monstres dont la foi n'avait d'égale que la cruauté et la malveillance dans l'étincelle de leurs regards. C'était à la tête d'hommes comme ceux là que Tyldr avait vécu et il avait comme d'autres prit goût et plaisir à ça.

« Tyldr Salfalaise, l'invitation n'est pas de refus sa consolera le mauvais perdant qui sommeille. »

Ironise-t-il en l'entendant parler du fer-prix. Celui-ci avait la fâcheuse tendance à rendre les gens de son espèce bien plus toc toc que la moyenne. Hors pour Tyldr, la véritable folie ne résidait pas dans les mœurs et les croyances d'extrémistes. Non la maladie qui rongeait la matière grise était un insidieux mélange plus complexe que ça. En arrivant aux abords de cette taverne ou la chaleur était bien plus pesante il reprit.

« Je rentre sur le caillou qui me sert de logis. La mer est plus un foyer pour mes hommes et moi que nos îles inhospitalières ne le seront jamais. »

Rétorque-t-il en songeant au temps qu'il avait passé à voguer sur le vaste océan. Il pouvait être difficile de parler de cette terre qui était sienne malgré tout. On pouvait l'aimer et la détester aussi intensément à la fois. L'archipel des dix milles rois était malgré tout connue pour abriter des guerriers redoutables ayant fait de ces îlots un lieu mélangeant le sang et l'acier, le fer et le sel, réalité et légende. Le monde croit connaître tout de cette terre aussi pauvre que stérile et pourtant elle prolifère d'ingrates et lugubres créatures sous la domination de la houle et de ses vagues aussi tranchantes que fracassantes. C'est en la capacité de s'adapter que les insulaires étaient sans aucun doute les plus à même à être un jour ou l'autre plus que de vulgaires pillards comme les pirates des degrés de pierre.

« Je reviens de Port-Réal, j'y ai suivi Yara Greyjoy pour le concile qui s'y tenait... »

 

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Message par Gerold Dayne Ven 22 Mar - 15:49



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Tyldr & Gerold



Mauvais perdant ? Il ne fallait pas parier dans ce cas ! Rien ne valait de titiller l'égo de son adversaire. Malgré tout, Gerold doutait avoir vraiment fait qu'écorner celui du fer-né. Ce n'était pas trois pièces perdues qui allaient enrager le marin. Ou alors il était pis que ruiné et ce n'était pas dans les tripots de Lancehélion qu'il allait se refaire. Le chevalier n'avait jamais compris la fascination pour les jeux d'argent lorsqu'on en avait pas les moyens. Certes, l'excitation et la joie de voir son choix gagner en valait la peine mais un peu de contrôle de soi et de ses finances étaient clés. De toutes façons, les Salfalaise étaient du même acier château que les Dayne. Entre membres de la noblesse fieffée, ils ne pouvaient que se comprendre. Gerold but une longue gorgée en écoutant le fer-né parler de son foyer. Il finit par ricaner et de répondre :

"A t'écouter, j'ai l'impression d'entendre parler de Haut Hermitage. Un roc pelé, ami éternel des chèvres et des brebis et de ceux qui les couvent autant qu'ils les couchent."

Epuisé par la campagne contre les dothrakis et l'alcool, Gerold oubliait les convenance envers  un confrère. De toutes façons, Tyldr ne se donnait pas du ser et n'était donc pas chevalier. Il suivait probablement l'Antique Voie, cette succession de règles aussi tordues qu'iconiques des Îles de Fer. C'était fascinant à quel point chaque point cardinal des Sept Couronnes connaissait sa particularité culturelle. Anciens Dieux au Nord, Antique Voie à l'Ouest, Exceptionnalisme à l'Est et Orphelins de la Vert Sang au Sud, tous présentaient leur propre aspect au sein de leur propre région. C'était à se demander comment les Targaryens avaient réussi à maintenir la cohésion des royaumes au fil des siècles. Evidemment par le fer et le feu, songea Gerold. Encore que Dorne n'avait consenti à ployer le genou qu'au prix de la presque égalité face aux seigneurs dragons. Egalité et privilèges foulés au pied par le gros Baratheon puis les Lannister...

