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[PORT REAL] Une danse d'ombres ♛ pv Ulwyck [Terminé]

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Une danse d'ombres- FT Megalis Farman -
An 305, Lune 6, Semaine 3, Jour 6
Donjon Rouge, Port-Réal
Le monde. Rien que ça. Ulwyck est bien lui-même gangréné par l’ambition, mais même lui n’a jamais eu l’appétit aussi féroce. Pourtant, s’il est capable de vouloir Dorne pour lui-même, pourquoi ne pourrait-il pas offrir le reste du monde à Megalis ? Qu’est-ce qui l’empêche de viser aussi haut ? Rien. Surtout alors que ce qu’il désire plus que tout à cet instant, encore plus que le trône de prince de Dorne, c’est la jeune femme contre lui.

Et si au passage, il peut détruire ce qu’il reste des Lannisters, il n’existera pas un homme plus comblé que lui.

Entre ses bras, Meg cède enfin à la passion qui la consume, se retourne pour murmurer contre ses lèvres avant de s’en emparer. Ulwyck accueille le baiser avec un sourire, avant de se délecter des lèvres chaudes contre les siennes, du corps fébrile contre le sien. Une main se glisse sur la nuque de la jeune femme, l’autre dans son dos pour l’attirer encore plus à lui alors qu’il ravit sa bouche, encore et encore, prenant à peine le temps de respirer lorsque le souffle lui manque avant de recommencer.

Sera-t-il jamais rassasié ? La question le hante, alors que, le souffle court, il pose son front contre celui de Meg et remplace ses lèvres par son pouce, dessinant les contours de la bouche rougie par ses baisers, l’effleurant pour sentir sa respiration aussi saccadée que la sienne.

Si c’est le monde que tu désires, alors je le désirerais aussi. Tes désirs sont miens.

Un murmure. Une promesse. Ulwyck a des défauts, mais c’est un homme de parole, quand bien même il n’a pas réfléchi aux conséquences d’une telle promesse. Mais il s’en fiche, à cet instant ; rien ne compte plus que le feu dans les yeux bleus de sa sirène, son corps serré contre le sien et toute la passion qu’elle lui inspire. Oh s’il s’écoutait, dieux s’il s’écoutait !

Mais, conscient de mieux maîtriser son désir que sa compagne, dont la respiration est toujours aussi erratique, Ulwyck muselle son envie de l’embrasser encore. Il la saisit par les hanches, la soulevant du sol pour l’amener jusqu’à son lit ; là, il s’assoit et l’installe sur ses genoux. Une main vient se poser dans son dos pour effectuer de petits cercles sur la peau douce, alors que l’autre se saisit des doigts de Meg pour les porter à ses lèvres et les baiser avec tendresse.

Doucement, doucement. Respire. Nous avons tout le temps du monde. Et si tu perds le contrôle, je ne réponds plus de rien. Ce serait dommage pour notre petit jeu, n’est-ce pas, ma sirène ?

Il lui adresse un sourire, entrelaçant leurs doigts. Il y a comme une évidence entre Megalis et lui, quelque chose qui les dépasse. Jamais personne n’a autant éveillé son désir au point qu’il manque à chaque seconde de perdre le contrôle. Ellaria lui a dit un jour que lorsqu’elle avait rencontré Oberyn, elle avait su qu’il serait le bon, celui pour qui elle serait prête à vivre le meilleur comme à commettre le pire, et que la raison n’aurait pas su l’arrêter.

Les Uller ne sont pas connus pour leur raison, en même temps, et Ulwyck fait clairement parti de ceux que la folie a le plus atteint.

Le Maître des Lois relâche les doigts de la jeune femme pour saisir son visage
en coupe, déposant un baiser léger sur ses lèvres, avant de murmurer tout contre :

Je t’ai fait une promesse et je compte bien la tenir. Même si je dois attendre un mois, un an, dix ans, j’attendrai ta reddition.

Oh, dieux, qu’il serait capable de tout pour l’avoir, même réduire le monde en cendres. Mais elle le désire, alors il se contentera de le conquérir pour elle et de déposer la couronne à ses pieds. A-t-elle conscience de ce qu’elle a déclenché en lui ? A-t-elle conscience qu’elle l’a fait basculer au-delà de toute raison et qu’un mot d’elle lui suffirait pour qu’il élimine qui elle le souhaite ?

Ulwyck est tombé dans les filets d’une sirène, oh oui, mais quelle sirène. Il se noie dans ses bras avec joie.

Un rire lui échappe, alors qu’une étincelle de malice pétille dans ses yeux. Pourquoi ne pas s’amuser un peu avec Megalis ? Oh, il n’a clairement pas le temps de lui faire l’amour comme elle le mérite, alors même si elle offre sa reddition ce midi, il n’en profitera pas.

Cependant, il peut lui donner un aperçu de ce qui l’attend entre ses draps.

Mais j’ai ouïe dire que le Maître des Lois était un homme dangereux et qu’il était prêt à tout pour arriver à ses fins…

Ses mains s’affairent alors à terminer de dénouer la robe de la jeune femme. Il a changé d’avis ; il veut la voir nue. Il veut voir ce qu’elle cache sous ces couches de tissu qu’il n’a fait qu’effleurer hier. Il veut la rendre aussi folle de désir que lui, allumer en elle le même feu qui le dévore. Qu’elle en reste tout aussi frustrée que lui de ne pouvoir l’assouvir.

Il fait glisser les manches le long de ses bras, alors que sa bouche vient butiner sa gorge offerte, avant de remonter à son oreille.

Je ne te prendrais pas. Pas sans que tu le veuilles, pas maintenant parce que je n’aurais pas le temps de t’aimer comme il se doit, mais rien ne m’empêche de te corrompre.

Et sur ces mots, avec un sourire mutin, il la soulève pour terminer de lui ôter sa robe, qui glisse le long de ses jambes pour tomber avec un froissement sur le sol, avant de la rassoir sur ses genoux. Dieux qu’elle est magnifique dans sa glorieuse nudité, sa peau chaude contre la sienne alors qu’il enroule ses bras autour d’elle pour la coller contre lui.

Ulwyck ne voudrait être ailleurs pour rien au monde.
Emme

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[PORT REAL] Une danse d'ombres ♛ pv Ulwyck [Terminé] - Page 2 Empty Re: [PORT REAL] Une danse d'ombres ♛ pv Ulwyck [Terminé]

Message par Megalis Farman Lun 3 Avr - 12:15




une danse d'ombres

megalis & ulwyck

an 305, lune 6, semaine 3, jour 7


♬ mad about you ♬

Une passion, puissante, dévorante, la consumait de l’intérieur. Alors que leur baiser se prolongeait, Megalis se sentit brûler au fond d’elle-même. Elle qui voulait faire miroiter bien des choses à Ulwyck, se rapprocher de lui pour mieux le contrôler, avait en soi réussi – mais y avait aussi perdu bien des plumes. Le prouvait son cœur qui tambourinait follement dans sa poitrine, ses poumons qui manquaient d’air alors qu’elle s’accrochait à ses lèvres comme à une promesse. C’est lui qui mit fin au baiser, elle ne sachant s’arrêter, pour joindre leurs fronts et caresser son visage d’un pouce délicat. Elle n’imaginait pas son contact si doux, elle ne pensait pas que son toucher la rendrait si avide, elle ne pensait pas finir suspendue à ses lèvres et aux mots qui en sortaient. Une promesse. Leurs désirs. Elle plongea dans ses yeux, son cœur bondissant dans sa poitrine alors qu’elle reconnaissait cet étrange sentiment qui la traversait. Un homme avait, par le passé, déjà réussi à la plonger dans un tel brouillard. Ses mers intérieures devenaient impraticables, elle se noyait dans un sentiment qu’elle avait pensé ne jamais retrouver. Aimait-elle ceux dépourvus de raison ? En était-elle elle-même dotée ? Elle en doutait alors qu’elle retrouvait dans les yeux d’Ulwyck ce qu’elle avait vu autrefois dans ceux d’un certain cygne – pas une mer de promesses, ici, les flots étaient différents, noirs et tempétueux. Mais la navigatrice en elle n’avait pas peur, étonnamment, elle ne désirait que s’aventurer dans cet océan dangereux.

Le Maître des Lois est un homme dangereux, répéta-t-elle de sa voix haletante. Je ne pensais pas trouver un adversaire à ma hauteur.

Elle restait agrippée à lui, ses mains fermement crochetées à sa nuque pour le maintenir près d’elle. Il la souleva pour l’emmener jusqu’au lit, où il l’installa contre lui et tenta de calmer la respiration de la jeune femme. Ma sirène. Dans son souffle cassé trembla un sourire. Leur petit jeu, au-delà du plaisir et du désir tout aussi ardent qu’il avait naître en elle, promettait de la hanter pendant longtemps encore. Megalis ne put que coller un peu plus son corps à celui d’Ulwyck, appréciant son odeur, sa chaleur, et même sa simple présence. Les Farman n’étaient pas les esprits les plus sains de l’Ouest, passionnés autant qu’ils étaient ambitieux, ils étaient des marins au feu intérieur brûlant – celui-ci ne demandait qu’à devenir brasier. Avait-elle trouvé l’étincelle qui lui manquait ? Entre les bras du dornien, elle se sentait bien, comme à l’abri des horreurs du monde, comme réconfortée de tout ce qui l’avait touchée. Les flammes qui dansaient dans les yeux de la dame brûleraient tant qu’il serait à son côté. Elle le voulait à cette place. Il posa un léger baiser sur ses lèvres et lui fit part de son intention de tenir sa promesse. Leurs souffles mêlés, Megalis se sentait perdre pied. Sa voix s’éleva tout doucement, aussi rauque qu’elle était pleine de promesses.

