[FB] Au bon endroit au bon moment [PV Brunhild Noirmaré]

Après la mauvaise rencontre avec les pirates des degrés de pierre et avant de traverser le détroit, Brunhild avait préféré faire escale à Port-Real pour faire le plein de vivre. Ainsi, à la nuit tombée, après avoir négocié les meilleurs prix, elle alla boire un coup avec deux de ses guerrières. Erik prenait du bon temps dans un bordel du coin, comme d’ailleurs nombre de ses hommes, car une fois le boutre chargé à l’aube, ils reprendraient la mer et ne verrait pus terre avant des semaines, direction Braavos. La cargaison arriverait à bon port, foi de Fer-Née !

Mais ce soir, c’était détente pour elle et les femmes qui se battaient à ses côtés. Oh évidement en entrant dans la taverne puante, les mecs avaient tôt fait de reluquer les drôles de dames. Mais ils n’avaient aucune envie de se frotter aux épées, hachettes et poignards qu’elles arboraient, alors ils étaient retournés à leurs bières et elles, elles étaient tranquillement assises à une table en train de siroter la leur.

Elles échangeaient sur l’altercation avec les pirates, Rita et Jezabel mimaient la manœuvre qui avait permis aux Fer-Nés  de venir à bout des pirates en riant de bon cœur, quand la serveuse vint leur apporter leur seconde tournée. En les servant, Brunhild remarqua qu’elle tremblait légèrement et planta son regard dans le sien. Elle baissa d’abord les yeux avant de jeter un coup d’œil vers une table au fond, dans un coin, cachée par d’autres clients. Brunhild vit d’abord les trois hommes avant d’apercevoir entre les corps qui se croisaient devant elle, un manteau violet, un manteau de femme.  
Il y avait deux choses qui la faisaient sortir de ses gonds, Villevieille et la violence envers les femmes. Bon les Sept aussi, mais tant qu’aucun septon ne venait lui conter les louages du Père de mon cul, elle arrivait à garder son sang-froid la plupart du temps et si elle els noyait, c’était plus pour s’amuser que parce que ça la mettait en rogne. Quoi qu’il en soit, avoir un sérieux problème avec le viol quand on était un Fer-Née pure et dure adepte de l’antique voie, c’était pas tous les jours simple, mais depuis sa captivité, elle refusait catégoriquement que ses hommes s’adonnent à ce genre de pratique et ils l’avaient très vite compris. De toute façon, ceux qui ne l’avaient pas compris étaient morts.

Brunhild posa une main sur l’épaule de Rita et les deux jeunes guerrières entrainées par la Sirène Sanglante en personne se tournèrent dans la direction de son regard. Les trois Fer-Nées se levèrent comme une seule femme et se dirigèrent vers la table, vers la jeune femme esseulée, vers les trois hommes. Trois hommes trop occupés à tripoter une femme qui manifestement n’a pas envie d’eux pour remarquer les six yeux de sauvages braqués sur eux. La Noirmarées laissa la tempête se déchainer, son sang bouillonnant dans ses veines, sa mâchoire serrée, alors qu’elle se frayait un chemin jusqu’à la table sans hésiter, bousculant pas mal de monde au passage. On grommela, on l’insulta, Rita fut même contrainte de mettre un coup de poing à un type qui n’avait pas apprécié de se faire pousser.

Quand la blonde et la rousse arrivèrent enfin à destination, Brunhild attrapa la tête de l’homme qui était debout devant la table en passant et l’éclata littéralement sur la dite table avant de sauter par-dessus pour chopper la main baladeuse du second. Pendant ce temps, Jezabel mettait son poing dans la gueule du troisième et commençait à le tabasser. La capitaine de la Marée Sanglante prit un malin plaisir à tordre le poignet du sale pervers avant de lui casser un premier doigt. Ce dernier se défendit bien sûr, essayant de la frapper au visage malgré la douleur, mais cette dernière était rapide et rompue au combat. Elle attrapa donc son poing et arrêta le coup, mais ce geste avait définitivement réveillé la furie.