Gerold n'eut pas l'occasion de s'appesantir sur la question que Tyldr en soulevait bien plus d'actualité. Depuis le départ de la délégation à Port Réal, les nouvelles se faisaient rares. Il ne savait pas qui était le nouveau Prince, il espérait sincèrement qu'Elia avait su y trouver sa place. Les tractations politiques continuaient ici bas à Lancehelion. Le chevalier avait passé de longues soirées sous les nuits étoilées du désert à convaincre chevaliers et seigneurs de soutenir sa cousine. Les miracles de la fraternité combattante lui était d'une aide précieuse. Lorsqu'on lançait une charge, étriers contre étriers, pour venir frapper de plein fouet la vague dothrakis, des liens uniques se forgeait dans les larmes, le sang et les cris.

"Yarra Greyjoy hein ? On a choisi le camp des vainqueurs à ce que je vois. Dis moi Tyldr, tu as des nouvelle à me partager ? Aucun oiseau ne nous est encore parvenus. J'imagine que la volière du Grand Mestre doit avoir été réduite en cendres après la bataille de Port-Réal. A quoi ressemblera notre nouveau monde sous l'égide du Loup ?"


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Message par Tyldr Salfalaise Ven 22 Mar - 16:35

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Il n'avait jamais foulé la terre de Haut-Hermitage, les dunes et les montagnes escarpées de Dorne en générale. Cette contrée était à découvrir dans son entièreté. Peut-être un jour qui sait ? Il crissa sa barbe machinalement en prenant le temps de lever son verre en remerciement pour le Dayne.

« A l'avenir même si il ne semble pas plus radieux hier qu'aujourd'hui. »

Le descriptif de Gerold qu'il faisait de son fief arracha un sourire derrière le sale faciès de l'insulaire. Tyldr était animé par la découverte et l'exploration ajoutant à cela le désir et l'ambition éternelle de faire raisonner son nom à travers Westeros et au delà. Un brin défiant et pourtant il fallait faire preuve de détermination, de bravoure et d'insolence envers le vaste monde. Dans ce rapport que tous pouvaient entrevoir nous échangerions sur nos cultures, c'est ce qui permettaient de comprendre, de percevoir et de toucher dans ce qu'il y a de plus réel notre identité. Le simple vêtement est un peu comme un vase qui contient notre esprit. Porter son identité, porter son honneur. Porter ses croyances. Nombreux sont les premiers peuples pour qui l'identité spirituelle constitue leur lien le plus profond avec la vision de leurs ancêtres. Nous autres insulaires en sommes les héritiers. Les histoires que l'on raconte sur nous sont une forme éloquente de mémoire culturelle elles parlent des gens et des événements importants, établissement l'affiliation et le statut culturel et mettent en scène de puissantes créatures mythologiques aussi effroyables que morbides.

« Nos foyers ne sont pas si différent enfin de compte. »

Il prit une première gorgée essuyant mollement d'un revers de main ses lèvres gercées par le sel marin.

« Le camp des vainqueurs et désormais des vaincus. La disparition de la Targaryenne fait s'envoler la promesse de voir les îles de fer recouvrir la pleine souveraineté sur nos terres. »

Comme son père avant lui Tyldr avait toujours été animé par le désir de recouvrir un jour à cette liberté. Pour le reste Salfalaise n'en savait pas d'avantage, il n'avait pas été convié à parlementer sur le sujet. Il était passablement plus en colère envers le Stark et Yara elle même.

« Au moins aurez vous un prince à la tête de votre Dorne bien aimée. »

Il sirota son verre en laissant son regard céruléen retomber au devant du baril contre lequel il s'accoudait une légère moue au bout des lèvres.  
 