Plutôt que de rendre les armes, unissons-nous dans cette guerre. Prenons les armes ensemble.

Était-ce une supplication ? Presque. Elle voulait un tel feu pour brûler auprès d’elle, ensemble, ils seraient au-dessus du monde. Avec la fureur du lion et le venin du scorpion, qui saurait les abattre ? Ils pourraient s’emparer du monde. De l’Ouest, de Dorne, d’abord – et le reste viendrait. Il acheva de dénouer les laçages de sa robe, embrassant la chair qui se découvrait lentement. Megalis se laissa faire, tendant sa gorge pour recueillir ses baisers. Elle voulait qu’il la corrompe. Bientôt nue, la jeune femme reposa sa tête dans le cou du dornien pour humer son parfum. Dans un geste plus brusque qui contrastait avec la douceur de son regard et de sa voix, elle attrapa la mâchoire d’Ulwyck pour qu’il la regarde dans les yeux.

Promets-moi de te tenir à mes côtés, dans la bataille comme dans la paix. Promets-moi.

Malgré tout le miel qui coulait dans sa voix, il y avait une menace derrière ses mots, amenée par la crainte qui hurlait au fond d’elle. Que plus jamais on ne l’abandonne. Que plus jamais on ne se joue d’elle. Elle voulait Ulwyck, pour elle, et pour aussi longtemps que possible. Que celui qui avait su la charmer prenne son cœur et sa main s’il le désirait, tant qu’il ne disparaissait pas sans un mot du jour au lendemain. Elle n’y survivrait pas une seconde fois.
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Megalis Farman
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Une danse d'ombres- FT Megalis Farman -
An 305, Lune 6, Semaine 3, Jour 6
Donjon Rouge, Port-Réal
Un adversaire à sa hauteur.

Ulwyck sourit à ces mots, attendri, alors que les yeux de Megalis reflètent bien plus. Ils ne sont pas adversaires ; ils ne le sont plus depuis le moment où elle est devenue sa sirène. Sa reine. Oh, il lui offrira une couronne, même s’il doit attendre d’avoir les cheveux grisonnants pour cela. Il lui offrira tout ce qu’elle lui demande, tant qu’elle continuera à le regarder avec ces flammes dans le regard, avec cette rage de vivre et de désir qui lui donne tant envie de la ravir.

Peut-être bien qu’elle est une sorcière, finalement, pour l’avoir envoûté en si peu de temps, mais il n’en a cure. Il veut bien être envoûté encore et encore par elle pour la garder dans ses bras.

Le Maître des lois écoute les propos de Meg en silence, entendant la supplication derrière avec une certaine surprise. Lui demande-t-elle vraiment de l’épouser ? Il n’a même pas eu le temps de lui proposer en premier. Que les dieux en soient témoins, il ne laissera personne d’autre faire sienne cette demoiselle incroyable. Il veut être celui qui l’appellera avec fierté sa femme.

Est-ce une demande en mariage, ma sirène ?

Il demande confirmation avec un sourire amusé, alors que ses doigts partent à la découverte des courbes de sa compagne, délestée du moindre tissu la dérobant à son regard. Elle est si réceptive à ses attentions, lui offrant sa gorge sans hésitation pour qu’il l’embrasse encore et encore. Quelle indécence. Il devrait se venger en l’embrassant à des endroits qui la feraient sans nul doute rougir. De plaisir ou d’indignation, cela reste encore à voir.

Cependant, toute idée de taquiner Megalis s’envole lorsqu’elle se saisit de sa mâchoire pour le forcer à affronter son regard, alors qu’elle lui demande de jurer qu’il restera toujours à ses côtés, quoi qu’il arrive. Il s’agissait donc bien d’une demande, provenant d’une femme sans doute déjà abandonnée une fois. Ulwyck devrait en remercier le responsable, d’une certaine façon ; il ne l’aurait peut-être jamais rencontré sinon. Mais avant tout, il se doit de rassurer sa sirène, ou elle s’en ira vers des côtes plus prometteuses.

Le Maître des Lois pousse la jeune femme sur ses genoux à assurer son assise en installant ses cuisses de part et d’autres des siennes, afin qu’elle puisse lui faire face sans se tordre le cou.

Regarde-moi. Ne regarde que moi. Oublie tout le reste, ma dame.

Ses mains caressent doucement ses cuisses, alors qu’il l’embrasse avec douceur pour l’apaiser. Il ignore quel homme l’a blessé, quel homme a déjà trahi ses promesses envers elle pour qu’elle soit si méfiante et il préfère ne pas le savoir. Ulwyck se connaît trop bien. Megalis n’a qu’un nom à lui donner pour qu’il veuille faire disparaître l’homme qui le porte de la surface de la terre.

L’ignorance vaut mieux pour tout le monde.

Je me suis rebellé contre mon ancien prince pour ma nièce. J’ai menacé mon prince actuel s’il arrivait quoi que ce soit à la seule de mes petites nièces restée sous sa protection.

Ses doigts remontent le long du corps de sa demoiselle, avant de venir prendre son visage en coupe. Et sa bouche ne cesse de venir rencontrer la sienne, tendrement, comme pour lui promettre qu’il ne la blessera jamais. Elle lui est déjà bien trop précieuse pour cela. Il préfère encore pardonne à Edmund Garlagen sa trahison plutôt que de l’abandonner. Dieux, n’a-t-elle pas encore compris que si ça ne tenait qu’à lui, elle ne ressortirait pas de cette chambre avant d’être sienne, avant qu’il soit certain qu’elle ne quitterait jamais ses côtés ?

Elle fait déjà partie de ceux à qui il tient plus que sa propre vie. Par les sept enfers, ce qu’elle a fait pour le rendre aussi accro à elle, il s’en fiche bien. Il veut son sourire, il veut son assurance, il veut sa langue acérée, il veut se perdre dans ses cheveux à la couleur du sable et se noyer dans ses yeux aussi bleus que le ciel au-dessus du désert.

Il la veut tout entière. Ne serait-elle pas noble que ce serait du pareil au même. Il se serait avoué sien, il lui aurait juré son cœur, il l’aurait ramené chez lui pour la montrer à tous.

Je traverserai des océans, déplacerai des montagnes, irai jusqu’aux enfers, m’opposerai aux dieux pour ceux que je chéris. Si tu deviens mienne, si je deviens tiens… Même la mort ne saurait nous séparer.

Peut-être un mensonge. Un demi-mensonge, plutôt. Ulwyck ne peut retenir la mort de frapper, mais il fera tout en ce sens pour que jamais sa sirène ne se sente abandonnée par lui. Il ne sera ni un mauvais mari, ni un mauvais père, ni un mauvais ami, amant, tout ce qu’elle souhaitera qu’il soit pour elle.

Lentement, comme pour ne pas l’effrayer, il la dépose sur le lit, avant de se glisser à genoux entre ses jambes blanches. Il ne peut s’empêcher de frôler la peau tendre de l’intérieur de la cuisse de ses lèvres, quelques délicieuses secondes, avant de relever la tête vers Megalis.

Deviens mienne. Fais-moi tiens. Et mon épée sera la tienne. Et ma maison sera ta maison.

Ses mains se posent sur la taille de la jeune femme, alors qu’il fait reposer sa tête sur sa cuisse, l’admirant des boucles dorées de ses cheveux à celles qui recouvrent son pubis. Puis, tout doucement, il vient poser ses lèvres sur son ventre, avant de la regarder à nouveau.

Et tes désirs seront mes désirs, Megalis. Nos désirs.

Ulwick inspire l’odeur de la jeune femme, s’en enivre, redéposant un baiser sur la peau délicate de son ventre qui s’arrondira peut-être un jour.

Fais-moi tiens. Et je mettrai le monde à tes pieds. J’y suis déjà.

Il esquisse un sourire alors qu’il recule légèrement, son regard fermement planté dans le sien.
Emme

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Message par Megalis Farman Lun 3 Avr - 17:14




une danse d'ombres

megalis & ulwyck

an 305, lune 6, semaine 3, jour 7


♬ mad about you ♬

Était-ce une demande en mariage ? Désirait-elle donc s’attacher à cet homme jusqu’à la fin de ses jours ? Quitte à porter son nom, quitte à porter ses enfants… Elle était perdue dans ses yeux et elle aimait le feu qui en émanait. Elle voulait cette flamme pour la guider dans l’obscurité. Elle le voulait comme torche face aux ombres de ce monde. Ce même monde qu’ils feraient plier face à eux. Elle était peut-être totalement inconsciente, totalement folle, de vouloir à tout prix cet homme qu’elle connaissait si peu. Mais ils avaient passé peu de temps ensemble, et pourtant, c’était comme s’ils s’étaient toujours connus. Comme s’il y avait une évidence entre eux. Elle était fascinée par les yeux qui la fixaient déjà avant tant de désir, tant d’espoirs. Dans le regard d’Ulwyck, elle voyait l’avenir. Elle tendit un peu son corps sous les caresses délicates et les baisers du dornien. Oui, c’était une demande en mariage. Oui, elle voulait un tel homme à son côté.

