Derniers sujets
» Top-Sites
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyAujourd'hui à 13:24 par Desmera Redwyne

» [Event] La Bataille de Braavos
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyAujourd'hui à 11:12 par Le Multiface

» Some places wild ▾ Desmond Nerbosc
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyAujourd'hui à 11:04 par Desmond Nerbosc

» Signaler un RP terminé
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyAujourd'hui à 9:59 par Desmera Redwyne

» Là où ma volonté encline ( ft. Desmera Redwyne )
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyAujourd'hui à 9:58 par Desmera Redwyne

» Everything I hold dear resides in those eyes ☽ Nymeros Antaryon, Volantis
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyAujourd'hui à 2:09 par Nymeros Antaryon

» [Pentos] Rien n'est plus incertain qu'un lendemain
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyAujourd'hui à 1:28 par Nymeros Antaryon

» [Meereen] La mort est plus légère qu'une plume ◈ Haqon zo Ghazîn
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyAujourd'hui à 0:54 par Haqon zo Ghazîn

» Désir ou amour, tu le sauras un jour | Desmera
[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha EmptyHier à 23:24 par Aelinor Hightower

Safe Zone Occult Burrow
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

[FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha Empty [FB Près de Corneilla] Donne la patte FT Sorcha

Message par Invité Jeu 18 Jan - 21:03

- Lord Desdaings, venez-voir !


Maegor venait à peine de poser son fessier endolori par une journée de chevauchée que le capitaine de sa garde venait le chercher. Et dire qu’ayant fini de supervisé la montée du camp, il allait enfin pouvoir retirer ses bottes... Cela faisait une semaine qu’ils traquaient des pillards qui s’en étaient pris à l’une de ses fermes, aux confins est de sa seugnerie, une semaine que les Desdaings allaient par monts et par vaux à la recherche d’une bande fantôme, inarrêtable, et une semaine qu’ils chevauchaient, descendaient, fouillaient, questionnaient, sans aucun résultat.


Par dépit, les hommes venaient pour la première fois de poser un véritable camp, non loin de Corneilla, mais pas assez près pour inquiéter les Nerbosc. Une cinquantaine d’hommes accompagnaient Maegor, quarante guerriers entraînés, des palefreniers, un service d’intendance. Et quelques catins, bien sûr. Elles suivaient les troupes armées comme les mouches la merde. Autant de moyens mis en œuvre pour rattraper et pendre, au vu des dires de la fille du fermier, une dizaine d’hommes. Sans doute des traîtres ayant fuis la tyrannie de leur seigneur et qui allait connaître la sienne.


Le Desdaings se releva, remis son manteau, et la main posée sur le pommeau de son épée, emboîta le petit trot du capitaine.


Il le mena vers l’extrémité de leur campement, là où les hommes avaient entreposé les écureuils et les lapins chassés durant la journée. L’atelier de dépeçage était terminé, et le cuisinier avait jeté les tripes et les peaux d’un côtés, rassemblé les pierres pour le foyer, sorti les broches de son sac pour mettre le gibier et…

Plus de gibier. Ni le briquet à amadou. Ni le hachoir de boucher qui servait à débiter les gros morceaux. Le reste de tubercule rôti ? Envolé. Ou plutôt, dévoré, comme l’attestait les miettes humides à côté du panier tressé.

- On a aussi pris la vieille couverture sur laquelle le cuistot posait sa carcasse… probablement tout emballé dedans, ajouta le capitaine. On a pas encore répertorié tout ce qui manquait.

Maegor grogna. Et hurla :

- Siegfried !

L’homme taciturne qui lui servait de pisteur, un homme du Nord, arriva au galop.

- Tu vas m’accompagner chercher les merdes qui ont osé nous voler. La p’tite merde, si j’en crois ces empreintes de pas, là, regarde. Ca peut pas être vieux.

Le pisteur se pencha. Et Maegor continua de faire ce qu’il savait le mieux : laisser place à la violence. Et gueuler.

- Vous m’entendez sales raclures ? Savez-vous qui vous avez osé voler ? Courrez, avant que je ne vous attrape !