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Message par Gerold Dayne Lun 25 Mar - 15:16



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Tyldr & Gerold



L'avenir, Gerold ne le voyait que doré. La menace dothrakie eloignée, il ne doutait pas que son heure de gloire arriverait un jour ou l'autre. Doran et Oberyn Martell disparus, il pouvait mieux manoeuvrer. Il n'avait jamais su charmer les deux hommes et savait parfaitement ce qu'ils pensaient de lui : dangereux et déloyal. C'était faux. Sa fidélité allait seulement à sa maison. Si les Dayne devaient régner d'une façon ou d'une autre sur la Principauté, alors son cœur irait à Dorne. Il n'avait aucune de se croire damner par les Sept et si ces derniers lui faisaient défaut, les divinités à adorer ne manquaient pas. Peut être même se baignerait il dans la Vert Sang avec ses camarades orphelins.

"Nés du même caillou désolé, pourtant tellement différents n'est ce pas cousin ?"

Dire que Gerold appréciait les fer-nés relevaient de l'oxymore. Son avis sur les habitants des terres désolés du ponant ouestrien était si négatif qu'on aurait du inventer ce concept en mathématique. Pour le chevalier, ces marins étaient autant de traîtres retors et sans morale. La tendance des Greyjoy à toujours attaquer dès lors que le continent avait le dos tourné pour s'occuper d'autres affaires l'écœurait profondément. Pour des hommes - et des femmes plus masculines qu'une Brienne de Torth - vantant leur rapacité et la hargne au combat, ils étaient si prompts à la lâcheté que c'en était déconcertant. Les Dorniens étaient autant de perfides serpents mais s'assumaient en tant que tel. Gerold n'eût pas le temps de titiller son nouvel ami sur ce fait que Tyldr passait déjà à un sujet des plus excitants.

Si le chevalier n'avait que faire de la politique des Îles de Fer, il n'était pas surpris de leur volonté indépendantiste. Trois cent ans plus tôt, le peuple de Harren le Noir avait été le grand perdant de la Conquête. Seuls Dorne et le Nord s'étaient targués de leur indépendance, réelle pour le premier, cachée derrière une soumission du bout des lèvres pour le second. A vivre de rapines, de toutes façons les fer nés n'avaient rien à gagner d'appartenir aux Sept Couronnes.

Ce qui intéressait vraiment le chevalier fut les propos cryptiques de Tyldr. Un Prince ? Le concile avait donc décidé qui serait leur nouveau dirigeant. Et ce n'était pas Elia. Gerold sentit son coeur se peiner à cette idée. Quel dommage, il aimait bien sa cousine et oeuvrait à sa cause bien plus qu'il ne l'aurait dû. A vrai dire, il n'était guère surpris. Hors des montagnes de Dorne, l'égalité des hommes et des femmes était tout bonnement inexistante. Gerold n'avait jamais compris cet état de fait mais s'en souciait peu. Le front plissé, il réfléchissait avant de finalement de bout en bout à Tyldr :

"Quel est le nom de ce prince ? Ce n'est pas un Dayne j'imagine."

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Message par Tyldr Salfalaise Mar 26 Mar - 2:01

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La remarque du Dayne le fit ricaner. Il n'y avait aucune moquerie en revanche il s'amusa à entendre le ton familier qu'il employait pour un chevalier et auprès d'un sale fer-né. En règle générale c'était plutôt la défiance et les rapports conflictuels qu'il engageait face à ses interlocuteurs continentaux.

« Je suis bien d'accord avec ça. »

Le sable et les reliefs escarpés bien que le relief et les paysages ne soient pas en tout point similaire. Le Salfalaise avait piqué la curiosité de son auditoire. En parlant du Concile la nouvelle n'avait pas encore atteint les portes de Lancehélion. Si il n'était pas dornien et n'avait jamais foulé au delà des zones portuaires les frontières du désert aride du Sud de Westeros Tyldr avait voyagé. Dans les tavernes et autres tripots il avait eut l'occasion d'entendre parler et d'écouter les voyageurs et autres étrangers. L'un d'entre lui avait compté l'histoire de Dorne et du Cocatrix. Une fable qui racontait que même les montagnes avaient jadis un cœur. Lorsque le monde était neuf, Dorne mère des cimes siégeait au pic des montagnes rouge, la montagne au centre du monde d'où elle voyait tous les recoins de la terre et du ciel. Elle vit des hommes forts s'affaiblir, des hommes braves céder à la lâcheté, des hommes sages perdre la raison, tout cela par amour. Afin que jamais Dorne ne fût trahi par son propre cœur. Elle se l'arracha et le dissimula où nul n'oserait le chercher. Elle l'enferma dans un coffre d'or qu'elle enfouit sous terre, puis érigea autour pour le protéger, des montagnes comme le monde n'en avait jamais connu. Les montagnes rouges.