Veux-tu que ce le soit ? demanda-t-elle du bout des lèvres, un sourire mutin y ayant repris place tandis que ses yeux brillaient à nouveau de malice.

Il la fit s’installer face à lui et lui demanda de le regarder – de tout oublier. Et alors qu’elle plongeait de nouveau dans ses yeux, son cœur se pressa dans sa poitrine. Elle le désirait, ardemment. Lui, son cœur, sa promesse, tout ce qui allait avec – son nom, aussi. Elle posa son front contre le sien. Même la mort ne saurait les séparer.

Ne meurs pas, souffla-t-elle contre ses lèvres. Moi qui suis déjà bien ennuyeuse par nature, m’imaginerais-tu veuve ?

Elle sourit sincèrement. Si ses mots étaient teintés d’ironie, ils demeuraient sérieux. Elle voulait qu’il se tienne auprès d’elle pour tous les jours à venir, s’éveiller contre son corps, s’amuser de moult autres joutes verbales… Il avait le ton et le regard rassurants, lui demandant de devenir sienne et de le faire sien. Megalis ne put que sourire plus face à ses mots, elle enfouit sa main dans ses cheveux de jais. D’une poigne légère, elle l’enjoignit à revenir auprès d’elle, souhaitant goûter ses lèvres une fois de plus. Elle l’embrassa, doucement, bien plus chastement que les fois précédentes.

Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour mon seigneur époux, murmura-t-elle pour sceller leur promesse. Si telle est votre volonté, messire.

À travers ses paroles, elle lui laissait encore le choix – elle n’avait pas prévu de le faire initialement, elle voulait lui offrir des promesses qu’il ne saurait refuser… Et par de simples sous-entendus quant à ses intentions, elle avait planté ses griffes dans son cœur et sa raison. Et lui en avait fait de même. Comme lui l’avait fait la veille au soir, en la laissant repartir, elle lui donnait une chance de revenir sur ce qu’ils s’étaient dit. Il pouvait encore retirer sa promesse, elle se rhabiller et repartir. Oh, elle aurait des regrets, mais s’en remettrait bien…

Mais si ils se promettaient de marcher ensemble à l’avenir, si ils prêtaient ce serment, maintenant, alors l’avenir serait scellé. Un avenir qu’ils bâtiraient ensemble, à la force de leurs bras, de leurs ambitions, et de ce qui naissait entre eux. Megalis caressa son visage du bout des doigts, son sourire flottait vaguement sur ses lèvres et ses yeux clairs brillaient, remplis d’espoir. Elle ne parvenait plus à se détacher de ce visage dont elle avait déjà retenu les contours et les traits, déposa un baiser au coin des lèvres d’Ulwyck tout en continuant de caresser ses cheveux noirs.

Tu es mien, et je suis tienne, murmura-t-elle à son oreille.
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Une danse d'ombres- FT Megalis Farman -
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Il y a des mots qui ramènent des souvenirs douloureux à la surface et entendre Megalis parler de veuvage en fait partie. Il n’imagine que trop bien ce que perdre la demoiselle lui ferait et, si l’inverse serait sans doute moins horrifique, il se doute à quel point Megalis en ressortira brisée.

Non. Je ne t’imagine pas veuve. Je refuse de te faire endurer ça.

Ulwyck a vu Ellaria sombrer toujours de plus en plus profondément dans la folie familiale après le décès d’Oberyn. Et quand bien même il n’aurait jamais abandonné sa sœur de cœur, sa déchéance jour après jour lui a déchiré le cœur.

Elle ne se serait jamais abaissée à empoisonner Myrcella Lannister sinon. Une enfant. Le Maître des Lois a beau vouloir sa vengeance, il y a des limites qu’il se refuse à franchir, encore aujourd’hui. Il a grandi en suivant certaines valeurs, en suivant Oberyn, et il ne les trahira jamais. À Dorne, les enfants et les femmes ont une plus grande valeur que dans le reste de Westeros.

Il ne s’en prendra jamais à un enfant. Jamais il ne violera une femme. Deux règles qu’il s’interdit de franchir, car sans garde-fou, il ne vaudra pas mieux qu’un chien enragé à abattre.

Et il ne précipitera pas Megalis sur le même chemin qu’Ellaria par une mort imprudente.

La jeune femme glisse finalement ses mains fines dans ses cheveux, le poussant à se relever pour pouvoir déposer un baiser délicat sur ses lèvres. Le plus doux de tous leurs baisers ; Ulwyck esquisse un sourire attendri lorsque Megalis déclare un semblant de vœux de mariage, avec une fragilité sous-jacente. Comme si une partie d’elle s’attendait à ce qu’il refuse.

Comme s’il pouvait trouver mieux qu’elle et qu’il n’avait fait que jouer à ses dépens jusqu’ici. Foutaises.

Un soupir lui échappe, avant qu’il n’allonge Megalis sur ses draps, montant sur le lit pour la surplomber. Ses mains viennent chercher les siennes pour enlacer leurs doigts, avant qu’il ne l’embrasse avec la même douceur qu’elle.

Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour épouse.

Il se glisse ensuite à ses côtés, lâchant ses mains pour mieux la serrer contre lui et enfouir son nez dans son cou. Il n’a pas envie de retourner travailler. Il pourrait passer toute la journée à tenir sa promise – parce que c’est ce qu’elle est maintenant, non ? – entre ses bras, à lui murmurer tout ce qu’elle provoque chez lui.

Que ce sera douloureux, lorsqu’il faudra la laisser repartir à ses propres appartements.

Un sourire malicieux étire cependant ses lèvres lorsque ses doigts effleurent le bras gauche de la jeune femme, atteignant le bracelet qu’il lui a offert. Il le tourne autour du poignet, admirant les reflets créés par la lumière extérieure, avant d’embrasser le creux du coude de Meg.

Tu es mienne et je suis tien. Ce bracelet en est la preuve, tu sais ? Il a été porté par des générations de dames de Denfert. Je te promets qu’au départ, je te l’offrais sans arrière-pensée. Peut-être.

Un rire amusé lui échappe et il relâche le bras de sa compagne pour enlacer ses hanches, et plonger tête la première entre ses seins. Il relève un regard pétillant et un peu insolent vers Megalis, puis embrasse la naissance de sa poitrine.

Je suis le plus heureux des hommes.

Il rit à nouveau, heureux comme il ne l’a pas été depuis longtemps, avant de rouler sur le dos pour permettre à sa compagne de poser sa tête sur son torse. Ses doigts jouent avec des mèches de cheveux et il songe qu’il faudra peut-être refaire la coiffure de Megalis, quoi que plus simplement, avant qu’elle ne sorte de ses appartements. Heureusement qu’il a eu une sœur et plusieurs nièces sur lesquelles s’entraîner auparavant. Il ne fera pas aussi bien qu’une camériste, mais il saura camoufler leurs activités.

Il ne veut pas qu’elle ait d’ennuis par sa faute.

Son regard tombe finalement sur le repas qu’ils n’ont toujours pas pris et Ulwyck soupire. Peut-être bien qu’il s’est laissé un peu trop emporté par l’instant présent, mais il ne le regrette pas une seule seconde. Pas lorsque cela lui a amené une aussi fougueuse et jolie fiancée dans son lit.

Veux-tu manger, ou préférerais-tu te reposer jusqu’à ce que je doive reprendre mon travail ? Je me doute que notre rencontre n’était pas ta première insomnie.

Sa main glisse des cheveux blonds à la courbure des hanches de sa sirène, qu’il caresse doucement, au rythme de leur respiration. Peut-être qu’il arrivera à la bercer si elle souhaite dormir ; peut-être qu’il arrivera lui-même à se reposer en sa présence. Le contact d’un corps contre le sien l’a toujours apaisé et ce n’est pas différent avec Megalis.

Désormais, je veillerai sur votre sommeil, ma dame. Depuis ce jour, jusqu’à la fin de mes jours.

Un ricanement lui échappe, alors qu’il ajoute, plein de malice :

Même si je dois esquiver toute ta famille pour me glisser jusqu’à ton lit.
Emme

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Message par Megalis Farman Lun 3 Avr - 20:06




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megalis & ulwyck

an 305, lune 6, semaine 3, jour 7

C’était dit, et si l’accord était encore officieux, nécessitant encore probablement l’approbation des familles des deux partis, Megalis n’avait que peu de doutes quant à l’issue des négociations – du côté des Farman, l’idée de marier leur fille aînée à un héritier de Dorne souhaitant écraser les Lannister et se couronner prince, Maître des Lois à la cour… Il était un bon parti. Plus encore alors que lui et les seigneurs de Belcastel avaient des ambitions communes. Ce serait peut-être plus compliqué du côté des Uller – Megalis était de l’Ouest, et si cette union n’était en rien une tentative de réconciliation entre les lions et les dorniens, elle pouvait passer pour cela… La jeune femme caressa doucement le visage de celui qu’elle appellerait son époux. Ils avaient eu la chance, tous deux, de se choisir dans un monde qui ne le permettait guère.

Tous deux enlacés, loin de l’échange torride d’avant, ils ne s’offraient plus que paroles douces et caresses légères. Megalis ouvrit de grands yeux lorsqu’il lui révéla d’où provenait ce bracelet, sincèrement touchée, elle lui offrit un sourire délicat, de ceux qu’elle ne réservait qu’à ses intimes, ces trop rares personnes à qui elle voulait bien se confier en dévoilant ses parts de fragilité. Ses doigts glissèrent des cheveux d’Ulwyck à son visage, effleurant son visage, en retraçant les lignes. D’un index, elle redessina les sourcils, coula le long de sa tempe puis échoua sur ses lèvres.