La nuit résonna bientôt des pas de sa course précipitée.
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

An 304, lune 10, semaine 3, jour 5

Généralement, je n’approchai pas trop des campements, mais là… la cuisine était assez à l’écart pour que je puisse m’en approcher, les vêtements que Bryoche m’avait donné étaient déjà sales et déchirés. Mais normal, je vivais dans la nature, je fouillais… tout cela. Alors non, je ne pouvais pas rester propre, mais au moins, mes vêtements étaient en mauvais états, mais au moins assez grands pour que je les garde longtemps. Mais bref, ce camp. Du monde, des soldats… Mais de la nourriture. Je m’étais déplacée, attendant un peu, que tous s’éloignent avant d’attraper le lapin, la couverture, quelques morceaux de pains, le hachoir… J’engloutis en quelques bouchées un tubercule rôti avant de filer. Pour une fois, j’avais même des chaussures, plus ou moins à ma taille.

Je me faufilai entre les buissons, mes pieds s’enfonçant dans la boue et la mousse alors que je me déplaçais aussi vite que possible. Je bondissais rapidement entre les racines jusqu’à arriver à un petit coin proche d’un ruisseau où je m’arrêtais pour boire longuement, l’eau dégoulinant sur mon menton et sur ma chemise. Je m’arrêtais complètement pour observer le lapin que j’avais attrapé. Il fallait dire que depuis qu’ils étaient là, j’avais attrapé, tout cuit. Je m’assis sur une pierre, plantant le hachoir dans le sol pour me mettre à manger le lapin, brisant les os d’un coup de dent pour sucer la moelle. La couverture était sale. Qu’importe. Je m’arrêtais, un os en boche. J’entendais les gens… Tant pis pour le lapin. Je le lâchai, attrapant le hachoir avant de bondir dans le ruisseau, je n’avais pas vu de chien, mais on ne savait jamais.

Je bondis, m’enfonçant dans la boue en courant aussi vite que possible. Le hachoir dans une main avant de m’arrêter devant un arbre. Tant pis. Je me hissais à toute vitesse pour m’installer aussi haut que possible, couchée sur une branche en attendant de voir ce qu’il se passait. Je retiens mon souffle.
Sorcha
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Crédits : fassylover
Autres visages : Desmera Henosha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 82
Honneurs : 731
Titres : L'animal humain
Âge : 16 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Avec Tyldr

Sorcha
L’animal humain

Revenir en haut Aller en bas

- Mais c’est quoi ce bordel ! C’est un humain ou un lapin qui a fait le coup ?!

Maegor écumait sa rage, ombre furieuse dans les traces de son pisteur. Les traces de pas étaient fraîche, leur proie n’avait pas été très soucieuse… De grands bonds, des semelles petites et à peine enfoncées… Sans doute un gamin du village qui avait fait le coup, mais un gamin qui ne savait pas qu’il fallait voler lord Desdaings impunément. Tendre la main ? Assurément. Arracher de force ? Jamais. Qui plus est, cela pouvait très bien être un jeune de la bande de pillards qu’ils traquaient, et qui pourraient avoir fait rapidement le tour du campement et de leurs effectifs…

Sigfried s’arrêta quelques instants, puis, sûr de lui, s’enfonça dans le ruisseau sans un mot, suivit de son seigneur. C’était ça, la qualité principale du Sire de Beaumarché : savoir s’entourer de gens plus compétents que lui dans les domaines qu’ils ne maîtrisaient pas.

Leurs pas les conduisirent sur l’autre rive, suivant non pas le lapin, mais le chevreuil effrayait qu’ils poursuivaient. Du coin de l’oeil, derrière eux, Maegor voyait une dizaine de torches alignées. Il sourit. Ses hommes avaient-ils peur pour leur seigneur ? Il accéléra le pas. Une bonne course après une semaine d’épuisement, voilà ce qui faisait battre ardemment le coeur des hommes. Mais Sigfried s’immobilisa.

Lentement, il fit le tour du sentier. Leur proie bondissante avait manifestement disparue. Sans un mot, Maegor s’assit sur une vieille souche, sortie la hachette qu’il transportait à sa gauche, une pierre à aiguiser, sa gourde, et c’est avec une satisfaction sans borne qu’il entendit le crissement si caractéristique de la morsure de la pierre sur le fil de sa hache.

Au bout de quelques minutes, le pisteur se planta devant lui. Un doigt sur ses lèvres, il le pointa alors vers le haut. Maegor acquiesça imperceptiblement. Il se leva tandis que Sigfried empoignait en main sa propre hachette.

Alors, en cadence, l’un après l’autre, ils donnèrent des coups à l’arbre que le pisteur avait pointé. Il faisait trop sombre pour voir une quelconque silhouette, mais le hêtre centenaire auquel il s’attaquait avait été désigné comme cible. Alors, ils allaient l’abattre, coup après coup. Même si cela allait prendre longtemps, Maegor avait tout son temps.