Mais sans son cœur, Dorne céda à la cruauté. Elle n'était plus en son sein que vents montagnards acérés qui hurlaient et gémissaient tels des âmes en peine. La nourriture avait perdu sa saveur, la musique sa beauté, les hauts faits leur bravoure. Elle envoya avalanches et tremblements de terre pour tourmenter les tribus humaines. Dieux et Hommes se dressèrent contre elle, l'accusèrent de Tyrannie mais faute de cœur Dorne était immortel. Bientôt plus aucun homme plus aucun Dieu n'osait la défier. La mère des cieux manda aux meilleurs de ses enfants, les plus agiles, les plus rusés, les plus rapides, de sillonner les montagnes en quête du cœur manquant, et durant un an et un jour ils cherchèrent sans trêve. Mais hirondelle comme corbeau, vautour comme aigle, goéland comme albatros lui faisaient tous le même constat d'échec.

C'est alors que le Cocatrix prit la parole. Et se proposa de retrouver le cœur de Dorne. Les autres se rirent de ce minuscule oiseau, trop humble pour prendre son envol et qui passe la moitié de son temps à sautiller au sol. La mère refusa de donner sa bénédiction à la petite créature, car les montagnes étaient trop dangereuses même pour les aigles. Mais contre l'avis de tous, le cocatrix partit également. L'oiseau voyagea au plus profond des dorsales. Lorsqu'il ne pouvait voler, il marchait tant bien que mal. Agrippé au sol pour endurer les pires tempêtes de sable, il parvint finalement dans la vallée ou battait le cœur. Après tous les méfaits de Dorne il était beaucoup trop lourd pour que l'humble cocatrix le rapportât. Aussi lui fit elle quitter la vallée en le faisant rouler petit à petit tant et si bien qu'il dévala un à  un le pic. Et lorsque le coffre d'or toucha le sol, il se fracassa. Gorgé comme il était, le cœur était sur le point d'éclater. De douleur, Dorne vient découvrir ce qui était survenu.

Lorsque Dorne approcha de son cœur, celui-ci regagna d'un bond sa poitrine. Alors, le cocatrix enserra la poitrine de Dorne de trois serpents ciselés en fer afin que plus jamais il ne pût s'échapper. Ainsi tous louèrent le cocatrix pour son courage, sa bravoure et sa témérité. Voilà toute l'histoire, et ce qu'il retenait du nom de cette même maisonnée qui accédait aujourd'hui à la principauté dornienne au nom de la Couronne.  

« Edmund de la maison Gargalen. »

Il faisait légèrement tournoyer le liquide dans son verre l'observant de ses yeux perçants sans grande conviction si se n'est que les fables et les légendes étaient souvent plus intéressantes à entendre et raconter que la réalité.

« Ce n'est à ce que je sache, pas le nom le plus rutilant dans vos contrées. »

Comparé à celui de Gerold Dayne certainement pas. Ni une ni deux Salfalaise se mit à siroter à nouveau son verre songeant et observant la réaction de son interlocuteur.

 

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Message par Gerold Dayne Mer 27 Mar - 14:32



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Tyldr & Gerold



L'attente fut longue. Tyldr connaissait l'importance de son information et aimait en jouer. Tandis que liquide tournait et tournait dans son verre dans une danse incessante, Gerold était à deux doigts de lui demander sèchement de lui répondre et de cesser de jouer ses jeux. Il n'en dit rien, trop désireux d'entendre le nom de son Prince. Eut été il le fin connaisseur de l'histoire et Tyldr sa propre victime, il aurait fait de même. Ils étaient par trop similaires malgré leurs nombreuses différences culturelles et guerrières. Gerold finit par taper sa coupe contre le tonneau, espérant que le bruit réveille l'autre. En vain. Heureusement, la réponse finit enfin par tomber.