__ Alors comme ça on veut baiser une pauvre femme sans défense ? Dis, tu veux pas plutôt embrasser une guerrière ?

Brunhild approcha son visage comme si elle allait embrasser l’agresseur au lieu de quoi elle lui mordit la lèvre et lui en arracha un bout avant de cracher le morceau de chair qu’elle avait entre les dents. Cela refroidit la plupart des gars qui s’approchaient dans la perspective joyeuse d’une bagarre générale.

Brunhild, trop occupée à jouer avec sa proie, ne remarqua pas que Myria cherchait une lame dans sa botte. Elle se rendit compte que cette dernière avait repris le dessus quand une lame de couteau vint se glisser sous la gorge du fameux Jo. Surprise de voir la jeune femme réagir autant que de la voir tenir la lame avec une certaine maîtrise. Elle tourna la tête vers elle avec un sourire. Le saligaud en profita pour lui mettre un coup poing dans les côtes, arrachant à la vieille guerrière un grognement rauque. Mais il n’eut pas pour autant l’occasion de se libérer car déjà Myria avait pris sa main déjà blessée et il se mit à hurler de nouveau tandis qu’elle jouait à planter le couteau entre ses doigts.

La blonde aux cheveux grisonnant le maintint, pour laisser celle qu'il avait voulu agresser jouer avec lui à son tour. Après tout, c’était son droit le plus strict que de reprendre sa dignité au Fer-prix. La capitaine ne pouvait que soutenir cette initiative, elle qui aurait donné sa vie pour avoir l’occasion de le faire face à Euron Greyjoy. Ainsi quand la Braavienne lui demanda ce qu’elle voulait en faire, elle répondit sans une once d’hésitation :

__ S’il ne tenait qu'à moi c’est pas ses doigts que je couperais…

Elle coulant un sourire carnassier à l’intention de la jeune femme, en essuyant sa bouche encore pleine du sang de Jo.

__ Mais il est tout à toi.

Pendant ce temps, Rita, seule face à plusieurs types énervés par la bousculade, recula vers ses compatriotes tout en se battant. Ni une ni deux, quand elle l'aperçut en difficulté, Jézabel lui vint en aide et plongea dans la bagarre pendant que Brunhild tenait le dernier tripoteur pour que Myria exerce sa vengeance. Les deux autres avaient disparu dans la foule sans demander leur reste face aux furies armées jusqu'aux dents. Mais ça dégénèra rapidement et les deux Fer-Nées durent dégainer leurs armes. Voyant que la situation leur échappait, Brunhild se leva pour faire face aux autres en dégainant ses haches. Mais avant de sauter dans le tas, elle analysa la situation. Ils étaient nombreux, certains armés de choppes ou de bouteilles brisées, d’autres de dagues. Il y avait fort à parier qu’elles devraient être rapides et meurtrières pour en sortir vivantes. Or, faire un carnage dans une taverne ne passerait pas inaperçu et si le tavernier n’avait pas déjà fait appelé le guet, cela ne tarderai pas.

Alors, la Dame de Noirmarées lança une hache en direction de la corde qui retenait le lustre le plus proche au plafond. Celui ci tomba sur la foule et provoqua un mouvement de panique dans les cris des blessés. C’était la parfaite diversion pour fuir par la porte arrière. Brunhild attrapa Myria par le bras pour l’encourager à les suivre car elle n’était pas en sécurité si elle restait. Elle l’entraîna vers le comptoir en dégageant le passage à coups de coude, de pieds et si nécessaire, de tête de hache suivie de près par ses acolytes qui couvraient leurs arrières. Elle sauta sur le bar et se tourna pour aider Myria à se hisser dessus,

__ Viens !

Dit-elle en tendant sa main. C’est alors qu’une dizaine de manteaux d’or poussèrent la porte du rade. Derrière le comptoir, le tenancier sortit un gourdin avec lequel il visa les chevilles de la Fer-Née pour la faire tomber. Dos à lui, elle n’avait aucun moyen de contrer l’attaque…