Arrogant comme il l’était, il ne put s’empêcher de lancer :

- Petit lapin bondissant, on va voir si tu es un simple gibier ou un chat qui retombe sur ses quatre pattes.

Clac. Clac. Clac. Les coups cadencés des deux hommes faisaient trembler le tronc, laissant quelques feuilles mortes choir sur le sol.
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ils étaient nombreux. Tout ça pour quelques affaires dont ils n’avaient absolument pas besoin ! Je serrais les dents en voyant le nombre de torche. Et ils voulaient abattre l’arbre… Ils semblaient déterminés, trop nombreux pour que je les affronte, surtout avec mon seul et unique petit couteau, enfin, petit… Je fronçai les sourcils alors que l’arbre tremblait sous leurs coups. Qu’est-ce que je suis censée faire… Qu’est-ce que je peux faire ? J‘allais te fumer la grande gueule… T’étais assez proche de moi… Je me rassemblais lentement en saisissant mon arme par le manche, aucune idée de ce qui allait se passer… Mais j’allais tenter. Je pris soin de viser l’homme aux cheveux bruns avant de lâcher mon arme droit sur lui. J’en profitais aussitôt pour bondir, me laissant rouler au sol alors que mes deux pieds touchaient terre.

Mouvement souple, je me remis sur pieds pour détaler entre les buissons et les branches sans même regarder si j’avais touché. Petit lapin certes, mais avec des crocs. Touche-moi, et je t’arrache un doigt sans problème. Je bondis par-dessus un rocher, roulant à nouveau dans les buissons, il faudrait que je me lave plus tard. Mais on court ! Les torches me poursuivaient toujours et c’était hors de question de se faire attraper. Je manquais, d’ailleurs de me faire attraper par un soldat, il me saisit le bras, je lui retournai aussitôt un coup de branche en pleins visage. Mon cœur battait vite alors que je bondissais toujours, mais ils se rapprochaient un peu trop à mon goût. Trouve une solution ! Vite !

Une racine traîtresse se faufila entre mes pieds, me faisant trébucher, je roulai au bas d’une pente, me tapant la tête sur une pierre au passage, finissant le nez dans la boue. Outch… Mes doigts se refermèrent machinalement sur une pierre d’un côté et des feuilles de l’autre. Mais j’étais salement sonnée.

Sorcha
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Crédits : fassylover
Autres visages : Desmera Henosha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 82
Honneurs : 731
Titres : L'animal humain
Âge : 16 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Avec Tyldr

Sorcha
L’animal humain

Revenir en haut Aller en bas

Mes hommes étaient presque sur nous, l’arbre commençait à grincer. Nous étions presque. Un sourire déformait les traits de Maegor, galvanisait par l’instant, quand il sentit une morsure cuisante sur son épaule droite.

- Mais qu’est-ce qu…

Les évènements se précipitèrent. Il passa sa main droite sur sa veste de cuir : celle-ci avait arrêté un couteau qui s’était légèrement planté dans son trapèze. Avec un hurlement rageur, il arracha l’arme et la jeta par terre, mais alors qu’il s’apprêtait à donner un coup, quelque chose bondit de l’arbre, roula au sol et s’enfonça dans les broussailles sans s’arrêter. Maegor eut un tant d’arrêt. Etait-ce seulement humain ?

Observant son propre sang sur ses doigts, il laissa ses hommes le dépasser. Oui, humain, forcément, puisque ça a volé une couverture, et ça tenait un couteau. Mais ces mouvements, et cette odeur…

Il entendit des cris victorieux, des cris de rage. La proie se rapprochait, et leur filait entre les doigts, insaisissable et ennuyante petite chose. Maegor s’ébranla brusquement, fonçant tête baissée vers les lumières. Il rattrapa ses hommes, mais leur entrain baissa soudain. Le regard du Desdaings fut attira par de la poussière volant dans la fumée des torches, que les hommes, dans leur précipitation, n’avait pas remarqué.

Une pente, de la poussière. La fin d’une course. Prudemment, Maegor, suivit le même chemin. Il plissa les yeux, distinguant une petite forme au bas de la ravine. En quelques enjambées, il fut sur elle.