"Hmm"

Réponse laconique que voilà de la part du chevalier. Edmund Gargalen, voilà un choix qui n'était pas pour lui plaire ou lui déplaire. Passé la déception de ne pas voir les Dayne auréolé du titre de Prince de Dorne, le choix de la Couronne ne détonnait pas. Le cadet de la famille était un plaiseur, un beau parleur et surtout il ne lésinait pas à la tâche. Difficile de le détester, il n'était pas aussi polarisant qu'une femme bâtarde à peine reconnue et issue d'une lignée si légitime qu'on venait à s'en demander pourquoi les Martell étaient restés aussi longtemps au pouvoir. Secouant la tête de dépit, il finit par répondre à Tydlr :

"Les Gargalen ne sont pas des parvenus. Sans aller clamer que ce soit la maison la plus prestigieuse de Dorne, ils n'en restent pas moins des vassaux historiques de la maison. Ils ne sont pas aussi connus que les Wyl de Wyl, les Ferboys ou les Noirmont certes. Ils n'ont pas le prestige comme les Dayne. Ma cousine est une femme féroce et fière, un piètre choix pour notre nouveau roi j'imagine... Edmund est un bon chevalier, il ne rentrera pas dans la légende mais devrait pouvoir tenir Dorne en un seul morceau."

Une affaire qui n'était pas gagnée. Avec les intentions belliqueuses des Aspics des Sables survivantes et les Uller bien trop heureux de jeter de l'huile sur le feu, Gerold se demandait parfois comment la guerre civile n'avait pas continué. A vrai dire, il savait que c'était la continuelle succession d'évènements qui avait épargner son pays. Dommage d'une certaine façon, il aurait été capable de se tailler une principauté digne de lui à la pointe de son épée. La paix revenue et le Prince établi, il devrait utiliser d'une autre arme, non moins mortelle : la politique.

"La concorde règne sur Dorne au moins. N'hésite pas à remonter la Torrentine jusqu'aux Météores, Tyldr. Dis leur que tu viens de ma part et celle de ma cousine Elia Dayne. Je n'aime pas ton engeance, mais qui sait. L'union des rocs désolés pourrait bien changer cela en une nouvelle fraternité."

Gerold leva sa coupe à leur nouvelle amitié et la but cul sec avant de la reposer d'un tac sonore.

"Qu'en est il du reste du royaume ? J'imagine qu'il y'a quelque changement dans l'Ouest et le Bief ? Et même chez vous. Yarra Greyjoy a le droit de poser ses fesses sur le trône de Sel et de Fer ou elle a un cousin qui traîne quelque part?"


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Message par Tyldr Salfalaise Jeu 28 Mar - 2:56

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An 303 Lune 4 - semaine 2 - Jour 5

Le pragmatisme du Dayne le rendait sans doute un tantinet trop sérieux aux yeux du fer-né. Pour autant si il avait du être à sa place il aurait sans doute réfléchis à la question moins longuement et laissé sa déception plus virulente s'échapper d'entre ses lèvres. Gerold Dayne était un chevalier, il y avait une différence notable entre eux. Certains meurent pour l'honneur d'autres ne cherchent même pas à s'en rapprocher. La Couronne jouait stratégiquement le placement d'un pion comme celui du Gargalen. Suffisamment important pour asseoir l'autorité nouvellement acquise et par la même occasion bien moindre pour leurs congénères pour leur faire de l'ombre. Si se n'est attiser les convoitises et l'ambition, c'était sans doute une vision plus belliqueuse et pourvue d'une intention. Débusquer les dernières goutte du venin dornien dans la sphère politique des 6 couronnes. Salfalaise pensait que le pouvoir lui ne s'octroyait pas à la manière d'un bienfaiteur qui vous permet de quérir quelques miettes. La mentalité insulaire était plus simple que ça, le pouvoir venait à ceux qui étaient prêts à faire toute et n'importe quoi pour l'obtenir. Gerold Dayne ne faisait pas parti des fous comme lui, son éducation et sa morale le rendait plus raisonnable en ce sens.