L’arrivée des hommes du Guet de Port-Real précipita la fuite des quatre femmes. Heureusement pour Brunhild, Myria arrêta l’attaque de l’aubergiste en lui sautant dessus. C’était le deuxième homme qu’elle assommait efficacement et sans hésitation, la Fer-Née commençait à se dire que ce n’était pas dû à un coup de chance et que la blonde n’était peut-être pas la fragile femme sans défense qu’elle aurait cru au départ. Mais ce n'était pas le moment d’en discuter, elles devaient sortir rapidement avant que les Manteaux d’Or ne bloquent la porte arrière.

__ Vite !

Cria la Noirmarées à ses deux comparses avant de suivre Myria dans la rue, heureusement il n’y avait personne derrière. La guerrière se mit à courir derrière la jeune femme. Il fallait se rendre à l’évidence, elle ne pouvait pas dégainer son épée contre des soldats de la capitale, ils auraient tôt fait de faire le lien entre ses boutres dans le Port et le pommeau de malachite verte de son arme et de la rechercher. Pour autant, la perspective de se laisser arrêter ne lui plaisait pas le moins du monde. Elle ne se faisait aucune illusion, ils n’entendraient même pas le fait qu’elle avait ouvert les hostilités pour défendre la vertu d’une femme. Elles atterriraient toutes en cellule, ignorant la sentence qui risquait de s’abattre sur elles et qui dépendait grandement de ce que les agresseurs raconteraient, agresseurs qui, eux, seraient écoutés et crus, contrairement à Myria et ses sauveuses. En d'autres termes, elles devaient courir, elles n’avaient pas le choix, ne pouvant pas compter sur la moindre justice ni sur la moindre clémence. Quand elles furent tout à l’abri à quelques encablures du grabuge, elles s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle.

__ De rien. Ces saligauds croient qu’il ne leur arrivera jamais rien, c’est mal connaître les guerrières de Noirmarées. Cela dit, je trouve qu’ils s’en sortent bien après ce qu’ils vous ont fait, j’espère quand même que ça leur servira de leçon et qu’ils regarderont à deux fois avant d’agresser à nouveau une femme.

Brunhild sourit aux mots de la Braavosi, elle lui serra la main.

__ Vous ne nous devez rien, si on s’entraide pas entre femmes, où va le monde. Et puis moi j’ai gagné le plaisir de faire du mal à un connard.

Elle eut un sourire carnassier.

__ Brunhild Noirmarées, Capitaine de la Marée Sanglante.

Mais elles n’eurent pas le temps de terminer les présentations que l’arrivée d’une troupe se fit entendre.

__ Suis moi. J’ai un endroit où ils n’oseront pas venir nous chercher. Jez, Rita, éloignez les du port autant que possible.

Les deux guerrières acquiescèrent et prirent la direction du bruit pour faire diversion pendant que Brunhild et Myria allaient trouver refuge sur la marée sanglante. La Fer-Née rengaine sa hache et se mit à marcher d’un pas rapide, mais sans courir pour ne pas éveiller les soupçons d’autres patrouilles qu’elles seraient susceptibles de croiser.

__ Si on nous demande, vous êtes… qui vous êtes… et je suis votre garde du corps. Au fait, je m’appelle Brunhild.

Sourit-elle avec un clin d'œil.

Brunhild marche, concentrée sur ce qui arrive aux devant d’elle et de Myria, elles se rapprochent du Port. Puis sent comme un courant d’air derrière elle, puis une main s’accroche à sa taille. Elle se retourne vivement en dégainant sa deuxième hachette. La première est toujours plantée dans le pilier de la taverne dans lequel elle s‘est lancée pour faire tomber le lustre. Mais quand elle se retourne, en cet instant, Myria a disparu, elle voit un morceau de manteau disparaître au coin d’une ruelle, elle entend des bruits, des pas, nombreux. Alors elle rengaine la hache et sort deux de ces couteaux, un pour chaque main. Puis elle s’approche prudemment de la ruelle dans laquelle elle a vu Myria être emmenée. Elle sait au fond d’elle qu’elle n’est pas partie de son plein gré, qu’elle ne s’est pas juste enfuie. Elle l’a senti quand la main de la blonde a essayé de se retenir à sa ceinture. Elle sent le danger. Et elle sait qu’il ne s’agit pas du Guet. Cette fois, elle va devoir tuer.