La vue trompée par l’obscurité, il n’identifia pas tout de suite la forme qui gisait dans la boue. Une touffe de cheveux. De la peau, de la terre séchée ? Des guenilles ? Un enfant frappé par la famine qui crevait la bouche ouverte ? Oui, c’était humain, sans aucun doute, ou cela l’avait un jour été.

Si c’était un des hommes de Maegor qui l’avait trouvé, il aurait eu pitié. Mais ce n’était pas l’un des hommes de Maegor qui l’avait trouvé.

Il s’avança brutalement et posa son genou dans le dos de l’homme allongé par terre, manifestement sonné, et, d’un coup sec, le saisit par le crin qui lui servait de chevelure. Il se pencha près de son visage, et souffla :

- Je t’ai attrapé petit gibier.

D’une torsion violente du poignet, il dégagea le cou du voleur.
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

Il y avait du mouvement, je resserrais mes doigts sur la pierre de toutes mes forces, j’avais encore trop mal à la tête pour bouger, même le sol en étant couché dessus, il bougeait, j’avais pris assez de dérouillés pour savoir que ce n’était pas bon signe. Pas bon signe du tout. Ne bouge pas Salope, ne bouge pas. Respire et attends le bon moment pour frapper. Je retiens un grondement quand il appuya son genou dans mon dos avant de me redresser en tirant sur ma tignasse. Gibier. J’eus un rictus suivit d’un grondement de poitrine, colère. Je rassemblais ma salive, mêlée à la glaire et au sang pour lui cracher un molard en plein visage quand il tira sur mes cheveux. Ma main droite se décolla brutalement du sol pour venir cogner la pierre sur l’os de son poignet pour le faire lâcher prise. Je me jetais aussi à gauche pour le faire tomber et le renverser. J’avais assez récupérer pour sans doute réussir à détaler dans les buissons. Les torches semblaient en tout cas approcher un peu trop vite à mon goût et hors de question que je reste là ! Lâche-moi connard ! Je te sucerais rie ! Je te laisserais pas m’enculer ou me toucher !
Sorcha
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Crédits : fassylover
Autres visages : Desmera Henosha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 82
Honneurs : 731
Titres : L'animal humain
Âge : 16 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Avec Tyldr

Sorcha
L’animal humain

Revenir en haut Aller en bas

Non mais… c’était… une femme ? Ou un bout de femme en devenir. Un petit animal sauvage qui grognait comme un marcassin pris au piège par la lance du chasseur. C’était tout ce qui traversa les pensées du Desdaings quand la pierre vint lui fracasser le poignet et que le mollard commença lentement à s’écouler sur sa joue, lui mettant un arrière goût de sang dans la bouche.

La diablesse roula dangereusement sur le côté, et Maegor la laissa faire, relâchant sa prise ; il s’éloigna d’une roulade, et, finissant accroupi, les mains sur les cuisses, il regarda l’air mauvais les buissons frémir du passage de sa proie. Lentement, il se releva.

- A moi ! Par ici !

Attendant la course précipitée de ses hommes, il se redressa, pensif. Il ne pouvait laisser une toute jeune fille ainsi seule, et ne pouvait pardonner un vol. Dans tous les cas, il allait la retrouver. Pour l’aider ou la punir, il n’avait pas encore décider.

La petite troupe d’une dizaine d’hommes qui étaient parties à la recherche du voleur se montra sur la petite crête. Maegor escalada pesamment le devers rocailleux et se posta devant ses hommes.

- Rentrez au camp, reposez-vous. Ce n’est pas un bandit mais une gamine sauvage. Elle ne peut pas me faire de mal. Je vais la rattraper et la ramener au camp. Vous faites trop de bruit. Ce n’est pas une battue que nous devons faire, mais lui tendre un piège.

- Mais enfin m’lord, vous ne voulez tout de même pas qu’on vous laisse seul !

- J’attends de mes hommes qu’ils m’obéissent, Daryl. Fais-moi confiance. Elle ne peut pas me faire de mal. Reposez-vous, que les sentinelles ouvrent l’oeil. Si je ne suis pas rentré à l’aube, venez me chercher.

- Mais…

- Tu penses qu’une gamine peut me vaincre ? aboya Maegor.

Silence. L’un après l’autre, ses hommes vinrent poser leur main sur l’épaule de leur seigneur, et repartirent. Tel était la loi du Sire de Beaumarché, ses mots, pour protéger les siens, et ce jusqu’à la ruine.

