[Près de Salvemer][FB] Brun et Bryn sont sur un bateau ◈ pv Brunhild

Alors que l’Ours et la Sirène se pelotaient tranquillement, le boutre dansait sur la mer en furie, résultat, les deux étaient quelque peu secoués. Mais Brunhild avait le pied ferme sur un plancher instable. Elle accompagnait chaque mouvement de son bateau comme une cavalière, celui d’un cheval, retenant parfois le continental pour qu’il ne tombe pas.

__ Au fait, comment tu t’appelles ? Moi c’est Brunhild.

Il n’était manifestement pas habitué à ce que la femme dirige les hostilités, mais il se laissait faire docilement et le choquer l’amusait grandement. Sous ses doigts, elle le sentit se tendre tandis qu’elle le séparait de son épée, elle rit doucement avant de glisser sa main entre les jambes du Nerbosc et à caresser son sexe à travers le tissu.

__ Je t’ai pas sauvé la vie pour te tuer, t’inquiètes.

La jeune femme avait pourtant quitté Noirmarée pour aller égorger quelques septons dans le Conflans quitte à tuer quelques riverains au passage. Mais celui là n’était pas un septon et elle n’avait aucune envie d’en faire le dommage colatéral de sa furie contre son idiot de fils. Elle avait seulement besoin de se changer les idées. D’ailleurs, elle avait foutrement envie de le ramener sur son Île pour faire enrager Baelor. Mais probablement Brynden n’avait-il aucune envie d’aller sur les Îles de Fer. En tout cas c’était amusant, depuis les siècles que Fer-Nés et Riverains se foutaient sur la gueule, et avec le nombre de femmes que ces compatriotes avaient violés sur les côtés, de la baie du Fer-Né, il y avait fort à parier que cette partie de jambes en l’air en ferait frémir plus d’un. Pas le grand brun, et elle appréciait cela, qu’il se fiche de politique autant qu’elle et que seul compte le plaisir.

__ Et si tu veux qu’on soit à égalité, t’as qu’à m’enlever mes armes.

Dit-elle en continuant de lui caresser l’entrejambe. Elle n’avait sous son gilet de laine verte rehaussé d’un col de fourrure noire qu’une chemise de lin blanc. Par dessus, deux brassards noirs en cuir sur les avants bras une ceinture de cuir à laquelle pendait une hachette. Un baudrier bouclé sur sa cuisse droite retenait un couteau. Alors qu’il passait ses mains sous ses fesses et la soulevait, elle enleva sa main de son pantalon, écarta les cuisses pour les passer autour de la taille du Nerbosc et passa ses bras autour de lui. Le laissant dévorer son cou, elle ondulait du bassin, frottant son intimité contre la sienne à travers leurs vêtements.

Le grand brun que la tempête avait jeté entre les bras de Brunhild s’appelait donc Brynden. Elle essaya d’imprimer ce nom dans son esprit, mais il y avait de grandes chances pour qu'elle l'oublie aussi vite que les autres. Cela dépendait surtout de lui, ou plutôt de l'alchimie qui naîtrait entre eux, ou pas. Mais qu’importe les noms, qu'importe les titres. Qu importe les raids et les guerres, qu'importe des siècles de haine entre deux peuples voisins et ennemis, à cette heure il n’y avait que le désir de deux êtres dont celui, insatiable, d’une blonde Sirène élevée au sel et à l’acier des rochers qui lui servaient de demeure. Il lui plaisait beaucoup cependant, avec ses grosses mains et son allure d’ours.

__ Je crois, Brynden, que tu es tout à fait capable de te défendre. Tout comme je le suis. Peut être qu'un jour nous aurons l’occasion de nous battre, mais pas aujourd'hui.

Répondit-elle à son rire et à sa réplique dans un murmure sensuel qu'elle glissa à son oreille pendant qu'elle faisait glisser ses mains calleuses de guerrière sous sa chemise et sur son pantalon. Et après l’avoir débarrassé de ses armes, alors qu’il accueillait l’invitation à la dépouiller des siennes avec un hochement de tête enthousiaste, elle écarta les bras pour le laisser faire. Un léger sourire flottait sur ses lèvres et elle plongea dans ses yeux son regard aussi gris que la mer mais brûlant de désir, un regard de braise qui disait tout de son envie.

Brunhild entrouvrit la bouche tandis que les mains de l'ours glissaient sur ses hanches pour lui ôter sa ceinture. Il continua avec son couteau, lui arrachant un soupir sensuel. Et quand il plongea son visage dans son cou et sur sa poitrine, elle attrapa d’une main sa fesse droite qu’elle malaxa avec force et remonta son autre main le long de sa colonne jusqu'à sa nuque avant de glisser ses doigts dans ses cheveux. Elle se colla encore plus fort à lui et à son sexe et passa ses mains sous sa chemise avant de ramener son visage à elle. Elle l’embrassa alors avec une gourmandise sauvage, prenant doucement ses lèvres entre ses dents et plongeant sa langue dans sa bouche tout en lui offrant la sienne.