Tu fais de moi une femme comblée, répondit-elle d’une voix dénuée de faux, dévoilant la douceur dont elle savait faire preuve quand elle ne s’amusait pas de ses charmes en jouant à l’insolente dame – prouvant que même les lions, s’ils savaient rugir, pouvaient aussi ronronner.

Lorsqu’Ulwyck se coucha sur le dos, elle blottit son corps nu contre le sien, posant sa tête sur le torse qu’il lui offrait. Elle leva les yeux pour le regarder, ne se lassant pas de sa vision. Il la rappela au repas qu’ils devaient prendre et un léger rire perça les lèvres de Megalis. Elle avait totalement oublié ce pourquoi elle était venue, et si elle avait toujours faim de choses qu’elle ne pourrait lui offrir de suite, son appétit était comblé par la simple vague de bien-être qui la traversait à présent.

Souhaites-tu manger, toi ? Je n’ai plus si faim…

Ses lèvres s’ourlèrent à ses mots, encore, peu avare de lui offrir mille sourires sincères. Puis elle rit en chœur avec lui avant d’arquer les sourcils.

Je te souhaite bon courage avec ma famille, souffla-t-elle dans un rire étouffé. Surtout avec bonne-maman, elle va probablement te haïr. Mais ne le prends pas personnellement, elle hait tout le monde. Les Farman de Belcastel, reprit-elle d’un ton théâtral, sont probablement les pires connards de l’Ouest. Mais par tous ces foutus dieux, je les aime.

Et elle ne vivait que pour son sang – que pour honorer ce nom qui la liait par nature aux idées rebelles. Elle avait failli, deux années plus tôt, se jeter dans le vide. Offrir son corps à une chute mortelle et rejoindre tous ceux qu’elle avait perdus à la guerre. Elle y avait songé, un instant. Mais avait renoncé. En voyant Ulwyck contre elle, elle songea qu’elle avait eu raison de ne pas sauter. Elle ne montra rien de la peine qui traversa une seconde son corps entier alors que ses pensées la ramenaient à cette terrible période. Celle où elle avait tout perdu. Elle enfouit son visage tout contre le dornien. Huma son parfum. Déposa un baiser trop plein de tendresse contre sa peau brûlante. Il avait le goût d’un avenir prospère et heureux, loin de la grande guerre qu’avait toujours été sa vie. Et contre son corps, il y avait comme une délicate senteur de paix.
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Megalis Farman
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Une danse d'ombres- FT Megalis Farman -
An 305, Lune 6, Semaine 3, Jour 6
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À l’abri entre ses bras, loin des masques de la Cour et des jeux de faux-semblants, Megalis dévoile une facette plus intime, alors que les sourires qu’elle lui adresse sont plus sincères et délicats que tous ceux qu’elle lui a jamais adressés. Elle caresse son visage avec douceur et Ulwyck se trouve à apprécier cet apaisement dans leur passion.

Il voudrait que ce moment de paix dure. Cela fait si longtemps qu’il ne s’est pas senti apaisé. Pas depuis la mort d’Ellaria et de sa fille. Pas depuis la mort d’Oberyn. Il a oublié ce que ça faisait.

Megalis lui offre un autre sourire, confirmant qu’elle n’a pas faim, avant de lui retourner la question. Ulwyck rit doucement, avant de poser un baiser sur ses cheveux, plongeant ses doigts dedans sans plus se soucier de la tenue de la coiffure de sa compagne.

Non, pas spécialement. Cela m’éloignerait de tes bras et l’idée m’est intolérable.

Il sait déjà qu’il lui sera difficile de la laisser partir. Ils ne sont pas mariés, aussi leur temps ensemble sera limité et chacune de leurs interactions hors de ses appartements sera scrutée par tous les rapaces nobles du coin. Certains essayeront peut-être de les séparer, s’ils s’inquiètent de leur alliance.

Bon sang. Il devra aussi en avertir Edmund. Et si ce dernier refusait ? Est-ce qu’il devra le supplier de le laisser épouser Megalis ? Non, non, c’est une alliance avantageuse, une alliance de paix ; il n’y a aucune raison pour que son ancien ami refuse. Peu importe leurs différents, le prince doit d’abord penser au bien de Dorne.

Même si Ulwyck souhaite sa couronne et siéger à sa place à Lancehélion.

Le rire de Megalis le prend par surprise, mais il décide dans la foulée qu’il s’agit d’un des plus beaux sons du monde et qu’il veut continuer à l’entendre. Il sourit à son tour alors qu’elle parle de sa famille et se permet de ricaner en l’entend dire que sa grand-mère déteste tout le monde, amusé.

Je serai l’exception. Toutes les femmes m’adorent, ta grand-mère comme les autres !

Seulement, l’évocation de la famille Farman l’oblige à se pencher sur sa propre maison et un soupir lui échappe, alors qu’il plonge à nouveau son nez dans les cheveux blonds. Les siens lui manquent ; jamais il n’a été séparé de tous ceux qui lui sont chers aussi longtemps. Son frère et sa sagesse lui manque ; ses petites nièces et leurs sessions d’entraînement comme de jeux lui manquent. Il voudrait qu’elles soient ici, avec lui. Qu’il ne soit pas seul dans la ville où ont péri tant des leurs.

Peut-être serre-t-il Megalis contre lui un peu plus fort qu’il ne le devrait, peut-être cache-t-il son visage dans ses cheveux pour ne pas montrer ses larmes naissantes alors qu’il pense aux siens et qu’il songe à leur réaction à l’annonce de son choix d’épouse.

De mon côté… Mon frère gardera son opinion pour lui, tant que je supporte un minimum mon épouse. Mes parents sont décédés. Le plus difficile, ça sera avec mes petites nièces, mais promets-leur de les aider à avoir la tête de tous les Lannister de cette terre et elles t’aimeront.

Ulwyck n’a aucun doute sur le sujet. Les Aspics des sables mettront peut-être du temps à accepter Megalis comme Dame de Denfert, mais leur haine envers les Lannister peut servir de pont pour les rapprocher. De toute façon, elles auront beau tempêter, il s’assurera qu’elles ne feront rien à Megalis, même s’il devait en venir aux menaces pour qu’elles saisissent le sérieux de leur relation.

Il y a la famille de ma mère aussi. Ma tante te verra sans doute d’un mauvais œil, au premier abord, mais tu as le caractère pour lui plaire. Mes cousins… Le plus vieux d’entre eux est mon écuyer. Ils aboient beaucoup, mais n’ont pas encore tant de mordant pour les petites vipères qu’ils promettent d’être.

Il sera limite plus aisé pour sa compagne de se faire apprécier des Wyl, parce qu’ils n’ont aucun pouvoir sur ses décisions. Au mieux, son oncle et sa tante peuvent le conseiller, mais ils sont une maison noble mineure, comparée à la sienne. Il ne leur doit aucunement obéissance.

De toute façon, je ne les écouterais pas. J’ai pris ma décision. Et si je dois leur botter les fesses pour te faire accepter, je le ferais.

Ulwyck apprécierait de ne pas en arriver là avec sa propre famille, mais ils sont des Uller ; sa première fessée, Ulwyck l’a reçue avec le plat d’une épée en fer. À être élevés à la dure, il n’y a parfois que la violence pour faire passer une décision.

Mais il est confiant ; Megalis leur plaira sûrement. Elle a un tempérament qui ne détonerait pas à Dorne. Il n’y a pas de raisons pour que sa famille réprouve son choix. Quant aux Farman, il ne saurait en jurer, surtout vu sa réputation. Un soupir lui échappe ; il ne veut pas laisser sa fiancée affronter les conséquences de leurs choix seule. Même si elle aime sa famille, est-ce qu’ils le lui rendront bien vu la situation, ou est-ce qu’ils la blâmeront ?

Peut-être bien qu’il n’a tout simplement pas envie de la laisser partir hors de sa vue, pour l’instant.

Est-ce que tu voudrais que nous en parlions à ta famille tous les deux ? Je peux retarder un peu mon travail pour aller les voir.

Tant pis pour ce soir ; il risque de finir tard, mais ce sera pour la bonne cause. Et peut-être pourrait-il convaincre Meg de venir dormir dans ses appartements, cette nuit. Il pourrait finir d’étudier des lettres avec elle assoupie à ses côtés.
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Message par Megalis Farman Mar 4 Avr - 18:05




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Les serviteurs s’étaient donc déplacés pour rien, dressant une table à laquelle ils n’auront finalement pas touché. Blottie dans les bras d’Ulwyck, Megalis sourit contre lui. Elle ne voulait pas non plus quitter sa chaleur, quand bien même des domestiques avaient travaillé pour leur promettre un bon déjeuner. Toutes ses faims semblaient assouvies à cet instant, envolées vers des contrées lointaines. Elle poussa un soupir soulagé, appréciant l’instant où elle pouvait se départir du masque qu’elle revêtait si souvent. Elle avait bien conscience que, tant qu’ils ne seraient pas mariés devant un septon, leurs interactions au dehors seraient extrêmement limitées. Elle pourrait tout au plus prendre son bras et accepter une marche à ses côtés, tenir une conversation impersonnelle avec lui, mais ça n’irait pas plus loin. Elle inspira son odeur, la tendresse figée sur son visage, songeant combien il lui serait difficile de ne pas lui offrir de grands sourires, d’user de ses charmes pour le faire chavirer, de se perdre dans ses bras. Le mariage ne serait pas pour tout de suite, c’était certain – une noble comme elle devait se marier en grandes pompes, un membre du Conseil Restreint plus encore. Elle avait déjà bien trop hâte, quand bien même elle devrait abandonner le nom qu’elle chérissait tant. De Megalis Farman, elle deviendrait Megalis Uller. Elle passerait de la fille aux trois navires à la dame du scorpion – l’idée l’excitait au fond, mais de ce sentiment poignait une mélancolie d’enfant.