Seul sous l’orée des arbres, Maegor redescendit et marcha quelques temps sur les traces de la diablesse. Elle ne devait être loin. Quand il vit son pas se faire plus lourd dans la boue, le Desdaings se trouva un gros arbre, et se laissa tomber le long de son tronc. Il avala le bœuf séché de sa besace, rinça sa plaie et bue goulûment à son outre, avant d’engloutir des biscuits militaires laissant le craquement de ses dents résonner dans la nuit, sortit sa hache et la posa sur son giron.

Il ferma les yeux.

Et attendit.
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

J’avançai rapidement entre les buissons, courant aussi vite que possible, esquivant les racines avant de m’arrêter, respirant trop vite. J’avais froid à cause de la boue de mes vêtements. Et les réparations de Bryoche avaient cédées ! Quelle merde ! Je soupirais un peu avant de me figer en entendant des bruits de pas. Mais il pouvait pas me lâcher le cul ? J’avançais à nouveau, passant devant un arbre avant de m’arrêter et de reprendre mon souffle. Voyons qui me suivait ? Je restais accroupie dans les buissons à regarder autour de moi, branche. Du chêne. Lourd. Parfait. Cela me serait utile.

J’attendais tranquillement, c’était celui à qui j’avais fracassé le poignet. Je bougeai légèrement pour mieux me positionner en attendant qu’il bouge. Mais non, il s’installa… Ah mais ma salope… Je vais te fumer, crois-moi. Tu avais une hache, parfait, pour que je puisse me battre et tuer plus facilement. Et surtout il avait encore à manger. Je sortis lentement des buissons en faisant le minimum de bruit, une autre pierre dans ma main… Je l’envoyais, la pierre, voler dans les buissons à mon opposé. Je passais de l’autre côté en relevant la branche pour frapper l’homme à la tête. Je le tuerais juste après l’avoir assommé !
Sorcha
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Crédits : fassylover
Autres visages : Desmera Henosha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 82
Honneurs : 731
Titres : L'animal humain
Âge : 16 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Avec Tyldr

Sorcha
L’animal humain

Revenir en haut Aller en bas

Ca ne prit pas longtemps.

Immobile, il entendit d’abord un bruissement. Une pierre qui roule, non, qu’on lance. La diablesse ne le sait sans doute, mais Maegor a plus de dix ans derrière lui de guérilla, de chasse, de combats, aussi loin de l’idéal chevaleresque celui-ci soit-il. D’ailleurs lord Desdaings n’était pas un chevalier. Jamais.

Une cavalcade précipitée, qui s’approche, se prépare.

C’est là.

D’un mouvement brusque, Maegor se redressa, et agrippa violemment l’avant bras qui tenait la branche, et, avec sa main douloureuse, il appuya le fil de son arme contre la gorge de la gamine. Il lui tira un filet de sang.

La force qui luttait contre son étreinte était celle d’un bête affamée et non pas d’une jeune femme. Elle se secouait, une lueur folle dans le regard. Le Desdaings approcha son visage du sien, n’ayant cure d’éventuel crachat, et lentement, détailla ses traits animaux.

De la boue. De la crasse. Une masse grouillante à la place de cheveux. Un sac d’os qui crève la faim. Des haillons, des loques, maintes fois reprisés. Des dents jaunes incrustées de bout de viande. Et puis, cette chose, dans les yeux. La même qu’un loup qu’on retiendrait avant de lui briser la nuque. Un instant, Maegor fut tenté de le faire. Abréger les souffrances de cette pauvre petite chose. Une simple torsion, la fin de la lutte pour survivre.

Il avait une autre idée en tête.

Avant qu’elle ne réussisse à se libérer, il puisa dans ses réserves et l’amena avec lui à terre. A califourchon sur la sauvageonne, ses cuisses immobilisant ses bras et trop amusé pour prêter attention aux coups qu’elle pourrait lui donner, il plaquait les épaules frêles de sa main valide tandis que de l’autre, il plongea la main dans sa besace, ressortit une poignée de gâteau et les fourra sans ménagement dans la bouche de la sauvageonne.

Peu à peu, il desserra la pression sur son épaule, gardant ses jambes verrouillées.

Un sourire se dessina sur les traits de Maegor. C’était comme ça qu’il s’y était pris, avec le dogue agressif qu’ils avaient récupéré sur les rives du Trident.