Prudemment, la grande blonde passe la tête pour voir ce qu’il se passe, elle voit Myria, au sol, se faire frapper. Un de ses sales types monte la garde, il l'aperçoit et appel du renfort avant de fondre sur elle avec des bâtons. La rage, déjà bouillonnante dans les veines de la Fer-Né prend toute la place. Elle voit rouge. Ils ont osé revenir, ils ont osé la défier, ils ont osé les suivre, ils n’ont donc pas compris la première leçon. Elle ne peut rien pour la Braavisienne avant de s’être débarrassée des autres. Mais cette fois, elle s'apprête à les mettre hors d'état de nuire pour de bon. Elle ne ressent aucune peur, que de la concentration, son corps sait quoi faire, elle n’a même pas besoin de réfléchir. Tuer, elle sait faire, elle connaît ça par cœur et contre des guerriers, contre des hommes bien mieux armés, bien plus forts et dangereux. C’est eux qui vont passer un sale quart d’heure.

Le premier couteau que la Noirmarée lance est pour l’un d’eux, elle vise tire et l’assaillant se le prend dans l'œil. Il tombe en hurlant de douleur. Hélas elle manque le second lancé et les deux hommes continuent à avancer vers elle. Mais après avoir vu leur copain se faire crever l'œil, ils ont l’air moins sûrs d’eux tout à coup. Elle dégaine son épée et sa hache, elle dévie le premier coup de bâton avec la hache avant de frapper le second salopard d’un puissant coup de lame. Tranché du flanc droit à la cuisse gauche, il regarde ses tripes dégouliner de son bide et hurle qu’elle lui a coupé la queue. Les mecs et leur sens des priorités, vraiment. Mais Brunhild s’occupe déjà de son copain, elle a coincé le bâton entre le fer et le manche de sa hache et elle plante son épée dans le ventre de son adversaire. Son regard gris s’embrase en voyant la peur et la mort s’emparer de son vis à vis, il a voulu jouer, il a perdu.

__ PERSONNE NE DÉFIE LA SIRÈNE SANGLANTE !

D’un mouvement de poignet, elle lui fait lâcher son arme de pacotilles et lui plante la hache entre les jambes.

__ Ramasses tes burnes, connard.

Elle lui marche dessus pour avancer vers les autres. Elle se bat avec la férocité d’une lionne et la force d’une femme affutée, entrainée depuis son plus jeune âge, que pas mêmes les années ne sont parvenues à ramollir. Elle se bat contre ses fantômes, un fantôme en vérité, Euron Greyjoy, mais ce passé terrible, ses sombres lunes passées à subir décuplent sa fureur et sa violence. L’incendie fait rage jusque dans ses tripes, elle se souvient de la douleur et elle va la leur infliger à leur tour. Elle fait tournoyer son épée et abat un homme sans même avoir besoin de le regarder. sont-ils fous de s’en être pris à elle ? Ne savent-ils pas qui elle est ? Ce dont elle est capable ? La capitaine de la Marée Sanglante n’a pas volé son surnom, elle a semé la terreur sur les côtes des deux continents, et là, ils ont réveillé le typhon, un ouragan de souffrance qui se mue en tempête de colère. La vengeance qu’elle n’a pas pu obtenir, elle la savoure à chaque fois qu’elle fait justice pour une femme bafouée. Elle a le goût du sang et l’odeur d’un orage comme ces putains de connards n’en ont encore jamais vus. Le prochain sur la liste c’est lui, qu’elle fixe comme si elle allait planter ses crocs dans sa jugulaire. Le gros porc qui a peloté Myria tout à l’heure.