Elle ne put qu’ourler ses lèvres à ses mots, Eddara ne l’adorerait sans doute pas tant que ça – du moins pas tant qu’elle n’aurait pas une couronne sur la tête, elle ou l’un de ses frères. Si Ulwyck parvenait à rendre cela réel, oh, il gagnerait les faveurs de la vieille lionne sans aucun souci. Mais pour l’heure, il n’était que le Maître des Lois, et cela ne suffirait pas aux yeux de la Reyne. Reyne. Megalis continua ses caresses légères contre le corps chaud d’Ulwyck en y songeant, elle leva doucement son regard vers lui. Devait-elle lui dire ? Elle hésita, mais se ravisa. Elle devait demeurer prudente, ne pas ébruiter cela tant qu’ils ne seraient pas liés officiellement. Lorsqu’au regard des dieux, ils seraient mari et femme, liés à jamais, elle cesserait de mentir sur ses origines. S’il le lui demandait, Eddara était née Clifton. Viendrait le moment où elle pourrait enfin se libérer de ce mensonge, tant auprès de lui qu’auprès du reste du monde.

Tu es bien trop arrogant, elle te détestera à coup sûr, dit-elle dans un autre rire. Ses songes se tournèrent vers Belcastel, ce château qu’elle devrait quitter pour le désert. Oh, se plairait-elle là-bas ? Elle avait été habituée aux paysages, aussi extraordinaires qu’ils étaient variés, de Belle-Île. L’Ouest, s’était-elle promis, demeurerait son unique maison. J’aimerais tant que tu voies Belle-Île, dit-elle la voix rêveuse.

La jeune femme le regarda avec attention alors qu’il lui parlait de sa propre famille. Elle ne serait pas en terre alliée à Dorne, Myrcella avait été la preuve que les Lannister et leurs vassaux n’étaient pas les bienvenus sur les terres arides. Mais Megalis n’était pas une simple ouestienne, elle était Farman. Et les Farman n’étaient pas des vassaux des Lannister.

J’espère ne pas me faire tuer trop vite, ironisa-t-elle. Je compte bien passer de longues années à tes côtés.

Elle se sentait si à l’aise qu’elle faillit commettre une erreur – lui parler de l’union du lion et du scorpion. Mais elle ne devait laisser échapper cette information. Elle était Farman, pas Reyne. Et quelques soient ses origines, elle ne pouvait en parler. Pas encore. Les mots suivants la surprirent alors qu’Ulwyck proposait d’en parler à sa famille. Megalis se redressa un peu, un sourire amusé prenant place sur ses lèvres alors qu’elle fronçait légèrement les sourcils.

Tu souhaiterais rencontrer ma famille ? Ma grand-mère est certes âgée, mais elle a plus de mordant que je n’en aurai jamais. Et mes frères… Luthor va te haïr. Tu t’entendras avec Willos. Quant à ma sœur, elle souffla, peu importe. Tu es certain de vouloir cela ? Je ne voudrais pas avoir à traîner ton cadavre jusqu’à tes appartements après cette entrevue.
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L’ironie de sa sirène sur sa propre mort des mains des siens n’échappe pas à Ulwyck. Un soupir passe ses lèvres, avant qu’il ne lui embrasse le front pour la rassurer. Il ne laissera personne lui faire du mal. Il faudra lui passer sur le corps pour toucher à un seul cheveu de sa fiancée en sa présence.

Meg, personne de ma famille te tuera. Je pense qu’il leur faudra moins de deux minutes pour comprendre que la fin n’en serait guère heureuse.

Il est un Uller ; la folie est dans son sang. Personne ne serait assez stupide pour prendre le risque de réveiller cette folie qui pourrait déclencher des conflits. Il n’y avait qu’à voir avec Ellaria. Surtout alors que leur union leur apporterait plus d’avantages que d’inconvénients. Ce n’est pas une mésalliance.

Un rire chasse cependant son inquiétude lorsque Meg lui demande de confirmer qu’il veut rencontrer sa famille, quitte à y risquer sa peau. Elle est adorable ; comme s’il lui fallait si peu pour s’effrayer et reculer. Les membres de sa famille peuvent bien aboyer, il fera la sourde oreille. Il est doué pour ne retenir que ce qui l’arrange.

De toute façon, il le faudra bien un jour ? J’ai survécu à pire, crois-moi.

Un rire lui échappe de nouveau, alors qu’il ajoute avec malice :

Peut-être que je devrais appeler mon écuyer, il t’aidera à dissimuler mon cadavre.

Zan risquerait surtout d’être un témoin gênant, capable d’alerter sa famille et de déclencher une guerre si les Farman comptaient réellement l’assassiner. D’ailleurs, peut-être que tout ça n’était qu’une machination pour le tuer ? Un nouveau rire lui échappe à cette pensée ; n’est pas encore né celui qui le tuera. Il ne perd pas son temps avec des gardes pour une bonne raison. Il a été l’élève d’Oberyn, capable de mettre à terre La Montagne lui-même. S’il n’égale pas son vieil ami, il ne lui ferait cependant pas déshonneur.

Finalement, l’idée est plus intelligente qu’il n’y paraît. C’est qu’il court vite, le môme, et filant comme une anguille. Si jamais, au grand jamais, il s’agit d’une machination, il pourra avertir des gardes.

En l’occurrence, ça n’est peut-être pas une mauvaise idée. Ne serait-ce que pour qu’il apprenne de comment se font des fiançailles.

Ulwyck se fait songeur, alors qu’il tord un peu la vérité. Il ne pense pas tomber dans un piège – ou alors un piège des plus finement exécutés – mais un peu de prudence ne ferait pas de mal pour contrebalancer son impulsivité. De plus, ce n’est pas un mensonge non plus. Si Zan fait ses preuves, il réintégrera sa place d’héritier des Wyl et devra savoir comment mener de telles négociations, pour ses frères comme pour lui.

Ses doigts remontent effleurer un des seins de la jeune femme et il sourit, avant de se pencher à son oreille.

Il faudra seulement que je te rhabille et te recoiffe, ou là, tes frères auront une bonne raison de vouloir ma tête. Promis, je m’en sors aussi bien qu’une camériste. Je coiffe souvent mes petites nièces. Coiffais.

Il y a une boule dans la gorge d’Ulwyck ; le correction lui coûte plus qu’il ne voudrait l’avouer. Les Aspics ont dû bien grandir en deux ans, pour celles encore jeunes. Est-ce qu’elles ont réussi à faire leur deuil ? Est-ce qu’elles sont heureuses à Denfer et à Lancehélion ? Voilà des questions auxquelles il ne voulait pas penser.

Mais le tournoi est bientôt. Avec un peu de chance, certaines viendront. Avec un peu de courage de sa part, il pourrait aussi se tourner vers Edmund pour avoir des nouvelles des deux restées à Lancehélion.

Il ferait beaucoup pour pouvoir les serrer contre lui et leur embrasser le front. Mais elles seraient mal vues à Port-Réal – et pourquoi voudraient-elles venir là où leur famille a tant perdu des leurs ? – alors il préfère encore les savoir auprès de son frère et d’Edmund. Les deux hommes ont leurs défauts, mais ils ne leur feraient jamais de mal.

Ulwyck enfouit plus profondément son nez dans les cheveux de Meg, y cachant ses larmes. Il les a tenues bébé dans ses bras, pour la plupart ; il a joué avec elles, il les a aidées à apprendre les armes. Il les a faites danser, il les a faites rire ; elles ont pleuré dans ses bras, elles lui ont confiés leurs secrets d’enfant. Il est un oncle, bien plus présent que ne l’a jamais été le prince Dorian.

Désolée. Elles me manquent. Ça fait deux ans que je ne suis pas rentré et je les ai vues grandir, alors il y a des jours où c’est difficile.

Surtout en sachant Oberyn, Tyerne et Ellaria décédées entre ces murs.
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Message par Megalis Farman Jeu 6 Avr - 12:15




une danse d'ombres

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Megalis sourit tendrement à Ulwyck, caressant son visage du bout des doigts. Elle ne se laisserait pas tuer si facilement, de toute manière. Elle avait encore bien des choses à accomplir avant de pousser son dernier souffle – une guerre à mener, un nom à redorer, un honneur à retrouver. Tristement inconsciente que ces ambitions n’étaient pas réellement personnelles, mais qu’elles étaient l’œuvre de l’éducation dispensée par Eddara, Megalis croyait dur comme fer qu’elle ne désirait que cela. Elle avait été forgée en ce sens. Une vulgaire arme de guerre. Ulwyck suggéra qu’il emmène avec lui son écuyer, et s’il avait s’agit au départ d’une blague, la jeune femme comprit vite que le dornien restait prudent, même avec elle. Il avait raison de le faire, après tout, elle-même ne lui avait pas dit toute la vérité. La confiance devait encore se construire. Elle acquiesça alors sans ciller. Ulwyck se heurterait probablement au mépris typique des Farman, la défiance dans laquelle ils s’étaient construits durant des années. Mais il ne craindrait rien de plus. Peut-être Luthor, dans un excès de zèle, le défierait-il. Mais Megalis en doutait. Son frère était nerveux, mais pas totalement abruti.