Lentement, il commença à se redresser.
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

Merde il ne s’était pas laissé avoir ! Il me tira à lui et me mit son épée sous la gorge. Je grognais sans peur aucune en me débattant tout ce que je savais. Je lui balançai un grand coup de pieds dans les couilles ce qui ne sembla pas avoir beaucoup d’effets. Lâche-moi ! Je sentis un filet de sang couler sur ma gorge. Je soutiens son regard en grondant quand il s’approcha de moi. Pour mieux me mettre au sol avec lui. Il allait me violer. Je ruais encore plus, cherchant la moindre arme que je pourrais lui enfoncer dans la chaire. Ses genoux allaient finir par me casser un os du bras, il était lourd le bougre. Je poussais un hurlement de rage en essayant de le faire basculer. Il semblait adorer ce qu’il faisait, prendre son temps.

Je manquais de m’étouffer quand il m’enfourna des biscuits dans la bouche. Je toussai un coup pour me dégager des poumons en mâchant les biscuits pour les avaler le plus vite possible. Il sembla me libérer un peu en souriant. Je m’offris un coup de pieds dans le sol pour rouler loin de lui et me redresser en m’essuyant le visage d’un revers de manches. Je grondais entre mes dents en le fixant toujours. Il voulait quoi ? Que je le bute ? Il semblait s’amuser de la situation. Il y avait des craquements… Des amis à lui ? Je grondais plus fort en fouillant du regard ce que je pouvais trouver comme arme. Il voulait autre chose.
Sorcha
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Crédits : fassylover
Autres visages : Desmera Henosha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 82
Honneurs : 731
Titres : L'animal humain
Âge : 16 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Avec Tyldr

Sorcha
L’animal humain

Revenir en haut Aller en bas

La diablesse se dégagea, et, tandis que que Maegor se relevait, il pris conscience de son corps fatigué et meurtri par les coups. Son entrejambe le lançait terriblement, mais il ne devait montrer aucun signe de faiblesse face à l’animal sauvage devant lui. Ses yeux écarquillés faisaient des allers-retours désespérés autour d’elle comme si elle cherchait quelqu’un des yeux. Alors, il parla, tant soi peu qu’elle puisse le comprendre.

- Personne. Il n’y a personne.

Avait-elle peur d’être capturé ? Sans aucun doute. Mais il comptait bien sur ce qui lui restait d’humanité pour la convaincre de choisir la survie. Car aucun harpiste ne viendrait conter que le Sire de Beaumarché se serait fait bouter par une espèce de sauvageonne.

Alors, Maegor fit une chose sans doute stupide.

Il laissa choir sa hachette, là, entre eux, séparés de chacun des protagonistes de quelques mètres. Il lança également ses restes de biscuit et de viande séchée. Sa gourde en main, il ouvrit le bouchon et versa un peu de vin léger coupé d’eau sur la main. Puis, il la tendit simplement à la sauvageonne.

Il parla d’une voix qui se voulait apaisante, mais c’est un timbre que connaissait mal Maegor. Il fit de son mieux.

- Je ne te veux pas de mal. Mange. Bois. Je suis sans défense.

Une main levée qu’il secouait pour en faire partir les fourmis, il lui tendit la gourde de l’autre. Il arrêta de sourire, prenant une expression plus neutre traversée par une moue de douleur, puisque justement, son dernier sourire lui avait valu un sacré coup dans les couilles.

De toute façon, si cette conne se jetait sur lui, il se contenterait de la maîtriser et de l’étouffer pour de bon. C’était aussi ce à quoi il avait pensé, avec ce dogue récalcitrant.

Mais… un crissement, un bruit. Mais c’est qu’elle avait raison ? L’écho de plusieurs voix lui parvins, des murmures, un rire étouffé, les buissons qui bruissent…

- Dommage qu’y avait pas d’gonzesse dans la patrouille d’l’Apostat, ça aurait été mieux qu’c’est p’tits culs tout serrés.

Et puis, des hommes qui se dessinent dans les ténèbres. Impossible. Les bandits que…

Maegor reste un instant figé, incapable de prendre une décision.

Quand un cri retenti !