« C'est dans l'intérêt du royaume j'imagine. Il ne faudrait pas que le soleil de Dorne ne brille ou resplendisse trop fort au dessus de la capitale. »

Du sarcasme Tyldr était capable d'en faire mais qu'importe l'avenir de Dorne lui importait peu. Pour autant il avait donné son avis, sa vision qu'elle plaise ou non à celui qui selon lui était un homme de guerre et tout aussi capable que lui à diriger même si la vision du pouvoir pouvait avoir une résonnance plus stratégique.

« L'avenir nous le dira. »

Il hocha la tête en signe de respect à l'invitation du Dayne. Voilà qui pourrait se montrer intéressant dans un futur proche. D'aucun ne serait suffisamment capable de croire en ce genre d'entente entre fer-nés et dorniens. Pour autant devaient-ils être les idiots utiles que leurs aïeux fussent-ils été durant des décennies ? Salfalaise avait bien plus d'intérêt pour le monde extérieur et des aspirations nécessitant une ouverture sur le monde. Un regard neuf, peut-être bien moins rigoureux sur leurs anciennes mœurs que ses prédécesseurs. Il pouvait sentir et voir le monde changer. Pas suffisamment dans le bon sens m'enfin, qu'allait-il y faire seul ? Presque rien.

« Le petit lion serait à la tête de la gouvernance de l'Ouest rien d'étonnant. Pour le Bief je n'en sais rien ce qui m'importait véritablement était voué à l'échec et je le savais pertinemment. »

Il fulminait encore d'aigreur face à la passivité de Yara Greyjoy qu'elle soit mécontente du choix qu'on lui offrait ne le rendait pas plus compréhensible sur le sujet.

« Elle va tenir son rôle de chef. Son autorité n'est pas à discuter même si j'aurais préféré qu'elle nous libère du giron du Stark. »

Quelle naïveté n'empêche. Nous ridiculiser ainsi en pensant pouvoir obtenir par le dialogue ce qu'aucun ne voulait rendre aux Îles de Fer. La voie du Noyé m'interdisait à accepter quoique se soit de cette manière. Il y avait bien trop d'orgueil encore qui couvait en elle et en ses hommes pour admettre et se soumettre à nouveau au loup.


 

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Message par Gerold Dayne Ven 29 Mar - 15:27



Voyez-moi ce petit coq!


Tyldr & Gerold



L'intérêt du royaume passait avant tout. En cela, Tyldr n'avait pas tort malgré l'ironie affichée par le fer-né. La seule différence pour Gerold était que sa loyauté allait à la Principauté. En toute honnêteté, les affaires des Sept Couronnes l'intéressaient seulement lorsqu'elles impactaient Dorne. Qui siéger sur le Trône de Fer importait peu, tant que Lancehélion menait la danse comme son maître le souhaitait. La nomination d'Edmund Gargalen n'était pas un synonyme de grand changement. Il manquerait probablement autant de poigne que feu Doran Martell. L'homme était insaisissable, Gerold ne l'avait jamais aimé. Ce qu'il désirait être des grandes manoeuvres politiques s'étaient révélées de la temporisation pathétique. L'antique dynastie dornienne en avait payé le prix. Gerold ignorait si Elia était capable de serrer le poing lorsque nécessaire, mais il savait déjà qu'il le ferait en son nom si nécessaire.