Lorsqu’Ulwyck parla de la recoiffer et de l’aider à se rhabiller, elle rit doucement, jusqu’à ce qu’elle entende sa voix se gorger de tristesse. Alors qu’il enfouissait son visage dans ses cheveux, elle leva les yeux vers lui pour entrevoir les larmes qui poignaient. Les caresses de Megalis contre sa peau se firent plus douces, rassurantes. Elle se redressa pour saisir les mains de son époux, approchant son visage du sien. Elle déposa un tendre baiser contre son front.

Je refuse de me marier si elles ne sont pas présentes. Elle descendit pour embrasser l’un de ses yeux humides. Tu as intérêt à les convier ici. Puis déposa ses lèvres au coin de celles du dornien. Ou alors tu te marieras tout seul. Elle raffermit sa prise sur les mains d’Ulwyck, un sourire mutin creusant la commissure de ses lèvres. Je t’interdis d’être triste ce jour-là, tu m’entends ? Ou tu iras te trouver une autre épouse, messire le Maître des Lois.

Son regard rieur plongea un instant dans celui du dornien. Elle se voulait rassurante, et inconsciemment, elle agissait avec lui avec autant de douceur qu’elle pouvait le faire avec son jumeau. Oh, Willos était bien la seule personne à pouvoir se targuer de recevoir la tendresse de la lionne rouge. Elle espérait qu’il ne soit pas jaloux à l’avenir, mais elle en doutait… Il n’avait jamais été exclusif dans ses relations, après tout. Elle l’imaginait même s’entendre sans peine avec Ulwyck. Imaginer leurs deux rires se mêler firent remonter un frisson ravi le long de sa nuque. L’avenir promettait d’être radieux, et elle qui était une mousse dans l’âme, ne voyait nulle tempête au loin. Nulle si ce n’est celle qu’elle souhaitait voir déferler sur ses ennemis. Volontiers moqueuse, elle se pencha de nouveau vers lui :

Dépêchons-nous, alors. Si tu n’as pas froid aux yeux et que tu souhaites vraiment rencontrer les terribles Farman, aide-moi à remettre cette robe.

Elle posa un baiser contre la paume d’Ulwyck avant de s’arracher, un peu difficilement, à son corps. Assise sur le lit, elle fit remonter la robe le long de son corps et commença à la réajuster, songeant à ce qu’elle pourrait bien dire à sa famille. Oh, Eddara serait ravie que Megalis ait usé de ses charmes face au Maître des Lois, mais elle enragerait si elle voyait que la fille Farman s’était emmêlée dans ses propres filets. Si Megalis ne craignait pas les flots, les abysses étaient un autre sujet – et si les Farman étaient une mer tempétueuse, elle savait la Reyne être le maelstrom.
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Ulwyck ferme doucement les yeux alors que Megalis l’embrasse sur le front, apaisant sa douleur par des douces caresses. Puis voilà qu’elle sèche ses larmes, allège sa tristesse, calme ses angoisses de ses lèvres et de ses taquineries. Si Ulwyck doutait encore de son choix, la jeune femme aurait balayé toutes ses inquiétudes d’un revers de la main.

Il peut toujours craindre un piège, mais il n’y croit pas. Il refuse de croire que la douceur de sa sirène à cet instant soit simulée. Il veut la croire sincère. Il veut la rassurer autant qu’elle le rassure et ne pas alourdir ses yeux bleus d’inquiétude.

Je ne peux pas garantir qu’elles accepteraient de venir. Port-Réal a vu mourir leurs parents et une de leur sœur. Mais il est probable qu’elles viennent quand même, par amour pour moi. Et puis, rater une occasion de raconter à ma future épouse tous les moments gênants de ma vie ? Jamais !

Un rire lui échappe, quoi que moins joyeux qu’il ne devrait l’être. Il n’est pas aussi sûr de lui qu’il le prétend. Les plus jeunes voudront peut-être bien faire le voyage, mais il n’est pas aussi certain de ce fait dans le cas des plus âgées. Elles ont perdu tant en si peu de temps ; il est probable que l’idée de venir à Port-Réal les rendent malades et ce n’est pas son intention.

Peut-être devrions-nous nous marier chez toi, murmure-t-il.

Ses petites-nièces auraient peut-être moins de mal à venir dans un lieu où il ne règne pas l’odeur persistante des cadavres et de la mort, à un endroit où n’ont pas péri des membres de leur famille. Et ainsi, il pourra voir là où a grandi Meg. Peu importe qu’organiser le mariage chez sa fiancée soit peu conventionnel ; si c’est pour pouvoir voir sa sirène être heureuse et ses petites nièces venir, il enverrait valser jusqu’aux traditions millénaires.

Ulwyck rit cependant de bon cœur alors que Megalis se moque gentiment de lui et il lui vole un baiser avant qu’elle ne se relève pour s’habiller.

Tu m’insultes, très chère. Je n’ai peur de rien.

Il l’aide à remettre correctement sa robe, se retenant de laisser ses doigts vagabonder sur la peau à leur disposition pour ne pas perdre plus de temps. Puis, il se relève pour saisir son peigne sur l’une des commodes et se rassoit derrière sa fiancée, venant rectifier sa coiffure pour effacer toute trace de leurs égarements de ce midi. Ce n’est pas aussi parfait que lorsqu’elle est arrivée dans ses appartements, mais cela fait illusion tant que personne ne regarde attentivement.

Et Ulwyck doit encore se faire violence pour s’empêcher de glisser ses mains dans ses cheveux pour en apprécier la texture et le parfum. Un soupir déçu lui échappe, alors qu’il se dépêche de s’habiller à son tour pour sortir. Autant perdre le moins de temps possible, avant que ses responsabilités viennent frapper à sa porte sans lui laisser la possibilité de les esquiver.

D’ailleurs, en parlant de responsabilités à la porte, Ulwyck découvre avec surprise son écuyer adossé au mur devant ses appartements, visiblement là depuis un moment, s’il en juge par l’air d’ennui profond sur le visage de Zandren avant qu’il ne l’aperçoive.

Je ne t’avais pas dit que tu avais ton après-midi de libre ? souffle Ulwyck.

Si, mais le grand devin Zandren a vu dans sa soupe de ce midi que vous auriez besoin de ma présence, Ser Uller !

Ulwyck croise les bras sur sa poitrine et hausse les sourcils, amusé par les pitreries de son écuyer, quand bien même il attend qu’il lui dise la vérité et pas ses petites histoires à dormir debout. Zandren remarque son impatience et souffle, avant de baisser la tête et de croiser les mains dans son dos.

… Je voulais vous prévenir que je souhaitais descendre en ville. Je ne voulais pas vous inquiétez si vous vous mettiez à me chercher. Et comme vous m’aviez dit que vous ne vouliez pas être dérangé à midi, je vous attendais.

Par les Dieux, est-ce que Zan a enfin appris à être responsable ? Ulwyck esquisse un sourire fier, alors qu’il attrape son cousin dans une étreinte pour lui ébouriffer les cheveux. Zan proteste, mais le sourire sur son visage indique qu’il n’est pas aussi réfractaire qu’il le prétend à son affection. Le Maître des Lois le relâche et Zan passe ses doigts dans ses cheveux pour les remettre en ordre, avant de se figer en apercevant Megalis.

Est-ce que c’est un rougissement qu’il aperçoit sur les joues de son cousin ? Oh, Ulwyck ne manquera pas de le taquiner à ce sujet, un autre jour !

Zan, voici Megalis Farman, ma fiancée si les dieux le veulent. Meg, mon écuyer et cousin, Zandren Wyl. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit et que tu ne me trouves pas, il sera ravi de t’aider.

Je, heu, Madame, enchanté et à votre service !

Il y a une lueur de malice dans les yeux de Zan alors qu’il se retourne vers lui et ajoute avec un air amusé :

Peut-être. Si mes gages augmentent.

Tu n’as pas de gages, petite couleuvre.

Justement, c’est l’occasion de négocier ! Vous m’avez dit vous-même de ne jamais manquer une opportunité !

Ulwyck éclate de rire, avant de rejoindre Megalis pour lui proposer son bras. Il se penche vers elle et lui chuchote à l’oreille, charmeur :

Mon propre écuyer qui retourne mes propos contre moi. Tu vois ce que j’endure chaque jour que les Dieux font ? Heureusement que je t’ai toi, maintenant, pour les rendre plus agréables.
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[PORT REAL] Une danse d'ombres ♛ pv Ulwyck [Terminé] - Page 2 Empty Re: [PORT REAL] Une danse d'ombres ♛ pv Ulwyck [Terminé]

Message par Megalis Farman Lun 10 Avr - 16:00




une danse d'ombres

megalis & ulwyck

an 305, lune 6, semaine 3, jour 7

Le sourire sincère, Megalis embrassa les mains d’Ulwyck avec douceur alors qu’il répondait à ses taquineries avec un mince sourire. Elle le sentait certes moins triste, mais la mélancolie demeurait fermement accrochée à lui, comme un boulet à son pied. Elle rit en chœur avec lui, mais regretta que le rire du dornien ne soit teinté de plus de joie. Elle le voulait aussi passionné et pétillant qu’elle l’avait connu, que ce soit une heure plus tôt ou encore la veille. C’était cet homme-là qui la fascinait, qui la charmait contre son gré. Elle le regarda avec tendresse, songeant qu’elle avait voulu se jouer de lui mais qu’elle souhaitait désormais en faire un partenaire. À eux deux, rien ne saurait les abattre. Eddara l’aurait tuée de le savoir, mais Megalis voulait faire de lui sa faiblesse. Qu’il devienne son point sensible. Elle le regardait, pensive et un brin rêveuse, quand il reprit. La jeune femme se redressa légèrement.