__ Alors comme ça on en a pas eu assez.

Mais c’est sans compter sur un autre gars qui était caché dans l’ombre et qui l’attaque avec un couteau. Elle esquive le coup in extremis mais il lui entaille le bras. Rien de dramatique, cela dit, elle en a vu d’autres, les cicatrices qui couvrent son corps en attestent. Tout en esquivant elle tourne sur elle même et donne un coup de taille bien senti dans le dos de son assaillant qui s’écroule. Mais elle l’a échappé belle, car s’il l’avait plantée là où il visait, c’est elle qui serait en train de se vider de son sang. Sauf que c’est le quatrième gars qu’elle but, les salopards sont sept, et ils voient bien qu’ils n’ont aucune chance contre cette tueuse castratrice. Deux d’entre eux tiennent suffisamment à la vie pour s’enfuir. Mais putain, ils pensaient vraiment pouvoir seulement courir ?

La Fer-Née lance sa hache sur l’un d’eux et son couteau sur l’autre.

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Soudain, alors que la Fer-Née était presque sur lui, le salaud attrapa Myria par les cheveux et la menaça d'une lame. La blonde s’arrêta net, mais pas à cause de la lame, ni de la menace, ni même parce qu”elle avait peur, non. Rien de tout ça. Mais en voyant l’homme toucher l’entrejambe de la braavosienne, Brunhild eut un premier flash. Une forte nausée s’empara d’elle. L’image lui transperça le crâne et avec elle la douleur envahit son corps et lui coupa le souffle. Elle s’arrêta ferma les yeux un instant et en appela au Dieu Noyé et à la Sirène Sanglante pour ne pas sombrer. Ce qu’il dit alors lui donna encore plus envie de gerber, mais elle inspira un grand coup, resserra sa prise sur la poignée de son épée et rouvrit les yeux.

Brunhild le vit continuer à tripoter Myria, lui entailler la gorge et lécher son cou. Elle plongea ses yeux dans ceux de Myria, désolée pour ce qui allait arriver. Mais pour rien au monde elle ne lâcherait son arme, pour rien au monde elle ne le laisserait faire, pour rien au monde elle ne laisserait ses hommes s’occuper d’elle et jamais, oh grand jamais elle ne les rejoindrait. Le simple fait d’imaginer un homme la toucher lui donnait envie de vomir et lui glaçait le sang. Mais la tétanie n’était pas encore de mise, elle était une guerrière et elle savait gérer la peur, jusqu’à un certain point en tout cas. Elle ne bougea cependant pas et ne commenta pas ni les gestes ni les paroles insensées de l’homme qui comptait sur ses hommes alors qu’ils avaient fui, étaient morts ou agonisaient à terre. Elle n’eut même pas de rictus moqueur, car toute sa concentration était dirigée sur le moyen le plus rapide et le plus sûr de le mettre hors d'état de nuire.

La blonde fit un petit signe de tête à Myria, ses yeux d’acier toujours plongés sur elle. Elle vit ses larmes et elle sut qu’elle aussi avait traversé d’autres moments d'impuissance comme celui-ci. Il n’y aurait plus jamais de moment d’impuissance pour la Noirmarées, plus jamais.

__ Non.

Dit-elle avant de se jeter sur eux. Elle visa sans hésiter un seul instant le bras qui tenait l’arme pointée sur la gorge de la jeune femme, de son autre main elle saisit son couteau et le lança en parabole vers Myria. Peu importe qu’il ait le temps ou non d'égorger la braavosi avant qu’elle ne le tue, au moins il ne ferait plus jamais de mal à personne après cette nuit. Mais surtout elle n’avait pas le choix. Elle savait que si les flash prenaient le dessus, elle n’aurait plus aucun contrôle sur la situation et ne serait plus capable de protéger personne. Il fallait donc qu’elle agisse avant que le fantôme d’Euron ne gagne la bataille qui se jouait dans son esprit.