Entendre que les Lannister tiraient encore leur épingle du jeu fit serrer les mâchoires à Gerold. Ils étaient à l'origine de la longue descente aux Sept Enfers du royaume. Jamais les Sept Couronnes n'avaient connu telle fragmentation. Même aux heures les plus sombres de son histoire, le Trône de Fer avait plus ou moins réussi à maintenir l'unité. On combattait parfois même en son nom. Or la reine Cersei et toute sa clique n'avaient été que des agents du chaos. Gerold n'en voulait pas à Tyrion pour son implication dans la mort d'Oberyn. Le prince était un rival de taille pour le chevalier et il s'en était vu débarrassé d'une manière des plus brutales. Les Lannister auraient mérité d'être exterminé de la surface de la terre à l'image de Harren Le Noir et ses descendants. Damnatio memoriae et toute la série de sanction, voilà ce qu'on payait à jouer avec le feu. Avec un grognement, Gerold secoua la tête lorsque l'absence du Bief fut noté. Au moins, Tyldr parlait des sujets d'importance. Parce que le chevalier n'en avait rien à curer du Conflans, du Nord ou du Val, tout Stark fut le nouveau roi.

Au moins le chevalier n'était pas aussi déçu que son nouvel ami le montrait. La colère du fer-né était une eau de source limpide. Rafraîchissante pour qui aimer le chaos à l'image de Gerold qui leva un sourcil circonspect. Il continuait de suivre Yarra Greyjoy malgré sa déception. Voilà bien plus d'honneur qu'il ne l'aurait cru de la part d'un rapineur des îles désolées du ponant. Dans les contrées des mille rois, un par galère ou boutre cabossé - Gerold n'était pas expert en bato -, il aurait cru qu'un tel échec aurait vu la guerrière égorgée et jetée par dessus bord au large de Port Réal. Certes, Tyldr lui restait fidèle mais rien n'empêchait un autre de prendre sa place.

"Et quoi ? Vous allez courber la nuque et accepter le joug du Loup Stark ? Je doute qu'il soit tendre avec vous. N'est ce pas vous qui avez envahi le Nord et brûler Winterfell ? La meute Stark a beau avoir subi un bon coup de rabot, je crois bien en voir deux ou trois prêts à user de leurs griffes. Dorne reste fidèle à la Couronne pour le moment, mais vous aviez déclaré votre indépendance. Je suis surpris de voir Yarra reculer autant."


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Message par Tyldr Salfalaise Jeu 4 Avr - 0:24

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An 303 Lune 4 - semaine 2 - Jour 5

Le dornien disait vraie. Et bon sang qu'il portait dans sa parole la chose la plus censée que même Yarra c'était finalement résignée à faire. Pour l'Hydre Noire se n'était pas vraiment pareil. Il y avait de l'aigreur, de la colère même si les paroles du Dayne étaient les plus censées qu'il avait pu entendre jusqu'ici depuis son départ de Port-Réal ou presque. Il se remémorait son échange avec la Velaryon et ses aspirations prompt à un réel changement. Nous rêvions tous de ça, Yarra avait peut-être perdue de vu cette vision qu'elle prônait ouvertement aux côtés de Daenerys. Ou peut-être était-ce autre chose qui l'animait désormais ?

« Tu parles vraie Dayne. J'aurais difficilement mieux fais de toute manière.  »

Une forme de résignation, un aveu potentiel ? Mais qui pouvait-il ? Son nom était un obstacle autant qu'une force unitaire sur les Îles de Fer. Qu'était Salfalaise face au Greyjoy ? Et qu'avait-il finalement de plus qui pouvait faire la différence entre lui et elle ? Non c'était là une ambition s'approchant plus dangereusement de la folie que d'un réel coup de stratège. Au mieux il finirait sur une pic ou la tête dans un panier. Hors il ne pensait pas être fais pour régner. De plus d'autres noms comme Harloi ou Bonfrère avaient assurément l'ambition plus honnête que la sienne. Qu'allait-il donc faire ? Pour le prestige et la renommée de sa maison sans doute attendre le moment opportun et se taire.

« Je n'attendrais rien du Stark. Ce n'est pas notre façon de faire. Par la force des choses nous ferons ce que nous avons finalement toujours fais. Piller et voguer sur les mers.  »

Salfalaise observait le fond de son verre. Pouvait-il se contenter de ça ? Allait-il se satisfaire de ça ?