À Belle-Île ? demanda-t-elle dans un léger rire. Oh, à choisir, elle se marierait sur sa terre, dans sa seule demeure, c’était évident. Mais Ulwyck était Maître des Lois… Et tes responsabilités à la cour ? Puis es-tu seulement sûr que tes petites nièces préféreraient se rendre dans l’Ouest qu’ à Port-Réal ? Il s’agit de la terre des lions, tout de même…

Peut-être le mépris à peine masqué des Farman à l’égard des Lannister pouvait-il convaincre les Aspics en ce sens, il fallait dire que les insulaires ouestiens partageaient avec elles des idées de révolte. Cela resserrerait les liens, sans doute. Les pensées de Megalis s’envolèrent un instant vers Belcastel, vers sa maison – mais elle se sentait tout autant chez elle à Port-Réal. C’était juste différent. Belle-Île était sa terre natale, sa première demeure… Mais c’était bien la capitale qui l’avait vue grandir, qui l’avait forgée telle qu’elle était. Au plus grand regret des Farman.

Ulwyck l’aida à se rhabiller et se peigner, et ils quittèrent les appartements du Maître des Lois. Furtivement, Megalis vérifia que personne ne se trouvait dans le couloir, mais se figea à la vue d’un jeune garçon qu’elle présuma dornien. Elle jeta un regard plein de questions à son fiancé, mais fut vite rassurée, c’était son écuyer et cousin, il garderait sans doute le silence. Puis elle le paierait, si c’était nécessaire. Si l’officialisation de ses fiançailles avec Ulwyck leur permettrait certaines rencontres et rapprochements, Megalis craignait tout de même que trop de proximité entre eux fasse courir de terribles rumeurs. Le venin de certains diraient que le dornien l’avait séduite, qu’il lui avait volé sa vertu, et que leurs fiançailles ne serviraient qu’à sauver leur réputation mutuelle. Megalis s’inclina légèrement devant l’écuyer.

Messire, dit-elle doucement.

Elle saisit alors doucement le bras d’Ulwyck et ils prirent la direction des appartements des Farman, et émit un rire ténu à ses mots. Elle coula vers lui un regard aussi pétillant que complice, quoi que percé d’inquiétude – comment les Farman réagiraient-ils face à Ulwyck ? Ils n’étaient pas des plus tendres. Elle répondit d’un ton qui ne laissa rien paraître de ses préoccupations.

Mon pauvre scorpion, souffla-t-elle le ton doucereux et moqueur. Si venimeux et pourtant si tourmenté. Je ferai de mon mieux pour alléger ton cœur et ton esprit, je te le promets.

Sur la route jusqu’aux appartements où se trouvaient les Farman, ils ne croisèrent que quelques serviteurs, et parvinrent bientôt devant la porte. La poitrine de Megalis se souleva lentement dans une profonde inspiration et elle ouvrit, découvrant ceux qu’elle aimait autant qu’elle les craignait. Ils étaient assis autour d’une table et semblaient discuter, mais se turent soudain quand elle entra. Elle ferma la porte derrière elle, d’un geste mal assuré. La fière lionne s’effaça doucement derrière le visage de l’enfant terrifiée, ses yeux où brûlaient juste avant un grand brasier devinrent glace. Elle apposa sur son visage le masque et surprit, sur le visage glacial d’Eddara, la brève naissance d’un sourire. Elle devait rester fière. Digne. Megalis s’accrocha au regard de Willos et son jumeau lui transmit, d’une simple œillade, chaleur et courage.

Permettez-moi de vous présenter messire le Maître des Lois, lord Uller, dit-elle d’une voix dénuée de feux.

Elle n’osa pas un regard vers Ulwyck, craignant qu’il n’aime pas cet aspect là d’elle-même, ce visage figé qu’elle était contrainte d’arborer face à sa famille. Si une émotion perçait le sacro-saint masque, elle ne le lui pardonnerait jamais. Et Megalis n’avait que déjà trop fauté. Elle les avait déjà trahis une fois – ne pouvait recommencer… Alors qu’une atmosphère glaciale planait dans la pièce, tout bon Farman étant hostile à qui n’était pas des leurs, Willos sauva les apparences. Un grand sourire, bien trop franc pour quelqu’un de son rang, et il se leva pour incliner le buste pour saluer le dornien. Puis franchissant les quelques pas qui le séparait de sa sœur, il l’embrassa sur le front avant de regarder Ulwyck et de lui tendre une main sympathique. Un filet de sourire put couler sur les lèvres de Megalis, si soulagée de l’avoir dans sa vie.

Messire, ser Willos, se présenta-t-il.

Comme rappelé aux obligations de l’étiquette, celle dont les lions rouges s’affranchissaient trop aisément, Willos se leva à son tour pour incliner la tête. Seule Eddara resta assise, son regard si froid planté sur l’étranger qui avait franchi sa porte. Megalis se raidit légèrement contre le Maître des Lois, craignant d’avance le venin que viendrait distiller sa grand-mère dans l’esprit d’Ulwyck.

Messire Maître des Lois, quel honneur vous nous faites. Nous n’attendions pas votre venue, mais soit, prenez place.
Désirez-vous un verre ? demanda Willos, armé de son plus beau sourire. Megalis le regarda tendrement, oh, que ferait-elle sans lui ? Nous allions justement une bouteille de vin d’été. Un rouge, doux et fruité, cela vous ira ?

Megalis osa enfin un regard vers Ulwyck, lui sourit doucement. Il devait la trouver étrange, à perdre son éclat et sa fougue en présence des siens… Mais elle, savait pourquoi elle agissait ainsi. Le souvenir des gifles, des coups de bâton et des humiliations était gravé dans son esprit. D’une légère impulsion contre son bras, elle l’invita à la suivre alors qu’elle avançait vers la table. Willos, bon prince, installa deux chaises supplémentaires. Mieux encore, le plus loin possible d’Eddara. Et Megalis en était sûre, il l’avait fait exprès.
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Megalis Farman
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Titres : Lady de Belcastel & dame de cour, Dame de Denfert
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Situation maritale : Mariée à Ulwyck Uller
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Megalis Farman
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Une danse d'ombres- FT Megalis Farman -
An 305, Lune 6, Semaine 3, Jour 6
Donjon Rouge, Port-Réal
Ulwyck n’aime pas les jeux de cour. Certes, il sait se jouer des attentes des autres et planifier ses actions, mais son sang chaud le fait plus qu’à son tour réagir impulsivement. Il est rare qu’il masque l’entièreté de ses émotions, à la fois parce que cela ne lui a pas été enseigné et parce que c’est ce que les gens extérieurs à Dorne attendent de lui.

Aussi, il saisit l’instant même où Megalis opte pour un masque lisse, sans émotion, alors qu’elle le présente à sa famille ; il a un mauvais pressentiment à ce sujet. Il adresse un regard brièvement inquiet à sa fiancé. Qu’est-ce qui couve réellement sous ce masque ? Elle ne devrait pas avoir à cacher ses émotions au sein de sa propre famille. Au contraire, ce devrait être les gens avec qui elle est le plus libre.

Ulwyck se retient de pincer les lèvres de désapprobation. Il vient de mettre le pied dans un nid de serpents et il se doit de la jouer le plus finement possible s’il ne veut pas mettre en porte-à-faux sa future compagne avec sa famille. Un sourire factice prend place sur ses lèvres, alors qu’il s’incline pour saluer ceux qui deviendront peut-être sa belle-famille.

Au moins, au sein de la famille Uller, les réactions seront beaucoup plus spontanées et sincères lorsqu’il annoncera ses fiançailles ; ce ne sera pas une mascarade où chacun se juge et se cache.

C’est un plaisir de faire votre connaissance.

Les Septs en soient remerciés, l’un des frères de Megalis brise la glace et se présente à son tour avec un sourire chaleureux ; Ulwyck lui serre la main avec plaisir et le remercie d’un regard. La simple action du dénommé Willos semble apaiser Megalis qui se raidit cependant de nouveau contre lui lorsque seule la personne la plus âgée à la table ne le salue pas.

Très bien. Ulwick vient de trouver qui est le cobra parmi les couleuvres. Celle qui est sans doute la grand-mère de Megalis le jauge sûrement pour savoir s’il conviendra à sa petite-fille, mais le Maître des Lois ne s’en effraie pas. Il est un scorpion ; les serpents ne sont guère de taille face à lui.

Il est cavalier de ma part de venir sans invitation, aussi je vous remercie de votre accueil chaleureux.