- Attends ! C’en est d’autres !
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

Il me parla. Je fronçais les sourcils en l’écoutant. Personne. Vraiment personne ? J’inclinai légèrement la tête pour lui montrer que j’avais compris. Je savais très bien que je ne semblais pas être humaine, je ne savais pas parler, je n’arrivais pas communiquer, mais je comprenais très bien ce qu’on me disait. Il jeta au sol son arme ainsi que les gâteaux et les lanières de viande séchées. IL se versa du vin sur la main. Il voulait quoi… Que je lape à même sa main ? Manger… et boire… Je regardai avec attention avant de faire un pas vers lui… Avant que du bruit ne m’arrête. Des voix… J’inclinai légèrement la tête avant de pivoter pour écouter. Oh… oh… Je n’aimais pas ça du tout. Cri. D’autres…

Qu’importe, je bondis sur la hache, il pouvait se défendre lui, moi j’allais finir en petit cul bien serré et c’était hors de question ! Je ne savais pas ce que cela voulait dire « Apostat », mais hors de question que je subisse d’autres viols. L’un d’eux entra dans la clairière, je ne réfléchis pas, la hachette trouva aussitôt une gorge pour la déchirer, m’éclaboussant de sang. Je lançais la hache vers celui à qui j’avais latté les couilles alors que je tirais le poignard de l’autre cadavre pour me remettre en garde. Je souris un peu en voyant d’autres arriver. J’allais tous les tuer. Quitte à les égorger avec les dents.
Sorcha
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Crédits : fassylover
Autres visages : Desmera Henosha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 82
Honneurs : 731
Titres : L'animal humain
Âge : 16 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Avec Tyldr

Sorcha
L’animal humain

Revenir en haut Aller en bas

Malgré elle, c’était la gamine qui le fit réagir. Qui sans le vouloir, lui donna un sacré coup de pied dans le fondement. C’était un animal qui obéissait à son instinct, et bien qu’il fût une menace directe pour sa survie, une plus importante apparemment avait apparu. Mais elle comprenait, ce qu’il lui avait dit ; de cela, il en était sûr.

Elle se jeta comme une bête sauvage sur les hommes, tranchant une gorge, se précipitant sur un autre. Des cris retentirent. Ils nous avaient à peine vu, se contentant de jouir de leur précédent succès. Maegor ne sut dire si la hachette qu’elle lui balança était destiné à sa main ou à son crâne ; voulant la rattraper au vol, il échoua lamentablement, s’entaillant l’avant bras contre la lame. C’en était trop.

Lord Desdaings mit au clair le fer de son épée. Autour de lui tout n’était que sang et confusion. Les bandits étaient désorganisés, ils étaient vêtus des capes de ses hommes, tâtaient la rondeur des bourses de ses hommes, croquaient les rations de ses hommes, brandissaient les armes de ses hommes, qu’ils avaient tué.

Avec un beuglement inhumain, il se précipita en avant et chargea le premier homme, aus prises avec la sauvageonne et le renversa. Il se retourna et d’un mouvement prompt, trancha de bas en haut le deuxième. Il sentit la morsure du fer contre son flanc, mais continua d’avancer vers l’autre.

- Bordel les gars, c’est lui. C’est Lord Desdaings !

Un mouvement de recul. Ils étaient quoi, encore, cinq en vie ? Dans la pénombre du clair de lune, son propre sang luisait. Et il continuait de hurler des imprécations inaudibles pour les hommes.

- On se casse !

Les hors la loi détalèrent. Ils ne pouvaient voir que Maegor était blessé, exténué.
Il fit un pas pour les poursuivre, mais trébucha lourdement sur un corps. Des étoiles se firent devant ses yeux. La perte de sang, la rage, le choc.

Il avait mal. Il avait commis une erreur. Il sentait son sang s’écouler contre sa hanche. Il se retourna sur le dos, haletant. Si les bandits le voyaient dans cet état... Il leva une main.

- Aide-moi, souffla-t-il.

Un temps. Elle s’était peut-être déjà enfuie, le laissant crever là, espérant que Siegfried le retrouverait ou qu’il aurait le courage de se camper sur ses jambes pour les poursuivre.

- Je te donnerai tout. Aide-moi.

Il était bien beau et stupide, le sire de Beaumarché, à supplier pour que l’Etranger lui-même lui vienne en aide. Si seulement il y croyait encore, il aurait quelque chose en quoi croire.
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas

Les combats c’était les combats… Je ne savais pas ce que je plantais, mais je plantais allègrement. Une gorge passa à portée de mes dents qui s’y plantèrent joyeusement et je tirais dessus jusqu’à sentir la chair venir et le goût du sang couler dans ma gorge. L’autre tomba alors que je plantais à nouveau dans tout ce qui se passait… Jusqu’à ce qu’il n’y ait brusquement plus que le silence. Sauf que lord Dédain, je crois que c’était son nom, me supplia. Je le regardais, alors que du sang me coulait le long de la gorge. Il y avait quelques cadavres, mais surtout lui. Qui en serait bientôt hein. Je pris l’un des ceinturons pour l’attacher autour de ma taille avec le poignard que j’avais. L’aider. Je grondais un peu sans rien dire, je n’en étais pas capable de toute manière. J’avançai vers le seigneur en silence en l’observant.