« Mon père se satisfaisait de cette vie. La liberté tenait à quelques choses près pour lui à voguer éternellement vers des contrées lointaines. Et pourtant... Il n'a jamais cessé de nourrir et croire en l'âge d'or de nos ancêtres. Cela ressemble au fond plus à une chimère qu'à la réalité. Mais un jour peut-être...  »

Tyldr avait vidé son verre et pour finir ce qu'il avait à faire ici en la compagnie d'un homme honnête qui parlait sans langue de bois il avait au moins une marque de sympathie à son sujet.

« J'ai besoin d'un autre verre. Cette tournée est la mienne Dayne. »

L'insulaire fit rapidement appel à une servante pour renouveler ce même rituel ou l'alcool est source de remède.

 

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Message par Gerold Dayne Dim 7 Avr - 15:37



Voyez-moi ce petit coq!


Tyldr & Gerold



Gerold avait voulu titiller la fierté de Tyldr et secouer un peu le fer-né. Le voir ruminer sa colère et son aigreur vis à vis de son suzerain lui rappelait par trop sa proche colère envers son père toutes ses années durant. Il lui avait fallu bien du courage pour en faire face au vieux chevalier en haut de sa tour désolée des Montagnes Rouges. Il se rappelait le lourd poids qui s'était ôté de sa poitrine tandis qu'il s'éloignait dans le soleil levant le jour d'après. Avoir désavouer son père avait été un de ses plus braves actes. En comparaison, charger les dothrakis sur les plaines désolées du désert dornien relevait de se raser chaque matin ou de remplir son pot de chambre.

Aussi le chevalier ne put qu'hocher la tête lorsque Tydlr aborda le sujet du roi. Les Iles de Fer et Dorne étaient deux facettes d'une seule et même pièce, à la foins indépendantes et unies, liées par cette tranche qu'était le Trône de Fer. Lui même n'attendait rien de son père et de gouverner alors, pourquoi attendrait il plus d'un lointain estropié qui connaissait à peine son pays ? Avoir rencontré les Gargalen et les autres membres de la délégation dornienne n'en faisait pas un expert du pays aride. Gerold écouta attentivement les rêves de gloire passée du pillard. Il ne croyait pas que les temps anciens des fer-nés reviendraient jamais. Leur règne de terreur sur le ponant westerii était fini. Il était trop facile de s'unir pour les écraser. Il doutait voir l'Ouest, le Conflans et la Couronne jamais tolérer une attaque sur leurs côtes, voir même dans le Bief. Il restait certes le Nord, mais qu'en restait il à piller après des années de guerre ? Concernant Dorne, Gerold se targuait de savoir que les fer nés s'y casseraient la dent et mouraient dans le désert avant d'avoir seulement combattu. Il se garda bien de le dire à Tydlr, ce guerrier semblait du genre à prendre au mot le moindre défi.

"Des rêves de grandeur, nos pères en ont tous eu et nous en aurons aussi. A Dorne certaines aimeraient récupérer l'indépendance, au lieu de se contenter de celle dont nous bénéficions de fait... Je serai le premier à charger ces beaux chevaliers dorés si on me le demandait mais quelle idée stupide... Stark n'est pas le Conquérant, ces bons seigneurs qui ne demandent qu'à parlementer pour l'entourlouper."

Encore couvert de sang et de poussière qu'il était, Gerold ressentait le profond sentiment de fatigue et de détachement des hommes de guerre. Il n'avait qu'une envie : retrouver les bras d'une amante ou se coucher et dormir pour oublier l'épuisement. Idéalement, il connaîtrait les deux avant la fin de la journée. En tout cas, Tydlr lui proposait un autre réconfort, des plus basiques mais qu'il ne pouvait refuser : l'ivresse. Il commanda cette fois une belle flasque de rhum dont il savourait par avance les joyeuses rasades. Lorsqu'elle arriva sur la table, Gerold la leva :

"A la politique ! Et à nos armes bien fourbies lorsqu'elle échouera !"

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