Un autre sourire, peut-être un peu plus carnassier qu’Ulwyck ne le devrait, mais il se trouve actuellement sur un champ de bataille, quoi que différent de ceux qu’il a arpentés plus jeune. Il ne se permettra pas la moindre faiblesse face à la doyenne de l’assemblée. Il obtiendra ce qu’il souhaite, peu importe qu’il doive se plier à des règles qu’il déteste pour cela.

Ulwyck retient même un rire malvenu devant le comportement de Willos. Oh, il voit clairement à travers son petit jeu et il le remercie silencieusement pour ce qu’il essaye de faire ; il y a une lueur plus douce dans les yeux de Megalis lorsque Willos sourit. Le Dornien ne doute pas un seul instant que Willos changerait du tout au tout de comportement envers lui s’il faisait du mal à Megalis, mais il est heureux de voir que sa fiancée a au moins un allié dans la pièce.

Ce vin serait parfait, vous avez excellent goût.

Il suit finalement Megalis pour s’installer autour de la table, le plus loin possible de la matriarche ; le plus discrètement possible, Ulwyck serre brièvement la main de la jeune femme pour la rassurer. Il n’est pas refroidi par cette facette d’elle ; surtout inquiet et soupçonneux. Mais il ne demandera rien, pas avant d’être certain qu’elle ne soit plus à portée de main de sa grand-mère.

Ulwyck sait écouter ses pressentiments.

Alors, avec un sourire chaleureux, Ulwyck attaque sans attendre avec la raison de sa venue.

Je souhaitais vous rencontrer car il s’est avéré au fil de ma discussion avec Lady Farmann qu’une alliance entre nos deux familles pourrait être profitable à nos deux régions. Considérant que j’ai peu de temps libre et que j’avais déjà dégagé mon début d’après-midi pour notre déjeuner, j’ai estimé qu’il serait profitable de vous faire part de mes intentions dès à présent.

Maintenant, c’est au tour du cobra de jouer.
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Message par Megalis Farman Lun 5 Juin - 15:38

m❝une danse d'ombres❞

305 | lune 6 | semaine 3 | jour 6

ft ulwyck uller
Megalis avait prévenu Ulwyck : les Farman étaient des gens peu fréquentables. L’esprit aussi sombre que les abysses, gangrené par une ambition crasse. Elle était bien leur fille, songea-t-elle dans un sourire amer. Croisant le regard du dornien, elle y vit la désapprobation et l’inquiétude. Elle n’eut pas le cœur à lui offrir une œillade joueuse ou appuyée. Elle le vit peindre à ses lèvres un sourire feint, entrant dans le jeu des Belle-Islois. Cela lui fit l’effet d’un pincement au cœur alors qu’elle reposait son regard peu serein sur les siens.

L’intervention de Willos fut une bénédiction, son frère jumeau était un véritable rayon de soleil perçant la tempête de leur famille. Megalis ne put s’interdire un sourire gouailleur tandis qu’Ulwyck se faisait plus incisif, évoquant la chaleur des Farman.

Ils s’installèrent et Megalis prit d’abord la parole pour présenter sa famille, rassurée par la légère pression d’Ulwyck autour de sa main.

Lord Uller, commença-t-elle, voici mes frères, Willos, donc, mon jumeau. Et Luthor, mon frère aîné, seigneur de Belle-Île. Elle releva un regard plus inquiet vers sa grand-mère. Et notre grand-mère, dame Eddara.

Celle-ci fixait le dornien d’un air mordant. Comme attendant le moindre dérapage de sa part pour refermer les mâchoires du lion sur lui. Le Scorpion n’attendit pas plus longtemps pour expliquer les raisons de sa venue ici. Megalis se tendit un instant, craignant qu’ils disent non, ou pire, qu’ils le fassent fuir. Discrètement, elle s’accrocha à sa main, attrapa son regard sombre comme elle le put pour s’y rasséréner. Elle ouvrit la bouche pour appuyer ses propos quand Eddara la coupa.

Est-elle toujours vierge ? Vous lui avez pris sa vertu, c'est ça ?

La voix trancha l’air comme un couperet et Megalis s’immobilisa, la bouche toujours entrouverte, avant de tourner sur sa grand-mère une expression outrée.

Bonne maman, protesta-t-elle.

Eddara lui indiqua d’un geste de se taire.

Vous souhaitez donc l’épouser. Vous, un héritier dornien ? Avec une ouestienne ?

La voix de l’aïeule, tranchante à souhait, était gorgée de soupçons. Megalis déglutit et puisa dans toute sa force pour lui faire face, empruntant un ton aussi frondeur que possible. Une insolence qu’Eddara avait fait taire depuis bien longtemps, à grands coups de ceinture.

Il se peut que nous ayons des intérêts communs, siffla Megalis.

Dans une autre démonstration effrontée, souhaitant soutenir Ulwyck, elle prit doucement sa main et lui adressa un regard entendu. Face à eux, si les yeux d’Eddara restèrent gangrenés de vice, ceux de Luthor et Willos se firent plus intéressés. Si le jumeau de la jeune femme eut un sourire, leur aîné, bien plus froid, arqua un sourcil avide.
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Ulwyck s’attendait à beaucoup de choses de la part de la grand-mère de Megalis, mais pas à la crudité avec laquelle elle l’accuse sans détour d’avoir pris la virginité de la jeune femme. Pas qu’il en aurait été mécontent, certes, ni que cela change quoi que ce soit à ce qu’il éprouve pour Megalis. Rares sont les mères de famille à être aussi directes avec lui ; sans doute parce qu’elles se méfient du mauvais sang des Uller.

Charmant. Au moins, la vipère n’en a pas la langue.

Ulwyck tombe désormais d’accord avec Megalis ; il n’y a pas moyen qu’il arrive à se faire aimer de la vieille dame et ce n’est plus dans son intention. Il a cependant connu plus venimeux comme reproches – ce n’est pas la première fois qu’on l’accuse d’avoir défloré une demoiselle – et il est presque amusé des efforts d’Eddara Farman pour se montrer la plus exécrable possible.

Cela lui donne d’autant plus envie de rester et de lui répondre. Il a toujours eu un problème avec l’autorité mal placée.

Il se saisit de son verre de vin sans se départir de son sourire calme, goûtant la boisson tout en réfléchissant à la meilleure manière de répondre à l’acariâtre bonne femme sans insulter ses ancêtres – ce qui serait aussi insulter les ancêtres de Megalis, au passage.

Je n’ai pas pris la vertu de Megalis. Je n’en aurais pas eu le temps, de toute évidence.

Un rictus ; Ulwyck a une réputation qu’il a toujours veillé à entretenir du mieux possible et il n’imaginait pas qu’elle lui serait utile dans une occasion pareille. Ellaria aurait tant ri de lui, si elle avait vécu assez longtemps pour qu’il puisse le lui raconter. Ses petites-nièces le feront sans doute à la place de leur mère.

Il observe quelques instants la robe du vin danser au creux de son verre, alors que Eddara Farman semble suspicieuse de sa proposition de mariage au vu de l’origine respective des concernés par les fiançailles. Il peut comprendre : avec ce que les Lannisters ont fait à Oberyn Martell et ses proches, les tensions entre les deux régions ne sont pas inexistantes.

Ulwyck n’en a seulement rien à faire. Dans le pire des cas, il fera la sourde oreille aux reproches, surtout qu’il risque d’être stationné à Port-Réal encore un moment ; dans le meilleur, cela aidera à l’apaisement.

Un reproche à me faire sur mes origines ? Allez-y, je vous en prie, je doute fortement que vous puissiez dire quelque chose que je n’ai pas déjà entendu un certain nombre de fois.

Ulwyck hausse un sourcil, retenant tant bien que mal un sourire carnassier. Il ferait le jeu de la vieille dame en perdant son calme et en s’emportant ; il ne lui laissera pas ce plaisir. Il n’est pas un homme à la volonté aisément pliable. Eddara ne le brisera pas – pas sans recourir à des méthodes criminelles, en tout cas – et il compte bien lui tenir tête avec toute sa subtilité dornienne.

Il repose son verre lorsque Megalis se saisit de sa main libre et cherche son regard. Il lui adresse un sourire doux, presque tendre, avant qu’il n’enlace leurs doigts pour la soutenir. Elle est sans doute la plus blessée actuellement par les propos de sa grand-mère. Qu’elle se rassure ; rien ne le fera fuir loin d’elle, même ce vieux dragon crachotant des flammèches.

La maison Uller est assez puissante pour que personne n’ait à redire sur les origines de ma fiancée.

Ulwyck doute surtout que quiconque soit assez stupide pour venir lui chercher des noises à ce sujet avec la réputation que se traîne sa famille. C’est un coup à finir la tête dans le sable et le reste du corps jeté aux poissons. Les Uller n’apprécient pas que d’autres dictent leurs décisions et un rien peut déclencher leur folie.

Et, à moins que vous ne soyez une branche cousine des Lannister à mon insu, il n’y a aucune rancune personnelle qui pourrait se mettre en travers de ces fiançailles.

De ce qu’il en sait, ce n’est pas le cas, mais Ulwyck ne veut pas de mauvaises surprises. Il pourrait encore pardonner à Megalis de ne lui avoir rien dit – vu qu’elle ignore sans doute la profondeur de sa haine à l’égard de cette famille – mais il reviendrait sur sa parole de l’épouser, malgré tout ce qu’elle déclenche en lui.

Rien ne saura apaiser sa haine des Lannisters. Pas même le désir.
Emme

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