Il pissait le sang du flanc je retournais vers un cadavre pour découper une grande bande de tissus grossièrement avant de revenir vers lui. Je découpais vaguement son haut pour avoir accès à la plaie, ça avait l’air profond… Mais j’entrepris de bander la blessure en serrant bien pour qu’il ne se vide pas de son sang. C’était sans doute pour ça qu’il voulait de l’aide. Et à nouveau des torches dans l’obscurité… Intéressant. J’eus un grondement d’avertissement en attrapant la hache en plus du poignard. La hache, je gardais de toute manière. Je grondais plus fort encore en voyant les torches se rapprocher. Je montrais clairement les dents prête à mordre.
Sorcha
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Crédits : fassylover
Autres visages : Desmera Henosha et Orion
Pseudo : Ready
Messages : 82
Honneurs : 731
Titres : L'animal humain
Âge : 16 ans
Situation maritale : Célibataire
Localisation : Avec Tyldr

Sorcha
L’animal humain

Revenir en haut Aller en bas

Douleur. Des étoiles dans les yeux. Ca me fait mal, ça remue. Ca grogne. Le monde ne tournait plus autour de Maegor, il se sentait trop léger pour cela. Mais c’était les grognements qui le rappelaient à la réalité. Les grognements, puis la douleur ravivée de son flanc quand quelqu’un se mit à le bouger. Puis, le crissement du tissu qu’on arrache, une sensation de froid sur sa peau, rendu encore plus profonde par son sang qui commençait à se refroidir. Ca commençait à picoter, le côté. Les étoiles se mirent à danser plus furieusement.

Au prix d’un immense effort, Maegor rouvrit les yeux. Un feu s’approchait dans on champ de vision, le flamboiement de deux torches. Avec un grondement, il parvint à se hisser en station assise, sa main gauche venant se poser contre son flanc. La surprise lui tira un hoquet de douleur. Il n’avait perdu conscience qu’une minute, mais il était persuadé qu’aucun de ses hommes n’étaient revenus.

- Tu l’as fait.

Sa voix n’était qu’une sourde basse, mais c’était bien à elle qu’il s’adressait. Cette gamine ; il se devait de faire quelque chose pour elle.

Et puis, d’autres bruit, une course plus précipité.

- Lord Desdaings !

Siegfried et son jeune apprenti se faufilèrent hors des arbres dans l’espace que les protagonistes occupaient. Le pisteur s’accroupit tandis que l’autre jaugeait d’un œil curieux la créature qui les menaçait de sa hache. Maegor s’accrocha à son cou, et d’un mouvement puissant, Siegfried le hissa sur ses jambes.

L’afflux de sang dans ses membres endoloris lui tira une grimace mauvaise tandis que ses pieds se dérobaient sous lui. La diablesse… Elle pourrait se charger des les achever, là, si elle le voulait. Trois hommes, l’un à peine en à âge de se défendre, l’autre, blessé, le dernier qui n’était pas un combattant.

- Viens avec-nous, je te récompenserai...

- Enfin Seigneur…

Près du visage de Maegor, son pisteur s’interrompit. Rarement il avait vu de la gratitude éclairait ses traits.

- Suis nous. Tu m’as sauvé la vie, tu peux prendre ce que tu veux dans mon camp.

L’apprenti vint soutenir son Seigneur, et c’est la queue entre les jambes, et, espérait-il, suivi de son gibier, que les hommes retournèrent au camp.
avatar

Invité
Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
After the Great War a ouvert le 10.03.2023. L'univers de ASOIAF est l'entière propriété de George R. R. Martin. Le forum est l'entière propriété de ses fondatrices, Achéris et Mémoriae.
Un grand merci à Ross pour son skin Win Or Die, incluant CSS, templates et javascript. Catégories par Gekigami. Design V4, Images & couleurs, par Achéris.
Merci à Selli, Jul pour les dons d'annexes, à La Garde de Nuit pour les informations sur l'univers. Merci à Shaakyo pour l'aide apportée à la création du forum.
Voir l'intégralité de nos crédits -